En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce milieu de mois de septembre 2021.

Côté informatique :

Côté culture :

Un exemple des reprises de Sershen & Zaritskaya, « Soldier of Fortune », une ballade qui m’arrache toujours une petite larme.

Bonne fin de semaine 🙂

Vieux Geek, épisode 307 : Temple of Apshai, l’autre ancêtre des jeux de rôles informatisés.

Dans l’épisode 300 de la série « Vieux Geek », je parlais du jeu développé en 1979 et publié en 1980 par Richard Garriot, « Akalabeth : World of Doom » renommé par la suite « Ultima 0 ».

Cependant, le titre fut précédé d’un autre jeu de rôle en vue de dessus – comme les rogue-like – à une différence près : seule l’apparition des ennemis est aléatoire, la présentation des donjons étant identique.

Développé par Automated Solutions qui deviendra par la suite Epyx, « Temple of Apshai » est programmé en Basic (comme nombre de jeux de l’époque) et sort en 1979 sur TRS-80 et peu après sur Commodore Pet.

Le succès est au rendez-vous et les ports se multiplient : Apple II, Commodore Vic20/C64, Atari 8 Bits entre autres. Deux extensions verront le jour, « Upper Reaches of Apshai » (septembre 1981) et « The Curse of Ra » (1982).

D’ailleurs, le titre « Temple of Apshai » est le premier d’une dizaine de la collection « Dunjonquest » :

  1. Temple of Apshai (août 1979)
  2. The Datestones of Ryn (novembre 1979)
  3. Morloc’s Tower (janvier 1980)
  4. Hellfire Warrior (septembre 1980)
  5. Upper Reaches of Apshai (septembre 1981)
  6. The keys of Acheron (septembre 1981)
  7. Sorcerer of Siva (décembre 1981)
  8. Curse of Ra (1982)
  9. Danger in Drindisti (1982)
  10. Gateway to Apshai (1983)

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Un petit point sur l’activité du blog en septembre 2021.

J’avais envie de rédiger ce petit article pour expliquer l’activité du blog depuis le début du mois de septembre 2021.

En ce moment, pour des raisons d’ordre pratique et par plaisir, je produis de nombreuses vidéos et articles « vieux geek ». Au moment où je poste cette bafouille, depuis le 1er septembre, il y a eu :

Déjà 6 épisodes. Il y en a autant prévus jusqu’à la fin du mois de septembre. mais ce ne sera pas du 100% ludique 🙂

Je parle de moins en moins du logiciel libre, car j’ai déjà abordé tous les sujets qui m’intéressaient. Je constate l’enfermement d’une partie du monde du logiciel libre dans un geekisme fanatisé.

Quant aux rares chaines youtube orientées linux dans le monde francophone, j’ai l’impression de voir un milieu qui stagne et qui ne sait plus quoi dire et qui cherche des portes de sortie, en essayant un peu de tout.

Les chaines en question arrivent enfin à prendre conscience – plus ou moins volontairement ? – que le bilan que je dressais dès novembre 2018 quand j’ai quitté Youtube se vérifie. Comme je disais en novembre 2018, les distributions ont atteint un stade de maturité avancé.

Idem pour les environnements de bureau, avec l’exemple de Mate-Desktop 1.26 qui n’apporte rien de bien visible au final, comme je le disais dans un article d’août 2021.

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Vieux Geek, épisode 306 : OS/2 1.1, le premier OS graphique pour PC.

En mai 2017, j’évoquais la dernière version d’OS/2 publiée par Microsoft, la 1.30, sortie en 1991.

Cependant, 3 ans plus tôt, fin 1988, IBM et OS/2 propose la première version graphique de l’OS qui devait prendre le relai du DOS, du moins dans les souhaits d’IBM, OS/2 1.1.

L’interface graphique, appelée Presentation Manager est franchement inspirée de celle de MS-Windows 2.x dont j’ai parlé en mars 2019.

Il y a un point noir : c’est que l’OS en question est très gourmand, pour les normes de l’époque. Il demande au minimum un 286 et 2 Mo de mémoire vive ! Grace à WinworldPC, j’ai pu récupéré OS/2 1.1 à la sauce IBM et Microsoft. Mais aucun des deux n’acceptaient de démarrer avec moins de 2 Mo de mémoire vive.

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Vieux Geek, épisode 305 : ah, la bonne vieille époque de la protection des jeux par codes…

Un épisode de la série vieux geek un peu spécial, car je vais évoquer la course à l’armement contre les copies illicites de jeux vidéos. C’est un sujet brûlant depuis les premiers jeux vidéos.

Au tout début, les jeux étaient proposés sur cartouches, donc la copie illicite, on s’en fichait un peu. À partir de 1977 et de la trinité informatique (Commodore Pet, Apple II et TRS 80), les jeux devinrent disponibles en cassettes.

Autant dire que la copie était facilitée. Il suffisait d’avoir une chaîne hifi avec deux emplacements pour les lecteurs de cassettes. Dans un emplacement, on mettait la cassette d’origine, dans l’autre une cassette vierge et on lançait la copie.

Une demi-douzaine d’années plus tard, c’était au tour des disquettes d’être copiées. Bien entendu, les développeurs de jeux se débrouillèrent pour rendre les copies complexes voirent impossibles. Tant pis si cela déréglait des lecteurs de disquettes, ça évitait la copie.

Bien évidemment, il suffisait de quelques jours, voire de quelques semaines pour la protection contre la copie saute. Des studios comme FTL, à l’origine de « Dungeon Master » protège la disquette du jeu contre la copie, puis rajoute des bugs qui tuent la jouabilité sur une copie illicite.

Je vous renvoie à l’excellente vidéo de Modern Vintage Gamer sur ce sujet.

Il y avait d’autres méthodes plus physiques, comme l’utilisation d’un texte précis fourni avec le manuel. Par exemple, « The Pawn », un jeu d’aventure textuel proposé sur Atari 8 bits, Atari ST, Commodore 64, Apple II (entre autres) par Magnetic Scrolls proposait au bout d’une centaine de commandes entrées de taper un mot en provenance d’un petit roman fourni avec le jeu d’une cinquantaine de pages.

Vous aviez trois essais… En cas de triple échec, le jeu se bloquait et s’était terminé. Vous deviez reprendre à la sauvegarde la plus récente possible.

La version Atari 8 bits de la protection :

La version Commodore 64 :

Cette protection n’était pas des plus solides, et des groupes de cracker trouvait le code incriminé et le désactivait.

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