Un an après, toujours autant de problèmes à utiliser MS-Windows ?

Je parle d’une utilisation en machine virtuelle ou en dur. En janvier 2022, je postais un article sur mes 16 années en tant que linuxien en démarrage simple sur les ordinateurs qui se sont succédés chez moi.

Je ne vais pas faire un copier-coller de l’article. En gros, je disais que j’avais un peu perdu la main, faute d’une utilisation régulière de l’OS de Redmond.

Cela fait donc 17 ans maintenant que je suis linuxien pur et dur. Vu mon inclination vers le rétro-ludique réel – pas la copie avec des jeux pour MS-Windows qui copient les gros pixels des titres vidéo-ludiques vintage – je peux me passer des émulateurs qui tournent sur MS-Windows.

J’ai tout ce qu’il me faut en natif sous Linux, que ce soit pour les ordinateurs Commodore 8 bits (Vice), Atari 8 bits (Atari800), AppleII (Applewin pour Linux), Amstrad CPC/CPC+ et ZX Spectrum (RetroVirtualMachine), Dosbox-X pour les vieux jeux MS-DOS.

Autant dire que je suis tranquille vidéo-ludiquement parlant. Mais je dois dire que dès que je dois utiliser un MS-Windows, je suis mal à l’aise. Pas que l’interface se soit complètement modifiée depuis le retour du menu démarrer sous MS-Windows 10.

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Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?!

Cela fait longtemps que je ne commente plus l’actualité des distributions, mis à part en parlant dans les billets « en vrac' » de la dernière éja… mentale, euh la dernière production inutile qui tiendra 6 mois avant d’être abandonnée en rase campagne.

La mode est cyclique et le meilleur moyen d’être à la mode est d’aller en contre sens de celle-ci. Dans l’univers des distributions GNU/Linux, il y a deux mondes : celui des fixed releases et celui des rolling releases.

Dans le premier, des versions qui se veulent stables sortent à intervalles réguliers, avec un cycle allant de 3 mois à 2 ans. Dans le second, on installe la distribution et elle se met à jour au fil du temps. C’est ainsi que mon installation d’Archlinux mise en place avec feu Anarchy Linux approche doucement de ses 5 ans.

Le monde des rolling est déjà assez chargé. On trouve, liste non exhaustive :

Le monde Archlinux

Le monde Gentoo

Le monde OpenSuSE

Le fourre-tout

Soit un total de 15 projets. Rien que cela. Mais une annonce récente sur Distrowatch va permettre de faire gonfler ce total. C’est l’arrivée de la OpenMandriva ROME, pour Rolling OpenMandriva Edition ?

Encore une rolling release me direz-vous… Mais elle est différente, car elle utilise des paquets au format RPM – comme le duo OpenSuSE Tumbleweed et Gecko Linux Rolling – mais elle emploie aussi le compilateur Clang au lieu de gcc pour compiler tous les logiciels, noyau compris.

Est-ce que cela justifie une nouvelle rolling release ? Est-ce que les mainteneurs de la distributions préfère ce modèle pour ne plus s’encombrer d’une publication en fixed release qui est assez chronophage ?

Je dois dire que je n’ai pas installé le projet dans une machine virtuelle, n’étant pas fan d’OpenMandriva à la base. Mais pour les quelques dizaines de personnes – avec du vent dans le dos ? – qui seront intéressées, ce projet en vaut la peine.

Décidément, l’espoir de ne plus voir les projets de distributions se multiplier comme des bactéries dans un milieu de culture est et restera vain… Dommage.

Que penser d’EndeavourOS en cette fin d’année 2022 ?

Je suis un contributeur sur le long terme pour cette distribution basée sur Archlinux, ayant dans un premier temps contribué en rapportant des bugs, mes contributions se limitant désormais à produire les traductions de notes de publication avec mon ami DeepL pour me simplifier la tâche.

Je ne parle que rarement du projet sur le blog, ayant compris depuis des années que les distributions GNU/Linux constituent un marché plus que mature. En dehors des projets publiés à la « va-comme-je-te-pousse » et qui ne vivent qu’un an ou deux, il n’y a plus grand chose à dire. Et encore moins de quoi remplir une vidéo de 10 minutes sur Youtube.

Sur l’année 2022, le projet EndeavourOS a été plutôt productif. Il y a cependant quelques points qui m’ont fait grincer des dents au fil des révisions. Le premier a eu lieu avec l’arrivée d’EndeavourOS Artemis Nova.

Je cite la modification en question :

[…]
Déplacement du dépôt d’EndeavourOS

Historiquement, le dépôt endeavouros se trouvait en dessous des dépôts Arch dans la liste des dépôts de /etc/pacman.conf. Cela présente quelques défis :

* Lorsque nous devons créer des versions personnalisées de paquets, nous faisons dépendre nos outils de ces versions personnalisées, comme c’est le cas avec eos-yad. Cela crée des défis de dépendance comme on l’a vu dans le passé.
* Si nous avons besoin de remplacer temporairement quelque chose dans les dépôts Arch, nous ne pouvons pas. Par exemple, si nous avions pu retenir temporairement grub jusqu’à ce que nous comprenions ce qui se passait, nous aurions pu réduire considérablement l’impact de ce problème.

