Les apprentis sorciers peuvent partir, pamac est enfin compatible avec pacman 6.x.

Dans un article du 4 juin 2021, je parlais des apprentis sorciers qui étaient de retour sur Archlinux – qui n’avait rien demandé la pauvre bête – par rapport à la non compatibilité de pamac avec pacman 6.x.

La solution a été affichée pièce par pièce sur le rapport de bug que j’avais ouvert. Il y a eu la création d’une libpamac – qui contient la tuyauterie nécessaire au fonctionnement du logiciel – séparé de l’interface pour alléger le code.

J’ai donc profité de l’occasion pour empaqueter libpamac en version « allégée » et en version « complète » (avec le support de snap et de flatpak).

L’installation est assez simple, du moins pour les paquets que je maintiens, à savoir pamac-aur-git, pamac-all ou pamac-all-git.

Il y a un paquet en commun, archlinux-appstream-data-pamac. Ensuite, pour pamac-aur-git :

  1. libpamac
  2. pamac-aur-git

Et pour pamac-all-git, pamac-all :

  1. snapd
  2. snapd-glib
  3. libpamac-full
  4. pamac-all ou pamac-all-git

J’ai enregistré la vidéo ci-dessous pour les personnes préférant du visuel à de l’écrit.

On dit souvent que « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » pour citer la moralité de la fable du Lion et du rat de La Fontaine.

On en a une nouvelle preuve ici.

Pamac 9.2.0, une évolution en douceur pour ce gestionnaire de logiciels graphiques pour la grande famille Archlinuxienne.

Il y a des outils qui sont sensibles à mettre à jour, un gestionnaire de logiciels en fait partie. Dans la famille Archlinuxienne dans son acception la plus large, Pamac est devenu un outil reconnu. Je maintiens depuis septembre 2017 (soit un peu plus de deux ans au moment où je rédige ce billet) sa version de développement sur AUR.

En septembre 2017, c’était la version 5.1.1… Comme le temps passe vite 🙂

Depuis, on en est arrivé à la neuvième génération, et la version 9.2.0 est disponible en release candidate depuis le 30 novembre 2019.

Quand on arrive à la neuvième génération majeure d’un outil, on est plus dans l’évolution que dans les révolutions constantes. On est plus dans le polissage et la finition que les grands chamboulements.

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Ah, les mises à jour majeures de pacman dans la grande famille d’Archlinux…

Une fois par an, le génialissime pacman – n’ayons pas peur de tomber dans les superlatifs comme d’autres personnes le font pour les incongruités comme le énième fork d’ubuntu condamné à disparaître avant 6 mois – connait une version majeure. À chaque fois, des nouvelles fonctionnalités sont introduites ou d’autres tombent en désuétude.

On est avec pacman 5.2 dans le deuxième cas. Dans l’article d’annonce publié par Allan McRae, on apprend qu’une fonctionnalité peu utilisée, à savoir les mises à jour en utilisant des deltas (qui permette de ne pas récupérer la totalité d’un paquet mais juste les différences) a été envoyé ad-patres. Il y a aussi la fonction –force qui est désormais désactivée et remplacée par la plus subtile option –overwrite.

Le retrait du support des mises à jour via les deltas a fait très mal. Non seulement, l’outil Kalu est dans les choux pour sa compilation, bug que j’ai rapporté, mais cela a aussi obligé les développeurs de yay à sortir une nouvelle version, la 9.4.0, pour officialiser le support de pacman 5.2.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Un en vrac’ avec 36°C à l’ombre… Vivement l’hiver qu’on puisse enfin respirer !

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture.

Bonne fin de journée ! 🙂

Pamac-QT : le chemin est encore long pour se débarrasser d’Octopi…

S’il y a un outil primordial pour toute distribution GNU/Linux qui se respecte, c’est un gestionnaire de logiciels en mode graphique.

Pour le monde Archlinuxien avec la célèbre fille Manjaro Linux (fille d’Archlinux), pamac est un incontournable. Cependant, il s’accomode mal des interfaces basées sur QT comme KDE et LXQt.

L’outil Octopi est employé à sa place, mais c’est pas la joie. En août 2018, le projet pamac-qt est lancé.

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Petit bilan du mois de janvier pour ma participation au logiciel libre en général.

Pour nombre de personnes, je ne suis qu’un troll, un script kiddie, voir un complet malade mental à cause de ma chaine décalée « Clash of Fredo », voici ce que j’ai pu faire pour le monde du libre durant le mois de janvier 2019 ; il doit manquer des trucs, désolé 🙁

Pour Archlinux, un bug concernant zsh : https://bugs.archlinux.org/task/61533

Pour le projet Katana, une continuation du projet KDE 4.x que je chroniquerai dans un article à venir d’ici février ou mars 2019, du moins quand tout sera compilable sans trop de problèmes :

  1. https://github.com/fluxer/katana/issues/16
  2. https://github.com/fluxer/katana/issues/17
  3. https://github.com/fluxer/kde-workspace/issues/1
  4. https://github.com/fluxer/kde-extraapps/issues/1
  5. https://github.com/fluxer/kde-extraapps/issues/2

Sans oublier un rapport de bug pour le logiciel Pamac qui ne compilait pas avec Vala 0.42.5.

J’ai aussi rajouté le paquet grisbi-git, version de développement de Grisbi pour les utilisateurs d’Archlinux et sa famille dont la Manjaro Linux.

