Xalk, un diabolique casse-tête pour Amstrad CPC à la longue vie :)

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’admire la vivacité de la scène de la rétro-informatique, spécialement celle de l’Amstrad CPC.

En 1990, Anthony alias Antman rencontre l’équipe d’Amstrad 100% à l’Amstrad Expo. Janvier 1991, Amstrad 100% publie le jeu sous forme d’un listing. Merci à Abandonware Magazine d’avoir archivé ce magazine.

J’avais saisi à l’époque ce casse-tête, mélange de Tetris et de Klax. Il était assez corsé côté difficulté, faut-il le préciser.

Les années passent et en 2017 l’excellent et indispensable CPC-Power annonce l’arrivée d’une version luxueuse de Xalk, proposée par Anthony alias Antman lui-même. Au menu, quelques améliorations au niveau du code du jeu – comme la gestion des lignes en diagonale et d’un fond d’écran assez bien dessiné.

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Vieux Geek, épisode 163 : Diskeeper 6.0, la version complète du défragmenteur intégré à MS-Windows 2000

Il y a toujours eu une grande histoire d’amour entre les outils de défragmentation et Microsoft. Depuis la lointaine époque du défragmenteur pour MS-Dos basé sur l’outil de Symantec jusqu’à nos jours, même si les défragmenteurs sont inutiles sur des supports type SSD ou apparentés.

En l’an 2000 sort un certain MS-Windows NT 5.0 plus connu sous le nom de MS-Windows 2000. Même si le système de fichiers NTFS est moins sujet à la fragmentation que fat ou fat32, il n’en est pas exempt.

Pour proposer un défragmenteur basique, Microsoft se tourne vers Executive Software Inc. et propose une version limitée d’un produit phare de cette entreprise, Diskeeper. La version complète contemporaine à la sortie de MS-Windows 2000, la 6.0 est téléchargeable sur WinWorldPC. À l’époque, c’est un logiciel d’essai payant que l’on peut débloquer avec un achat de licence. On peut faire pas mal de choses avec, comme demander une défragmentation au démarrage, choisir quoi défragmenter, etc.

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Vieux Geek, épisode 162 : Tandy DeskMate, le concurrent malheureux de MS-Windows 1.x et 2.x.

Si de nos jours – grâce à la vente liée entre autres – MS-Windows est disponible par défaut sur 98 à 99% des PCs, il faut se souvenir que ce n’est qu’en 1990 avec sa version 3.x que l’interface graphique de Microsoft sortit la tête de l’eau.
MS-Windows 1.x est une sacrée bouse, la version 2.x étant à peine mieux au final.

Si IBM avec son OS/2 fut pendant une période une alternative potentielle, Tandy Corporation devenue en l’an 2000 RadioShack proposa un environnement semi-textuel et semi-graphique, le Tandy DeskMate.

Dès 1984-1985, Tandy proposa son premier clone d’IBM PC, le Tandy 1000 avec le duo MS-Dos 2.11 et le Tandy DeskMate 1.0. Je vous renvoie à cette vidéo de l’excellente chaine « The 8bit Guy » qui montre une version 2.0 de l’environnement en question.

L’environnement se basait sur l’utilisation d’une série de modes graphiques plus évolués que ceux du PC d’origine, ce qu’on appellé par la suite le mode Tandy 16 couleurs qui était une amélioration du CGA de l’IBM PC.

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Vieux Geek, épisode 161 : MS-Windows 98SE, la point release de MS-Windows 98.

S’il y a un OS de Microsoft qui est resté dans mes moins bons souvenirs, c’est bien MS-Windows 98. On était loin de l’instable MS-Windows 95, mais avec sa version intermédiaire « SE / DE », MS-Windows 98 est sûrement la version qui a dû être réinstallée la plus souvent sur mes ordinateurs respectifs.

Bon, c’est vrai, il y avait eu d’énormes bonds en avant, comme avec le support de la fat32 en natif, un support de l’USB à peu près correct. Mais combien de fois j’ai dû me battre comme un chiffonier avec les indispensables pilotes via4in1 pour que les circuits de ma carte mère soient reconnus ?

Dans l’épisode 88 de la série vieux geek, j’avais intégré la célébrissime séquence de l’écran bleu de la mort en direct sur CNN.

J’étais un peu dans le même ordre d’idée quand je suis passé en payant plein pot la mise à jour vers MS-Windows 98 en juillet 1998 et une dizaine de mois plus tard en avril-mai 1999 la mise à jour vers MS-Windows 98Se.

