« Evil Dungeons II », le « Shadows of Sergoth » pour le Thomson MO5.

En mai 2018, je parlais de la sortie d’un excellent dungeon crawler pour l’Amstrad CPC, « The Shadows of Sergoth ».

Pour fêter les 40 ans du MO5, Christophe Petit qui est à l’origine de « The Shadow of Sergoth » a décidé de créer un autre dungeon crawler. Son nom ? « Evil Dungeons II ». C’est grace à cette vidéo de Génération Micros que j’ai entendu parlé du jeu.

Je suis donc allé sur la page itch.io du jeu pour le récupérer.. J’ai ensuite récupéré DCMoto et je l’ai utilisé avec Wine, étant donné qu’il n’y a pas d’émulateurs natifs linux pour le MO5. J’en ai profité pour enregistrer les 10 premières minutes de jeu.

Petite remarque en passant : je vous conseille de lire l’histoire du jeu, car elle est très bien tournée.

Vous avez pu le voir, le résultat est bluffant. C’est rapide, nerveux, facile à contrôler et surtout, il est en français. Il est vrai que le MO5 de Thomson était principalement (ou uniquement) disponible en France.

Je dois dire que ce jeu m’a tapé dans l’œil et il n’est pas impossible que je passe un peu de temps sur celui-ci ce week-end, pour essayer de finir la première tour !

« Tower and Dragon », une semaine après, qu’en dire ?

Il y a une semaine – au moment où je rédige cet article, le 18 août 2023 – que je parlais pour la première fois en long, en large et en travers du dungeon crawler « Tower and Dragon ».

Comme je le disais, j’étais impressionné par le niveau de finition, surtout quand on sait quelles contraintes techniques étaient imposées.

J’en étais à l’époque du premier billet arrivé au troisième niveau de la tour, sur les quatre plus le niveau du boss final qui est impressionnant. Pour tout dire, j’ai dû m’y prendre à 3 fois pour savoir comment gérer le boss et le vaincre.

J’avais quand même atteint le niveau 9 en terme d’expérience, ce qui voulait dire vider consciencieusement chacun des niveaux intermédiaires.

Certains adversaires m’ont botté durement l’arrière-train, comme les mini-démons qui sont vraiment une plaie à vaincre.

Sans spolier le jeu, la fin est vraiment touchante. Rien que pour cela, ça récompense le fait de s’être investi jusqu’à 35 minutes par niveau pour les explorer complètement, car les passages secrets sont plutôt nombreux.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 8 : MS-Windows 98Se, le choix le plus pragmatique ?

Dans l’épisode précédent de la série, je précisais que la version « service pack commercial » de MS-Windows 98 (abordé en tant que tel dans un billet d’août 2019) avait été mon unique choix. Il faut dire qu’un beau badge « Designed for Microsoft » suivi du duo Windows NT (époque 4.0) et Windows 98 m’a fait comprendre quel était la version que je devais installer.

N’ayant pas de CD de la version « originale » de MS-Windows 98, je m’étais tourné vers une version 98Se qui fonctionne très bien. Du moins, elle n’est pas affectée par l’installation des pilotes pour les infâmes circuits VIA qui ont fait énormément de mal à la réputation de l’OS 16/32 bits de Microsoft… Ah, la grande époque des cartes mères utilisant ces merdes… Désolé, mais vu le nombre de fois que j’ai dû réinstaller MS-Windows 98/98SE à cause de ces pilotes moisis, on finit par avoir la dent dure.

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Rétroludique, et si on passait en dur ? Épisode 6 : ATI et plus si affinités

Il est parfois utile de conserver du vieux matériel informatique. Dans mon cas précis, une carte ATI 3D Rage Pro que j’avais jadis récupéré dans le cadre d’une activité informatique dans l’association où j’ai travaillé deux ans.

C’est une carte de 1997-1998, et donc elle colle parfaitement avec le reste de l’ordinosaure en terme de cohérence. La carte a été installée en parallèle de la carte SB Live sur un port PCI.

Vous trouverez juste en dessous une photo de l’installation.

Autant préciser que l’espace disponible n’est pas énorme, mais néanmoins cela reste supportable.

