KaOS 2015.02 : où en est la ArchLinux « Canada Dry » ?

Je reviendrai vers le titre un peu plus tard. La KaOS est une distribution qui à l’image de la Chakra Linux veut proposer un environnement uniquement basé sur les outils de KDE, et la version publiée en cette fin février 2015 franchi le pas en proposant seulement Plasma 5.2.x. Adieu le bon vieux KDE SC 4.14.x.

Ayant été contacté dans les commentaires d’un article récent, j’ai donc décidé de voir ce qu’avait cette version « Canada Dry » d’Archlinux.

KaOS est une distribution qui utilise pas mal d’outils d’Archlinux, dont Pacman et le format des recettes de création de logiciels , mais qui dénie en être une du moins dixit sa FAQ. Cependant, un certain Allan McRae n’est pas du même avis, et l’a exprimé dans les commentaires d’une des gazettes hebdomadaires de distrowatch.

7 • @5: Re – KaOS is « half-arch » 🙂 (by Allan on 2015-01-26 10:18:22 GMT from Australia)
It is not just the package manager and format, most of the build scripts for the base of the system are copied directly from Arch. This happens for both KaOS and Chakra, which means that Arch developers are doing the packaging and then these distributions just rebuild the package.

This is only for the [core] repository – I have not looked at any packages beyond that, and I am sure these differ. Not that there is anything wrong with doing that (it is a good use of their smaller resources), just claiming they are not based on Arch is wrong.

Ce qui donne traduit :

Ce n’est pas seulement le gestionnaire et le format de paquet, la plupart des scripts de construction pour la base du système sont copiés directement d’Arch. Cela se produit à la fois pour Kaos et Chakra, ce qui signifie que les développeurs d’Arch font l’empaquetage et ces distributions reconstruisent tous les paquets.

Ce n’est pas seulement uniquement pour [core] – Je n’ai pas regardé tous les paquets au-delà, et je suis sûr que ceux-ci diffèrent. Non qu’il n’y ait rien de mal à cela (c’est une bonne utilisation de leurs petites ressources), mais prétendent qu’ils ne se reposent pas sur Arch est faux.

Au dela de cette polémique, j’ai récupéré l’ISO pour voir ce que cette distribution a dans le ventre. J’en avais déjà parlé en novembre 2013 et en août 2014. Voyons donc l’évolution entre temps.

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Arquetype 21 : l’archétype de ce qu’il (ne) faut (pas) faire ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, on trouve essentiellement des dérivées d’Ubuntu. Il en existe, au 16 février 2015, 68 indexées sur Distrowatch et encore en vie. Si on prend une base de Fedora Linux, on descend à 23 distributions recensées et encore en vie.

Autant dire que cela fait une grande différence. En dehors de la Korora (dont j’ai parlé début février 2015), il existe quelques distributions en attente d’indexation, comme la Chapeau Linux ou encore l’Arquetype dont je vais vous parler dans cet article.

J’ai donc récupéré l’ISO avec KDE SC en version 64 bits grâce à mon ami wget, puis j’ai utilisé Qemu pour la suite des réjouissances. Il existe aussi une ISO avec Cinnamon pour les amateurs. C’est une Fedora Linux avec KDE SC ou Cinnamon, les dépots RPM Fusion, PlayOnLinux, Wine, et Google Chrome (via le dépot Russian Fedora) pour rester dans les grandes lignes du projet.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
--2015-02-16 10:17:07-- http://arquetype.org/isos/Arquetype-KDE-21-x86_64.iso
Résolution de arquetype.org (arquetype.org)… 37.247.121.166
Connexion à arquetype.org (arquetype.org)|37.247.121.166|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2556428288 (2,4G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso »

Arquetype-KDE-21-x8 100%[=====================>] 2,38G 2,32MB/s ds 24m 18ss

2015-02-16 10:41:25 (1,67 MB/s) — « Arquetype-KDE-21-x86_64.iso » sauvegardé [2556428288/2556428288]

Pour mémoire, kvm64 est un raccourci pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Arquetype-KDE-21-x86_64.iso -boot order=cd &

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OpenMamba : 4 ans après le dernier article, elle est toujours en vie ?

OpenMamba est une distribution d’origine italienne à destination du grand public. J’en avais parlé en novembre 2010. À l’époque, je n’avais pas mâché mes mots. Dans la conclusion (en novembre 2010), je résumais les points noirs ainsi :

* L’utilisation apt-rpm qui semble au point mort depuis pas mal de temps
* Trop complète, mais c’est le principe de la plupart des distributions « out-of-the-box »
* L’utilisation de Smart en duo avec KpackageKit… Autant dire que les risques de conflit ne sont pas nuls.
* Ne pas automatiser certaines tâches, comme le partitionnement du disque qui est délicat pour une personne débutante, qui risque donc de laisser tomber rapidement
* D’arriver sur un créneau saturé

Quatre années sont passées (déjà !), et j’ai voulu voir si cette distribution était encore vivante. C’est le cas. Elle propose par défaut 3 interfaces graphiques : KDE SC, Lxde et Gnome.