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Vieux Geek, épisode 160 : Super Noah’s Ark 3D, un clone de Wolfenstein 3D biblique !

Quand il est sorti en 1992, Wolfenstein 3D avait fait parler de lui autant pour le côté technique que pour le côté un peu plus sulfureux : tuer des nazis et des chiens, c’était pas bien… Surtout les chiens !

Après, il y eut Doom et ses polémiques sur les symboles employés. Mais même si le moteur de Wolfenstein 3D était obsolète en 1994-1995, cela n’a pas empêché une boite du nom de Wisdom Tree de sortir un des FPS parmi les plus bizarroïde qui ait été inventé. À côté de cela, Chex Quest, basé sur le moteur de Doom était d’une violence sans nom !

Le jeu est sorti pour MS-Dos et Super Nintendo en 1995.

Le scénario est simple : nous incarnons Noé qui arrive à la fin de son périple et qui va accoster dans une semaine. Cependant, c’est le branle-bas de combat et sa ménagerie se révolte. Ici, le but n’est pas de tuer les resquilleurs, non, c’est de les endormir…

Pourquoi tant de violence ? Il y a 6 épisodes de 4 à 6 niveaux où à la fin de chaque on affronte un terrible boss… Mais le mieux est de vous montrer l’ensemble en vidéo.

Vous avez pu le constater, c’est d’une violence sans nom… Même si je n’ai présenté que le premier niveau, être attaqué par des flatulences de moutons et des coups de pied de boucs… On peut se demander si ce n’était pas une vaste parodie au final.

À vous de voir !

La rétro-informatique, autre symptome de la crise de la quarantaine pour les natifs de la « génération X » ?

Ah, la génération X, les personnes nées entre 1965 à 1979. En gros, les enfants dont les parents sont nés dans le début du « Baby Boom », en gros entre 1945 et 1965. Bref, celles et ceux qui ont entre 40 et 54 ans en cette année 2019.

C’est la génération qui a connu les premiers ordinateurs personnels, les baladeurs à cassettes, la première vague des dessins animés japonais, et pour les français métropolitains les horreurs à la Chantal Goya (qui a pertubé combien d’enfants ?), Récré A2, L’Ile aux enfants, Croque Vacances, Zora la Rousse pour rester dans les trucs les plus connus.

Sur le plan informatique, c’est les Thomson TO7-70 et MO5, les Commodore C64, C128 et Amiga, l’Atari ST, les Amstrad CPC. J’ai gardé un énorme coup de coeur pour le CPC6128 qui m’a permi de faire mes premiers pas en informatique.

C’est d’ailleurs avec une grande surprise que j’ai constaté que des passionnés continuent de développer pour Amstrad CPC, 35 ans après le premier ordinateur sorti.

J’ai déjà parlé sur le blog de projets sortis depuis le début des années 2010 entre autre :

Ma série de billets vieux geeks a pas mal parlé aussi de rétro-informatique lié à l’Amstrad CPC. Mais c’est en fouillant CPC-Power que je suis tombé sur un titre développé en 2017 et dont j’ignorais l’existence, « Baba’s Palace ».

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Vieux Geek, épisode 158 : LibreOffice 3.3, la renaissance de la bureautique libre.

Note : cette version est un réenvoi, détruite suite à une fausse manipulation de ma part. Désolé pour les commentaires qui ont disparu en même temps 🙁

Nous sommes en janvier 2011. Depuis des mois, Oracle laisse pourrir sur pied la suite OpenOffice.org suite au rachat de Sun Microsystems. Une dizaine d’années auparavant, c’était Sun Microsystems qui rachetait StarOffice. J’avais parlé dans un billet de juin 2016 de Staroffice 5.0.

En septembre 2010, des développeurs las de voir que le projet OpenOffice.org avance à la vitesse d’une tortue rhumatisante à trois pattes décident de forker le projet – miracle, un fork utile ! – et de créer un fondation pour financer le développer, la Document Foundation qui sera officialisée en 2012.

Entre temps, les développeurs qui ont repris le code décide de le faire survivre, au prix d’un nettoyage qui prendra pas mal de temps, en gros toute l’époque des versions 3.x de LibreOffice, de 2011 à 2013. Quoiqu’un effort largement plus long pour restreindre la dépendance à Java pour sa partie base de données pour s’étendre jusqu’à la génération 5.x de la suite bureautique.

