Confession d’un amateur de musique, épisode 9 : ma découverte du heavy-metal classique avec le Sabbat Noir…

Nouvel épisode ou nouvelle confession ? Les deux à la fois ! Pour ce nouvel épisode, je vais retourner à la grande époque du heavy metal, les années 1970. Même si les Beatles ont été des précurseurs avec « Helter Skelter » tiré de leur album blanc, pour moi, les fondateurs du heavy metal, c’est le trio Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple.

J’avoue ma préférence pour le groupe fondé par Ozzy Osbourne, Toni Iommi, Geezer Butler et Bill Ward. Je tiens à préciser que je n’ai pas découvert le groupe avec l’album éponyme, mais avec le jouissif « War Pigs ».

J’ai par la suite découvert la discographie du groupe, même si les deux derniers albums de la première période Ozzy Osbourne peuvent être ignorés sans mal.

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« 13  » de Black Sabbath : un bon retour aux sources ou l’album de trop ?

Hier, j’ai eu l’occasion de pouvoir acquérir la version deluxe du dernier album de Black Sabbath, qui reprend les 3/4 de la formation d’origine : Ozzy Osbourne au chant, Tommy Iommi à la guitare, Geezer Butler à la basse.

La version deluxe compte 11 pistes (dont 3 en bonus). En l’écoutant pour la première fois, j’ai eu l’impression de retrouver le Black Sabbath du début. D’ailleurs dès la première piste « The End Of The Beginning », on sent les parentés avec le titre éponyme du premier album.

La deuxième piste est un petit bijou qui fleure bon les années 1970. La voix presque « perverse » d’Ozzy Osbourne donne l’impression qu’on est dans un chateau des Carpathes.

Dans les titres, une très belle ballade (enfin, dans les limites de Black Sabbath), « Zeitgeist » apporte un peu de légèreté à l’ensemble. Un peu à l’image de « Changes » sur l’album « Volume 4 ». Toutes les pistes sont très longues, mais elle se laissent écouter.

Il n’y a rien à jeter dans l’album. Sans oublier les clins d’oeil au glorieux passé du groupe, avec un son de cloche à la fin de l’ultime piste  « Dear Father ».

En ce qui concerne les pistes bonus, la première « Methademic » commence avec un peu de guitare acoustique. Histoire de commencer en douceur. Avant de tomber dans le glauque des papys du Heavy Metal britannique.

C’est simple avec cet album : soit on l’adore en se disant que c’est un retour aux sources, soit on déteste en disant que c’est l’album de trop.

En ce qui me concerne, j’ai adoré. A vous de voir 😉

Oui, je suis un « tipiak », et pourtant j’achète de la culture. Etonnant, non ?

J’ai longuement réfléchi avant de me mettre à rédiger ce billet. Peut-on avouer publiquement que l’on a copié illicitement de la musique et des films ? Et que sans cette action de copie illicite, je n’aurais surement jamais découvert de nombreux albums ni de nombreux films ? Et que ma culture s’en serait appauvrie ? Oui, on peut le dire et on doit le dire.

Alors que la toute (im)puissante Hadopi (12 millions d’euros pour permettre à des rentes de situations de continuer à exister) menace à tout va sans aller plus loin pour le moment, qu’un site russe montre l’hypocrisie des arcanes du pouvoir et des industries culturelles dans ce domaine, je vais vous dresser la liste des oeuvres que j’ai pu écouter en utilisant l’offre illicite qui a au moins un mérite : être facilement utilisable, ne pas être castrée par les DRMs, bref de pouvoir propager la culture sans discrimination financière, ni technique.

Pour la musique, que j’ai acheté par la suite, donc le « un téléchargement = une vente perdue » est un mensonge grossier et éhonté des dinosaures. Et c’est une liste loin d’être exhaustive…

  • Les 6 premiers albums de Black Sabbath
  • Une partie de la discographie d’Ozzy Osbourne
  • Les albums studio de Pink Floyd de « The Pipper at the Gate of Dawn » jusqu’à « The Wall » inclus. Pour « Ummagumma » et « The Wall », ce sont les versions vinyls.
  • Mono, groupe japonais, inconnu du grand public mais qui pond de la musique de qualité
  • Barclay James Harvest, des débuts jusqu’aux années 1980-1982
  • Led Zeppelin, que je ne connaissais que grâce à « Starway to Heaven » et « Kashmir »
  • L’intégrale de Nine Inch Nails, n’ayant découvert le groupe qu’avec la sortie de Ghosts I-IV. J’ai payé un des albums, le « Halo 4 » quelque 25 € ! Pour le DVD de Broken et le double DVD « Closure », ils n’ont jamais été sorti officiellement, mais publié sur ThePirateBay par un certain seed0… Qui ne serait qu’un certain… Trent Reznor !
  • Dead Can Dance, l’intégrale bien qu’une amie m’a fait découvrir le groupe un jour, je crois me souvenir avec leur live « Toward The Within »
  • Portishead et le projet solo de Beth Gibbons

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Bilan culturel de l’été 2010.