Elle semble exister en deux versions principales. Une classique version « stable » (dont seul la Milestone 2 est disponible depuis août 2013, la Milestone 3 est en développement) à l’image des distributions GNU/Linux qui propose régulièrement des publications et une version rolling release. Cette dernière semble servir de base de développement à la version stable. Du moins, à ce que j’ai cru comprendre sur le site !

Dans le cadre de cet article, pour avoir un aperçu aussi frais que possible de ce que propose la distribution, j’ai récupéré la dernière ISO du liveDVD en rolling release.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
–2015-01-06 19:33:17– http://openmamba.org/media/devel/livedvd/en/openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso
Résolution de openmamba.org (openmamba.org)… 194.116.82.19
Connexion à openmamba.org (openmamba.org)|194.116.82.19|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 3560048640 (3,3G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso »

openmamba-livedvd-e 100%[=====================>] 3,32G 1,25MB/s ds 36m 18ss

2015-01-06 20:09:35 (1,56 MB/s) — « openmamba-livedvd-en-snapshot-20141229.x86_64.iso » sauvegardé [3560048640/3560048640]

J’ai donc ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour installer la distribution et voir ce qu’elle a dans le ventre. A noter qu’on peut démarrer en français, ce qui est agréable de ne pas avoir à se farcir une version une interface en anglais dès le départ 🙂

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nOS : un nonosse à ronger pour les débutants sous Linux ?

Derrière l’image canine et le jeu de mots capillotracté, il se cache une distribution néo-zélandaise du nom de nOS. Elle se base sur la Kubuntu 14.04 LTS. S’y rajoute Mozilla Firefox, et quelques outils complémentaires.

J’ai eu envie de vous présenter cette distribution qui attend son indexation sur distrowatch depuis le 31/08/2013 : « nOS (submitted on 2013-08-31) »

J’ai récupéré la version 64 bits datée du mois de décembre 2014. Il faut savoir qu’il existe aussi des versions en 32 bits (avec ou sans support du PAE) et même pour la Raspberry Pi !

Après avoir récupéré l’ISO qui pèse un peu plus d’un Go, avec une lenteur rarement connue sur sourceforge (plus d’une heure pour récupérer 1,2 Go !), j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour voir ce que proposait de particulier cette distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://heanet.dl.sourceforge.net/project/nos/December%202014/nos-infinity-1214-amd64.iso
–2014-12-16 19:01:16– http://heanet.dl.sourceforge.net/project/nos/December%202014/nos-infinity-1214-amd64.iso
Résolution de heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)… 2001:770:18:aa40::c101:c142, 193.1.193.66
Connexion à heanet.dl.sourceforge.net (heanet.dl.sourceforge.net)|2001:770:18:aa40::c101:c142|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1297088512 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « nos-infinity-1214-amd64.iso »

nos-infinity-1214-a 100%[=====================>] 1,21G 219KB/s ds 70m 46ss

2014-12-16 20:12:02 (298 KB/s) — « nos-infinity-1214-amd64.iso » sauvegardé [1297088512/1297088512]

Au premier démarrage, je ne dirais qu’une chose : préparez les produits contre la conjonctivite. Les icones sont énormes, inspirées de Numix. L’icone d’installation trahie l’origine : Une Kubuntu revampée.

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Frugalware Linux : dommage que son équipe de développement soit aussi petite…

…Et une partie de sa communauté aussi obtuse. Cela fait plus d’un an que je n’ai pas consacré d’article d’une taille conséquente à ce qui a été un des grands noms de distributions GNU/Linux en semi-rolling release. Non pas en rolling release pure et dure, car durant plusieurs années, elle a suivi un cycle de publication d’une version stable tous les 6 mois, avec des gels du code toutes les 6 semaines pour proposer deux versions pre1 et pre2 (alpha et béta), puis deux version RCs avant de proposer une version finale.

Dans un article « en vrac' » du 3 novembre, j’écrivais :

Pour finir, aujourd’hui, la Frugalware Linux 1.9 vient de souffler sa première bougie. Et oui, elle est sortie le 5 novembre 2013. Aux dernières nouvelles, la distribution semi-rolling release serait en phase de gel pour sa version 2.0rc1 depuis le 13 octobre 2014. Espérons qu’elle sorte en version 2.0 avant les deux ans de la Frugalware Linux 1.9.