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Vieux Geek, épisode 157 : Jade, le créateur de jeux d’aventures pour Amstrad CPC.

S’il y a bien une chose que j’admire, c’est la vivacité de la scène rétro-informatique que ce soit pour l’Amstrad CPC ou encore l’Amiga. En dehors de l’excellent casse-tête CleverMind pour lequel j’ai été un des bêta-testeurs, il y a des projets parfois anciens qui finissent par arriver à maturité, comme « L’ile au trésor » dont le développement a commencé en 1993…

J’ai parlé aussi le 1er juillet 2019 du relativement court jeu Euclides XXI. Il faut dire que les jeux d’aventure ont toujours été mes chouchous. Quand j’ai travaillé en collaboration avec les éditions Larousse en 2014 pour sortir un livre – point auto-promotion ? Atteint – il y avait une page consacrée aux livres dont vous êtes le héros.

Quand je suis arrivé sur ordinateur, un des premiers jeux que j’ai acheté, c’était Sram 2 d’Ére Informatique sorti en 1987. Un jeu d’aventure avec des graphismes et un analyseur syntaxique. En gros, il fallait tout entrer au clavier, que ce soit les directions ou les ordres. J’ai pu m’initier à la création de jeu d’aventure avec les articles de feu Alain Massoumipour alias Poum.

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Vieux Geek, épisode 156 : La CBS Colecovision, ma première console de jeux en 1983.

Le jeu vidéo est connu pour avoir connu une grande crise fin 1983 début 1984, avant que Nintendo et Sega ne reprennent les choses en main vers 1985. C’est pourtant un peu avant cette grande crise que j’ai eu ma première – et seule ! – console de jeu.

C’était une console qui répondait au nom de CBS Collecovision. J’ai dû l’avoir pour l’anniversaire de mes neuf ans, en 1983. Elle était fournie avec un jeu diabolique, « Donkey Kong » de Nintendo. Jeu dont je n’ai jamais réussi à dépasser le premier niveau malgré tous mes efforts.

Il y a eu aussi nombre de classiques qui ont été portés sur cette console : Zaxxon, Pacman et Miss Pacman, Pitfall pour ne citer que les titres les plus célèbres.

J’avais eu cette console avec un jeu développé par Sega, « Subroc », une espèce de jeu de bataille navale. À l’époque, je n’avais jamais réussi à dépasser le boss du premier niveau, du moins, quand j’y arrivais. La manette était particulièrement mal conçue, du moins, pour les mains d’un enfant de 9 ans.

J’ai été pris d’une crise de nostalgie, et j’ai voulu retrouver les – mauvaises ? – sensations de mon enfance. L’émulation de la CBS Colecovision étant particulièrement chiante, j’ai dû me replier sur Phoenix-Emu Project, un projet russe.

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, je n’ai toujours pas vaincu la malédiction du premier niveau de Donkey Kong, mais celle du premier niveau de Subroc, oui ! Comme quoi, tout peut arriver. C’est vrai les graphismes sont grossiers, moches et limités… Mais c’était le haut du panier pour les consoles de jeux des années 1980-1983… Souvenirs, souvenirs !

Vieux Geek, épisode 155 : Hovertank, le premier FPS d’ID Software.

Si on pense FPS et ID Software, le premier nom qui vient à l’esprit, c’est Wolfenstein 3D sorti en 1992. Mais ce n’était en réalité que le « petit-fils » du premier titre développé par ID Software dans ce domaine.

Dans un article du mois d’avril 2017, j’avais parlé de Catacomb 3D, sorti en novembre 1991. Cependant, quelques mois auparavant en relation avec Softdisk Publishing, le tout jeune ID Software publiait son premier FPS en 3D, Hovertank.

Contrairement à son descendant, Hovertank est des plus austères. Les labyrinthes sont en 3D, mais aucune texture n’est appliquée, que ce soit pour les murs ou les plafonds. C’est juste de la 3D avec des murs à 90° avec des affichages en couleurs pleines.

On pilote un tank qui doit secourir des otages tout en évitant et tuant des méchants ennemis de divers types.

Venir à bout des 20 niveaux du jeu sans avoir une nausée monstrueuse tient de l’exploit, surtout avec le mouvement saccadé de déplacement du tank. Évidemment, c’était plutôt austère, mais il ne faut pas oublier la puissance des ordinateurs en avril 1991… On était loin des monstres multi-coeurs de la plupart des PCs qui fonctionnent de nos jours !