Incroyable mais vrai : l’ordre des dépôts compte pour les distributions basées sur Archlinux…

Je sais que je vais passer pour un vieux con, un radoteur, mais je m’en fous.

J’avais pu expliquer de nombreuses fois durant les années où la distribution Antergos a existé qu’il était dangereux d’imposer un dépôt tiers sur les dépôts officiels. En effet, pacman a été conçu pour lire son fichier de configuration et de prendre les dépôts dans leur ordre d’apparence.

Il ne faut pas être un grand medium pour deviner ce qui se passe si le dépôt tiers imposé est momentanément voire définitivement indisponible.

J’ai donc pris l’exemple de la feu Condres-OS qu’on peut récupérer sur le site ArchiveOS.

J’ai enregistré ensuite une courte vidéo pour montrer les dégâts d’un dépôt tiers rendu indisponible.

Vous l’avez vu, la punition est directe : aucune mise à jour n’est possible. Donc, si vous tombez sur une distribution basée sur Archlinux et que dans le fichier /etc/pacman.conf, le dépôt spécifique au projet est tout en haut de la liste, ne cherchez pas à comprendre : détruisez l’image ISO récupérée.

Ça vous évitera de douloureux désagréments par la suite.

Merci Alternatives Économiques pour le hors-série sur le charabia économique :)

J’ai fait un cursus économique au début des années 1990, en passant un bac B (devenu ES) en 1993. J’ai toujours été en désaccord avec les grands penseurs du modèle imposée par le duo Margaret Thatcher et Ronald Reagan dès le milieu des années 1970, début des années 1980, ce qu’on a qualifié à poster de néo-libéralisme voire d’ultra-libéralisme par moment.

Je suis aussi un lecteur plus ou moins régulier – en fonction de mon temps libre – d’Alternative Économiques car il chie allègrement dans les bottes de la pensée économique dominante. Quand le magazine avait annoncé la sortie d’un hors sujet consacré au charabia des économistes, j’ai foncé sur l’occasion pour le précommander sur Ulule.

Je l’ai reçu ce mardi 22 juin. Je ne l’attendais pas aussi tôt et je dois dire que j’ai été agréablement surpris.

Le principe est simple : une page avec un concept expliqué et sur la page d’à côté avec ce qu’il faut d’acide sulfurique pour démonter les idées reçues et concepts fumeux (comme la main invisible, le ruissellement par exemple).

Ce hors-série vous intéresse ? Vous pouvez le commander directement chez Alternatives Économiques.

Bonne découverte !

La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980.

J’ai déjà parlé de nombreuses fois sur le blog des ordinateurs des années 1980. C’est la décénnie de mon enfance et du début de mon adolescence.

En 1980, l’offre micro-informatique personnelle sérieuse est assez limitée :

  • Apple II et ses variantes
  • Commodore PET puis le Vic20 dès juin 1980
  • TRS 80 de Tandy et les variantes
  • Le ZX80 de Sinclair

Si on se téléporte de quelques années, en 1989, les ordinateurs qui tiennent le haut du pavé sont :

  • Commodore Amiga 500
  • Atari ST
  • Les IBM PCs pour les plus fortunés

En 1989, le 8 bits est proche de sa fin de vie, même si les années précédentes auront vu passer des modèles mythiques, liste non exhaustive bien entendue :

  • Commodore 64/128 ou encore la série de Plus4 (un fiasco monumental)
  • Amstrad CPC 464/664/6128, la gamme Plus sortant en 1990
  • Sinclair ZX80/81/Spectrum
  • Thomson TO et MO
  • La gamme Atari 8 bits
  • La gamme MSX

J’ai eu envie de montrer un peu des titres que l’on pouvait trouver en 1980 sur Apple II et deux titres mythiques sortis sur Atari ST et Commodore Amiga 500.

J’ai un peu enregistré la vidéo à l’arrache, mais je voulais montrer le bond de géant accompli en l’espace de quelques années, même si le titre tournant sur Commodore Amiga étant assez capricieux.

