Vieux Geek, épisode 170 : Norton Crashguard, un autre inutilitaire de Symantec ?

Symantec est connu pour produire des logiciel lourds, parfois plantogènes. Du moins, c’était la réputation que se traînait à l’époque la firme à l’origine des produits Norton. Sans oublier les blagues douteuses sur Norton Antivirus et sa capacité à ralentir incroyablement les ordinateurs.

Il y a un outil dont l’utilité est douteuse, c’est Norton Crashguard, celui qui a pour but d’éviter les plantages systèmes sous MS-Windows… Disponible à partir de la trousse d’outil « Norton Protected Desktop Solution », cet outil au nom douteux sera disponible dans Norton SystemWorks jusqu’à sa version 10.0 qui date de 2007. Donc en gros entre 1998 et 2007… Quelle longue carrière.

Outre le fait que MS-Windows 9x et Millenium était un mélange bancal de code 16 et 32 bits – il ne faut pas oublier que le premier MS-Windows 32 bits pour le grand public a été MS-Windows XP en 2001 – les plantages de la branche 9x était surtout liés à des pilotes finis à l’urine frelatée.

Qui a la fin des années 1990 n’a pas eu droit aux infames et cauchemardesques pilotes via4in1 ? Néanmoins, histoire de se payer une bonne tranche de rire, voici à quoi ressemblait le peu utile Norton CrashGuard, dans sa version 3.0 sortie en 1998.

Vous avez pu le voir, son utilité et sa présentation sont à mourir de rire… Mais bon, pouvait-on en demander plus à Symantec connu pour son horrible Norton Antivirus ?

22 réflexions sur « Vieux Geek, épisode 170 : Norton Crashguard, un autre inutilitaire de Symantec ? »

  1. Salut Fred,

    Je me souviens avec émotion que je me croyais malin à l’époque avec mon Norton 2002 (téléchargé illégalement)…

    J’ai quand même le sentiment que les logiciels antivirus sont eux-mêmes les pires antagonistes.

    Avec le recul, j’ai juste le regret de ne pas avoir découvert Linux plus tôt…

    1. zorzi -> je ne saurais dire mieux.
      J’utilise Windows régulièrement depuis 2004, cad plus de 15 ans… et clairement sur cette longue période les antivirus m’auront largement plus pourri la vie que les virus.
      Ralentissement, consommation de ressources, pop-up intempestif, blocages divers et variés… la liste des nuisances est longue.
      Je vais tout de même mettre un bémol : depuis W10 je suis un peu plus tranquille car l’antivirus intégré Windows Defender brille par sa discrétion. Aucune idée de son efficacité, mais au moins il me lâche la grappe !
      Quel bonheur Linux en comparaison, les Windowsiens purs et durs ne savent pas ce qu’ils loupent.

      1. Question efficacité, Windows Defender fait aujourd’hui partie des meilleurs qui soient à l’heure actuelle. Oui, il a longtemps été bien en-dessous de la concurrence sur ce point), mais il a depuis largement rattrapé son retard, et rend même l’installation d’anti-virus tiers superflue.
        C’est en tout cas ce qui ressort des derniers comparatifs d’AV.

        Après, c’est jamais la panacée et un AV doit toujours être accompagné d’autres mesures pour espérer vraiment sécuriser son ordinateur (désactiver Windows Scripting Host si on n’en a pas besoin pour se prémunir de nombreux ransomwares, aussi). Avec les capacités de mutation actuelles des malwares, même la vigilance de l’utilisateur ne peut pas suffire (et aucun AV, fût-il le meilleur, ne peut désormais suivre la cadence).

      2. Windows Defender est intégré au système donc relativement léger et les derniers tests indépendants le donnent grand vainqueur des antivirus donc mes dernières installations de W10 se font sans logiciel antivirus supplémentaire.

  2. Les antivirus sont une (bonne) partie de ce qui a fini de me motiver à passer sous Linux (Voyager à l’époque) et même si Windows Defender semble faire le job, c’est encore une des raisons qui ne me fera pas retourner sous Windows (avec les mises à jour par exemple).

    A+

  3. Bonjour,
    Pour répondre à la question : « Est-ce que les outils Norton ont servi un jour a quelque chose ? », même si je n’ai jamais été un grand fan de Norton, oui, un de leurs outils était quand même bien au dessus du lot : Norton GHOST.
    Bon après c’était bien le seul ! xD

      1. Oui en effet mais en attendant c’est sous l’ère de Symantec qu’ont été développées les possibilités de cloner de l’ext2/ext2 et de redéployer via le réseau !
        Le souvenir de nos salles d’info à la FAC re-deployées sous RedHat / Mandrake via Ghost avant chaque cours xD

  4. Norton et son achat annuel obligatoire…
    que de (mauvais) souvenirs. Norton Ghost jamais aucun Ghost d’utilisable…
    antivirus Norton, et ton pc qui rame…
    puis après, la cohorte d’annonces de fin du monde pour le 01.01.2000 et rien ne se passe..

    la totale.
    Puis j’ai découvert l’info, la vraie.

  5. C’est clair que dans le genre lourdeur, il donnait Norton…
    Ils ont même sorti à un moment des outils spécifiques pour désinstaller leurs produits, car on ne pouvait même pas le faire depuis la procédure normale.

    Du coup les vieux comme moi n doivent même plus les installer juste par peur 😀
    J’ai switché sur AVG/Avast (gratuits les 2) qui avaient des bons scores en comparatifs indépendants avant de venir des usines à gaz.

          1. Le but du logiciel Crash Guard (equivalent linux) serait de s’implanter dans le cœur du système linux, et d’empêcher tout plantage système. En cas de plantage, Crash Guard reprend le contrôle et évite alors le crash.

            L’utilité ? Eviter tout kernel panic.

            J’ignore si cet outil existe. D’où ma question.

          2. Ça n’existe pas car il n’y a quasiment jamais de plantages noyau.
            Faire un logiciel pour une chose qui arrivera tous les 1 / an c’est pas très rentable.
            Même sous Windows ça n’existe plus parce que plus besoin…

            W10 reste stable, comme W7.

            Ou alors c’est développé par la même boîte qui fait l’antivirus Linux et le défragmenteur Ext4 LOL

          3. Vous vous trompez. Si les plantages du noyau sont rares, ils sont néanmoins présents, avec des conséquences qui peuvent être importante (imaginez le serveur d’un hôpital ou d’une centrale nucléaire). Et plus particulièrement sur les systèmes soumis à une charge importante. Une garantie contre les crashs a donc son utilité.

          4. Un tel logiciel a plus un effet psychologique que réel car il est très difficile pour un logiciel externe d’éviter un crash. Le logiciel se contente de montrer sa présence sans rien faire d’utile. Mais l’effet est que cela rassure les gens. Pourtant le logiciel ne fait rien. On pourrait parler d’un effet placebo.

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