« Le voyage de Nephi », un jeu pour Amstrad CPC pour faire chauffer les méninges.

En 2018, l’excellent jeu « The Shadows Of Sergoth » qui était un peu le Dungeon Master de l’Amstrad CPC débarquait.

Plus récemment, un dessinateur passionné d’Amstrad CPC, Patrick Bochard alias Bull a codé un jeu de labyrinthe, intitulé « Le voyage de Nephi » en se basant sur des personnages de sa bande dessinée « Les damné du royaume des ombres ».

Le but est simple. Il faut accompagner les deux personnages, Marion (qui a des pouvoirs de guérison) et Nephi dans un labyrinthe comprenant un rez-de-chaussée et 3 étages. Vous rencontrerez des monstres (qui ressemblent à des tas de gélatine rouge avec plusieurs yeux), qui gardent des coffres forts qui contiennent toutes les clés nécessaires à la finition du jeu.

Le jeu a des graphismes très fins et le déplacement se fait case par case. On peut en appuyant sur la barre espace jongler entre la vue du labyrinthe, sa carte qui se dévoile peu à peu, le mode combat (quand il est disponible) et des options de sauvegarde et de chargement de partie.

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« Lost Realms of Murkasada Episode 1 » : une raison de plus d’apprécier la scène rétro-informatique.

Je suis devenu depuis quelques mois un lecteur régulier du site Indie Retro News qui répertorie les nouveautés ludiques d’ordinosaures.

Il y a un genre de jeu que j’apprécie, ce sont les jeu à la Rogue. J’ai déjà parlé de jeu à la Rogue dès l’épisode 14 de la série vieux geek, de « Stone Soup », de « Castle of the Winds » ou encore de « Diablo », le premier jeu à la Rogue orienté grand public.

Quand j’ai vu sur Indie Retro News qu’un jeu du nom de « Lost Realms of Murkasada Episode 1 », j’ai tout de suite été attiré par ce jeu. C’est le premier épisode d’une série qui servira de complément à un titre plus complet du nom de « Crimson Twilight ».

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« Attack of the PETSCII Robots »… Quand il n’y en a plus…

Il y en a encore. Le jeu est régulièrement mis à jour par son auteur. En ce 16 juin, une nouvelle mise à jour est arrivée, ne concernant que les versions Commodore – en attendant une mise à jour pour la version Apple II (dont j’ai parlé en avril 2021).

David Murray a annoncé la disponibilité de la nouvelle version avec les ajouts suivants :

  1. Des améliorations au niveau des performances
  2. L’écran de fin indique le difficulté jouée
  3. Une carte bonus « Death Tower »

Un passage intéressant arrive un peu plus loin :

And that new map isn’t for the faint hearted, even in easy mode. But as usual, there are sneaky tricks to kill everything.

Que l’on peut traduire par :

Et cette nouvelle carte n’est pas pour les âmes sensibles, même en mode facile. Mais comme d’habitude, il y a des trucs sournois pour tout tuer.

Et c’est peu que de dire que la carte est dure. 27 robots (dont 9 evilbots). Pour obtenir votre pistolet, vous devrez vous battre, idem pour avoir accès au fusil à plasma.

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Vieux Geek, épisode 276 : H.U.R.L ou comment rater complètement un FPS pour enfants.

S’il y a un domaine qui a connu de sévères étrons logiciels – en dehors des distributions GNU/Linux bien entendu – c’est celui des FPS.

En mai 2017, je parlais de l’infâme « Depth Dwellers ». En juin 2020, c’était au tour de l’infâme « Terminator Rampage ». Bien que le genre FPS fut à destination d’un public d’adolescents ou de jeunes adultes au minimum, cela n’empêcha pas l’arrivée de l’excellent « Chex Quest » en 1996 dont j’ai parlé en juillet 2016.

Un an plus tôt, un autre titre plus inspiré Wolf3D dans l’apparence générale sortait de la part d’un studio qui ne fit plus parler de lui par la suite, « Deep River Publishing ». Le nom de l’étron en question ? H.U.R.L.

Dans ce jeu, le but est simple : nettoyer les niveaux après que Bob the Slob ait laissé traîner des ordures partout. Le jeu est simple. On récupère les ordures qui nous donne de l’argent, puis on échange cette argent contre des bombes à eau, savons et autres déodorants que l’on balance sur les ennemis pour les immobiliser.

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Vieux Geek, épisode 273 : « Atomic Runner Chelnov » ? Même « Shinobi » est plus facile !

