La migration vers Chromium tourne court ?

Cela fait plusieurs jours que je teste Chromium en lieu et place de Mozilla Firefox, dans le but d’évaluer la migration qui s’imposera à terme. Je dois dire que je suis assez déçu sur certains plans.

La liste des griefs ? Voici les principaux :

  • Impossible de désactiver le surlignage des liens hypertextes sans passer par une extension
  • Pas de mode lecture par défaut, comme sous Mozilla Firefox, depuis au minimum octobre 2017. Pour Chromium, il faut soit une extension, soit passer par les flags pour avoir le dit mode
  • Plus de synchronisation possible en dehors de Google Chrome, et ce depuis le mois de mars 2021.
  • À moins que j’ai mal cherché, mais il est impossible de vider le contenu de l’historique et du cache quand on ferme Chromium.
  • Les réglages au niveau des thèmes pour les différents sites sont réinitialisés à chaque nouvelle visite.

Comme je ne suis pas comme la plupart des personnes sur le réseau à l’oiseau bleu qui affirme des choses sans preuves, voici des captures d’écran qui prouve ce que j’avance. Que ce soit pour les extensions minimales nécessaire pour le mode lecture et le retrait du surlignage des liens hypertextes.

Ou encore pour le fait de devoir passer par la page chrome://flags et l’option « Enable Reader Mode » pour activer le mode lecture qui existe au bas mot depuis 4 ans sur Mozilla Firefox en natif.

Résultats des courses ? Même si Chromium est un peu plus rapide que Mozilla Firefox, les éléments que j’ai listés sont pour moi des paramètres bloquants.

Je retourne donc sous Mozilla Firefox, histoire d’avoir un navigateur qui me laisse un peu plus de contrôle que le navigateur de Google. Inutile de me parler d’un de ses enrobages, que ce soit Brave, Vivaldi ou encore Opera. J’applique un principe de base : à la copie, je préfère l’original.

Vers un abandon à terme de Mozilla Firefox ?

Je suis un utilisateur de très longue date du navigateur de la Fondation Mozilla. J’avais en septembre 2002 – p’tain, 19 ans déjà ! – utilisé le lointain ancêtre qui s’appelait alors Phoenix avant de devenir Firebird puis Firefox pour sa version 1.0 en novembre 2004.

Autant dire que côté durée d’utilisation, je suis inscrit dans la longue durée. Je me souviens de la longue maturation de Mozilla Firefox 4.0 en mars 2011 (j’avais d’ailleurs rédigé un article, supprimé par la suite), des forks plus ou moins justifié à cause de l’interface avec PaleMoon en mai 2015, ou encore la fin de vie de technologie comme XUL et XPCOM en novembre 2017 avec l’arrivée de Quantum… Bref, j’ai connu je ne sais combien de fois des gueulantes de la part des personnes censées aider le logiciel et qui l’enfonçaient comme des enfants gâtés auxquels on enlevait leur jouet préféré.

Le résultat est très net. Une perte de la masse d’utilisateurs du navigateur d’environ 50 millions de personnes, comme le précise cet article de developpez.com.

C’est la goutte d’eau qui fait presque déborder le vase en ce qui me concerne. Je suis donc en train de tester la migration vers Chromium, qui sera à terme le seul moteur de rendu, étant donné que la part de marché de Mozilla Firefox va descendre au pourcent symbolique d’ici la fin de l’année 2022 voire 2023.

Je ne fais pas ces essais de gaieté de coeur, mais simplement car j’utilise ma masse cérébrale et que j’essaye d’estimer le temps qu’il reste à vivre à un excellent navigateur desservi par une politique brouillonne et des soutiens qui jouent plus souvent dans le registre du lynchage.

J’ai quelques articles et vidéos qui montreront l’utilisation de Mozilla Firefox. La première étape a été d’importer mes données dans Chromium. J’ai aussi virer le lien du navigateur de la Fondation Mozilla de ma barre de favoris.

Je vais donc voir si la migration est faisable et surtout si je supporterai un tel changement. Si oui, il me faudra trouver un remplaçant pour Mozilla Thunderbird. Et cela, ce sera largement plus chiant.

Rendez-vous dans 15 jours pour un premier bilan ?

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ?