Ce qui m’a valu une petite remarque acide si j’en crois les archives du canal IRC de #frugalware-fr, en date du 10 novembre 2014. Je recopie ici le morceau sans aucune coupure, sauf l’heure que j’ai sortie pour des raisons de lisibilité.

<Devil505> alors ca bosse ? car je crois que fredbezies n’est meme pas sur de tester XD
<Pingax> Rho lui -_-‘
<Baste> on est en froid polaire avec Fred 😀
<Pingax> Oui ça bosse, c’est juste les pontes qui ont pris du retard 😀
<PacMiam> On fait comme Debian, ça sort quand c’est prêt :p
<lenezir> après c’est pas plus mal
<Devil505> comme elementary aussi PacMiam alors 😀
<bouleetbil> salut
<PacMiam> Et puis, comme current est plutôt stable, je trouve que le changement de version est plus pour marquer le coup qu’autre chose

J’ai donc décidé de faire mentir Baste et Pingax. D’accord, l’expression n’est pas très jolie, mais elle est assez claire. Le froid date d’un propos mal interprété concernant les distributions souffrant de petites équipes de développement, peu après la mort de l’ambitieuse SolusOS.

Voici donc l’état dans laquelle est la Frugalware Current un an après la sortie de sa dernière version stable. Pour l’environnement de bureau, j’ai pris KDE SC. Étant donné qu’il n’y a pas eu de nouvelles ISOs pour installer la version « current » de Frugalware Linux, j’ai pris la dernière version en date. Celle de septembre 2013, en version basique pour une installation minimale.

Après l’installation, j’ai utilisé le wiki post-installation pour avoir un KDE SC.

Comme d’habitude, VirtualBox a été mon allié dans la rédaction de cette article.

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Pourquoi je n’apprécie pas vraiment la distribution OpenSuSE : une mise au point.

Je ne porte pas la distribution au caméléon dans mon coeur, pour plusieurs raisons. Outre le fait que j’ai horreur de sa charte graphique (ce plan précis est relatif à l’utilisateur entre le clavier et la chaise), il y a deux points qui m’horripile : le gloubi-boulga des paquets 32 et 64 bits (au nom d’un support facilité de certains logiciels non libres), et Yast qui se répand partout et fait doublon avec les réglages de l’environnement choisi. Quant au cycle atypique de publication de la OpenSuSE, si certaines personnes considèrent que cela est une force, tant mieux pour elle.

Il y a cependant un très bon point, c’est l’installateur de la OpenSuSE qui sauve un peu la mise de l’ensemble. C’est un des installateurs graphiques les mieux conçus que j’ai pu voir. Mais pour le reste ? Comment dire ? Commençons par le problème du mélange des paquets 32 et 64 bits.

Sur nombre de distributions qui s’annoncent comme étant des 64 bits, les paquets 32 bits sont inexistants, voire réduit au strict minimum. D’ailleurs comme je le précise à chacun de mes documents tutoriels – comme celui de novembre 2014 – pour apprendre à installer une Archlinux, il y a des dépots dit « multilib » qui sont désactivés par défaut.

L’un des rares logiciels qui existe sous linux uniquement en 32 bits, c’est Skype, non ? Aussi pour faire fonctionner Wine et donc des outils comme PlayOnLinux.

Sous Debian GNU/linux et Ubuntu, le « multilib » devient « ia32-libs ». Pour Fedora et apparentés ? J’avoue que je n’ai pas trouvé… J’ai dû sûrement mal cherché 😀

Donc, si un utilisateur n’a pas besoin de Wine ou de Skype, inutile de lui imposer les bibliothèques 32 bits, non ? Surtout que cela mange un peu de place sur le disque dur. Ce mélange 32 et 64 bits qui est parfois poussé un peu loin me fait penser au parallèle culinaire suivant : c’est comme si on vous présentait un plat de tagliatelles à la carbonara, et qu’au bout de 3 ou 4 coups de fourchette, vous tombiez sur des spaghettis bolognaise. Vous seriez un brin étonné, non ?

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NuTyX Saravanne : une LFS sans se prendre la tête, le retour :D

Ah, la Linux From Scratch, la distribution GNU/Linux disponible sous forme de livre qui a pour slogan : « Compilation, un point c’est tout »… Non seulement sa base est très longue à installer, mais il suffit d’une faute de saisie malencontreuse et vlan !

Pour contourner ce problème, il y a une distribution dont j’ai souvent parlé, parfois avec la dent dure, la NuTyX. Vous prenez la LFS préalablement compilée, vous lui rajoutez un gestionnaire de paquets entièrement réécrit du nom de Cards, et vous avez une distribution GNU/Linux qui intéressera les plus technophiles linuxien(ne)s.

