En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de février 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Gimp 3.0 est en approche. Du moins, la dernière préversion de la 3.0, la 2.99.18 est sortie. Allez, Gimp 3.0 pour Noël ? 🙂
  • Dans le petit monde des gestionnaires de sessions, je demande SDDM qui vient de sortir en version 0.21.0 avec comme nouveautés principales le support de QT6 et le support partiel et expérimental de Wayland.
  • Vous aimez naviguer sur Internet incognito ? Alors Tails 6.0 est pour vous.
  • Dans le petit monde des jeux d’aventures textuels, je demande l’anglophone « Castle Quest » avec le classique « Il faut sauver la princesse qui a été enlevée ! ». Des versions pour le Commodore Vic20 avec une extension mémoire de 16 Ko, pour le Commodore 64 et le Commodore Amiga 500 (et suivants) sont disponibles au téléchargement.

Côté culture ?

Rien pour cette fois

Sur ce, bonne fin de semaine !

Et si les grands projets du logiciel libre étaient des êtres humains…

…dans quelle catégorie d’âge se trouveraient-ils ? Je parle des projets à destination bureautique et grand public, pas des langages de programmation, des serveurs web ou autres. Ce billet m’est venu à l’esprit alors que je fouillais le blog et que je suis retombé sur deux billets écrits en janvier 2021 :

  1. Les jeux vidéos de 1996
  2. L’informatique matérielle et logicielle de 1996

La liste que je vais faire sera non exhaustive, bien entendue. Je prendrai comme catégories les tranches suivantes : adultes (25 ans et plus), jeunes adultes (18 à 24 ans), adolescents (13 à 17 ans), enfants (moins de 13 ans).

Les adultes :

  • Le noyau Linux (30 ans) : Annoncé en 1991, linux 1.0 sortant en 1994
  • Slackware Linux (28 ans) : juillet 1993.
  • Debian GNU/Linux (28 ans) : Commencée en 1993, la version 1.1 est sortie en 1996
  • Red Hat Linux (27 ans) : La première version de la distribution 1.0 est sortie en 1994
  • SuSE Linux (25 ans) : La première version à s’appeller SuSE Linux fut la 4.2 sorti en 1996
  • KDE (25 ans) : Annoncé en 1996, première version stable en 1998
  • Gnome (24 ans) : Annoncé en 1997, première version stable en 1999
  • GIMP (25 ans) : Annoncé en 1996, première version stable en 1998

Les jeunes adultes :

Les adolescents :

  • Ubuntu (17 ans) : La première version, la Warty Warhog est sortie en octobre 2004
  • Mozilla Firefox (17 ans) : La version 1.0 est sorti en novembre 2004
  • OpenSuSE (16 ans) : la première version est sortie en octobre 2005
  • Linux Mint (15 ans) : La version « Ada » alias 1.0 est sortie en août 2006

Les enfants :

Il doit sûrement une tripotée de logiciels, mais j’ai pris ceux qui m’ont le plus marqué. Si vous avez envie de compléter la liste, je vous laisse le soin de le faire 🙂

Ah, les hallucinations auditives :)

Je voudrai commencer cet article avec une vidéo publiée par Bruce d’e-penser en 2016, sur les hallucinations auditive. C’est surtout la deuxième moitié de la vidéo qui met en oeuvre les hallucinations liées à l’utilisation d’une langue autre que maternelle comme l’anglais, l’allemand, l’italien ou encore le russe pour une personne issue de la francophonie.

Dans une récente vidéo des pitreries du libre de la fin de l’aventure du fork plus qu’agressif de Gimp dénommé Glimpse, il y a aussi une forme d’hallucination auditive.

