En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Il ne sera pas particulièrement long cette semaine !

Côté logiciel libre :

Côté livre ? Sauf contre indication, je me base sur les extraits librement téléchargeable.

Côté musique ? Rien cette semaine. Et oui, ça arrive ! 🙂

Bon week-end 🙂

Guide d’installation d’Archlinux avec Gnome : Septième mise à jour.

Je voulais mettre à jour le guide que j’avais rédigé avec la sortie de la nouvelle image ISO officielle sur le site d’Archlinux, en ce début de janvier 2014. Voici donc la 8ième version qui rend obsolète la version précédente, toujours récupérable à titre d’archive.

J’ai rajouté des instructions pour installer KDE SC, Xfce, Cinnamon et Mate Desktop. A noter qu’un vilain bug dans grub risque de vous taper sur les nerfs. J’ai rajouté un contournement dans le contenu du tutoriel. C’est le bug 37904.

Il est corrigé dans un paquet, mais au moment où j’écris cet article, le paquet corrigé est dans le dépot… testing !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier zip contient :

  1. La version odt
  2. La version pdf
  3. La version ePub
  4. La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture !

Et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Australis LTS, la Matebuntu qui manquait dans les grandes versions dérivées d’Ubuntu ?

Mate Desktop connait une popularité croissante. Rien qu’en avril 2013, les distributions suivantes ont proposées des versions avec Mate Desktop : Sabayon Linux, Manjaro Linux, Sparky Linux. Et j’ai du en oublier au passage. Sans oublier que d’autres distributions ont proposé Mate depuis le début de l’année 2013 : Snowlinux, LinuxMint pour n’en citer que deux.

J’ai pris connaissance l’existence d’une dérivée de la Ubuntu 12.04 qui propose Mate Desktop, du nom d’Australis. Une Matebuntu en quelque sorte à l’image des Kubuntu, Xubuntu et Lubuntu.

Uniquement disponible en 32 bits, elle propose une interface Mate Desktop très revampée, avec une logithèque conséquente : Gimp, LibreOffice, Skype, Google Chrome, Mozilla Firefox, BleachBit, Handbrake, Audacity et CairoDock pour ne citer que les logiciels les plus célèbres.

J’ai donc récupéré l’ISO et j’ai créé une machine virtuelle qemu. J’ai utilisé l’émulation 32 bits de l’ensemble.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom australis_mate.iso -boot order=cd &

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Mate Desktop 1.6.0 : où en est le fork de Gnome 2 ?

Avec l’annonce de l’abandon du support officiel de Cinnamon sur Archlinux (et donc d’autres distributions à prévoir, comme la Fedora Linux ou la Gentoo Linux), j’ai voulu voir où en était l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, Mate Desktop.

Après tout, c’est un retour au source, car Mate Desktop est né sur Archlinux, en juin 2011, après tout !

Et c’est l’occasion de voir les progrès effectués depuis la précédente version testée en novembre 2012.

Je suis donc parti d’une ArchLinux 64 bits dans VirtualBox 4.2.12, et après avoir installé l’ensemble nécessaire au fonctionnement de Xorg, j’ai suivi le wiki pour installer Mate.

Donc, j’ai rajouté le dépot contenant Mate, avec le code suivant :

[mate]
SigLevel = Optional TrustAll
Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch

Puis, j’ai entré les commandes suivante en root :

pacman -Syy
pacman -S mate mate-extras

Mate Desktop 1.6 - installation partie 1

Mate Desktop 1.6 - installation partie 2

Ce qui ne demande l’installation d’uniquement 550 Mo. J’ai complété l’installation en rajoutant et activant si nécessaire NetworkManager, Cups, les greffons gstreamer, QuodLibet (pour avoir un outil gérant les fichiers audio), LibreOffice et Gimp. Pour la navigation internet, j’ai utilisé Mozilla Firefox. VLC sera l’outil pour lire les vidéos.

J’ai du rajouter gtk-engine-murrine par la suite. Si on ne l’installe pas, le thème graphique est incomplet.

