Vieux geek, épisode 364 : Les années 2000, grande époque de la documentation éparpillée façon puzzle.

Si j’ai retenu une chose de la première décennie du 21e siècle, c’est que quand on recherchait de la documentation, spécialement pour les distributions GNU/Linux, c’était la mouise la plus totale. Chaque distribution un tant soit peu sérieuse conservait précieusement une section sur son site à apporter de l’aide en ligne… Ce qui était pratique quand on avait un problème de réseau à éliminer. Mis à part conserver un double démarrage avec le MS-Windows de l’époque, vouloir être en simple démarrage relevait du parcours du combattant.

Tout comme la configuration de XFree86 et son outil en ligne de commande. Qui à l’époque n’a jamais craint d’entrer des mauvais paramètres au niveau de l’affichage sous peine d’endommager son moniteur, cathodique durant ses années. Ou encore comment configurer le son, une fois qu’on avait résolu les problèmes de réseaux et d’affichage.

Je me souviens des versions de Wine à l’époque qui se limitait souvent à un support du 32 bits de Microsoft des plus rudimentaires.

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Fedora 41 sur 6 mois, deuxième point d’étape.

Nous voici donc au deuxième point d’étape, publié dans la journée du 1er janvier. Après un premier billet plutôt positif, que donne celui-ci ?

Sur le plan pratique, la distribution a été comme un bon gros chat qui ronronne après avoir fait un bon repas. J’ai fait toutes les mises à jour sans la moindre casse, la montée en version du noyau Linux vers une version 6.12 ayant été l’élément le plus marquant.

Les émulateurs compilés maison continuent de pouvoir l’être sans que j’ai la moindre pétouille qui se mette en travers du chemin. C’est vraiment trop tranquille, et dire que je m’attendais à quelque chose de plus mouvementé. Je suis sur ce plan précis un peu déçu, il faut le dire !

Même si la capture d’écran est de la veille pour le lendemain – pour la parution du billet, à savoir midi le 1er janvier – il n’y a pas eu de mises à jour majeure à dénoter.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début février 2025.

En vrac’ du nouvel an 2025 !

Un en vrac’ un peu spécial, pour inaugurer l’année 2025 en beauté 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Baba Orhum vient d’ouvrir sur l’instance peertube Ourtube une chaîne dédiée à Powershell, en long, en large et en travers. Avec une vidéo d’introduction pour commencer 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ plutôt ludique en ce Noël 2024. Et bon Noël si vous lisez cet article le 25 décembre !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série, « tiens elle est encore vivante », je demande la Siduction 2024.1 qui reprend un titre tiré d’un groupe n’ayant pas eu de succès, Pink Floyd, tiré d’un album mal vendu, « Wish You Were Here » 🙂
  • Ça me bouge ce qu’arrive à faire certaines personnes avec le Basic de l’Amstrad CPC. Dernière exemple en date, un casse-tête plutôt dur, du nom de Crystal Place.
  • Toujours dans le petit monde de l’Amstrad CPC, je demande le dernier jeu de Crazy Piri, un clone de « La roue de la fortune », dénommé « Kolotoc ». Oui, ça s’invente pas 🙂
  • Impossible de passer à côté du dernier jeu des GGP pour Amstrad CPC qui nécessite une extension mémoire de 512 Ko, « Mighty Steel Fighter », franchement inspiré de « Street Fighter II », il faut l’admettre.
  • Dans le petit monde des émulateurs pour ordinosaure, je demande la version 3.9 de Vice qui est sortie le 24 décembre 2024.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Du sérieux dans les noms des outils dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Le monde du logiciel libre est connu pour jouer sur les mots, souvent de manière humoristique que seul un geek initié peut comprendre. Il y a le célèbre acronyme récursif GNU pour GNU is Not Unix 🙂

Ou dans le genre alambiqué, GNU Hurd (le noyau libre à la sauce Free Software Foundation) qui a deux niveaux d’acronymes récursifs.

D’abord « Hird of Unix-Replacing Daemons » et au deuxième degré « Hurd of Interfaces Representing Depth ». On peut se demander s’il reste encore de la moquette dans les locaux de la Free Software Foundation 🙂

Il y a l’exemple parfait du gestionnaire de logiciels pacman sous Archlinux pour Package Manager. Ce qui n’empêche pas l’option « ILoveCandy » que l’on trouve dans le /etc/pacman.conf pour avoir un énorme clin d’œil au jeu des années 1970.

Mais je dois dire que récemment je suis tombé sur une pépite pour les jeux de mots dans les utilitaires système. Allons donc dans le petit monde de SerpentOS, l’OS développé depuis la feuille blanche par Ikey Doherty dont une première version alpha a été rendu disponible à quelques jours de Noël 2024.

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Deux expériences qui prennent fin en même temps, ça arrive.

