Au début, je voulais faire une vidéo sur youtube, mais je me suis dit que des personnes pourraient se sentir visées et voudrait me faire subir un deuxième « strike ». C’est pour cela que je me suis limité à un article de blog.
C’est un peu la suite de l’article sur la Youtube Money que j’avais écrit le 8 octobre, en vous donnant une recette pour les chaînes « douteuses ».
J’ai volontairement caviardé les captures d’écran, pour des raisons évidentes de sécurité. Mais il vous suffira de rentrer la phrase magique « comment acheter des abonnés sur youtube ? » et vous aurez vite votre réponse 🙂
Voici donc les tarifs que j’ai pu constater, tout en sachant que si youtube trouve que votre chaine connaît une croissance trop rapide, des représailles seront engagées et ça piquera vraiment. Vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer au final.
Je ne publie que rarement des textes dont je ne suis pas l’auteur. Je fais une exception à la demande de Baba Orhum, créateur du projet Manjaro Tux’n’Vape qui voulait exprimer son point de vue sur les mésaventures arrivées à Linus Torvalds. Le texte est repris verbatim, modulo les corrections grammaticales et orthographiques.
Je dois dire que j’aurai exprimé les mêmes choses avec un peu plus d’acidité au final.
Bonne lecture.
C’est la faute à Linus…
Pourquoi un titre pareil ? C’est tout simplement parce qu’il semble souffler un vent d’accusations, de rébellion contre le père dans l’ensemble du monde l’Open-Source.
Vous me connaissez, je donne mon avis librement et sans prendre de gants…
Pourquoi cet article ? Tout simplement parce que je n’ai vu aucune analyse de fond sur le pourquoi du comment du retrait (provisoire ?) de Linus Torvalds de l’équipe du kernel.
Point par point
Je vais tout simplement amener une réflexion point par point en vu de déterminer ou tout du moins de faire réfléchir sur les raisons du retrait du créateur du noyau Linux, le prétexte d’un comportement non professionnel ou inapproprié est il une explication convenable ou il y a-t-il autre chose derrière ?
Personne jusqu’à 2015 ne lui en à fait la réflexion sur quelques forums, mailing list du noyau et il a fallu l’arrivée des messies S.J.W. (Social Justice Warriors) pour pouvoir dénoncer un comportement très bien accepté jusqu’alors pendant, allez on va être gentil, 20 ans (en effet on ne va pas compter depuis 1991 mais plutôt depuis 1995).
Note de Frédéric : le noyau linux 1.0 est sorti en 1994.
C’est l’actuelle théorie se basant sur les dires du concerné, mais y a-t-il d’autres théories pouvant expliquer ce repli ?
Je suis utilisateur de distributions GNU/Linux (soyons Stallmannien ici) en mono-démarrage depuis la mi 2006, soit près de 10 ans après mon premier contact avec le monde du logiciel libre.
Pour le quotidien d’une personne qui a besoin d’aller sur la toile, ouvrir des documents non libres comme des fichiers MS-Word, MS-Excel, c’est la plaie. Sans oublier les circuits wifi qui sont souvent des galères sans fin à configurer. Ou le support complet des cartes et / ou circuits graphiques sans passer par des pilotes adaptés mais au code source non disponible. C’est plus une gestion des restrictions qu’une possibilité d’utiliser librement son équipement informatique.
Car le monde du libre est en train de se faire seppuku en public avec une tronçonneuse et tout le monde applaudit. « Panem et circenses » comme disait le poète Juvénal… Rien de nouveau une vingtaine de siècles plus tard. Je vous renvoie à ma série de billets sur « Le monde du libre part en… »
Pour la Parabola, c’est « simplement » une Archlinux à la sauce FSF. Cependant, quand on regarde l’âge de certains paquets et leur durée d’obsolescence – j’y reviendrais plus tard – on est tenté de dire que la Hyperbola alias la ArchBian est en train de l’étouffer.
J’ai donc récupéré la dernière image ISO, et j’ai évité comme la peste les scripts automatisés. J’ai préféré installer une Parabola GNU/Linux à la mimine en utilisant mon guide pour Archlinux comme base.
[…]
Je compte alimenter mes hébergements alternatifs avec certaines vidéos qu’elles soient techniques ou pas.
Avec à terme – de combien de temps, je l’ignore – de laisser en plan la chaine youtube qui aura bien rempli son cahier des charges.
[…]
C’est le cas. Ma chaine bitchute contient deux vidéos censurées par Youtube ainsi que quelques vidéos techniques que j’ai mis en doublon. Ma chaîne solid.tube est une copie complète de ma chaine youtube. Comme cela en cas de suppression de vidéo, je serai tranquille.