Pas grand chose, mais que voulez-vous, quand on n’a pas aucune formation académique en informatique, difficile de faire mieux !

Au moins, cela contredit certaines personnes qui disent que je ne suis que dans le clash et la destruction.

À plus en espérant qu’un jour le monde du libre francophone se débarrasse des personnes qui surestiment leurs niveaux techniques… Malheureusement, je crains que cela reste un voeu pieux 🙁

Le monde du libre, capable du meilleur comme du pire ? L’exemple du gestionnaire de logiciels.

S’il y a un applicatif au niveau du système que toute personne utilisant l’informatique manipule au minimum une fois, c’est le gestionnaire graphique de logiciels : l’un des outils les plus importants.

Sans lui, point d’ajout ou de suppression de logiciels, d’annonces de la présence de mises à jour plus ou moins graves. Bref, c’est l’outil qui se doit être simple et attractif pour cacher la complexité des tâches qui lui sont dédiées.

C’est souvent une surcouche à un outil en ligne de commande dans le monde du libre. Car il faut le dire, 99,9% des OS libres peuvent être gérés en ligne de commande pour des tâches aussi critiques. Mais avec la démocratisation croissante du monde libre – vient-on de perdre une poignée de barbus voulant conserver leur joujou pour geeks ? Bon débarras ! – il est appréciable d’avoir des outils qui permet de passer par une interface qui ne soit pas digne des années 1970… Et je dis cela en étant un natif des années 1970.

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Ah, les dépots tiers pour Archlinux et sa famille…

Un petit article sur un problème qui touche les distributions dans leur entiereté, même si je prends le prisme Archlinuxien, et que je pourrai en prendre un autre. Comme je l’ai dit dans un article du 16 novembre 2018, la guerre des distributions, c’est de la… Bref !

Je l’ai déjà exprimé plus d’une fois, il faut éviter comme la peste les dépôts tiers. Si c’est souvent essentiel pour contourner les limites de certaines distributions fixed release, c’est parfois inutile voire contre-productif pour les distributions en rolling-release comme Archlinux ou sa fille Manjaro Linux.

J’ai déjà critiqué par ailleurs les installateurs simplificateurs pour Archlinux qui ont tendance à utiliser des dépôts tiers. Je parlais d’une forme de malédiction les touchant, et même si Anarchy Linux semblait avoir repris du poil de la bête, c’est reparti dans les choux actuellement avec un github de nouveau au ralenti. Mais j’y reviendrais plus loin.

Le problème est que parfois le dépôt tiers s’impose sur les dépôts officiels avec les risques de conflits de paquets que cela peut entrainer. Un dépôt tiers, c’est à mettre en oeuvre après les dépôts officiels. Point final !

Oui, je parle ici de la célèbre Antergos jadis connue sous le nom de CinnArch qui n’a toujours pas stabilisé son installateur qui existe depuis le début du projet en 2012, et qui laisse penser que ce sera le GNU/Hurd dans ce domaine 🙂

S’il n’y avait que cela et l’émétique thème numix ainsi qu’un LightDM pas franchement léger, ce serait bien. Mais c’est après avoir vu le bug suivant sur le dépôt gitlab de Pamac que j’ai décidé d’alerter l’équipe d’Antergos. En effet, et ce n’est pas un trucage, le dépôt tiers imposé propose… Pamac 6.4.0 alors que la version 7.3.0 est sortie la veille de la date de rédaction de l’article que vous lisez.

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Yaourt et Pamac ? Salut et encore merci pour le poisson :)

Il y a des périodes où l’on a besoin de faire un grand changement dans sa vie, qu’elle soit réelle ou informatique. Il y a environ 3 semaines, j’ai quitté bash pour tester zsh avec la configuration grml-zsh-config – grâce ou à cause de Baba Orhum qui l’a évoqué dans une de ses vidéos – et j’avoue que j’ai été plus que séduit par ce shell alternatif 🙂

Cependant, je ne pouvais pas m’arrêter en si bon chemin. Le deuxième pas était de changer de surcouche à Pacman. Depuis que je suis utilisateur d’Archlinux, j’ai été un grand utilisateur de yaourt. Cependant, cela va faire plusieurs mois que le projet est au ralenti. Si l’on en croit le github du projet, le code n’a plus évolué depuis octobre 2016, et la dernière version stable de ce couteau suisse n’a pas connu de publication depuis mars 2016.

Cela commence à faire un peu long. Yaourt est un excellent outil, mais il faut savoir prendre du recul par moment. C’est ainsi que je suis parti à la recherche d’un remplacement en me basant sur la page du wiki d’Archlinux consacrée aux surcouches de pacman.

Après quelques essais, je me suis arrêté sur Pacaur. Il est moins « puissant » que yaourt par endroit, tout en étant plus sécurisé, mais il me permet de gérer les paquets comme je l’entends. Donc… 🙂

Mais ce n’était pas tout. Je m’étais aussi aperçu que je n’utilisais en réalité que la fonction de notification de l’outil de Manjaro, Pamac, qui existe pour Archlinux avec le paquet AUR pamac-aur.

Il y a aussi une raison supplémentaire qui me fait mettre de coté l’outil de Manjaro, c’est l’ajout d’une fonction de compilation des paquets AUR en interne. Une volonté de se débarrasser à terme de yaourt ?

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