Je vais être encore traité d’anti-Canonical primaire, mais je m’en contrefiche !

L’idée de ce billet m’est venu en lisant ce billet de Cyrille Borne, dans lequel il me fait un clin d’oeil que je cite :

Dans son billet sur les distributions Linux où Frédéric évoquait l’élitisme de certaines distributions, j’étais intervenu pour spécifier que quoiqu’il arrive de toute façon, quel que soit le Linux, ça finit par partir d’une manière ou d’une autre en sucette, une fois de plus on est en plein dedans. En parcourant les forum un peu pour trouver ma solution pour le touchpad, j’ai lu de nombreuses personnes qui n’avaient pas réussi à partitionnerl leur système pour y mettre Windows à côté, beaucoup de gens seront bloqués par la réalisation des live USB, par l’utilisation de Gparted, par l’édition des fichiers de conf pour faire fonctionner le touchpad. On comprend dès lors que rien n’est simple, et qu’il n’est pas la peine d’aller bien loin pour trouver la complexité.

En dehors de la fausse simplication des outils via l’utilisation d’une interface graphique, à savoir l’élitisme de certaines distributions, le problème est qu’utiliser une distribution GNU/Linux, c’est déjà s’intéresser à l’informatique en dehors de son utilisation basique.

Dans un billet assez acide, je disais que c’était une chance pour les distributions GNU/Linux d’être un marché de niche.

Il y a quelques vérités – certains diront que ce sont des idioties – mais ce qui va suivre est basée sur ma propre expérience. Celle d’une personne qui a aidé à former des personnes à l’outil informatique sous la férule d’une ATIC (Animatrice des Technologies de l’Information et de la Communication).

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En vrac’ rapide et libre de fin de semaine.

Etant donné que je ne compte rien publier avant lundi prochain, un petit en vrac’ pour finir la semaine.

Voila, c’était court, mais j’ai pas mal de pain sur la planche avec un projet personnel qui me tient à coeur depuis près de 15 ans… Mais je n’en dirais pas plus pour le moment 😀

Il y a deux types d’utilisateurs en informatique…

Ceux qui ont perdus des données, et ceux qui en perdront. Je fais partie de la première catégorie, et j’avoue que j’ai failli faire à nouveau partie de la deuxième catégorie.

Cette après-midi, j’ai lu un article assez technique et très intéressant publié par Cep sur le blog de Cyrille Borne sur la gestion des secteurs défectueux d’un disque dur.

C’est surtout le chapeau qui m’a interpellé :

Il peut arriver que l’on ait un ou plusieurs secteurs défectueux sur un disque dur. Si le nombre de secteurs défectueux est important, par exemple à partir de 5, ou si le nombre de secteurs endommagés augmente, il est urgent de récupérer ses données et de changer le disque.

Je savais que mon vieux disque SATA de 500 Go jadis acheté par la machine avait toujours eu une poignée de secteurs défectueux, mais très peu, donc je ne m’en inquiétais pas. Après avoir lancé par acquis de conscience l’outil de diagnostic pour voir le niveau de dégradation de mon disque, je me suis pris une claque en pleine tronche. Pas 6 ou 7 secteurs défectueux, non, 45 ! Pour un disque de 500 Go 🙁

D’un naturel prudent, j’ai des copies en triple de mes données : sur les disques de mon fixe (qui rendait l’âme), sur le disque de mon ordinateur portable (encore sain malgré qu’il aille sur ses 4 ans), et sur mon disque dur externe.

Dans les données, il y a quelques choses comme 60 Go de musique au format mp3 320, pour environ 500 galettes plastifiées. Et devoir me retaper l’encodage de 500 galettes, comment dire… Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhh !

Je n’avais pas d’autre choix que d’aller au magasin d’informatique le plus proche, dans mon cas une enseigne Boulanger et faire chauffer la carte bleue 🙁

Dans ma petite ville, le choix n’est pas ultra important. En tout et pour tout, deux modèles : 500 Go à 69 € ou 1 To pour 79 €… Autant dire que pour 10 € de plus doubler la capacité, même si le disque dur n’est pas foudre de guerre… La vitesse de pointe annoncée ? 6 Gb/s. Doubler de capacité en étant certain d’avoir un disque sain… Ca vaut la peine d’y penser, non ? Même si ça fait toujours mal ce genre d’opérations.

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Passage à Gnome 3.8 sous Archlinux via Gnome-Unstable ? Plus simple que je l’espérais ;)

L’article qui suit ne doit en aucun cas s’appliquer à une machine en production. D’ailleurs, je voudrais bien connaître les entreprises assez cascadeuses pour utiliser ArchLinux comme distribution GNU/Linux 😉

En ce jour de marée faisandée, j’ai eu envie de passer mon ordinateur fixe sous Gnome 3.8.0, sachant que j’utilise dessus un Gnome 3.6.2 à jour. J’avais présenté rapidement Gnome 3.8 dans un article précédent via une Frugalware Linux dans VirtualBox.

Je tiens à le préciser : gnome-unstable n’est pas encore complètement recompilé, et si vous voulez reproduire la manipulation, c’est à vos risques et périls.

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En vrac’ rapide et libre de dimanche de Pâques

A la veille du deuxième jour le plus con de l’année (le premier étant le jour de l’an), un petit en vrac’ rapide et libre. Très court, désolé, mais le changement d’horaire m’a laissé sur les rotules.

Désolé pour la courte liste, mais j’en ai ma claque des changements d’heures qui foutent le système digestif en l’air pour un gain qui est nul (au sens étymologique du terme).

Vieux geek, épisode 9 : les partitionneurs de disque…

Cela faisait une petite éternité, enfin depuis octobre 2012, que je n’avais pas rédigé un article « Mémoires d’un vieux geek ». Je vais donc me rattraper 😉

Je vais remonter à la préhistoire des distributions GNU/Linux. Quand j’ai installé ma première distribution GNU/Linux, on avait l’option d’utiliser un système de fichier spécifique, appellé UMSDOS qui permettait d’installer une distribution GNU/Linux (avant le noyau 2.6, sorti en décembre 2003) sans partitionner le disque. Mais la fluidité et la sécurité des données n’était pas vraiment au rendez-vous. Wubi a repris l’idée depuis.

Il restait l’option de partionner le disque. Et dans ce cas, on redimensionnait la partition fat / fat32 des Microsoft Windows 95/98/Millenium pour grapiller de la place.

Mais c’était le genre d’opération qui n’était pas simple à faire. Il a existé deux principaux outils pour redimensionner les partitions, fips et Partition Magic de PowerQuest.

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Gnome 3.8 : la version qui va réconcilier les fans de l’ancien Gnome avec la nouvelle génération ?

Gnome 3.8 est sorti récemment. Je comptais faire à l’origine ce billet avec une Archlinux virtualisée, mais comme le dépot Gnome-Unstable prend du temps à être complété, je me suis rabattu sur la Frugalware Linux.

Dans un billet du 23 mars posté sur Google+, Baste qui s’occupe d’empaqueter Gnome annonçait l’arrivée de la version 3.7.92 alias 3.8RC.

Ayant jeté un oeil sur le dépot gnometesting, la transition vers Gnome 3.8 est presque terminée, car il ne manque plus à l’appel que Totem, et les versions 3.8 d’Evolution et d’Epiphany. Le reste étant disponible, j’ai considéré que j’avais une base suffisante pour tenter le grand saut dans une machine virtuelle.