Vous comprenez pourquoi je suis un nostalgique de cette époque en informatique.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 41 : Les petits génies.

C’est une série qui m’a marqué étant mome. Comme je l’avais déjà dit dans un article que j’ai écrit il y a environ 10 ans (que le temps passe vite) :

Ce ne sont pas les séries les plus longues qui marquent forcément le plus. Voici celles qui m’ont laissés de sacrés souvenirs.
[…]
« Whiz Kids » alias « Les petits génies » , la série qui m’a branché à l’informatique et m’a donné cette passion dévorante depuis. 18 épisodes

On devrait parfois ne pas revoir les séries marquantes de notre jeunesse, car elle passent très mal l’épreuve du temps et font leur âge.

« Whiz Kids » en fait partie.

Outre le fait qu’il est marrant de revoir les ordinateurs de l’époque, soit de 1983-1984, c’est aussi intéressant de constater que dans la liste des acteurs et actrices de la série, il n’y a que trois noms qui ressortent vraiment.

  1. Matthew Laborteaux dont le rôle le plus connu a été celui d’Albert Ingalls dans la série « La petite maison dans la prairie »
  2. A. Martinez qui sera Cruz Castillo dans le soap opera « Santa Barbara »
  3. Andrea Elson qui aura un rôle majeur dans une sitcom, « Alf » dans le rôle de la fille ainée des Tanner

Après avoir revu le pilote, je n’ai pas réussi à aller plus loin dans le visionnage. Tout est trop daté, les limites techniques des ordinateurs de l’époque – contemporains du krach du jeu vidéo de 1983 – sont largement dépassées et les scénarios sont irréalistes.

La série dura à peine une saison. Il est vrai que l’évolution de la micro-informatique dans les années 1980 – on commença avec des ordinateurs comme le Commodore PET/Vic20 et on termina avec des ordinateurs comme la série des ST/TT d’Atari et les Commodore Amiga 500/2000. Autant dire que c’était un superbe grand écart facial technique.

Maintenant, si vous n’avez jamais vu la série, le seul intérêt sera de voir l’informatique personnelle en 1983-1984. Sinon, passez votre chemin.

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette mi-juin 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Le financement participatif lié au projet de livre sur les Vikings de Nota Bene est toujours en cours et s’arrêtera au 1er juillet 2021.

Pour finir, une vidéo que j’ai enregistré avec un sujet qui fâche, l’argent :

Et cadeau, l’épisode DGLFI dédié à la Aravilli-OS…

Bon week-end 🙂

« Lost Realms of Murkasada Episode 1 » : une raison de plus d’apprécier la scène rétro-informatique.

Je suis devenu depuis quelques mois un lecteur régulier du site Indie Retro News qui répertorie les nouveautés ludiques d’ordinosaures.

Il y a un genre de jeu que j’apprécie, ce sont les jeu à la Rogue. J’ai déjà parlé de jeu à la Rogue dès l’épisode 14 de la série vieux geek, de « Stone Soup », de « Castle of the Winds » ou encore de « Diablo », le premier jeu à la Rogue orienté grand public.

Quand j’ai vu sur Indie Retro News qu’un jeu du nom de « Lost Realms of Murkasada Episode 1 », j’ai tout de suite été attiré par ce jeu. C’est le premier épisode d’une série qui servira de complément à un titre plus complet du nom de « Crimson Twilight ».

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« Attack of the PETSCII Robots »… Quand il n’y en a plus…

Il y en a encore. Le jeu est régulièrement mis à jour par son auteur. En ce 16 juin, une nouvelle mise à jour est arrivée, ne concernant que les versions Commodore – en attendant une mise à jour pour la version Apple II (dont j’ai parlé en avril 2021).

David Murray a annoncé la disponibilité de la nouvelle version avec les ajouts suivants :

  1. Des améliorations au niveau des performances
  2. L’écran de fin indique le difficulté jouée
  3. Une carte bonus « Death Tower »

Un passage intéressant arrive un peu plus loin :

And that new map isn’t for the faint hearted, even in easy mode. But as usual, there are sneaky tricks to kill everything.

