BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ?

Fin mars 2015, je me fendais d’un billet assassin sur la Black Lab Linux 6.5. Cette distribution dérivée de la Xubuntu 14.04 LTS souffrait d’un mal étrange : celui d’avoir l’installateur qui se plante comme un MS-Windows Millenium sous amphétamines quand on veut utiliser une autre langue que l’anglais.

Près de 9 mois sont passés et la Black Lab Linux 7.01 a été publiée. Cette fois, la Xubuntu 14.04 LTS a été affublée d’une ergonomie et d’une présentation à la BeOS ! Après un look à la Amiga Workbench – quand la Black Lab Linux s’appellait encore OS/4 OpenLinux – les auteurs nous font une crise de nostalgie en reprenant BeOS sur le plan de l’apparence. Pourquoi pas ?

Comme pour tout article, je fais d’abord une première installation qui me permet d’avoir un premier aperçu de l’ensemble, faisant les captures d’écran lors d’une deuxième installation. J’ai donc lancé VirtualBox qu’on ne peut pas accuser d’être discriminatoire sur le plan de l’installation. Je ne compte plus le nombre d’Ubuntu officielles ou pas que j’ai pu installé en utilisant l’installateur dans la langue de Molière. Comme je le craignais, l’installateur s’est planté en beauté juste après l’installation de Grub ! À l’ultime étape ! Rageant, non ?

J’ai donc effectué une capture vidéo de l’ensemble pour ne pas dire que j’affabule. L’album que j’ai mis aux alentours de la 13ième minute de la vidéo est « Metamorphosis » de Zero-Project.

Pour conclure ? Je me demande si l’équipe de la Black Lab Linux n’a pas oublié que l’anglais n’est que la troisième langue dans le monde en terme de personnes la parlant comme langue maternelle.

En clair, passez votre chemin, vous ne perdez rien au final. Une distribution qui propose un installateur multilingue sans vérifier son fonctionnement dans plusieurs langues différentes ne mérite pas qu’on s’y arrête.

À croire que la communauté de la distribution ne doit être qu’anglophone au final. Il aurait été plus simple de laisser l’installateur uniquement en anglais, non ?

6 réflexions sur « BlackLab Linux 7.01 : les créateurs ont-ils oublié de vérifier le fonctionnement de l’installateur ? »

  1. Salut,

    Ce n’est pas un cas isolé, d’autres distro ont eu des soucis similaires dans un passé qui n’est pas si lointain. Je pense par exemple a la Netrunner qui plantait quand on mettait la langue en Français, ou à ChakraOS qui « freezait » -avant de planter- lors du passage du clavier en Suisse.
    Black Lab, pas ma tasse de thé. Mais c’est dommage car c’est le genre de bugs qui décourage les nouveaux venu, en donnant l’impression que Linux est un système instable et buggé.

  2. Selon Wikipédia: Considéré par beaucoup comme l’actuelle « langue internationale », l’Anglais est la langue la plus souvent enseignée en tant que langue étrangère à travers le monde. Il est également la langue la plus utilisée sur internet. L’anglais est l’une des six langues officielles et des deux langues de travail avec le français de l’Organisation des Nations unies (ONU).
    Je dis ça, je dis rien 😀
    Sinon, dans la langue de Shakespeare, l’installateur va jusqu’au bout ?
    A pluche.

    1. Je suis d’accord sur le point langue enseignée. Mais en tant que langue maternelle, elle est loin derrière le chinois avec un bon milliard de personnes concernées.

      Et oui, l’installateur va à son terme en anglais.

  3. Pour la zik , Agnès nous refait le coup du Père Noël et après écoute l’album de Zéro-Project Métamorphosis, je l’ai demandé à Dame Agnès.
    Sinon merci pour ces tests et quelle poillade avec les commentaires (sauf avec Popol, pas gloup le gars !)

Les commentaires sont fermés.