Le pseudonymat, c’est bien. En abuser, ça craint.

Dans mon précédent article, j’ai posté un contenu que certains ont considéré comme acheté voire du publireportage déguisé. J’en veux pour preuve ce commentaire, dont voici les morceaux croustillants :

Ceci est un l’article acheté et un publi-reportage déguisé.
Tu viens d’accepter un pot-de-vin d’une entreprise, exactement du même type que celles que tu dénonces depuis des années. Tu commences petit : un petit privilège par ici, un petit service en plus par là, etc, puis tu montes en grade et tu finiras par ne plus prendre en considération que ceux qui viennent te promettre des avantages.
[…]
La pire couillonnade de cet article étant évidemment le passage suivant :
« Le but du projet est de pouvoir partir d’un ordinateur, même faiblement doté et de pouvoir faire ainsi de substancielles économies à terme, et donc de viser les professionnels en premier lieu. »
Ah oui, intéressant comme concept, les substantielles économies en payant pour des services buggés qu’on trouve fonctionnels en local sur une ubuntu 14.04…

Bref, inutile de continuer, la ligne éditoriale de ce blog est de plus en plus répugnante.[…]

Je vous laisse lire ma réponse complète à ce grand courageux qui traine dans la boue une des libertés d’internet : celui d’utiliser le pseudonymat.

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Retours sur la gestion des commentaires et la politique des 10 jours d’ouverture.

Note préliminaire : j’écris cet article en écoutant l’album « Watershed » d’un groupe scandinave peu connu, Opeth. Ne vous étonnez pas si le contenu a tendance à devenir un peu saignant dans les lignes qui suivent. Des morceaux comme « Heir Apparent » ou encore « The Lotus Eaters » y sont pour quelque chose.

Dans six semaines (du moins au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 août 2015), le blog aura soufflé sa dixième bougie. Dix ans que je tiens en vie ce modeste blog qui arrive patiemment à un gros millier de pages vues quotidiennement, même si j’ai parfois quelques exceptions, comme une pointe à plus de 6000 visites. Une fois en 10 ans. Merci au papa de la HandyLinux pour m’avoir rappellé cet événement.

Durant des années, en gros de septembre 2005 à novembre 2014, j’ai appliqué une règle simple. Les commentaires étaient fermés au bout de 7 jours. Malgré l’ajout d’un captcha, il y a toujours eu des visiteurs malintentionnés pour polluer les commentaires, dans le but de promouvoir des petites pilules bleues agrandisseuses et affermisseuses d’organe pendouillant et viril, et autres cochoncetés de ce style.

À la mi-novembre 2014, je rédigeais un article sur la politique concernant l’ouverture ou la fermeture des commentaires. Dans les commentaires de l’article, il m’a été suggéré de passer à une durée plus longue, 10 jours. Depuis 9 mois, j’applique cette politique. Avec une modération a priori, cela me permet de conserver la main.

Je pars d’un principe constitutionnel en France qui est le suivant, défini par deux articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (appellation un brin mysogine dans l’appellation au passage comme le montrera une certaine Olympe de Gouges en 1791, deux ans avant d’être exécutée au nom de la République Française)

Article 10 : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

Article 11 : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Il y a cependant certaines limites imposées par le droit positif, comme les propos liés à l’insulte du genre : Untel(le) est un(e) con(ne).

Ou encore la diffamation, les propos haineux (à cause de la confession, de la nationalité, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle ou du sexe biologique d’une personne) pour rester dans les grands classiques. Autant dire que je laisse passer 99,9% des commentaires déposés.

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