Pour illustrer l’article, une vidéo en collaboration avec Baba Orhum qui m’a pas mal aidé dans mes aventures rétroludiques, surtout en trouvant le moyen de supporter l’émulation SB16 en mode MS-DOS « pur » de MS-Windows 98.

Bon visionnage de l’ensemble 🙂

Une petite remarque pour finir, en ce qui concerne le démarrage en mode MS-DOS « pur », quand on édite le fichier msdos.sys, il faut modifier la ligne BOOTGUI=1 par BOOTGUI=0.

Voila, voila, voila 🙂

PS : On a essayé en vain de faire fonctionner 3D Mark 99 et 3D Mark 2000. Désolé 🙁

Rétroludique, et si on passait en dur ?

Comme je l’ai déjà précisé, je suis un grand amateur de rétroludique. J’ai reçu en cadeau un Commodore 64 de 1985 qui se porte comme un charme malgré son grand âge.

Outre le rétroludique commodoresque je m’intéresse au rétroludique sur PC. C’est une autre paire de manches ici.

Outre le fait que les offres sont peu nombreuses et souvent pour du matériel bien trop récent pour entrer dans la catégorie ordinosaures, il y a des limites techniques. Dans l’idéal, le grand maximum pour une bonne partie de la logithèque MS-DOS, c’est l’époque de MS-Windows 98/98Se. En gros des ordinateurs flirtant avec les 25 ans.

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« Pieces II », un excellent clone de Puzznic pour Commodore 64.

Je vois déjà certaines personnes arriver en se plaignant que je parle d’une nouveauté dans le domaine des jeux de réflexion sur ordinosaures. Avec « Pieces II », on se trouve face à un énième clone de Puzznic, un jeu sorti en 1990. Le principe est simple.

Dans chaque tableau, il faut nettoyer les objets sachant que dès qu’une paire est constituée, les objets disparaissent. Vous imaginez bien que certains niveaux ont des objets en nombre impair, juste pour vous faciliter le transit intestinal.

J’oubliais la cerise sur le gâteau : vous avez un temps limité pour finir chaque niveau. Heureusement qu’il existe des codes pour aller directement à un niveau précis.

Le jeu est librement téléchargeable chez Psytronik. À quoi ressemble-t-il ? Et bien, une petite vidéo pour vous le montrer en action.

Si on en croit la page du jeu, il y a quelques 200, oui 200 niveaux pour vous torturer les méninges. Rien que d’y penser, j’ai une bonne migraine qui se pointe à triple galop. C’est un excellent jeu de réflexion qui vous fera vous arracher les cheveux par poignées entières.

Je ne l’ai pas encore testé sur mon vrai Commodore 64, mais il n’est pas impossible que je cède à la tentation.

Bonne chance aux personnes qui tenteront l’aventure de « Pieces II »… Heureux de vous avoir connu avec toute votre santé mentale 🙂

Rétro-gâteux, je suis… Pigeon, je ne suis pas…

J’ai pu le montrer par divers articles que je suis un fan de rétro-informatique et des ordinosaures qui ont marqué mes jeunes années. J’ai eu durant 5 ans un Amstrad CPC6128 et je dois dire que ce n’est pas l’ordinateur 8 bits que je voudrais avoir dans ma collection actuellement. Je cherche l’exotisme technique et donc un Commodore 64.

Recherche qui restera sans le moindre doute du domaine du rêve, faute de finances et d’une offre raisonnable… De plus, comme l’émulation de cette machine est de haute qualité, ça permet d’éviter de se ruiner 🙂

En fouillant sur eBay, on trouve des annonces qui sont de l’attrape-pigeon, pardon je voulais dire de l’appeau à collectionneur. À vous de voir quelle est l’expression qui colle le mieux.

Un exemple – bien que caricatural – montre à quel point certaines personnes n’ont aucune limite. Je ne mettrais pas d’adresse pour une simple et bonne raison : celle-ci sera invalidée dans les mois qui suivront la publication de l’article.

J’ai aussi gommé dans l’image l’adresse de l’annonce ainsi que le nom du vendeur – qui a osé dire spéculateur sans foi ni loi ? – qui propose l’offre.

