Mountain Thrower : un retour musical dans les années 1970.

Je suis un enfant des années 1970 : j’ai grandi avec « Starsky & Hutch », « La petite maison dans la prairie » ou encore « Dallas » qui passait le samedi soir.

Après avoir fait une plongée dans les années 1960 et « Thee Dang Dangs », j’ai fait un bond dans la décennie suivante en fouillant Bandcamp. Comment ? En tombant sur le premier album éponymes des Mountain Thrower.

Ce trio de Caroline du Nord nous propose un album de garage rock typique des années 1970, franchement jouissif. L’album contient des pistes assez travaillées, jusqu’à plus de 8 minutes. Ce n’est pas les morceaux radios de 2 minutes 35.

Dès la première piste, la batterie typique des années 1970 fait chaud au coeur. Et le groupe nous propose un rock sans fioriture, sans tomber dans les délires du rock progressif des modestes membres d’Emerson, Lake and Palmer. Les rythmes font parfois penser à ceux qu’on pouvait entendre sur les premiers albums de Yes. A un moment, il y a un trio presque hypnotique entre le batteur, guitariste et l’organiste du groupe

La deuxième piste « Ununpentium » commence avec une guitare qui mache presque la mélodie. La suite de la piste est aussi bonne que la piste qui précède. Il ne manque plus que les pantalons pattes d’éléphant, les couleurs arrachant la rétine, et on se croirait vraiment dans les années 1970 🙂

La piste suivante est la plus longue de l’album. « Modern Living » aurait pu être écrite et produite par les « Pink Floyd » ou encore « Yes ». Autant dire que c’est du très bon. C’est la piste relativement la plus calme de l’album. Qui finit avec une mélodie qui me fait penser à la fin de l’album « Wish You Were Here » des Pink Floyd.

La quatrième piste « Only Child » est un peu plus folk rock. Une ballade que n’aurait pas renier un petit groupe inconnu de Liverpool… Qui officiait aux studios d’Abbey Road !

« Ages of Mars » est une piste un plus « énervée » et revient aux recettes de la première piste. Un petit coup de fouet après la piste précédente qui était un peu trop calme !

La dernière piste « My Woman (My Sunny Day) » est encore un moyen de conclure en beauté cet album qui est un sacré voyage dans les années 1970. Inutile de me le demander. Oui, je l’ai acheté. Et j’attends d’avoir la galette dans ma boite aux lettres, d’ici une grosse quinzaine de jours 😉