  • J’ai toujours apprécié le mélange metal et chant clair féminin. Un exemple réussi de cette collaboration ? Le deuxième album des Neverlight, « Nova Red ».
  • Découvert via le réseau à l’oiseau bleu, le groupe de pop-rock nord-américain Laini and the Wildfire. Dommage que le groupe n’envoie des versions physiques de son premier EP qu’à l’intérieur des États-Unis 🙁

Bon week-end !

Cub Linux ? Chromixium OS, le retour :)

Le réseau à l’oiseau bleu n’est pas seulement celui des clashs et de l’information jetable, c’est aussi celui où je découvre des artistes et où je suis parfois contacté pour qu’on me demande mon avis sur des distributions GNU/Linux.

Merdre, serais-je donc devenu un blogueur influent sans les revenus juteux qui vont avec ? 🙂

C’est ainsi qu’on m’a demandé mon avis sur la distribution Cub Linux. Énième dérivée d’Ubuntu, c’est en réalité la suite du projet Chromixium OS, qui pour des raisons de sonorité a été obligé de changer son nom à la demande d’une petite entreprise peu connue, Google. Faut pas se mettre à dos cette petite boite 🙂

Le principe est simple : Reprendre l’idée des Chromebook, ressucée moderne des Network Computers dont j’avais parlé dans un billet vieux geek en octobre 2012.

Un ordinateur équipé du strict minimum vital, avec un SSD pour stocker le système, les données étant gérée sur du stockage à distance, avec les principaux outils résumé à des applications web, sauf le navigateur internet.

D’ailleurs, Cub Linux annonce la couleur :

[…]
Cub Linux is an operating system that combines the best of aspects of the Chromium browser (speed, Google integration, web apps) with the best of Ubuntu Linux (hardware compatibility, thousands of mainstream applications) to create a user experience that is as familiar as Chrome OS and as powerful as Ubuntu Linux.
[…]

Une traduction rapide ?

[…]
Cub Linux est un système d’exploitation qui combine le meilleur des aspects du navigateur Chromium (vitesse, l’intégration de Google, des applications web) avec le meilleur d’Ubuntu Linux (compatibilité matérielle, des milliers d’applications grand public) pour créer une expérience utilisateur qui est aussi familière que Chrome OS et aussi puissant qu’Ubuntu Linux.
[…]

Wow ! Ça promet, non ? J’ai donc récupéré la version 1.0rc, seule disponible au 18 mai 2016, basée sur la Ubuntu 14.04.4 et j’ai fait chauffé mon VirtualBox pour faire « mumuse » avec la distribution.

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La deuxième guerre des navigateurs est-elle déjà terminée ?

Entre 1997 et 2002, la première guerre des navigateurs a eu lieu, et le résultat fût simple : Microsoft ayant encastré au maximum Internet Explorer dans les différentes versions de son MS-Windows 98 (avec Internet Explorer 4.01), 98Se et 2000 (avec Internet Explorer 5.0), Millenium (avec Internet Explorer 5.5) et XP (avec Internet Explorer 6.0) que les autres navigateurs internet ne pouvaient qu’être lentement vidés de leur sang. Je sais qu’il y a eu des projets comme 98lite pour enlever Internet Explorer, mais cela n’a pas vraiment changé la donne au final.

En 2002, Internet Explorer (sous ses diverses variantes) mangeait à lui seul plus de 90% des parts de marché des navigateurs internet. Ce n’est pas le tout jeune projet Mozilla (à l’époque une suite avec un client courrier et un éditeur de pages web) qui pouvait lutter. La sortie de Mozilla Firefox 1.0 en 2004 força Microsoft à ouvrir un oeil et faire renaître de ses cendres son navigateur internet et mettre près de deux ans à proposer Internet Explorer 7 sorti à peu près en même temps qu’un certain MS-Windows Vista.

Entre 2004 et 2008, Mozilla Firefox a eu les coudées franches pour croître en terme de parts de marché. Aucune concurrence sérieuse n’existait pour ralentir sa croissance. Mais en 2008, Google sort son navigateur, Chrome. Sur un graphique de StatCounter au niveau mondial qui montre les évolutions entre décembre 2008 et janvier 2016, on voit que le pic de Mozilla Firefox, c’est en novembre 2009 (31,82%). En janvier 2016, Mozilla Firefox arrive difficilement à 9,1%. Google Chrome ? 47,82%.