Bien que l’été ne finisse que d’ici trois semaines environ, j’ai voulu faire le bilan de mes achats estivaux. Et puis, fallait bien faire le bilan depuis le mois de mai 😉

Nine Inch Nails :

  • Halo 11 : « The Perfect Drug » (loin d’être le meilleur Halo, mais c’est toujours meilleur qu’un certain Christophe M…)
  • Halo 22 : Beside You In Time : la vidéo de la tournée « Live:With Teeth« …

Black Sabbath :

  • Master Of Reality (1971)
  • Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Ozzy Osbourne :

  • No More Tears (1991)
  • Black Rain (2007)
  • Scream (2010)

Hope Sandoval and The Warm Inventions :

  • Bavarian Fruit Bread (2001)

Portishead :

  • Third (2008)

Et pour finir, la compilation d’artistes sous licence Art Libre, « Renversement », achetée au RMLL 2010. Et l’obligatoire photo récapitulative :

Achat estivaux 2010 :)

Merci à PriceMinister (qui m’a permis de m’acheter la moitié de la liste à bas prix)… Se cultiver à petit prix, c’est assez « jouissif » 🙂

Le manque d’artistes francophones ? C’est à dire que j’attends l’année prochaine (les 20 ans de la mort de Gainsbourg) pour faire le plein de musique francophone de qualité… Comme quoi, à l’impossible, nul n’est tenu ! 😀

Bilan musical de juin 2010… Années 1970 bien rock et bienvenue chez Ozzy ?

Mois particulièrement calme sur le plan musicographique, du moins coté achat. Autant qu’en mai 2010…

C’est en écoutant « Paranoid » de Black Sabbath (ah, « War Pigs », « Paranoid », « Iron Man », « Rat Salad »…) que je rédige ce petit article.

Achat musique juin 2010

En effet, en juin, je me suis plongé, tête la première dans l’univers de Papy Ozzy. Le déclic ? Avoir écouté, fin mai chez un ami ce qui était alors le dernier album en date, « Black Rain ». J’avais adoré. Et je me suis dit, « Comme je connais un peu l’époque des « fondateurs » du Hard Rock / Heavy Metal que sont Deep Purple et Led Zeppelin, pourquoi pas écouter du Black Sabbath ? »

Et dès la première écoute de l’album éponyme, j’ai été conquis. Et j’ai déjà 4 des meilleurs opus du groupe avec papy Ozzy à savoir :

  • Black Sabbath : « Black Sabbath », « NIB », « Evil Woman » ou encore « Wicked World ».
  • Paranoid : « War Pigs », « Paranoid », « Iron Man », « Rat Salad »
  • Volume 4 : rien à jeter, tout y est bon, surtout la superbe ballade « Changes »
  • Sabotage : « Hole in the sky », « Symptom of the universe », « Supertzar », « Am I going Insane ».

Quoique je me tate encore pour « Master of reality » et « Sabbath Bloody Sabbath » 😉

Sinon, on peut rajouter « LE » classique des australiens d’AC/DC avec Bon Scott et sa voix de sale gamin, « Highway to Hell« .

Enfin, dans le genre franchement plus doux, deux parmis les parmis albums des Barclay James Harvest :

  • And other short stories : « Medecine Man », « Someone there you know » ou encore « Ursula » et en piste bonus « Galadriel »
  • Baby James Harvest : « Crazy Over You », « Summer Solidier » et en piste bonus « Child of man » en deux versions (studio et version BBC)

Un petit mois, mais il faut savoir vraiment se calmer de temps en temps. Mais tant qu’on se fait plaisir musicalement, où est le mal ?

Petit bonus : « War Pigs » des Black Sabbath en 1970 dans un concert à… Paris 😉

Philosophie musicale à 0,03 € : et si le quatrième album d’un groupe des années 1970 était son meilleur ?