En fouillant le blog à la recherche d’une idée d’un billet vieux geek, je suis retombé sur un billet écrit en mai 2015, où je parlais des bornes d’arcade que j’avais connu.

Je disais dans cet article :

[…]
Parmis les jeux qui m’ont marqués, il y a eu Shinobi (d’une difficulté monstrueuse) et sa suite « Shadow Dancer » (tout aussi difficile), Dragon Ninja, Bubble Bobble, Tetris – avec son cosaque qui était un brin casse noisette – ou encore Double Dragon (que les puristes finissaient à coups de manchettes).
[…]

Ma mémoire s’est mise en route et un titre dont la difficulté rivalise avec celle de « Ghosts’n’Goblins » m’est revenu à l’esprit : « Atomic Runner Chelnov ». Le scénario tient sur un ticket de métro poinçonné.

On est un mineur qui a été victime d’un accident nucléaire et on a acquis des pouvoirs surhumains. On doit ensuite traverser une demi-douzaine de niveaux qu’il faut connaître par coeur pour espérer survivre et même au niveau de difficulté le plus simple.

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Vieux Geek, épisode 272 : « Cabal », un jeu de tir bien marrant, surtout à deux.

Dans l’épisode 271 de la série vieux geek, je parlais du mythique « Operation Wolf ». D’autres studios de développement vont profiter du succès engranger par le jeu de Taito pour proposer leur variante. TAD Corporation en fait partie et en 1988, un jeu dénommé « Cabal ». C’est une borne d’arcade pour un ou deux joueurs – et c’est plus marrant et facile à deux – où l’on traverse des niveaux proposant 4 ou 5 écrans.

Le principe est simple : tuer sans être touché. Les ennemis sont nombreux, liste non exhaustive…

  • soldats simples
  • fusiliers marin
  • tanks
  • hélicoptères
  • avions de chasse

Sans oublier les boss tous plus durs les uns que les autres ou encore les grenades qui sont lancées par des soldats au loin. À chaque niveau, il y a une « barre d’énergie » qu’il faut vider totalement. Dès qu’on est touché, on perd une vie. Autant dire que la moindre erreur se paye rapidement. Mais voir les personnages courir comme s’ils étaient atteints d’une diarrhée fulgurante me fait toujours autant rire, même 30 ans après l’avoir vu pour la première fois.

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Vieux Geek, épisode 271 : Operation Wolf, un des pionniers du tir au pistolet optique.

Il y a des jeux qui ont marqué l’histoire du jeu vidéo. Doom en fait partie. La série des Super Mario aussi. Dans le domaine des jeux qui utilisaient sur les bornes d’arcades – ou sur les consoles – un pistolet qui servaient à abattre des ennemis, il y a bien sûr le mythique Duck Hunt sur la NES. En 1987, Taito propose un jeu de tirs dans ce domaine, mais qui a la particularité de se dérouler sur un écran défilant.

Ce jeu, c’est « Operation Wolf ». Sorti sur la plupart des machines de l’époque que ce soit les 8 bits comme le Commodore 64, l’Amstrad CPC ou encore le ZX-Spectrum, mais aussi sur les 16 bits comme l’Atari ST et l’Amiga.

Je me suis souvenu de ce jeu, alors que j’avais retrouvé un article parlant d’un jeu sorti uniquement sur Amstrad CPC de la gamme plus, Amiga, Atari ST et aussi le Commodore 64. Ce jeu, c’est « Space Gun ». Alors que j’ai été dans l’impossibilité de lancer « Space Gun » sur mes émulateurs, la faute à une protection contre la copie trop sensible, c’est quand j’ai utilisé Vice pour tester la version Commodore 64 que j’ai vu que c’était un énième clone d’Operation Wolf, qui rajoutait au défilement horizontal, un défilement vertical.

Le principe du jeu est simple : abattre les ennemis à l’écran, dans six niveaux. Ici, on se retrouve dans un pays d’amérique du sud en guerre. Grand classique donc.

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Relachons-nous un brin au niveau du string… OpenBSD pour des jeux vidéos, ça donne quoi ?

L’idée m’est venue en lisant l’article de Didier alias Iceman sur la peste technique que sont devenues les rustines. Oui, parfois mon cerveau fait des drôles de mélange. Est-ce lié au fait que j’écoute en même temps que je rédige cet article l’excellente compilation « Memento » du groupe Dead Can Dance ? Je n’en sais rien 🙂

Je dois dire que j’ai toujours eu un petit coup de coeur pour le plus sécurisé des BSD libres que l’on imaginerait plutôt en train de faire tourner un routeur ou un site web.