Oui, vous avez bien vu, 999€ pour un Commodore 64 de première génération encore dans sa boite et jamais déballé. Rien ne dit que l’ordinateur a bien vieilli ou pas.

Sur un ordinosaure construit entre 1982 et 1985 (pour la génération des « huches à pain » par opposition à ceux qui ont repris l’apparence du Commodore 128), les chances qu’un circuit ne soit plus en bon état sont énormes.

J’oubliais de préciser ceci : le prix s’entend hors frais de port. C’est plus marrant ainsi !

Bref, 999€ pour un ordinateur qui servira de décoration, ça fait cher… Très cher ! Après, libre à chaque personne de dépenser presque un smic dans une pièce de musée 🙂

Mais le pire reste à venir, car j’ai vu une annonce qui va vous faire rebondir tel un acrobate sur un trampoline de compétition.

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Vieux Geek, épisode 268 : ah, le ZX81, mon premier coup de coeur informatique.

J’ai eu souvent l’occasion de dire que j’ai commencé l’informatique avec l’Amstrad CPC. Mais ce n’était pas mon premier coup de coeur informatique.

Non, le tout premier avait eu lieu alors que j’avais à peine sept ans avec le ZX81 de Sinclair. Il était vendu 690 francs à l’époque. Pour mémoire, en 1981, le SMIC brut à temps plein était d’un peu de plus de 3000 francs. C’était quand même une sacrée somme qu’il fallait sortir.

Fin 2020, le ZX81 coûtait l’équivalent de 265,20€ et le SMIC brut de 1981 donnerait 1154,98€. Pour mémoire, le SMIC brut pour un temps plein c’est 1554,58€ début 2021.

Bref, autant dire qu’il coûtait un bras. Les défauts étaient nombreux : pas de sortie son, seulement 1 Ko de mémoire vive – autant dire que les extensions 16 Ko étaient monnaie courante – pas de magnétophone pour enregistrer ou récupérer des programmes.

Mais le pire, c’était son clavier franchement atroce : un clavier membrane qui vous donnait des envies de balancer l’ordinateur par la fenêtre au bout de 5 minutes d’utilisation. Cerise pourrie sur le gâteau moisie, les touches étaient multifonctions… Une galère donc pour la saisie.

Cependant, cela n’empêcha pas le ZX81 d’avoir connu un des premiers jeux en 3D, « 3D monster maze ».

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Castle Master sur Amstrad CPC… Mon premier jeu jamais acheté !

En 1990, j’ai 16 ans, et je lis dans le magazine Amstrad 100 pour 100 du mois de mai 1990 un test sur un jeu « Castle Master ». Très bien noté (83%), ce jeu en FreeScape permet à un utilisateur d’Amstrad de se promener dans un univers 3D temps réel.

Bien entendu, on est encore très loin de ce que sera Quake premier du nom 6 ans plus tard, mais pour une petite machine avec un microprocesseur de 3,3 mhz et équipé de 128 Ko (oui, il n’y a pas de faute de frappe), c’est purement et simplement très bon.

Ayant déboursé la somme pharaonique de 169 F (26 € environ), je reçois une semaine après la commande une boite cartonné contenant le jeu sur une disquette 3 pouces, le manuel d’instruction. Et je lance le jeu. J’avoue que je mettrais la première fois près de 5 heures sur deux semaines pour en voir la fin.

Cet après midi, une crise de nostalgie m’a pris, et j’ai lancé Castle Master dans WinApe (le seul qui me permette facilement l’enregistrement de vidéo).

Et j’ai joué à Castle Master, en essayant de faire fonctionner ma mémoire, n’ayant plus joué à ce jeu depuis la mort de mon Amstrad CPC 6128 il y a un douzaine d’années environ.

J’ai posté la vidéo de 50 minutes sur youtube. Il faut dire que je me suis pas mal paumé dans les catacombes, et que j’aurais surement pu faire 10 minutes de moins. Mais le plaisir de jeu est toujours présent.

Que les petits jeunots qui ne jurent que par les PS3, Xbox 360 ou encore Nintendo Wii voient comment la génération de leurs parents a débuté dans le monde des jeux vidéos 😉