Que l’on peut traduire par :

Et cette nouvelle carte n’est pas pour les âmes sensibles, même en mode facile. Mais comme d’habitude, il y a des trucs sournois pour tout tuer.

Et c’est peu que de dire que la carte est dure. 27 robots (dont 9 evilbots). Pour obtenir votre pistolet, vous devrez vous battre, idem pour avoir accès au fusil à plasma.

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La bouteille vient de s’échouer sur la plage :)

Cet article est la suite d’un que j’avais rédigé il y a quelques jours.

J’ai donc franchi le pas et j’ai mis en place tout ce qui est nécessaire pour recevoir des dons sur mon compte liberapay. Je n’ai pas voulu passer par Tipee car ils sont largement plus intrusif, comme de demander l’accès à votre compte en banque.

Désormais si vous voulez soutenir financièrement le blog – même avec l’euro symbolique – vous le pouvez à condition d’avoir un compte sur liberapay. Les dons peuvent être récurrents ou ponctuels, même si ce n’est pas encore super bien implémenté. Je cite la page de promesses de dons :

Puis-je faire un don non récurrent ?

Les dons ponctuels ne sont pas encore correctement pris en charge, mais vous pouvez interrompre votre don immédiatement après le premier paiement.

C’est à vous de voir si vous avez envie de donner ou pas.

C’est au libre-arbitre de chaque personne qui visite le blog et qui a envie de m’aider de pouvoir le faire.

Sur ce, bonne fin de journée.

« Budrumi » un petit jeu d’aventure pour les Amstrad CPC.

Je dois avouer que dans le petit monde de la rétro-informatique, le Commodore 64 a bien entamé l’amour que j’ai eu pour mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC.

Au mois de mai 2021, Sakis Kaffesakis a proposé un petit jeu d’aventure semi-graphique et semi-textuel avec des choix comme ceux de « L’Oeil de Set » que j’ai évoqué rapidement dans un article d’avril 2017.

En gros, on est face à des choix multiples. Le jeu était disponible à l’origine en anglais, puis en grec. L’auteur a demandé sur un groupe facebook consacré à l’Amstrad CPC s’il y avait un ou deux francophones intéressés pour tester la traduction du jeu.

J’ai répondu présent. J’ai ainsi pu rapporter des bugs de traduction – même si j’en ai laissé passer un ou deux, nul n’est parfait – aussi bien en jouant qu’en analysant le code source en BASIC.

Vous pouvez télécharger ce petit jeu sans prétention sur le site de Sakis Kaffesakis.

J’ai enregistré un longplay du jeu. On peut le finir en une dizaine de minutes si on connait la solution qui est d’ailleurs en partie disponible sur la disquette.

Ce n’est pas un jeu qui restera dans les mémoires comme un chef d’oeuvre des jeux d’aventure, mais il est quand même sympathique de par sa réalisation.

Bonne découverte !

Vieux Geek, épisode 278 : Apple II Desktop, un OS graphique pour les Apple IIe et IIc.

Apple est connu pour ses environnements graphiques. Bien entendu, depuis 1984, il y a eu les divers MacOS (qui s’appellèrent Système jusqu’à la version 6), GS-OS pour l’Apple IIGs.

Cependant, les vénérables Apple IIe/IIc ont eu aussi son environnement graphique, dénommé Mouse Desk, puis Apple II Desktop pour devenir le premier OS graphique du IIGs avant que GS/OS ne prenne le relai. J’ai d’ailleurs parlé rapidement de GS/OS dans l’épisode 225 de la série vieux geek sorti en juillet 2020.

C’est en cherchant sur un moteur de recherche bien connu « mac like interface apple 2 » que je suis tombé sur le projet Apple II Desktop.

Même si la dernière version officielle, la 1.1 date de 1986 et avait été développé par une entreprise française du nom de Version Soft. En 2017, le projet a vu son code désassemblé pour être récupéré et amélioré. Au moment où je rédige cet article, le 14 juin, la version la plus récente est la 1.2 alpha 30.

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