Avant que certaines personnes ne sortent les fourches, les haches et autres flambeaux pour me faire passer un sale quart d’heure, l’article qui suit est un exercice de réflexion. Rien d’autre.
Connaissant le monde linuxien depuis près de 20 ans, je sais très bien qu’aucune distribution ne reste éternellement au firmament. Pour reprendre un texte chanté par Shahnourh Varinag Aznavourian dans son album de 1966 éponyme de sa célèbre chanson « La bohême » :
« Je vous parle d’un temps,
Que les moins de vingt ans,
Ne peuvent pas connaître »
Même si cela fait moins de 20 ans, il suffit de se souvenir qu’au tournant des années 2000, une des distributions GNU/Linux qui avait le vent en poupe, c’était la Mandrake Linux devenue Mandrake puis Mandriva… On sait ce qu’il en reste de nos jours.
Même si le classement de distrowatch est celui de l’intérêt relatif à chaque distribution, si on regarde la place de la Mandrake/Mandriva sur le plan annuel depuis 2002 : Première de 2002 à 2004. Deuxième place dès 2005 à cause d’Ubuntu qui lui pique la médaille d’or. 2006 ? Cinquième. 2007 ? Neuvième. 2008, un sursaut d’orgueil et elle revient en septième position, confirmé en 2009 avec la sixième place. 2010 ? Perte d’une place. 2011 ? Dixième. 2012 ? 29ième… 2013 ? 42ième…
Bref, en l’espace d’une décennie, la flamboyante Mandrake disparait au fin fond des abysses du classement d’intérêt. C’est le règne incontesté d’Ubuntu (qui le méritait) jusqu’en 2010. Depuis LinuxMint a pris sa place.
On m’objectera que ce classement est juste une statistique de curiosité et de volonté de s’informer, qui n’influe en rien sur la popularité réelle d’une distribution. Je suis d’accord. D’ailleurs, la distribution la plus recherchée n’est-elle pas la plus célèbre fille d’Ubuntu ?
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