Nous voulons être clairs, nous déplaçons simplement notre petit dépôt existant vers le haut et cela ne signifie pas que nous prévoyons d’augmenter la taille de notre dépôt ou de commencer à remplacer des paquets critiques par des versions personnalisées. Ceci est cohérent avec ce que font de nombreuses autres distros basées sur Arch.
[…]

Même si je ne suis pas une personne qui apprécie l’imposition d’un dépôt tiers sur les dépôts officiels. Il n’y a cependant aucun paquet officiel – mis à part yad – qui soit remplacés, ce qui fait qu’EndeavourOS est toujours aussi propre en ce qui concerne les installations.

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Personnaliser Grub, quel intérêt ?

Depuis des années, je teste en machine virtuelle de nombreuses distributions GNU/Linux. La plupart d’entre elles, que ce soit des DGLFI ou des distributions aux fondements plus solides personnalise l’apparence du grub, l’outil qui est lancé en premier quand on utilise une distribution GNU/Linux.

Il faudra m’expliquer en quoi personnaliser Grub est si important que cela. La plupart du temps, le compte à rebours avant le chargement du noyau par défaut est de 5 secondes.

Autant dire que créer un fond d’écran pour 5 secondes à chaque démarrage, ça tient plus du jacky tuning qu’autre chose.

Il y a des outils comme grub-customizer qui permette de modifier sans prise de tête le fichier /etc/default/grub.

Cependant, il faudra dans un terminal entrer la commande sudo grub-mkconfig -o /boot/grub.cfg pour faire prendre en compte la dite personnalisation.

L’outil existe pour Archlinux, Ubuntu et d’autres distributions, mais pas pour Manjaro pour des raisons qui m’échappent.

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La migration de Twitter vers Mastodon, une migration qui va rapidement couper court ?

Depuis quelques jours – au moment où je rédige ce billet – il y a un minuscule mouvement de migration de l’oiseau bleu vers Mastodon.

Tout a commencé avec l’histoire de rendre payant la certification de comptes sur Twitter à hauteur de 8$ par mois. Depuis l’annonce d’Elon Musk – et je vous renvoie à cet article de Clubic – des personnes se sont révoltées et ont décidé de migrer vers Mastodon. Mais pas de quoi faire perler une goutte de sueur sur le front de la direction de Twitter.

Étant sur différentes instances Mastodon depuis quelque chose comme 4 ans, c’est la deuxième fois que je vois une migration de ce style arriver. Je dois dire que je n’y crois que moyennement, car l’architecture du réseau par instances qui doivent mutuellement se suivre pour afficher les messages postés apparaitra comme bizarre à des personnes habituées à n’avoir qu’une seule instance à suivre pour se clasher – oups, je voulais dire communiquer – en toute tranquillité.

Outre l’effet de bulle des différentes instances qui peuvent avoir des politiques à l’opposé les unes des autres, Mastodon nécessite de réapprendre tout ou presque. D’où l’obligation de choisir la bonne instance dès le départ. Je suis sur Mamot, l’instance de la Quadrature du Net.

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Quand la frappadinguerie frappe, ça donne des envies bizarres…

Je dois dire qu’en ce moment, l’informatique libre m’ennuie sur certains plans. Par exemple, le développement au point mort pour dosbox-x depuis une dizaine de jours au moment où je rédige ce billet. Même avec la vraie vie qui intervient, ça commence à faire long, surtout avec 5 modifications de code en attente d’être appliquée.

Ce qui tombe mal étant donné que j’apprécie cet émulateur et que je crains qu’il ne finisse par être abandonné 🙁

La curiosité et une machine virtuelle de test plus tard, j’ai franchi le Rubicon et j’ai activé le dépot gnome-unstable sur mon Archlinux réelle pour avoir en avance Gnome 43. J’ai quand même attendu que la quasi-totalité des paquets soient disponibles avant de tenter la migration. J’ai quand même un restant de prudence 🙂

Je dois dire que pour le moment, je suis super content de l’ensemble. Bon, ça ne fait – au moment où je rédige ce billet – qu’une petite heure que Gnome 43 est installé. Je pense que la migration vers les dépôts de tests se fera d’ici la fin du mois avec une arrivée sur les dépôts stables vers le 5 ou 10 novembre.

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Gnome 42 sur Archlinux testing ? Une migration avec la casse habituelle :)

Ce matin, lors de la recherche matinale de mises à jour, j’ai eu droit à un pavé avec Gnome 42 dans le lot. Je me suis dit que j’allais avoir la casse habituelle, celle des extensions que j’utilise à savoir :

  • L’icone de notification de Pamac
  • La météo affichée à côté de l’heure
  • L’extension qui propose la zone de notification
  • L’extension gsconnect, même si je ne l’utilise pas actuellement.

