Vieux geek, épisode 390 : Les livres dont vous êtes le héros.

Pas d’informatique pour ce billet vieux geeks. On va se replonger dans les années 1985-1990. C’est à cette époque que je découvre par hasard les livres jeux « dont vous êtes le héros ». Chez Folio Junior, c’était l’adaptation de livres anglophones, et chez Press Pocket, c’était des créations françaises qui étaient mises en avant.

Il y a une collection que j’ai bien aimé, c’est celle des « Défis Fantastiques », qui était souvent orienté fantasy ou science fiction. Parmi les titres de cette collection, j’ai bien aimé « La galaxie tragique », « Le mercenaire de l’espace » ou encore « Les démons des profondeurs ».

Autre série anglophone que j’ai adoré ? La « Quête du Graal ». Bien que je me sois arrêté au tome 4 des 8 qui existent, j’adorai suivre les (més)aventures de Pip, de l’épée magique et arachnophobe « Excalibur Jr », Merlin qui est parfois un peu excentrique, Nosférax et ses poèmes spéciaux… Sans oublier la séquence des rêves où on pouvait perdre la partie.

Chez Presse Pocket, on était plutôt orienté histoire avec des aventures se déroulant à des époques précises, que ce soit l’époque Azuchi Momoyama (1573-1603) avec « La voie du sabre », l’époque des conquistadors dans « Le trésor du Yucatan » ou encore l’époque d’Attila le Hun dans « Le fils des steppes ».

Bien sûr, cet article n’a pas listé toutes les séries disponibles, mais celles qui m’ont marqué étant adolescent.

Vieux geek, épisode 389 : « Purple Saturn Day », un ensemble de jeux sportifs en SF.

Nous sommes en 1989, et Ere Informatique devenu Exxos (avant de devenir Cryo) sort un ensemble de 4 mini-jeux qui sont des olympiades extra-terrestres dans une présentation générale qui fait penser à l’interface utilisateur de leur précédent succès « L’arche du Captain Blood » sorti un an plus tôt et dont j’ai parlé dans un billet vieux geek en juillet 2017… Comme le temps passe vite !

Et le jeu se situe dans le monde du jeu de l’Arche du Captain Blood, dixit la notice 🙂

Comme pour « Shadow of the Beast » sorti la même année, on est en face d’un jeu qui fait sortir les tripes de l’Atari ST pour montrer de quoi il est capable entre de bonnes mains.

On est en face d’une programmation sans failles, mais les mini-épreuves proposées sont plutôt banales. Une course autour de Saturne, un jeu d’aéroglisseurs, un jeu de logique et un jeu où il faut récupérer des particules pour sauter le plus loin possible. Mais le mieux, c’est de montrer la version d’origine, celle pour Atari ST en action.

Vous l’avez vu, les graphismes sont somptueux, et l’impression de vitesse est plutôt bien rendu dans la course autour de Saturne. Les autres jeux m’ont laissé plutôt froid, et on peut en une heure torcher l’ensemble des épreuves.

Donc, côté rejouabilité, on a connu mieux. Mais il fallait en mettre plein les yeux et ici, c’est réussi !

« Hexxapucchu », un mélange bien dosé de jeu d’aventures et de livre dont vous êtes le héros.

Je dois dire que j’ai toujours aimé les créations graphiques de Titan (alias Eric Cubizolle), surtout pour l’Amstrad CPC. Le 3 août 2025, il a publié un jeu d’aventures avec un système de choix multiples comme pour les livres dont vous êtes le héros. Un sujet qui sera sûrement le cadre d’un futur billet vieux geek 🙂

Le jeu nous plonge dans les aventures d’un journaliste qui découvre un artefact étrange alors qu’il est en vacance… On ne devrait jamais trouver ce genre de cadeau empoisonné. Il décide de le prendre et il va se plonger dans une aventure dont il devra se tirer à tout prix.

