Mardi musical britannique, première : « Asylum » de Paul Statham.

Il y a un genre que j’apprécie, c’est la musique électronique, même si le genre est un peu snobé à cause de son manque « d’humanité ». J’adore des groupes comme les allemands de Cosmic Ground qui fleure bon les années 1970.

Mais il y a d’autres personnes qui savent ce que composer un album électronique veut dire. Il y a bien entendu Roger Subirana, mais aussi Paul Statham que j’avais entendu pour son projet « The Dark Flowers » en 2013.

Début décembre 2017, notre compositeur Londonien a sorti son nouvel album, « Asylum ».

D’une durée d’un peu moins de 39 minutes pour 8 pistes, on est dans une bonne moyenne 🙂

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac’ 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet, en dehors des annonces récurrentes ?

Côté culture ?

Bonne fin de semaine !

« Cosmic Ground III », le retour sombre et hypnotique de Cosmic Ground :)

J’avoue que j’ai une faiblesse pour la musique électronique fortement inspirée des créations des années 1970. En juillet 2015, je parlais rapidement du deuxième opus de Dirk Jan Müller alias Cosmic Ground. Et voici donc le troisième album de la série, sobrement intitulé « Cosmic Ground III » 🙂

Plus court que l’album précédent, 70 minutes au lieu de 77, il n’en est pas point un album qui est vraiment planant. Il n’est disponible – au moment où je rédige cet article le 25 septembre 2016 – qu’en numérique et en précommande pour la version physique pour une publication aux alentours du 16 octobre 2016. Inutile de préciser que je l’ai précommandé.

Si dans la première piste, « Ground Control », il y a des sonorités jarresques de l’époque Oxygene / Equinoxe, dans la deuxième, ce sont d’autres influences qui arrivent. Mais qui fleurent bon la science fiction des années 1970 avec ses grands espaces et ses vaisseaux faits de bric et de broc. Ce sont les deux pistes les plus courts, tournant seulement dans les 16 minutes.

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Confession d’un amateur de musique, épisode 5 : ma découverte de la musique électronique avec « Ethnicolor » de Jean-Michel Jarre.

Cinquième épisode de cette série, c’est celui qui ressemble le plus à la confession diabolique pour le moment 🙂

Ma découverte de la musique électronique, je la dois à un titre publié en 1984 sur l’album Zoolook qui donne toute sa puissance en live, comme sur l’album « Houston-Lyon » de 1986. C’est avec cet album que j’ai découvert le compositeur.

Pour une personne qui apprécie le metal et ses guitares ultra-saturées, ça fait étrange d’avouer que mon adolescence a été bercée par Zoolook, Les Champs Magnétiques, Revolutions, Oxygène ou encore Equinoxe. Comme initiation à la musique électronique, c’est un sacré dépucelage auditif 😀

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Cette semaine, il va être assez copieux 🙂

Côté logiciel libre et informatique :

Côté musique ?

Bon week-end.

« Cosmic Ground 2  » de Cosmic Ground : ah, la musique électronique des années 1970.

Le 25 juillet 2015, dans un article « en vrac' » j’avais parlé en vitesse du deuxième opus de Dirk Jan Müller, alias Cosmic Ground. Son premier opus n’est plus disponible qu’en version numérique, cependant.

Bien que l’album en version physique ne soit officiellement disponible qu’à partir du 3 août 2015, l’avoir précommandé m’a permis d’avoir une bonne surprise plus vite que prévu dans la boite aux lettres.

Les années 1970 en musique électronique ont été des plus prolifiques, et les grands noms du domaine sont fait la main à l’époque : Vangelis, Jean-Michel Jarre, Klaus Schulze, ou encore les Tangerine Dream.

Ici, nous avons un album d’environ 77 minutes, le tout divisée en quatre pistes. Oui, cela donne des pistes plutôt longues 🙂

C’est une musique hypnotique, sombre, typique de l’école de Berlin dans le domaine de la musique électronique. Ce sont des pistes qui vous emportent. C’est le genre de musique que j’aime à écouter en buvant un petit thé, et tout en essayant de mettre par écrit ma prose « littéraire » 🙂

Il est difficile de décrire ce genre de musique, car elle se vit plus qu’elle ne se décrit. Tout ce qu’il me reste à vous dire ? Bonne écoute 🙂

Premier bilan musical de 2015 : c’est quoi les artistes « connus » du grand public ? :)

À une dizaine de jours du mois de juin 2015, du moins au moment où je rédige cet article, j’ai voulu faire un bilan de mes acquisitions musicale entre janvier et mai.