J’ai donc suivi les conseils de Baste, à savoir :

  1. Installer une Frugalware Linux minimale
  2. La faire passer en version « current »
  3. Installer Xorg et compagnie en utilisant le wiki post-installation.
  4. Ne pas oublier de modifier le nom de l’interface réseau dans /etc/sysconfig/network/default
  5. Après m’être assuré que tout était prêt, j’ai rajouté le dépot gnome-testing, et j’ai lancé l’installation avec le trio : pacman-g2 -Syy ; pacman-g2 -Sf gnome ; pacman-g2 -Syu
  6. Par sécurité, j’ai enlevé les paquets gnome-shell-extensions encore en version 3.6.x
  7. Enfin, j’ai activé NetworkManager en utilisant le duo systemctl disable netconfig.service ; systemctl enable NetworkManager.service
  8. Pour finir, j’ai rajouter le lien symbolique suivant pour que tout se lance correctement : ln -sf /lib/systemd/system/gdm.service /etc/systemd/system/display-manager.service

Et j’ai lancé l’ensemble. Je dois avouer que j’ai été étonné dès le départ par la rapidité de la nouvelle génération de Gnome, même si dans la vidéo ci-dessous, il y a des ralentissements. Et surtout, j’ai apprécié la présence d’une session spécifique qui risque de faire très mal à Mate, Cinnamon ou encore Consort : le mode Gnome Classic.

Pour conclure cette rapide présentation de la nouvelle génération de Gnome, je pense que l’arrivée du mode Gnome Classic va faire beaucoup de bruit, et – peut-être – réconcilier Gnome 3 avec les utilisateurs ayant détesté le Gnome Shell dès le départ.

Il y a deux ou trois choses que je n’ai pas montré, comme le retour du clic droit sur le fond d’écran par exemple. Et les icones sont absentes du fond d’écran du mode Gnome Classic, car je les avais désactivé dans Gnome-Tweak Tool.

Bien entendu, c’est une volonté de reprendre l’interface de Gnome 2.x dans ses grandes lignes, en utilisant les technologies récentes qui sont celle de Gnome 3. Reste à savoir quel impact cela aura sur Cinnamon, Mate et Consort. Du moins sur les deux premières, le troisième environnement étant encore embryonnaire.

Après la déception partielle de Gnome 3.6, Gnome 3.8 sera – peut-être- une version qui permettra de lui faire remonter la pente en terme de popularité ?

Etre linuxien(ne) et ne pas utiliser Ubuntu / Mint / Debian / OpenSuSE / Fedora / Mageia = être élitiste ?

J’ai oublié dans la liste Manjaro Linux. Toutes mes excuses pour cet oubli involontaire. J’ai la drôle d’impression quand on sort du sextet listé en titre, on devient un pédant, un élitiste, bref, une personne qu’on aime à mépriser.

Dans un billet d’il y a dizaine de jours, je posais la question qui fâche : « Les distributions GNU/Linux « qui se méritent », est-ce un mal ? »

Je ne nie pas l’importance des distributions listées dans le titre, et je considère qu’elles sont indispensables pour favoriser un combat contre la monoculture de PC = Microsoft Windows.

Ce que je regrette, c’est de lire parfois des propos de certain(e)s utilisateurs / utilisatrices des distributions grand public envers les distributions plus avancées.

On en arrive à croire qu’un utilisateur d’une distribution comme ArchLinux, Gentoo Linux, Crux, NuTyX, est une personne qui veut se la péter, s’astiquer les parties génitales.

Surtout que nombre de personnes sont d’ancien(ne)s utilisateurs / utilisatrices d’Ubuntu, de Linux Mint ou encore de Fedora Linux. Dans mon cas – on ne peut bien parler que de sa propre expérience – j’ai été utilisateur d’Ubuntu entre la Dapper Drake (6.06 LTS) jusqu’à la Intrepid Ibex (8.10), et je l’ai quitté car elle ne me convenait plus.

Désolé de le dire de façon aussi crue, mais je n’ai pas d’érection quand je mets à jour quotidiennement mon ArchLinux en tapant un simple yaourt -Syua dans un terminal Gnome.

