Si Twitter n’existait pas, faudrait-il l’inventer ?

Je suis sur le réseau à l’oiseau bleu depuis mars 2010. 11 ans et 9 mois donc. Je n’ai jamais été à la course aux personnes abonnées. D’ailleurs, il m’a fallu 10 ans pour arriver à la symbolique 1000e personne à suivre mes propos sur Twitter.

Au fil des années, j’ai vu à quel point le réseau est devenu un repaire à cybermilitants (désolé, je respecte la grammaire française) en carton-pâte qui se la pète – non, je ne parle pas des évacuations intestinale (qui sont parfois plus intelligente que certains propos tenus par les dites personne en question) – ou encore des jeunesses twitteriennes qui vérifie que l’évangile – au sens biblique du terme – des « progressistes » est respecté au pied de la lettre.

Ce qui finit par donner des blocages et des bannissements pour avoir sorti des faits biologiques que l’on ne peut nier sans tordre la science dans tous les sens, bref, du grand n’importe quoi.

Ou encore simplement montrer à un grand nom du « progressisme francophone » appelait au signalements de masse qui est une forme de harcèlement que le « progressiste » déclarait combattre.

On arrive à une dictature de certaines minorités qui finissent par hiérarchiser les groupes en souffrance, en fonction de la couleur de peau, du sexe ou de la sexualité, en sachant qu’il y a un diable absolu dont je-ne-citerai-pas le nom.

Du pur sociétal qui permet de ne pas parler des sujets qui fâchent, comme la répartition caricaturale des richesses produites. Vous savez, ce qu’on appelle le ruissellement ou encore sa version sportive des premiers de cordée.

Mastodon n’est pas mieux au final. Il y a juste moins d’influen(su)ceurs que sur l’oiseau bleu. Des personnes qui sont à la course au plus gros scores en terme de personne qui suivent. Les influen(su)ceurs sont une plaie et l’industrie de l’inutile l’a bien compris : fausses montres, pochettes de cartes pokémon contrefaits, etc…

Ce qui est adorable sur l’oiseau bleu, c’est de voir les justiciers en papier maché s’insurger et bloquer toute personne qui – trouvant une faille dans l’argumentation – mettent à mal leur formatage idéologique.

Bref, vous voyez ce que je veux dire. Aucun réseau social n’empêchera le clan du bien autoproclamé – qui sont en réalité à peine moins insupportable que Joseph MacCarthy – de polleur l’air des autres qui finiront par foutre le camp pour être tranquille.

5 réflexions sur « Si Twitter n’existait pas, faudrait-il l’inventer ? »

  1. Entièrement d’accord avec toi.
    En rappelant aussi que les influenceurs gagnent un bon pactole de tunes en couillonnant leurs pseudos-fan, idem sur Youtube ceci dit en passant, donc vanter des produits contrefaits ne leur fait rien, du moment qu’ils empochent de l’argent.

    C’est comme ces Youtubeuses de mode, qui pseudo-milite pour l’environnement, tente de réduire leurs déchets, mais font des collaborations avec des dizaines de marques, et achètent des vêtements à plus quoi savoir en faire, entre la morale, leurs pseudo-valeurs, et l’argent, on sait lequel est gagnant..

    Perso je suis inscrite sur aucun réseau social, et ma vie s’en porte très bien.
    je me contente juste sur Twitter de regarder le compte de la chaîne météo que je trouve plutôt intéressant, mais pas essentiel non plus.

    Je reste terre-à-terre, et le moins dépendante possible à internet, ça m’évite de lire trop de merde qui me donneraient des migraines infernales !

  2. « la mienne est plus grosse que la tienne. »

    c’est ça « la sainte compétitivité » non?

    Plus sérieux « internet ses enjeux politiques ET sociétaux. »

    https://www.ffdn.org/fr/article/2021-03-23/transcriptions-du-cycle-de-conferences-quest-ce-quinternet

    Cela date un peut mais on en est au chapitre 3 et vu que beaucoup de responsables politiques n’ont pas voulus lire les chapitres 1 et 2 pour comprendre ce que va être le 3 be on en est la.

  3. J’ai quitté Twitter il y un an, notamment, pour les raisons que tu as évoquées mais je regrette maintenant car je suivais aussi des gens à part, d’anciens programmeurs, graphistes, musiciens de jeux vidéo pour ZX Spectrum ou autres qui étaient intéressant et complètement déconnectés.

  4. Il est intéressant de s’interroger Fred comme tu le fais avec cet article. Et même si on voit de tout sur l’oiseau bleu, je crois néanmoins que Twitter a ses périodes de « cybermilitantisme » pour fonctionner au plus fort.

    Nous y avons beaucoup de souvenirs bons et mauvais voir marrants n’est-ce pas ?

    Après en être parti quelques mois, je viens d’y revenir pour le blog. Il suffit de faire le tri dans ce qu’on voit et lit et les abonnements/abonnés ainsi que les masqués bloqués pour que les choses semblent plus « propres » ce qui n’empêche pas néanmoins la virulence de nombreuses personnes.

    Ceux et celles qui n’ont aucun compte sur les réseaux font preuve de sagesse (bravo à Melissa au passage) et savoir se blinder au passage n’est pas inutile.

  5. Salut Tonton Fred,
    Je ne comprend pas trop l’intérêt des réseaux sociaux et encore moins Twitter que je trouve très « bobo parisien » associé aux médias nationaux, très « chiquos/ je me la pète, je suis le plus intelligent et les campagnards sont des gros cons etc… ».
    Enfin bref c’est un réseau social très proche des réseaux d’assainissement qui ne propagent que de la merdasse de première fraicheur.

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