Si vous allez à 7 minutes 32, vous serez peut-être comme Flabby Owl – que je salue et remercie au passage – qui m’a fait une remarque qui m’a fait explosé de rire dans une réponse à un tweet où je parlais de la vidéo :

Oui, le mot prononcé qui était gloriole a été pris pour le duo de mot anglais « glory hole ». Le terme gloriole, dérivé de gloire définit, dixit mon ami le dictionnaire Larousse :

« Vaine gloire qui se tire de petites choses : Agir par gloriole. »

Entre ce sentiment qui passe de la brosse à reluire à l’égo et une spécialité des commerces pour adultes informés, il y a quand même une certaine différence.

Voici ce que je dis à ce moment précis de la vidéo.

Quel intérêt de forker Gimp ? Mis à part pour se faire un petit peu de gloire, de gloriole…

Bref, vous comprendrez que je tiens à remercier encore une fois pour sa remarque éclairée. Peut-être que dans la douzaine des développeurs qui ont forké Gimp, il y a des personnes qui sont amatrices des commerces pour adultes et de leur spécificité au niveau de certains murs. Mais cela ne nous regarde pas.

Sur ce, bonne journée !

Tiens, forker un logiciel libre uniquement car son nom n’est pas « bienveillant », ça ne fonctionne pas ?

On attribue la citation apocryphe suivante à Manon Roland quelques minutes avant qu’elle ne périsse sur l’échafaud de la guillotine en 1793 : « Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »

Je dirai pour la paraphraser, « Ô bienveillance, que de projets techniquement inutiles on lance en ton nom. »

C’est au nom d’une forme de bienveillance linguistique qu’en 2019, un groupe de personnes décida de prendre le code de l’éditeur d’images The Gimp et de le forker sous le prétexte que gimp en anglais signifie… boîteux !

Je vous renvoie à ce long commentaire d’un des codeurs de GIMP pour connaître les tenants et aboutissants. Fork agressif dès le départ alors que depuis 1995 (soit 24 ans au moment du fork) personne ne s’était plaint du nom, mais peu importe.

Ce qui compte, c’est que la roue du karma continue de tourner et j’ai appris via un article d’OMG Ubuntu qu’on m’a fait parvenir que le projet se mettait en pause pour une durée indéterminée.

Si on regarde sur le billet du blog qui explique l’arrêt, on peut se dire que le projet est bon pour le cimetière. En effet, on peut lire, entre autres qu’après avoir accusé le coronavirus (qui a bon dos ?!) que :

Our problem was not a lack of financial contributions or users, because the project was still growing in those areas. Our main issue was that we could not find contributors willing to step up and help with non-code tasks like moderating communication channels, triaging bugs, fixing packaging problems, working with the GNU Image Manipulation Program contributors, monitoring our social media accounts, running servers, testing/documenting new releases, and answering questions that users reached out to us with. As a result, we struggled to scale the project to match increasing demand.

Que l’on peut traduire par :

Notre problème n’était pas un manque de contributions financières ou d’utilisateurs, car le projet continuait à se développer dans ces domaines. Notre principal problème était que nous ne trouvions pas de contributeurs prêts à s’investir dans des tâches non codées comme la modération des canaux de communication, le triage des bogues, la correction des problèmes d’empaquetage, la collaboration avec les contributeurs du programme de manipulation d’images GNU, la surveillance de nos comptes de médias sociaux, le fonctionnement des serveurs, le test et la documentation des nouvelles versions, et la réponse aux questions des utilisateurs qui nous contactaient. En conséquence, nous avons eu du mal à faire évoluer le projet pour répondre à la demande croissante.

Continuer la lecture de « Tiens, forker un logiciel libre uniquement car son nom n’est pas « bienveillant », ça ne fonctionne pas ? »

En vrac’ de fin de semaine

Ultime en vrac’ de fin de semaine pour l’année 2020. Pas trop tôt !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Pour finir, une petite vidéo présentant les nouveautés de Dosbox-X 0.83.9 (version de janvier 2021) qui prouve que parfois on peut faire des trucs utiles avec 🙂

Bon week-end 🙂