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Le navigateur Opera nouvelle génération a-t-il un intérêt autre que graphique ?

Dans un billet de février 2013, suite à l’annonce de la mise à mort de l’ancienne génération d’Opera pour préviligier Webkit j’annonçais qu’on revenait peu ou prou à la situation de 2002, avec un moteur de rendu majoritaire à lui seul : Webkit et son petit frère, Blink.

Alors que la version 24 du navigateur Opera est sortie, en version stable pour MacOS-X et MS-Windows, il n’y a qu’une version de développement, la 25 disponible pour les distributions GNU/Linux.

Je me suis demandé s’il n’y avait qu’un intérêt cosmétique à utiliser Opera en lieu et place de Chrom(ium)e.

Pour se faire, j’ai installé dans une machine virtuelle VirtualBox, Chromium en version 37 et la dernière version de développement disponible pour Opera, la 25, seule version disponible pour les distributions GNU/Linux si on veut du récent.

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Ah, la fausse diversité dans le domaine des navigateurs internet :)

Il y a plus d’un an, je parlais de la mort de Camino, un navigateur internet pour MacOS-X qui enrobait le coeur de rendu de Mozilla Firefox (Gecko) dans une interface prévue pour MacOS-X et ses technologies.

J’ai entendu d’un énième navigateur basée sur le composant Webkit de QT reprenant l’interface historique d’Opera (jusqu’à sa version 12) m’a donné envie de faire un point sur la fausse diversité des navigateurs web.

Car il faut le dire, depuis la lente mise à mort d’Opera 12.xx, côté diversité, c’est vraiment nul à se vider les intestins sur un rythme de techno.

En gros pour résumer, il y a trois familles, une seule étant spécifique à MS-Windows. Avec quelques miettes pour des navigateurs alternatifs, car dans des domaines où les poids lourds du secteur sont justement trop lourds ! 🙂

La première famille, c’est justement celle du moteur de rendu d’Internet Explorer, alias Trident qui est en version 7.0 en 2014.

C’est aussi la base d’une floppée de surcouche comme AvantBrowser ou encore Maxthon pour ne citer que les deux plus célèbres.

La deuxième famille est celle de Gecko et donc de Mozilla Firefox et Seamonkey principalement.

La troisième famille, c’est celle de Webkit et de son cousin germain Blink. Ici, on trouve : Chrom(ium)e, Opera (depuis sa version 15.x), Safari (uniquement sur MacOS-X), Midori, Web (le navigateur de Gnome), QupZilla, et encore une tripotée de navigateurs dont je suis certain que j’en oublierais la moitié au passage !

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Suis-je un mauvais geek ? :)

J’avoue que j’en suis arrivé à me poser la question récemment. En lisant un article de Nikopik sur le moteur de recherche en mousse de Facebook, je me suis dit : « Merde, je ne suis plus sur Facebook depuis environ trois années, et peut-être même un peu plus. »

Est-ce que cela fait de moi un mauvais geek ? Je suis bien présent sur twitter après une période où je l’ai quitté pour aller sur le fantomatique identi.ca avant de revenir sur Twitter.

J’avoue que par moment, avec la palanquée de gamin(e)s qui balancent des insanités homophobes en jurant leurs grands dieux ne pas être homophobe (j’ai du en bloquer environ 200 en l’espace d’une année), les propos d’appels aux meurtres en raison de l’orientation sexuelle d’une personne, ça donne vraiment envie de rester sur le réseau en question.

Ouvrons une rapide parenthèse.

Sur le plan des propos homophobes, nombre de gamin(e)s qui se découvriront homosexuels, lesbiennes ou bisexuel(le)s après avoir balancé des saloperies digne des bons Français sous Vichy, feront la fortune des psychologues et autres psychiatres, mais c’est un autre sujet.

Fermons cette rapide parenthèse.

J’avoue aussi que ma présence sur les réseaux sociaux est assez classique : un compte sur Linked In, un autre sur Viadeo (qui ne me servent pas à grand chose surtout si on refuse de sortir la carte bleue), un sur Google Plus. Diaspora* ? Je dirais par simple charité que c’est l’exemple de la bonne idée gachée.

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En vrac’ rapide et libre de fin juin.