Et en effet, ce furent les éléments qui ont explosés en vol, même si j’ai résolu deux problèmes, l’extension gsconnect n’étant pas une trop grosse perte pour le moment. Pour la zone de notification, j’ai juste récupéré le PKGBUILD du paquet gnome-shell-extension-appindicator.

J’ai ensuite modifié le PKGBUILD pour qu’il compile sa version 42. Une installation et un duo déconnexion et reconnexion plus tard, la zone de notification fonctionnait à nouveau.

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Et si la cause principale de la non-démocratisation du logiciel libre était lié à autre chose qu’au logiciel ?

J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer mon point de vue sur la maturité des distributions GNU/Linux (deux parmi les plus vieilles fêteront leur 30 ans en juillet et août 2023 à savoir Slackware et Debian) ou encore sur celle des environnements de bureau, les deux principaux ayant au minimum 24 à 25 ans en cette année 2022. Oui, je parle bien du duo Gnome et Plasma.

Si on reste dans les grands noms, avec un noyau Linux récent, dans 90% des cas installer un environnement linuxien se passe sans trop de problèmes, mis à part avec Nvidia et ses pilotes qui sont parfois sources de calvitie précoce.

Avec le projet Steam Deck, Valve veut pousser à l’adoption d’une console basée sur une distribution GNU/Linux avec le support du magasin en ligne Steam. Je leur envoie tous mes voeux de réussite, mais je crains que le projet ne soit parasité par des projets pour utiliser une distribution alternative à celle proposée par défaut et ne rendent les efforts vains.

Le logiciel manque de maturité au niveau de l’ergonomie. Évidemment, travailler dans un secteur qui définit les grandes lignes d’un logiciel, comment placer les icones, que mettre dans la barre de titres, c’est pas franchement sexy.

Le monde du libre a d’excellents logiciels, mais ceux-ci parfois sont moins utilisés car l’ergonomie générale est plutôt moyenne. En dehors des gros projets comme LibreOffice par exemple, l’ergonomie, elle passe à la trappe au pire ou au mieux elle est considérée comme la cinquième roue du carrosse.

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L’émulation logicielle, justifiable uniquement sur le plan économique ?

La mode du vintage en informatique est une tendance lourde depuis plusieurs années, comme si l’informatique et ses jeux photoréalistes finissaient par lasser les joueurs et joueuses. Comme s’il y avait besoin de revenir à une période que l’on qualifie à tort de dorée et de meilleure.

Sur le plan technique et graphique, les jeux AAA modernes écrasent tout. Même si les dits jeux valent entre 20 et 60€ en moyenne. Je dois dire que j’ai pu voir quelqu’un jouer à Doom Eternal avec son rendu photoréaliste. Il est très beau, mais le côté « tomb raider » de l’ensemble m’a vite lassé. Il manquait un petit quelque chose que je ne saurai pas définir.

Vous me direz à raison que les graphismes pixelisés d’un Minecraft tranche avec les jeux modernes, comme Cyberbug… Cyberpunk 2077 🙂

Mais revenons au sujet de l’émulation. Il y a deux possibilités pour apprécier des vieux ordinateurs. Soit posséder l’ordinateur concerné – ce qui revient parfois à plusieurs centaines d’euros pour des modèles retapés et fonctionnels – soit passer par l’émulation.

Dans le premier cas, on a la vraie expérience, même si on s’équipe rapidement d’un lecteur de carte SD ou de clé USB (sd2iec pour les Commodore 8 bits, Gotek pour les Amstrad CPC par exemple) contenant les jeux au format image disque.

Qui irait utiliser directement des cassettes ou des disquettes (5 pouces 1/4, 3 pouces et demi) ? Non seulement l’âge des supports ont réduit la fiabilité, mais on n’est pas certain que le lecteur disquettes ou de cassette en question ne tombera pas en carafe.

Sans oublier l’encombrement lié au dit matériel.

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Confession d’un vieux geek : je n’ai jamais vraiment été un grand fan de l’Amiga !

Oui, je sais, je vais me faire tomber dessus à bras raccourcis par pas mal d’ancien(ne)s amigaistes qui vont vouloir allumer un bûcher pour me faire rotir dessus.

J’ai parlé de nombreuses fois de jeux qui m’ont marqué quand j’ai eu l’opportunité de m’équiper d’un Amiga 1200 en 1993-1994, période qui a correspondu à la descente aux enfers de Commodore.

Voici quelques articles où j’ai pu parlé de jeux sur Amiga qui m’ont donné du plaisir à être lancé de nouveau :

Mais aussi des logiciels plus sérieux comme PC-Task en juin 2020 ou le Magic Workbench en août 2020.

Mais je dois le dire, je ne regrette pas tant que ça ma période Commodore Amiga. J’étais bluffé par les captures d’écran dans les magazines vidéoludiques, et je bavais d’envie sur les images dans les publicités des jeux qui montraient toujours soit la version Amiga, soit la version Atari ST.

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