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Cinnamon : l’exemple parfait des avantages et inconvénients de dépendre d’une distribution tierce pour un environnement de bureau.

Cinnamon, l’environnement de bureau qui a pris une importance croissante au fil des mois semble justement subir une crise de croissance. De plus en plus de distribution, en dehors de la Linux Mint utilise ou propose l’environnement en question : SnowLinux, CinnArch, Fedora Linux, Ubuntu, OpenSuSE, Gentoo Linux et donc Sabayon Linux, Frugalware Linux. Dixit la page de téléchargement de l’environnement.

Cependant, sa dépendance à une base Ubuntu et l’occasion manquée de pouvoir partir d’une base Debian GNU/Linux fragilise un peu la diffusion de l’environnement de bureau basé sur les technologies de Gnome Shell.

Dans un message récent, sur la liste de publipostage arch-dev-public, l’arrivée de Gnome 3.8 sur les dépots a entrainé une décision logique, bien que douloureuse pour Cinnarch (distribution basée dès le départ sur le duo Cinnamon + ArchLinux) entre autres : le retour de Cinnamon dans AUR, l’archive des logiciels tiers d’Archlinux.

Je cite le morceau important du courrier en question :

I agree about dropping cinnamon because it is impossible to work with Linux
Mint projects. They work with what they have instead of what is coming. So
now we have this gnome 3.8 problem, and then we would have gnome 3.10
problems. We can’t work with their packages.

Ce qui se traduit par :

Je suis d’accord pour l’abandon de Cinnamon car il est impossible de travailler avec les projets de Linux Mint. Ils travaillent avec ce qu’ils ont [la version de Gnome proposée par Ubuntu] pas ce qui arrive. Nous avons maintenant le problème avec Gnome 3.8, et nous aurons des problèmes avec Gnome 3.10. Nous [les développeurs d’Archlinux] ne pouvont pas travailler avec leurs paquets.

J’ai été jeté un oeil sur le dépot des paquets d’Ubuntu pour la Raring Ringtail. Au 12 avril, les paquets Gnome sont encore en partie en version 3.6.x : Nautilus est en version 3.6.3 par exemple. Idem pour Totem ou encore Brasero.

La Ubuntu 13.04 étant en béta 2 récemment, il serait étonnant d’introduire la dernière génération de Gnome fraichement sortie à moins de 2 semaines de la version finale.

Il y a donc de fortes chances pour qu’Ubuntu 13.04, base de la future version de Linux Mint, distribution référence de Cinnamon se base encore sur Gnome 3.6. Donc, potentiellement incompatible avec la dernière version officiellement stable de Gnome et de son shell. Version qui va se répandre dans les semaines qui viennent.

Et ce qui c’est passé avec ArchLinux et CinnArch, risque de se reproduire pour Fedora Linux ou encore Gentoo Linux qui ont moins de retard en terme de versions que la distribution de Canonical.

Doit-on en déduire que l’acharnement thérapeutique sur le code de Gnome 2, j’ai nommé Mate a une chance de se faire une place au soleil ? Pourquoi pas, même si j’avoue que je ne croyais pas vraiment à la pérénité du projet quand il est apparu.

Il est récemment sorti en version 1.6.0 récemment, et se porte étonnament bien. Il est vrai qu’il est moins dépendant que Cinnamon d’une quelconque distribution.

Reste à savoir cependant si le mode « Classique » de Gnome 3.8 lui fera ou pas de l’ombre.

En vrac’ rapide et libre.

Comme j’ai pas trop le temps – ni l’envie – de pondre un long billet aujourd’hui, un en vrac’ rapide et libre fera l’affaire !

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Trop de forks tue le fork ? L’exemple de Consort proposé par SolusOS.

Alors que la version 3.8 de Gnome proposera une session qui reprendra les grandes lignes de Gnome 2.x en utilisant une série d’extensions pour se faire (cf cet article de World Of Gnome et le bug en relation sur l’outil de suivi de Gnome), SolusOS a décidé de faire son petit fork.

