Un petit point sur l’activité du blog en septembre 2021.

J’avais envie de rédiger ce petit article pour expliquer l’activité du blog depuis le début du mois de septembre 2021.

En ce moment, pour des raisons d’ordre pratique et par plaisir, je produis de nombreuses vidéos et articles « vieux geek ». Au moment où je poste cette bafouille, depuis le 1er septembre, il y a eu :

Déjà 6 épisodes. Il y en a autant prévus jusqu’à la fin du mois de septembre. mais ce ne sera pas du 100% ludique 🙂

Je parle de moins en moins du logiciel libre, car j’ai déjà abordé tous les sujets qui m’intéressaient. Je constate l’enfermement d’une partie du monde du logiciel libre dans un geekisme fanatisé.

Quant aux rares chaines youtube orientées linux dans le monde francophone, j’ai l’impression de voir un milieu qui stagne et qui ne sait plus quoi dire et qui cherche des portes de sortie, en essayant un peu de tout.

Les chaines en question arrivent enfin à prendre conscience – plus ou moins volontairement ? – que le bilan que je dressais dès novembre 2018 quand j’ai quitté Youtube se vérifie. Comme je disais en novembre 2018, les distributions ont atteint un stade de maturité avancé.

Idem pour les environnements de bureau, avec l’exemple de Mate-Desktop 1.26 qui n’apporte rien de bien visible au final, comme je le disais dans un article d’août 2021.

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Vieux Geek, épisode 306 : OS/2 1.1, le premier OS graphique pour PC.

En mai 2017, j’évoquais la dernière version d’OS/2 publiée par Microsoft, la 1.30, sortie en 1991.

Cependant, 3 ans plus tôt, fin 1988, IBM et OS/2 propose la première version graphique de l’OS qui devait prendre le relai du DOS, du moins dans les souhaits d’IBM, OS/2 1.1.

L’interface graphique, appelée Presentation Manager est franchement inspirée de celle de MS-Windows 2.x dont j’ai parlé en mars 2019.

Il y a un point noir : c’est que l’OS en question est très gourmand, pour les normes de l’époque. Il demande au minimum un 286 et 2 Mo de mémoire vive ! Grace à WinworldPC, j’ai pu récupéré OS/2 1.1 à la sauce IBM et Microsoft. Mais aucun des deux n’acceptaient de démarrer avec moins de 2 Mo de mémoire vive.

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Vieux Geek, épisode 305 : ah, la bonne vieille époque de la protection des jeux par codes…

Un épisode de la série vieux geek un peu spécial, car je vais évoquer la course à l’armement contre les copies illicites de jeux vidéos. C’est un sujet brûlant depuis les premiers jeux vidéos.

Au tout début, les jeux étaient proposés sur cartouches, donc la copie illicite, on s’en fichait un peu. À partir de 1977 et de la trinité informatique (Commodore Pet, Apple II et TRS 80), les jeux devinrent disponibles en cassettes.

Autant dire que la copie était facilitée. Il suffisait d’avoir une chaîne hifi avec deux emplacements pour les lecteurs de cassettes. Dans un emplacement, on mettait la cassette d’origine, dans l’autre une cassette vierge et on lançait la copie.

Une demi-douzaine d’années plus tard, c’était au tour des disquettes d’être copiées. Bien entendu, les développeurs de jeux se débrouillèrent pour rendre les copies complexes voirent impossibles. Tant pis si cela déréglait des lecteurs de disquettes, ça évitait la copie.

Bien évidemment, il suffisait de quelques jours, voire de quelques semaines pour la protection contre la copie saute. Des studios comme FTL, à l’origine de « Dungeon Master » protège la disquette du jeu contre la copie, puis rajoute des bugs qui tuent la jouabilité sur une copie illicite.

Je vous renvoie à l’excellente vidéo de Modern Vintage Gamer sur ce sujet.

Il y avait d’autres méthodes plus physiques, comme l’utilisation d’un texte précis fourni avec le manuel. Par exemple, « The Pawn », un jeu d’aventure textuel proposé sur Atari 8 bits, Atari ST, Commodore 64, Apple II (entre autres) par Magnetic Scrolls proposait au bout d’une centaine de commandes entrées de taper un mot en provenance d’un petit roman fourni avec le jeu d’une cinquantaine de pages.

Vous aviez trois essais… En cas de triple échec, le jeu se bloquait et s’était terminé. Vous deviez reprendre à la sauvegarde la plus récente possible.

La version Atari 8 bits de la protection :

La version Commodore 64 :

Cette protection n’était pas des plus solides, et des groupes de cracker trouvait le code incriminé et le désactivait.

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En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en ce vendredi maussade de septembre 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Ça faisait longtemps que Manjaro n’avait pas fait un partenariat étrange. Cette fois, c’est l’inclusion de Vivaldi (la surcouche de Chromium ayant le vent en poupe) dans la version Cinnamon qui est communautaire. Plus d’infos sur le communiqué de presse de Vivaldi.
  • Pour les fans de FreeBSD, GhostBSD 21.09.06 arrive avec une nouveauté majeure : l’abandon d’OpenRC au profit du rc.d natif à FreeBSD. Tiens donc… Une technologie native fonctionne mieux qu’une importée ? Comme c’est étrange !
  • Pour naviguer en toute tranquillité, Tails 4.22 est sorti.

Côté culture ?

Pour finir, voici le clip du premier extrait du deuxième album d’Altesia, « Mouth of the Sky ». Et oui, ça dépote pas mal !

Bon week-end 🙂

Vieux Geek, épisode 304 : Scott Adams, grand nom des jeux d’aventures textuels des années 1980.

Ce sera sûrement l’ultime épisode de la série Vieux Geek consacrés aux jeux d’aventures textuels. Après Microsoft Adventure et Zork I, il serait dommage de ne pas parler d’un grand nom du domaine, Scott Adams.

Comme pour les créateurs de Zork, Scott Adams découvre « Colossal Cave Adventure » en 1978. Conquis par ce genre de jeu, il est déçu que ce dernier ne soit jouable que sur un ordinateur central et non pas sur la débutante informatique personnelle.

Il décide de développer sur son TRS80 son premier jeu d’aventure entièrement textuel, « Adventureland ». Codé en BASIC, il n’est pas foudre de guerre, mais il a le mérite d’exister. Vendant d’abord son jeu par correspondance via des annonces dans les magazines dédiés, il finira par fonder avec son épouse Adventure International.

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