Ne monétisant pas mes vidéos, ce qui me ferait mal c’est de voir disparaître des années de travail à cause de fauteurs de troubles dont on peut se demander s’ils n’agissent pas comme des portes-flingues pour des vidéastes qui ont goûté à la « youtube money » et qui en veulent toujours plus 🙂
Dans ce cas, il n’y a qu’une règle : il n’y a pas de petite concurrence dans le domaine dans lequel on veut s’imposer.
Au moment où je rédige cette article, j’en suis à environ 4660 abonné(e)s sur ma chaine. Donc dans le domaine des vidéos linux, un « gros » dans la francophonie avec Adrien LinuxTricks.
Je dois l’avouer, mais je ne comprends pas pourquoi le distro-hopping existe encore dans le monde linuxien en 2018. Autant j’ai été une grenouille sautant de distributions en distributions dans les années 1998 à 2006, autant avec l’arrivée de produits assez mûrs comme la Ubuntu 6.06, j’ai largement moins senti le besoin de changer de distribution comme de chemise.
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».
Cela me fait penser à une réplique de Jack Nicholson dans « Les Sorcières d’Eastwick » concernant les hommes cocufiant leurs femmes… Mais je vous laisse découvrir ce film de 1987 où il donne la réplique à Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon.
C’est à peu près la même chose avec les distributions GNU/Linux modernes, à savoir celle sortie depuis le milieu des années 2010.
Avant que des personnes hurlent au « putaclic » avec le titre de l’article, je tiens à rappeller que je n’ai aucune régie publicitaire qui affiche des panneaux en 4 par 3 😀
Donc, l’appat du gain n’est pas derrière cet article sur lequel j’exprime mon point de vue sur ce format de paquet universel en ce début octobre 2018. Format universellement reconnu par les principaux acteurs du monde linuxien, sauf un, Canonical. Comme d’habitude, devrait-on dire ?
Bien entendu, Gnome-Libre a défendu bec et ongles ce format qui est la réinvention du .app d’Apple en rajoutant une dose de « bac à sable » pour sécuriser l’ensemble.
En gros, on prend le logiciel, ses dépendances, on met le tout dans une répertoire. Non seulement, ça bouffe de la place – même en réinventant le principe des bibliothèques partagées via le principe des runtimes – mais ça revient à une énième réinvention de l’empaquetage classique… En beaucoup plus lourd… Mais sécurisé, c’est le plus important !
Dans cette vidéo où je parlais de la Fedora 29 Silverblue bêta – qui se veut être une démonstration du flatpak pour tous les logiciels – je me suis heurté à un problème de taille : le poids des logiciels à récupérer.
Une fois le runtime – vous savez la réinvention des bibliothèques partagées – téléchargé, les logiciels sont moins lourd à récupérer… Mais cela donne toujours des logiciels plus lourd qu’un paquet classique, compilé pour la distribution. Principe qui a fonctionné depuis le début des distributions GNU/Linux en 1992-1993.
Comme je l’ai dit en vidéo, sans une connexion qui envoie du pâté et un espace de stockage assez important, vous vous retrouverez vide à tirer de la langue pour gérer l’ensemble.
Mais il y a un autre gros problème, en ce début octobre 2018, c’est la faiblesse en nombre de logiciels disponibles dans ce format.
Qu’on ne se méprenne pas. J’ai toujours gardé pour BeOS et sa famille un coup de coeur technique. Je me souviens des heures que j’ai passé sur BeOS 4.5 que j’avais acheté à l’époque et sur lequel je me calmais les nerfs quand le MS-Windows de l’époque, le 98 SE commençait à me faciliter le transit intestinal.
J’ai toujours été très intéressé par les différentes préversions d’Haïku. Mais je me dis que la bêta 1 de Haiku R1 qui arrive près de 6 ans après la dernière alpha me donne l’impression d’arriver trois ans trop tard. Non pas que la bêta soit inintéressante, mais BeOS, c’est la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Peut-on imaginer un OS qui en 2018 ne propose pas de multi-utilisateurs ? Qui proposent une version compilée avec gcc 2.7 (?) alors que gcc 8.2.1 est la dernière version en date au moment où je rédige ce billet début octobre 2018.
J’ai pu testé rapidement l’ensemble dans une machine virtuelle. Résultat des courses : impossible de la faire démarrer dans VMWare, dans Qemu c’est la merde au niveau du réseau. Dans VirtualBox, il a fallu que je prenne une autre carte que celle définie par défaut pour avoir du réseau.
Avant que le réseau ne devienne une télévision numéro 2, avec ses chaines cancers digne des productions de Cyril H. avec des chaines à la Studio Bubble Tea ou Swan The Voice pour ne citer que les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.
Au moment où j’écris cet article, je suis arrivé à un peu moins de 4600 abonné(e)s.