En prenant le code peu maintenu de ce qui a été jusqu’à la version 3.6 le mode « fallback » de Gnome 3, et en l’appellant Consort. Outre le fait que le code du gnome-panel a été « forké », celui de Nautilus et de Metacity aussi.

Encore un fork, serais-je tenté de dire. Car il y a, en relation avec le code de Gnome 2 et / ou 3 :

Pourquoi rajouter un quatrième fork ? Quel intérêt ? Si ce n’est rajouter encore en manque de lisibilité ? Comme si trop de forks ne tuait pas au final le principe du fork ?

Dans un autre domaine, quand MySQL a été racheté par Oracle à Sun, combien de forks sont nés ? Au moins quatre : Drizzle, MariaDB, Percona Server et OurDelta.

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Mate, environ 18 mois après son annonce : échec et mate ?!

Mate, le fork de Gnome 2 est né de la volonté d’un utilisateur d’Archlinux de continuer à faire vivre l’ancien code de Gnome.

Environ 18 mois après, où en est-il ? La version 1.4.0 est sortie en juillet dernier, intégré dans un nombre croissant de distribution (Linux Mint, SalixOS, openSuSE, en cours pour Mageia).

J’ai donc pris une archlinux virtualisée – autant reprendre l’environnement qui a vu la naissance du fork – et installé la dernière version en date.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting ‘disk.img’, fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2012.10-1-archboot-dual.iso -boot order=cd &

L’installation se fait en deux étapes, en partant d’une archlinux avec Xorg installé et configuré. J’ai aussi rajouté Gimp, Mozilla Firefox et LibreOffice 😉

On rajoute le dépot dédié en tête de liste dans le fichier /etc/pacman.conf


[mate]
Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch

Puis avec la ligne de commande :


yaourt -S mate mate-extras

Installation du groupe Mate

Installation du groupe Mate - suite

Pour le gestionnaire de session, j’ai installé LightDM, lxdm refusant de se lancer ?! Le gestionnaire de connexion MDM (utilisé par la version Mint de Mate) est indisponible sur les dépots pour archlinux. On arrive sous Mate 1.4.2 lors du chargement de l’environnement.

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Retour vers le futur, la nouvelle tendance dans les distributions GNU/Linux ?

Observant le monde des distributions GNU/Linux et des logiciels la composant, la tendance semble être « retour vers le futur » à grande vitesse. Je ne me souviens pas d’avoir vu depuis plus de 6 ans une telle tendance à rejeter les nouvelles versions de logiciels. C’est même devenu une mode.

Le mouvement a commencé avec l’arrivée de l’acharnement thérapeutique pour KDE 3.5 (le projet Trinity), et pour Gnome 2 (le projet MATE dont j’ai parlé récemment). Linux Mint toujours plein de bonnes idées a décidé de prendre le code source de Nautilus 3.4 pour le faire dériver par rapport au retrait de certaines fonctionnalités dans la future version 3.6 de Nautilus.

Le code est disponible pour les personnes voulant le faire recompiler.

Autre tendance à ce retour vers le futur : le rejet de certains utilisateurs du chargeur de démarrage, Grub2. Cela est surtout vrai pour les distributions comme Archlinux, qui vient d’officialiser l’arrivée de Grub2 dans son image d’installation du mois d’août 2012.

Dans un article qui pue le renfermé , Sygne critique l’évolution prise, et spécialement l’arrivée de Grub2, je cite :

On peut apprécier l’amélioration des performances, l’étendue du matériel supporté, les kikoololeries en tous genre maintenant possibles. Mais la vision de l’informatique que me propose Grub2 n’est pas la mienne. Le nouveau Grub, c’est l’obfuscation imposée au nom de la performance technique. Je cherche tout le contraire, la transparence, même au prix d’inconvénients techniques.

Bref, sur Arch, j’utiliserai lilo.