Etant donné que je ne pourrais pas poster quelque chose de nouveau avant lundi 1er juillet, voici donc le dernier billet de juin 2013.

C’est tout pour aujourd’hui, désolé, mais j’avais pas grand chose à mettre 😉

Comparatif geek des trois principaux navigateurs internet multiplateformes :)

J’entends par multiplateforme : qui existe au minimum sur le trio Microsoft Windows, Apple MacOS-X et les distributions linux. Je me suis basé sur les dernières versions disponibles de développement actuellement, à savoir :

Ma machine : Un AMD Athlon2 X2 (800 à 2800 Mhz), 4 Go de mémoire vive, une Archlinux 64 bits avec Gnome 3. Les tests employés ?

  • html5test, qui liste le support des technologies sous-jacentes de html5
  • v8 benchmark, le test de vitesse d’interprétation de Javascript
  • css3 test, qui donne le niveau de support de la norme css3 –
  • ecmascript test 262, qui donne le niveau de support du JavaScript.

Les résultats ?

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Encore un appeau à geek… Le test de compatibilité d’EcmaScript. Partie 1.

EcmaScript ? C’est le nom « officiel » de javascript, langage interprété qui est à la base de nombreuses applications sur la toile. Avec HTML5, CSS3 et d’autres technologies standardisées et ouvertes, on pourrait – presque entièrement – se passer du standard de fait qu’est Adobe Flash.

Google avec Chrome a fait de la rapidité d’interprétation de ce langage son cheval de bataille, avec son célèbre test, le V8.

Cependant, même si tous les navigateurs modernes proposent désormais une vitesse d’interprétation plus que correcte de ce langage, quel est leur niveau de compabilité avec la norme EcmaScript ?

J’ai donc comparé les résultats de Chromium (17, donc Google Chrome 15 va pas tarder à faire les bonnes pages de la presse informatique), la nightly de Mozilla Firefox (actuellement en 10.0a1pre), Epiphany 3.21.

Et pour faire un bon rapport, la version 12 alpha (build 1105) du navigateur scandinave, via cette adresse : http://snapshot.opera.com/unix/alpha_12.00-1105/

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La descente aux « enfers » d’Internet Explorer… au profit de Google et de Google Chrome ?

En 2001, Internet Explorer, c’était 95% à 97% du marché des navigateurs. Il a fallu attendre 2004, et la sortie de Mozilla Firefox 1.0 pour voir la tendance s’inverser, puis s’accentuer avec l’arrivée de Google Chrome fin 2008 début 2009.

Selon Statcounter, entre août 2010 et août 2011, Internet Explorer est passé de 51,34 à 41,85%… 10% en un an, soit près d’un pourcent par mois…

Google Chrome bondit de 10,76 à 23,14%. Quand à Mozilla Firefox, le challenger historique, perd un peu de terrain, passant de 31,09% à 27,54%.

Même s’il est mathématiquement faux d’additionner des pourcentages, on peut dire que les navigateurs basés sur du code source libre, même si 95% des internautes se contrefoutent (à tort ?) de la liberté du logiciel, à savoir Mozilla Firefox et Google Chrome sont passés de 41,85 à 50,68%.

Donc, plus de la moitié des utilisateurs de navigateurs ont un navigateur vraiment moderne. Et on dépasse les 57% si on additionne le mal-aimé Opera qui pointe à 1,67%, et le navigateur d’Apple, Safari (5,18%)

Plusieurs facteurs jouent en faveur de Google Chrome. Déjà, il est fourni avec de nombreux outils. Cet après-midi, en mettant à jour le duo CCleaner et Defraggler sur le PC d’une amie, par deux fois on m’a proposé d’installer Google Chrome. Il suffit de ne pas faire super attention, et boum, Google Chrome est installé.

Ce qui a joué aussi en faveur de Google Chrome, c’est la lenteur de l’arrivée de Mozilla Firefox 4 et la pas trop mauvaise image de Google auprès des internautes.

Car il faut être réaliste. Pour pouvoir imposer plus ou moins son OS en ligne, Google a tout mis en place : trousse bureautique, gestionnaire de photos, réseau social (bien conçu par ailleurs, et si vous voulez une invitation, n’hésitez pas à m’écrire), et bien sur, navigateur internet.