Je n’en ai pas non eu plus quand j’ai donné un coup au papa de la NuTyX qui avait besoin de retours sur les différentes versions Release Candidate de sa distribution.

Utiliser ArchLinux pour moi – et ce qui sera appliquable à des personnes utilisant Gentoo Linux, Crux ou NuTyX – c’est avant tout utiliser une distribution avec laquelle on se sent bien.

Une deuxième maison, en version informatique. Et nullement l’envie de se prendre pour le centre du monde informatique version libre. Ou pour la se péter, en terme clair.

Il n’y a aucune distribution GNU / Linux qui soit parfaite, il y a seulement celle qui convient à l’utilisateur. Si j’aime ArchLinux, c’est pour la fraîcheur de ses logiciels, les principes proposés par la distribution, et non par ce que c’est une distribution qui utilise la ligne de commande pour la moindre opération.

D’autres personnes préfèreront Gentoo Linux pour son côté « j’optimise les logiciels via la compilation », d’autres Crux pour le côté léger de l’ensemble.

C’est une distribution qui comble mes besoins, me fait prendre du plaisir à l’utilisation. Et c’est qu’on demande. A moins d’être masochiste et de prendre une distribution pour « faire comme tout le monde » et y être malheureux.

L’informatique est un outil. Mais ce n’est pas un outil qui doit être source de céphalocapture à mon humble avis d’une personne qui utilise l’outil informatique depuis un quart de siècle. Bien que je sois infoutu d’écrire le moindre « hello world », que ce soit en C ou en python.

Ce n’est pas pour autant que je prends pour de l’excrément canin les utilisateurs / utilisatrices des distributions citées en titre, bien au contraire !

A chaque personne correspond des besoins différents. Le « One Size Fits All », c’est en restant très poli de l’excrément canin en barre.

Archboot, l’ami des allergiques aux scripts d’installation pour Archlinux ?

Le reproche qui est fait avec les scripts d’installation d’Archlinux, c’est que c’est repoussant pour certains utilisateurs.

J’avais proposé un tutoriel sur les dits scripts il y a quelques jours. Mais certaines personnes préfèrent le semi-graphique, donc… 🙂

Dans le but de simplifier la première partie de l’installation, il existe une ISO spécifique, qui propose une installation – en anglais – en mode semi-graphique du nom de ArchBoot ISO. On peut la récupérer par exemple sur http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/

Note : c’est une ISO qui est minimaliste. Aucun service réseau n’est lancé à la fin de l’installation. Ce n’est pas un bug, mais une fonctionnalité 😉

Dans le cadre de cet article, je vais vous présenter une installation basique, en mode filaire, en mono-boot, qui utilisera Grub2 et un partition en version GPT.

Le menu principal liste les options qu’on va configurer au fur et à mesure. A savoir, le clavier et la police de caractères, le réseau, l’heure et la date, le partitionnement, la source des paquets à installer, le choix des paquets, l’installation en elle même, la configuration post-installation, et enfin le gestionnaire de démarrage.

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En vrac’ plus ou moins libre pour commencer la semaine.

Pour commencer cette semaine, un en vrac’ qui ne sera pas 100% libre.

  • Manjaro Linux, la dérivée d’ArchLinux qui a ce moment le vent en poupe propose la troisième préversion de sa version 0.8.5. Et oui, j’en connais un qui sera content, il y a enfin un installateur graphique 🙂
  • Pour les « barbus », la NuTyX Sekong est enfin sortie en version finale. Tous les détails rébarbatifs dans l’annonce.
  • Encore une distribution avec un nouveau format de paquets : la alphaOS.
  • Fan d’OS improbables ? Jetez donc un oeil sur KolibriOS, entièrement écrit en assembleur, et qui ne demande que 8 Mo de mémoire vive pour fonctionner !

Pour finir, quelques liens sans relation directe avec le logiciel libre, mais très savoureux :