Dans ce cas, pourquoi ne pas utiliser la Slackware qui propose Lilo comme seul chargeur de démarrage ? Il est vrai que comme pour les fichiers de configuration simplifiés qui ont été introduit récemment, on touche tous les jours à la configuration de son chargeur de démarrage. Sur ma machine principale, j’ai du touché en tout et pour tout 2 fois au fichier grub.cfg, en éditant le fichier /etc/default/grub pour changer la résolution d’affichage pour choisir les couleurs d’affichage des lignes.

Et c’est tout ! Grub 0.97 est obsolète. Laissons-le prendre sa retraite, bien méritée.

Dernier exemple de ce retour vers le futur ? La possible arrivée de MATE dans les dépôts de la Fedora Linux 18 qui n’arrivera qu’en novembre prochain.

La page du projet annonce que le port est à environ 40% du total fin juillet. Ce qui laisse du temps pour intégrer le projet qui apportera plus de choix aux utilisateurs, même si je me demande comment les codeurs de MATE vont faire pour intégrer le support de gtk3 dans le code dérivé de Gnome 2. Simple question, hein 😉

Je suis d’accord pour que le choix existe et prospère. Tant que cela ne signifie pas le rejet de certaines technologies ayant un passif passé moins chargé, pourquoi pas ?

Mais, et même si je comprends les utilisateurs des interfaces « traditionnelles », faisons un parallèle osé : pourquoi marcher sur nos pattes arrières alors qu’on se déplace aussi bien à quatre pattes ? Hein, pourquoi ? 😉

Tuons une légende urbaine du logiciel libre sur MATE.

Une légende urbaine a été propagée sur MATE, dérivé du code source de Gnome 2.32.1. Cette légende urbaine, propagée entre autre par cet article de ManiacGeek, je cite le morceau en question, veut que MATE soit une réalisation de Linux Mint, alors que l’interface maison de Linux Mint, c’est Cinnamon !

« A tel point que les utilisateurs se sont précipités sur MATE, le fork de Gnome 3 développé pour Linux Mint. »

C’est faux ! Archi-faux ! Ultra-faux ! MATE n’est pas né avec son inclusion dans la Linux Mint 12, je cite les notes de publication de Linux Mint 12 :

« MATE is brand new, it’s not completely stable yet, and it’s missing a few parts. It’s being actively maintained and with close collaboration between the MATE developers and Linux Mint. With time the project will gain maturity and provide users with a traditional and solid desktop experience. »

Ce qui donne traduit :

MATE est tout jeune, ce n’est pas encore complètement stable et il manque quelques morceux . Il est activement maintenu avec l’étroite collaboration entre les développeurs de MATE et de Linux Mint. Avec le temps le projet gagnera en maturité et fournira aux utilisateurs une expérience traditionnelle et solide de bureau.

De plus, dès septembre 2011, 3 mois après le lancement du projet, j’avais consacré un article à MATE. soit deux mois avant que la Linux Mint 12 ne sorte.

Enfin, pour tuer cette légende urbaine de manière complète, voici le message posté le 18 juin 2011, annonçant la naissance de MATE, du moins, son introduction :

Hello everyone.
I’ve made a GNOME2 fork. I’ve called it « Mate ».
My english is not so good. And so, maybe I can not give support in English.
Correct me if I’m wrong. Any suggestion is welcome.

…sorry about short description.

MATE Desktop Environment, a non-intuitive and unattractive desktop for users, using traditional computing desktop metaphor. Also known as the GNOME2 fork.

Inutile de traduire, je pense.

Alors, la prochaine fois qu’une personne dira : « MATE, le projet de la Linux Mint ? », il ne restera plus qu’une chose à faire : lui donner une fessée cul-nu, en place publique avec une poignée d’orties bien fraiches !

La communauté GNU/Linuxienne dans son ensemble, elle serait pas un peu masochiste ?

Derrière ce titre volontairement provocateur – il faut bien entretenir sa réputation de troll, dixit certains membres de la communauté du libre (dans le sens GNU/linuxienne du terme) me concernant, je les remercie de leur faveur pour ce titre – se cache une question de fond : les personnes utilisant GNU/Linux sont-elles masochistes ?