Bien que la grosse artillerie ait été mise en route à la Fondation Mozilla, je pense que Google Chrome (et son pendant libre Chromium) finira – à terme, d’ici 18 mois à deux ans – par dépasser allègrement les 50% d’utilisateurs.

J’ai installé Chromium sur ma machine, et je l’utilise de temps à autre. Et je pense que si la Fondation Mozilla n’arrive pas à regagner un peu de terrain d’ici un an, sa part de marché baissera dans les 10% à 15%, ce qui serait dommage pour les navigateurs internet qui finiraient par ronronner et ne plus autant innover, surtout vu la tendance à la dématérialisation de nos vies.

Je me permettrais de jouer ma « madame Irma » et pronostiquer – à plus ou moins 2% près – les parts de marchés pour Noël prochain.

  • Internet Explorer : 37%
  • Google Chrome : 27%
  • Mozilla Firefox : 23%
  • Apple Safari : 5,5%
  • Opera : 1,90%

On se donne rendez-vous à Noël pour savoir si me je suis planté dans les grandes largeurs ? 😉

Vers une unification des interfaces des navigateurs internet ?

Avec la sortie de Mozilla Firefox 4 (14 mois après Mozilla Firefox 3.6), une tendance lourde des navigateurs sur leur présentation semble être en train de s’imposer. Un allègement maximal de l’interface.

Cette tendance a été lancée par Google et son navigateur maison basé sur Webkit et le projet Chromium.

J’ai décidé de faire des captures d’écran de l’interface de Mozilla Firefox 4.0, Chromium 10, Midori (le navigateur par défaut de Xfce) et d’Opera 11, car je prends uniquement en compte les navigateurs existant sur les unix libres et non libres – dont MacOS-X est un représentant – et MS Windows. Ok, Midori n’existe pas pour MS Windows 😀

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé un environnement virtuel, pour installer une ArchLinux 64 bitsXfce 4.8.1, avec Mozilla Firefox 4.0, Midori 0.3.3, Chromium 10 et Opera (ou presque pour ce dernier).

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ChromeOS 1.0.628rc… Trop beau pour être vrai ?

Hier, je lisais un article de PetitBob d’expérience Linuxienne qui annonce la sortie d’une nouvelle RC de ChromeOS.

Ni une, ni deux, je vais sur le site. Et je commence à me poser quelques questions. Pourquoi le téléchargement est-il proposé sur du torrent et sur un site de téléchargement direct ?

De plus, quel intérêt aurait Google de proposer une suite bureautique en dur pour un OS plutôt orienté « cloud » quand on sait que Google Docs existe ?

Une recherche sur le nom de domaine, getchrome.eu semble être connu pour être un faux… Et pour cause, dès qu’on démarre, on s’aperçoit que c’est une OpenSuSE revampée qui démarre…

Faux ChromiumOS !

Etrange, quand on jette un oeil sur les instructions de compilation de ChromiumOS, la version « libre » de ChromeOS… En effet, on trouve des termes comme overlay ou encore portage… Typique d’une distribution Gentoo !

Une recherche sur le nom de domaine donne :

Registrar Technical Contacts:
Name: Xxxxx Xxxxxx
Organisation: OVH
Language: fr
Phone: +33.899701761
Fax: +33.320200958
Email: support@ovh.com

Registrar:
Name: OVH
Website: www.ovh.com/

Nameservers:
jay.ns.cloudflare.com
kim.ns.cloudflare.com

Mieux vaut éviter le site. Je suis en train de tenter de compiler ChromiumOS sur ma machine. Si j’y arrive, je posterais des captures d’écran. En attendant, évitez ce site comme la peste !

La guerre du JavaScript aura bien lieu…

Dans le petit monde des navigateurs, la guerre est désormais passé à celle de la vitesse d’interprétation du Javascript. En plus de la guerre des respects des standards, qui sera surement le sujet d’un autre article.

J’ai donc pris les grands noms des navigateurs multiplateformes à savoir Chromium (coeur de Google Chrome), Mozilla Firefox et Opera.

J’ai testé la dernière version stable et la dernière version de développement disponible.

A savoir : Chromium 6 et 7 pre, Mozilla Firefox 3.6.9 et 4.0 beta6pre, Opera 10.62 et 10.70pre.

Les deux tests utilisés ont été SunSpider 0.9.1 et v8 Benchmark v5.

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