J’avais donc récupéré la dernière image ISO en date d’OpenBSD, la 6.9 au moment où je rédige cet article, puis je l’ai installé dans une machine virtuelle qemu. Cependant, à cause de bugs étranges de VirtManager, j’ai dû repasser par la ligne de commande et utiliser l’alias suivant pour entrer le maximum d’options :

alias kvm64-ob='qemu-system-x86_64 -enable-kvm -smp 4 -device ac97 -k fr -m 4096 -vga qxl'

Oui, c’est cryptique. Mais j’ai réussi à me débrouiller à installer Xfce, le passer partiellement en français en utilisant le wiki d’OpenBSD pour tous – j’avais oublié de modifier les réglages de root ! – et j’ai rajouté le duo dosbox en version 0.74-3 et Vice en version 3.5.

Les deux jeux que j’avais envie de tester ? Planet X3 (pour le côté MS-DOS) et Attack of the PETSCII Robots (pour le côté Commodore 64). Il faut dire qu’à l’origine les vidéos étaient à destination des groupes Facebook consacrés à Planet-X3 (qui est public) et à Attack of the PETSCII Robots (qui est privé par contre).

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Vieux Geek, épisode 269 : Turrican de Rainbow Arts, un run’n’gun de haut niveau.

1990. Rainbow Arts propose un run’n’gun qui sort sur plusieurs ordinateurs : Commodore 64, Amiga 500 (qui sont les deux plateformes d’origine), mais aussi Atari ST, Amstrad CPC, ZX Spectrum et les consoles Mega Drive, PC Engine, GameBoy et Amiga CDTV.

C’était un jeu impressionnant sur ses plateformes d’origine. En 1990, le Commodore 64 souffle sa huitième bougie et les ordinateurs 16 bits ont désormais le vent en poupe. Ce qui n’empêche pas Manfred Trenz, qui est chez Rainbow Arts depuis 1987 de développer le jeu au départ sur l’honorable machine 8 bits de Commodore.

Ce jeu est le fruit de 13 mois de développement, et le résultat est époustouflant. Le scénario est assez bateau :

On se trouve dans une galaxie perdue, dans un monde constitué de cinq colonies, gérées par une intelligence supérieure dénommée Morgul. Suite à un incident, cette intelligence devient complètement incontrolable et devient méchante…

Pour combattre les dérives de cette intelligence, des scientifiques ont créé le guerrier Turrican. À vous de lui faire parcourir 13 niveaux dans 5 mondes pour détruire Morgul.

Le jeu est énorme : 1200 écrans pour les 13 niveaux à parcourir, il y a de quoi faire. Le personnage répond au doigt et à l’oeil, a un arsenal conséquent, bref, de quoi se bastonner de longues heures avant d’en voir la fin.

Mais le mieux est de montrer le jeu en action.

Vous avez pu le voir, le jeu est de très haut niveau pour le Commodore 64 qui vit ses dernières années commerciales. Il y a aura deux suites, Turrican II qui sera la dernière portée sur ordinateurs 8 bits en 1991. Un ultime volet uniquement disponible sur Amiga sortira en 1993.

Un jeu hommage a été développé dans les années 2000, c’est Hurrican dont le code source a été ouvert.

Les robots embêtants arrivent sur Apple II…

J’ai déjà parlé plus d’une fois de ces robots embêtants, pesky en anglais, jeu de mot facile donc… En effet, le jeu « Attack of the PETSCII Robots » est disponible sur Apple II/II+/IIc/IIe/IIgs tant que votre Apple est équipé au minimum de 64 Ko de mémoire vive.

Sur le site de David Murray, le jeu est en précommande. Les envois ne commenceront / ont commencé (tout dépend de quand vous lirez cet article) courant mai 2021.

Dans une vidéo du 17 avril 2021, David Murray parlait du port en cours.

Cependant, j’étais déjà au courant de ce port, étant donné que je suis un des bêta-testeurs du jeu. J’avais déjà bêta-testé des préversions du jeu pour Commodore PET avec l’audio activé.

David Murray m’a donc contacté fin mars – début avril pour des bêtas tests. J’ai ainsi pu tester et torturer les versions beta 7.0, 7.1 et 7.3.

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