Si le terme peut paraître excessif, jetons un oeil au fait : la communauté GNU/Linuxienne, c’est un énorme foutoir, au sens familier du terme. On ne compte plus le nombre d’environnement de bureau et / ou de gestionnaire de fenêtres. En dehors du quatuor Gnome 2.x – Mate et Gnome Shell / KDE SC / Unity / Xfce, on doit rajouter aux environnements de bureau Lxde, ou encore razor-qt.

Coté gestionnaire de fenêtres, il y a presque plus que d’éléments dans le tableau périodique de Mendéléiev. Le site « Windows Manager for X » en dénombre un sacré paquet, dont OpenBox, WindowMaker, e17, (pour citer les 3 premiers qui me viennent à l’esprit) et la liste de la page « others » est assez longue , même s’il en manque à l’appel et que certains ont sûrement passé la souris à gauche.

Autre preuves du masochisme de la communauté GNU/Linuxienne ? Le nombre de distributions. En sortant les innombrables versions dérivées à plus ou moins courte durée de vie, on peut en citer au moins un demi-douzaine de distributions principales, par ordre alphabétique :

On pourrait aussi penser à la foultitude de navigateurs internet : Mozilla Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, uzbl pour ne citer que les principaux. Résultat des courses ? Il est souvent difficile de trouver deux environnements complètement identiques entre deux utilisateurs de GNU/Linux.

Donc, autant dire que cela ne facilite pas la tâche des entreprises qui voudraient proposer des produits pour GNU/Linux, ne voulant pas négliger les 1 ou 2% de parts de marchés en utilisation « desktop » que représente GNU/Linux.

Il faut être pragmatique et réaliste : des environnements comme MS-Windows et Apple MacOS-X sont largement plus unifiés, et donc seront plus facile à utiliser pour créer des logiciels dont on est sûr qu’il ne faudra pas produire plusieurs formats d’empaquetage pour qu’ils soient installés et utilisés.

Il est vrai aussi, que dans la communauté GNU/Linuxienne, la politique du « ça me convient pas, je fais ma propre version » est une plaie. Même si certaines versions dérivées sont des réussites (LibreOffice et Mageïa), d’autres pas vraiment ; Qui se souvient de GoneMe  par exemple ?

Il serait tellement plus simple de n’avoir – comme sous MS-Windows et Apple MacOS-X – qu’une seule interface avec un seul format de paquets et tutti quanti.

C’est ce que veut faire Canonical avec Ubuntu. Et que croyez-vous qu’il se passe ? Des personnes osent crier à l’assassin et critiquer ceci… Non, vraiment, la communauté GNU/Linuxienne est masochiste…

En effet, pourquoi soutenir un effort qui permettrait d’avoir un peu plus d’impact, alors qu’on peut le descendre… Masochisme ? Expression fanatique de la liberté de choisir les logiciels de son choix, du gestionnaire de démarrage, à la suite bureautique, en passant par l’environnement de bureau ou encore le format de paquets des logiciels ?

Quels masochistes, les membres de la communauté GNU/Linuxienne, vraiment, c’est pas possible… Et après, ils s’étonneront de ne représenter qu’une part de marché epsilonesque des machines de bureaux 😀

Linux Mint Debian Edition 2012.04 : l’avenir à terme de la Linux Mint ?

J’ai lu que la Linux Mint Debian Edition 2012.04 était sortie il y a quelques jours, en proposant un duo intéressant : le côté rolling release d’une Debian GNU/Linux testing et  au choix  soit l’acharnement thérapeutique Mate ou Cinnamon, cet environnement qui avait fait couler pas mal d’encre électronique à sa sortie.

Donc de quoi ravir les utilisateurs qui ne peuvent pas voir en peinture ni Gnome Shell, ni Unity.

J’ai donc récupéré l’image ISO en 64 bits de la LMDE proposant le duo Mate – Cinnamon, et lancé l’ensemble dans une machine virtuelle VirtualBox.