Comme disait feu Pierre Desproges « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur », j’ai acquis 13 galettes. J’aurais pu rajouter « Corpo Mente« , mais comme je ne l’ai qu’en numérique, c’est un brin hors sujet pour cet article 🙂

Dans les genres, metal et apparentés ? 8. Post-rock ? 2. Folk ? 1. Électronique ? 1. Inclassable ? 1.

collection musicale mai 2015

De haut en bas et de gauche à droite sur la photo ci-dessus :

Autant dire qu’il n’y a aucun artiste ni groupe qui passent sur les mass-media, qui soit « mainstream » (qu’on peut traduire par « dominant »). Je n’ai même pas encore acheté le dernier Steven Wilson (« Hand Cannot Erase ») alors que j’aime beaucoup les créations de cet artiste.

Est-ce à dire que j’ai des goûts élitistes ou simplement que je ne supporte plus la sousoupe commerciale qui monopolisent les médias ?

En vrac de fin de semaine.

En cette fin de semaine agitée sur fond de personnes se réclamant de la troisième religion monothéiste pour commettre des meurtres, j’ai eu envie de faire un petit en vrac’ fourre tout.

Commençons par le logiciel libre.

Dans le domaine musical ?

Voila, c’est tout. Je mets le blog en pause ce week-end, et je vous dit à lundi prochain !

« Transition » et « Cyborgs », les deux opus de Kassiel sorti en 2014.

Kassiel est un artiste que je suis depuis plusieurs années. A l’origine – si mes souvenirs sont bons – j’avais entendu les premières oeuvres de Kassiel via Jamendo, ce qui doit remonter à 2007 ou 2008.

Puis, j’ai suivi de loin en loin les réalisations, comme celle de son compère Uzziel avec qui il compose le duo « Planète Sauvage« . Agnès de Destinations Passions avait parlé rapidement de la sortie d’Exode produit par Uzziel, en avril 2013.

Note : Les albums du duo sont disponibles sur Bandcamp, en téléchargement à prix libre, et sous licence CC-BY-NC-ND. De plus, si vous voulez vous faire vos propres boitiers en gravant une galette pour chaque album, tout est fourni.

Je comptais déjà parler de « Transition », mais ayant pris du retard suite à plusieurs contretemps, je profite pour faire d’une pierre deux coups.

L’album est sorti en janvier 2014.

Pour qualifier le style de Kassiel, on peut dire que c’est la musique électronique à tendance progressive. En effet, les pistes ne font pas moins de 6 minutes en moyenne.

On se trouve avec des rythmes électroniques classiques, même un peu « old-school » par moment. La première piste « La revanche des krolls » fleure bon des titres de science fiction de la fin des années 1970 début des années 1980.

D’ailleurs, en écoutant cette piste, je n’ai pu m’empêcher d’imaginer des décors de Blade Runner.

La deuxième piste, la plus courte de l’album, est plus « mélancolique », surtout son introduction. La troisième piste « Les vents d’Eole » fait penser à un slow à la sauce musique électronique. C’est une piste très reposante, très planante, presque idéale pour se relaxer et méditer.

Je parlais de Blade Runner un peu plus haut. Le clin d’oeil est énorme avec la quatrième piste qui s’appelle « Do computers dream of analogic devices »… Pour info, le livre dont est tiré le film culte de Ridley Scott en anglais s’appelle « Do Androids Dream of Electric Sheep ? » de Philip K. Dick.

C’est une piste tout en douceur et en rondeur. L’avance dernière piste « Tangram III » se la joue oriental, avec une introduction qui pourrait s’entendre en Asie. Vraiment très bon !

L’album se termine avec la piste éponyme. C’est la plus longue de l’album mais elle le termine en beauté. On y retrouve la douceur et le coté « mélancolique » des pistes qui ont précédé.

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Untold stories of a dying moon : du grand art !

Nikos, alias Zero Project, compositeur grec dont j’avais parlé il y a plus d’un an, revient dans un album « Untold stories of a dying moon », qui mélange clavier, corde, instruments à vents, et sons éthérés le tout d’une manière toujours aussi admirable.

L’album est disponible à l’écoute en flux, gratuitement au format ogg 128 et mp3 160. On peut l’acheter sur Amazon Mp3, Emusic, iTunes, Nokia et Simfy.

Si on veut une version flac ou une version à graver directement sur un CD 80 Minutes (car l’album fait 79 minutes 30), on peut l’acheter directement auprès de l’auteur pour le prix énorme de… 5 € !

Pour décrire la musique : prenez un quart de musique classique, un quart de Vangelis, un quart de Johan Johannson (de l’album Englabörn), et un quart de rêve. On mélange le tout et on déguste sans modération.

J’ai acheté l’album au format flac, et j’ai fabriqué le boitier CD, même si j’ai du m’y reprendre à trois fois pour le fond du boitier 🙁

Dommage que je n’avais plus d’étiquette pour CD, mais c’est déjà très joli comme résultat, quoiqu’un peu artisanal 🙂