Nous sommes donc à une poignée de jours de Noël. Les vacances de Noël sont commencées, et il est donc temps de conclure deux expériences que j’avais lancé fin novembre / début décembre. La première concerne la maintenance en vie d’une Debian GNU/Linux unstable sur un mois. J’avais déjà fait un point d’étape que je concluais ainsi :

[…]Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Finalement, l’installation a tenu le choc jusqu’au bout. L’ajout des deux émulateurs sans passer par l’empaquetage officiel n’a pas déstabilisé outre mesure l’ensemble. Ce qui est un très bonne nouvelle. Donc, la Debian GNU/Linux unstable que l’on installe à la main est plus stable sur le long terme qu’une Siduction. Je ne pensais pas que j’aurai écrit un jour une telle phrase. Je me doutais un peu de ce résultat, étant donné que mon eeePC a tourné durant quelques deux années sous Debian GNU/Linux unstable.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour terminer, une vidéo collaborative avec Baba Orhum, comme à la grande époque de la Manjaro Tux’n’Vape 🙂

Sur ce, bon week-end !

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Adieu Debian GNU/Linux, bienvenue Void Linux.

Dans un article récent, je parlais de l’abandon en cours de l’architecture 32 bits par les mainteneurs de Debian. Cela se comprend, les machines 32 bits les plus récentes ont dans les 15 à 16 ans d’âge. Il ne doit sûrement pas resté suffisamment d’utilisateurs de cette architecture pour continuer à la supporter.

Ce qui me facilite un peu le transit, étant donné que j’ai un vieil eeePC 1005 HAG (écran 10 pouces, 1 Go de mémoire et 150 Go de disque dur). C’est dans les commentaires qu’un certain nb me disait de voir du côté de la Void Linux. Je dois dire que je l’avais complètement oubliée.

J’ai donc récupéré l’image live avec Xfce pour l’architecture 32 bits. Ça tombe bien, c’est l’environnement que je veux utiliser sur mon eeePC.

Après plusieurs tentatives malheureuses, j’ai pu réussir à installer la Void Linux. Propulsé au départ par un noyau linux lts 6.6.21, j’ai lancé un petit sudo xbps-install -Syyu qui m’a permis de mettre à jour l’ensemble. L’ensemble des mises à jour m’a pris une petite dizaine de minutes, étant donné que l’image ISO date de mars 2024 !

Évidemment, le démarrage n’est pas aussi rapide que sur mes autres ordinateurs, mais vu que l’eeePC a un vieux disque mécanique, je ne vais pas m’en plaindre !

Dans les réglages, j’ai demandé à avoir le clavier en azerty par défaut au lieu du Qwerty fourni à la base. J’ai aussi rajouté le noyau linux 6.12 avec un petit sudo xbps-install linux6.12

Et voici donc l’indispensable fastfetch du eeePC sauvé par la Void Linux.

La partie la plus ennuyeuse dans le post-installation ? Configurer ma connexion Wifi avec son mot de passe ultra laxatif à recopier.

Maintenant, je ferai des mises à jour une fois par semaine du eeePC. On verra bien combien de temps l’installation tiendra, mais j’espère au moins dépasser un an. Cela me ferait plaisir !

Le 32 bits sur Linux, la suite du début de la fin ?

Depuis une bonne douzaine d’années, les distributions GNU/Linux sont passées au 64 bits, abandonnant les unes après les autres les processeurs 32 bits qui – mise à part l’épopée des premiers eeePC vers 2007 de mémoire – n’étaient plus produits.

Je possède un ancestral eeePC 1005HAG qui me sert de PC d’appoint. Je ne l’utilise que ponctuellement, car il montre son âge. Avec seulement 1 Go de mémoire vive et 150 Go de disque dur, je n’avais pas vraiment le choix quand en 2022 je remettais en route cet ordinateur. J’avais dû partir sur Debian GNU/Linux, migrant vers unstable pour avoir des paquets frais le plus souvent possible.

Cependant, hier en faisant les mises à jour, je constate que le noyau est resté en version 6.10 au lieu de me proposer un 6.12 ce qui aurait été plus logique. Je poste ma mésaventure sur Mastodon et sur l’ancien oiseau bleu à la quête de réponse.

C’est finalement via une vidéo d’Adrien Linuxtricks que la réponse est arrivée : le support du 32 bits est terminé pour Debian, au minimum pour le noyau. Vidéo que je joins à l’article ci-après.

Pour la faire courte, Debian décide d’arrêter les frais, il ne doit plus rester suffisamment d’ordinateurs équipés de processeurs 32 bits pour que ce soit « rentable ».

La fin de la prise en charge commencera officiellement avec Trixit, la Debian GNU/Linux 13 qui sortira vers juin / juillet 2025. Les Debian 11 et 12 seront supportés encore quelques années, au moins par le biais du support LTS. Selon la page dédiée sur le site de Debian, la Debian 11 (Bullseye) sera supporté jusqu’à fin août 2026, la Debian 12 (Bookworm) jusqu’à fin juin 2028.

Le compte à rebours est donc lancé. Ça m’ennuierai de ne plus pouvoir utiliser le eeePC – même si sa pile est morte – car j’y tiens un peu. Je pourrais tenter l’aventure Archlinux32, mais il y a un problème de trousseau de clés qui empoisonne la vie de la distribution depuis la fin novembre 2024. Autant dire que ça risque de me faciliter le transit intestinal plus que de raison !

Je vais donc patienter jusqu’aux vacances de Noël pour tester cet hypothèse. On verra bien, la suite au prochain épisode 🙂