Dès le démarrage, on est accueilli par un environnement Mate 1.2.0 à la sauce Linux Mint, le Mint Menu étant l’interface de lancement des programmes.

J’ai ensuite lancé l’installateur, et j’ai choisi un partionnement personnalisé, à savoir :

  • Une partition de 10 Go pour /
  • Une partition swap de 4 Go
  • Le reste pour la partition /home

L’installateur est celui de la Linux Mint Debian Edition précédente, donc c’est assez simple à l’utilisation. A noter que l’installateur s’occupe de récupérer les traductions dès le départ, ce qui permet d’avoir rapidement un environnement dans une langue familière à l’utilisateur.

Au rédémarrage, le gestionnaire de connexions mdm (en clair le dernier gdm revampé à la sauce Mate) nous accueille. On peut alors choisir l’environnement Mate, Cinnamon ou une connexion sécurisée.

Continuer la lecture de « Linux Mint Debian Edition 2012.04 : l’avenir à terme de la Linux Mint ? »

Laissons les morts enterrer leurs morts… Mate en est l’exemple informatique.

J’ai déjà parlé du projet MATE, projet un peu « fou » qui a pour but de continuer de faire vivre la branche 2 de Gnome, après l’abandon de cette dernière en début d’année avec l’arrivée de Gnome 3.x.

Depuis la dernière fois, des dépots avec des paquets récents sont directement disponible, dixit le wiki d’Archlinux. J’ai donc eu la tache simplifiée.

Donc, une fois le dépot rajouté, je n’ai eu qu’à faire un petit :


yaourt -S mate-desktop-environment mate-video-player mate-calc mate-display-manager

Et l’ensemble s’est installé, même si un ou deux paquets ont du être recompilé.

J’ai volontairement gardé les paquets proposés par le dépot, et je dois dire qu’il manquent encore des éléments importants : pas de navigateur internet (Epiphany), ni le client courrier + agenda (Evolution).

Et pourquoi l’auteur est-il fan du Nyan Cat ?

Autant dire que si on ne rajoute pas de navigateur, l’ensemble est moins utilisable. Et je me demande si ce « fork » est bien utile. Gnome 2.32 est l’ultime rejeton de la branche Gnome 2, dont la première version est vieille de près de 10 ans.

D’ailleurs les notes de publications de la version 2.0 retranscrit un témoignage qui parle d’un utilisateur avec un Pentium 2 à 233 Mhz équipé de 96 Mo de mémoire vive 🙂

Ne vaudrait-il mieux pas abandonner un acharnement thérapeutique et concentrer les efforts sur l’amélioration des interfaces existantes ? Enfin, moi, je dis celà, mais je dis rien au fond 🙂

Un premier aperçu du fork de Gnome 2, Mate.

Quand Gnome 3 est sorti, des projets de continuation de l’ancienne branche sont apparus, dont le projet Mate, basé sur Archlinux pour son développement.

J’ai voulu voir où en était le projet, 3 mois après son lancement. J’ai donc utilisé le disque virtuel de mon précédent article, puis j’ai installé dessus une archlinux, puis en suivant le wiki, j’ai installé l’environnement Mate, sans oublier la version spécifique des applets pour l’outil de gestion des réseaux et le paquet gdm-old pour avoir un gestionnaire de connexion graphique.

Le seul problème que j’ai rencontré, c’est lors de l’ajout des outils complémentaires, spécialement la version « dérivée » d’Evince qui refuse obstinément de se compiler 🙁

Crash durant la compilation de mate-doc-viewer

Après, tout se lance, même si l’environnement manque cruellement de certains outils qui n’ont pas encore été « forké ». C’est un projet mené par une seule personne, et il faut du courage pour un tel projet…

J’ai fait une petite vidéo pour montrer l’environnement nu dans son état actuel. Intéressant, mais il faut voir si d’autres personnes rejoindront le projet où s’il restera à l’état de projet « fou ».

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