La dernière fois que j’ai parlé de la NuTyX Saravanne, c’était en juillet 2014, à l’époque de la RC2. Depuis le travail d’affinage a été constant, et Thierry Nuttens a annoncé le 8 octobre la sortie officielle de la NuTyX Saravanne. On y trouve un noyau linux 3.16.4, KDE SC 4.11.4 et plein de petites bonnes choses.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO de la NuTyX Saravanne en 64 bits, d’environ 175 Mo, et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
–2014-10-10 16:09:46– http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
Résolution de downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)… 195.154.82.195
Connexion à downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)|195.154.82.195|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 183500800 (175M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso »

100%[======================================>] 183 500 800 383KB/s ds 5m 58s

2014-10-10 16:15:45 (500 KB/s) — « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso » sauvegardé [183500800/183500800]

Après un démarrage très rapide, on arrive au choix des langues.

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OpenSuSE 13.2 beta 1 : qu’elle est verte ma distribution :)

Ah, OpenSuSE… Une distribution avec laquelle j’ai une relation assez tendue. Aussi tendue qu’un caleçon quand il se transforme en instrument de musique à vent… Désolé pour le manque de poésie de l’image 🙂

En octobre 2011, je parlais d’une distribution 48 bits car la version dite 64 bits de l’OpenSuSE 12.1 contenait pas mal de paquets 32 bits. Près de 3 ans plus tard, le constat est à peine amélioré, mais je vous en parlerais plus loin dans l’article.

Le 22 septembre 2014, l’équipe d’OpenSuSE annonçait la sortie de la version 13.2 beta 1, la version 13.2 finale étant prévue pour début novembre 2014.

Dans les grandes lignes, on a les informations suivantes :

  • Noyau linux 3.16, le 3.17 pour la finale
  • Gnome 3.12, 3.14 pour la finale
  • KDE 4.13.x, 4.14 pour la finale
  • btrfs pour la partition /, xfs pour la partition /home

j’ai donc récupéré les ISO des versions dites 64 bits avec KDE SC et Gnome via Bittorrent, en bon tipiak que je suis.

Puis j’ai créé deux machines virtuelles une pour OpenSuSE avec KDE SC, l’autre avec Gnome. Dans les deux j’ai lancé directement l’installateur, seul point vraiment positif de la distribution, car l’installateur de l’OpenSuSE, c’est la Rolls Royce des installateurs.

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KaOS 2014.08 : Quand Bugman frappe et tombe sur un petit bug bien « vicieux » :)

Voici un article qui m’aura demandé un peu de patience pour être publié, et qui a remis au goût du jour le surnom que j’ai gagné quand j’étais utilisateur / testeur d’une distribution en semi-rolling release dont le nom commence par « Fru » et termine par « ware »…

Le 21 août, je lisais la disponibilité de la nouvelle ISO de la KaOS, une distribution qui ressemble à Archlinux mais qui ne l’est pas vraiment, un peu à l’image de la Chakra.

Le 21 août, je récupérais l’image ISO, et je lançais l’ensemble dans une machine virtuelle Virtualbox. Après l’installation en demandant une partition /home séparée, je me retrouvais avec une machine virtuelle inutilisable, car ne démarrant pas.

Je me retrouve avec une bête ligne de commande, et quand j’utilise la commande journalctl -xb, je me retrouve avec une annonce de non montage des partitions créées.

Après avoir rapporté le bug sur la communauté google+ et le forum du site officiel, il s’avère que le bug est dans l’installateur qui lors de la création du fichier /etc/fstab utilise les mauvaises références pour le système de fichiers à utiliser. Un correctif rapide a été rajouté pour corriger le bug.

Donc, voulant quand même parler de la KaOS, j’ai appliqué le contournement proposé : installer la version mise à jour de l’installateur avant de lancer l’installation avec un petit sudo pacman -Sy thus après que la distribution se soit chargé en mode live.

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Plasma 5.0 : un aperçu de la génération de KDE 5.x.

Plasma 5.0 a été officialisé le 15 juillet 2014. C’est la nouvelle génération de l’interface graphique du projet KDE.

Comme pour KDE 4.0 qui n’a pas été très apprécié des utilisateurs, cette première version permet de montrer le travail effectué par les développeurs de KDE pour proposer une interface plus modulaire, basée sur QT5 et les Frameworks 5. Même si l’interface générale est la même, la vitesse d’exécution n’a plus rien à voir… Au bénéfice de la nouvelle génération d’interface.

L’installation sur une Archlinux est relativement simple. Il faut installer KDE SC avec sa traduction. Ensuite, il faut installer les groupes kf5 et kf5-aids. Cependant, tant que le dépot kde-unstable ne sera pas rempli, il faut faire compiler le paquet AUR plasma-desktop, qui a une sacrée liste de dépendances… Et il faut compter deux bonnes heures pour les compiler… Merci le C++ 🙂

Plasma package list

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