Graphiquement, le jeu est impeccable. Une utilisation bien poussée du mode 0 pour les graphismes. Vraiment à la hauteur de titres comme « Silva » publié par Lankhor en 1992.

Le jeu tient sur deux faces de disquettes remplies à craquer. Sur la face A du jeu, il ne reste que 5 Ko libres sur les 178 Ko classique. Il est téléchargeable sur une page dédiée sur Amstrad Museum.

J’ai donc fait chauffer mon ami OBS Studio pour capturer la vidéo ci-après.

Vous l’avez vu, on meurt très rapidement et très facilement. Autant dire que pour finir le jeu, vous collectionnerez les morts les plus atroces ou les plus marrantes, en fonction du contexte. Le jeu est rempli d’humour, de clins d’oeil plus ou moins geekesques, bref, vous avez de quoi voir venir !

Je n’ai plus qu’une chose à vous dire… Bonne découverte… et bonne chance !

Vieux geek, épisode 388 : Iceweasel, le Mozilla Firefox des Debian GNU/Linux 4 à 7.

Alors que Debian a viré près de 30 années d’histoire du projet, j’ai eu envie de me replonger sur une partie de l’histoire du projet à la spirale rouge.

Entre Debian et la Fondation Mozilla, cela n’a pas été qu’une longue histoire d’amour. Entre 2006 et 2016, en gros entre les Debian GNU/Linux Etch (2007) à Jessie (2015), la distribution pour respecter les marques déposées de la Fondation Mozilla décida de renommer les projets.

Cela donnait :

  • Mozilla Firefox devenant Iceweasel
  • Mozilla Thunderbird devenant Icedove
  • Seamonkey devenant Iceape

Jusqu’en 2013, le renommage fut la règle, puis il fut décidé de repartir sur une base plus pratique, la version ESR de Mozilla Firefox. Dans un bug de 2016, il fut reconnu que les modifications apportées par Debian n’impactait pas sur le logiciel en particulier.

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Vieux geek, épisode 387 : « Shadow of the Beast »… Jeu ou démo technique jouable ?

Nous sommes en 1989. L’amiga 500 de Commodore vient juste de souffler sa deuxième bougie. Déjà considéré comme l’ordinateur 16 bits de référence, il est chouchouté par les éditeurs. Cependant, un qui est connu pour toujours pousser les limites techniques de l’ordinateur cible d’un jeu, se décide de frapper un grand coup.

Un studio du nom de Reflections développe un jeu qui mettra la barre haute pour la suite. « Beast » aussi connu sous le nom de « Shadow of the Beast ». L’histoire est celle d’un enfant, Aarbron enlevé à ses parents. Séquestré dans le temple de Necropolis, il subira des expériences qui le transforme en créature étrange qui a tout oublié de son passé. Un jour, en regardant dans un globe magique, il apprend toute la vérité et décide de se venger de ses anciens maitres.

Une histoire assez bateau, mais qui s’intéresse à l’histoire dans un jeu vidéo ? Hein, qui ? Mais sur le plan technique, on a droit à du lourd. Des sprites nombreux et énormes, un scrolling à plusieurs vitesses et plusieurs niveaux, une bande son de toute beauté composée par David Whittaker, un grand nom du domaine à l’époque.

J’ai donc fait chauffé mon ami WinUAE et j’ai demandé à avoir un Amiga 500 de 1987 avec son Kickstart 1.3.

Vous l’avez vu, l’envie d’en mettre plein la vue est une caractéristique du jeu. On se demande alors si on est en face d’un jeu ou d’une démo technique rendue ludique. 1990 verra le port du jeu sur l’Atari ST, le Commodore 64, l’Amstrad CPC, le ZX Spectrum. Sans oublier les consoles Sega Master System et Mega Drive, ou encore la SuperNintendo.

Deux suites suivront en 1990 et 1992, qui n’existeront que sur Amiga par contre. Je n’avais jamais touché au jeu avant de faire cet article, et je dois dire qu’en 1989, si j’avais eu ça, j’aurai été muet de surprise.