Je l’avoue. Je suis devenu accroc au rock anglo-américain des années 1970.  Or, en prenant les plus grands noms de cet époque, à savoir alphabétiquement Black Sabbath, Deep Purple et Led Zeppelin, on peut constater que leur quatrième album officiel est du grand art.

1972 : Black Sabbath Vol 4 (que j’ai écouté 3 fois en boucle depuis son achat ce matin) commence avec l’excellentissime « Wheels of Confusion ».  Après un titre un peu plus puissant, la règle qui veut que les « hardeux » fassent les plus belles ballades se confirme : « Changes » prend au tripes. Le morceau de choix de la première partie de l’album.

Les autres titres s’enfilent comme des perles, comme le très étonnant et très court « fx ». J’avoue que « Snowblind »  (hymne à la cocaïne consommée à foison par le groupe à l’époque) arrive. J’avoue que l’instrumental « Laguna Sunrise » est un de mes morceaux préférés de la deuxième partie de l’album.

1970 : Le quatrième opus studio de Deep Purple, c’est le célébrissime « In Rock », premier album de la période bénie de Deep Purple en version Mark II (avec Fireball, Machine Head, Made In Japan et Who do we think we are), même si Burn est excellent.

Sur cet album célèbre pour sa couverture inspirée du mont Rushmore, on trouve des grands classique du groupe : Speed King, Child In Time, Into The Fire ou encore Living Wreck. Un début qui annonce le très bon (et selon moi un des meilleurs Deep Purple de cette période, Fireball).

1971 : Dernier que je citerais, mais pas des moindres, Led Zeppelin, avec l’album sans nom. Qui ne connait pas « Starway to Heaven » qui est le titre le plus connu de l’album ? Mais alors, pourquoi bouder son plaisir avec des très bon titres comme « Black Dog », « Rock and Roll » ou le très rythmé « Four Sticks » ?

Pendant longtemps, cela a été mon album préféré des Led Zeppelin, d’ailleurs le premier que j’ai acheté. Mais depuis, le II et le III l’ont remplacé dans mon coeur. Sans oublier le sublime « Houses of the Holy »

Les trois groupes en question ont sorti leur 4 premiers albums dans une période qui d’environ 2 à 3 ans… Pour atteindre leur chefs d’oeuvres. Même si des albums plus « récents » sont aussi très bons.

Etrange que ce soit toujours le 4ième album qui soit le chef d’oeuvre. J’avoue sécher un peu pour la raison ? Une idée ?

Mes deux futurs achats, hommage posthume à Ronnie James Dio.

Il y a environ un mois, la voix de (la meilleure période de) Rainbow s’éteignait. Depuis, je me suis plongé dans sa discographie, et voici les deux prochains albums qui rejoindront – d’ici quelques semaines – ma collection. Une connaissance m’a prêté – tant que cela reste légal – les deux albums (dont un double) que je vais me procurer.

Chronologiquement, il s’agit du live « Rainbow – On Stage » et du double CD live d’un des derniers concert de Ronnie James Dio avec son groupe, Heaven & Hell, à savoir : « Live Radio City Music Hall 2007 »

Le premier, tout simplement, car c’est un live du groupe monté en 1975 par Richie – j’ai un caractère de cochon – Blackmore, après la sortie de l’album « Stormbringer ».

Ce concert contient des versions magnifiques des classiques de Rainbow, comme « Kill The King », « Catch The Rainbow » ou une reprise du classique de Deep Purple « Mistreated » sublimé par la voix de Ronnie James Dio.

Le deuxième album, c’est l’ultime concert de Ronnie James Dio. C’est un superbe live pour les amoureux de Métal et de Hard Rock comme savait le produire des pionniers comme les Deep Purple ou les Black Sabbath.

Evidemment, l’ensemble des deux n’est pas donné, mais j’ai envie de me plonger dans la carrière de cette voix du rock et du métal qu’était Ronnie James Dio.

Saloperie de crabe… Ronnie James Dio vient de nous quitter.

Le chanteur américain Ronnie James Dio (Black Sabbath, Rainbow, Elf, Heaven & Hell) vient de nous quitter, rongé par le crabe, un cancer de l’estomac qui l’a emporté à 67 ans.

En hommage à cet artiste qui a eu 53 ans de carrière, une prestation avec Rainbow à Munich en 1977.

Encore une grande voix qui vient de s’éteindre 🙁