Solus 3, un grand cru en vue pour cette distribution GNU/Linux en rolling release ?

S’il y a une distribution GNU/Linux en rolling release que j’apprécie, c’est le projet mené d’un main de fer dans un gant de velours par Ikey Doherty. Oui, je parle du projet Solus, du moins sa deuxième génération.

J’ai commencé à m’y intéresser à l’époque de la naissance du Budgie Desktop, en mars 2014. Oui, en gros, 3 ans et demi en ce mois d’août 2017.

La Solus 3 – où est passée la 2 ? – est sortie en cette mi-août 2017. Sur les notes de publications, qui sont assez copieuses, on apprend entre autres choses :

  • Le support de la technologie AppArmor et des Snaps d’Ubuntu
  • Un support complet de l’impression dès la version live : la totale pour les pilotes ou presque !
  • Budgie 10.4 change une nouvelle fois de présentation générale, et me fait étrangement penser à celle de l’époque de la bêta 2 dont je parlais en mai 2015.
  • Le menu déroulant de Budgie s’inspire du très bon brisk qui est fourni avec la saveur Mate de la Solus.
  • Le thème Arc a été sacrifié et remplacé par le thème papirus. On a heureusement échappé aux horreurs numixiennes 🙂

J’ai donc fait chauffer mon client bittorrent pour récupérer l’image ISO de la saveur Budgie Desktop.

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Vieux Geek, épisode 97 : Scorched Tanks, un jeu de tanks à vous rendre dingo :)

Dans l’épisode 44 de la série « Vieux Geek », je parlais d’un des mes souvenirs vidéo-ludiques sur Amiga, avec le premier Civilization. Dans l’épisode 14 de la série « vieux geek » consacré au rogue-like, je parlais du port de Moria pour Amiga.

Mais il y a un autre souvenir qui m’est revenu en mémoire, c’est Scorched Tanks. Le principe du jeu était hyper-simple : de deux à quatre tanks sur un terrain devant se détruire mutuellement. Outre le fait qu’il y a eu dans l’ultime version quelques 70 armes différentes, on pouvait régler l’intelligence artificielle et l’agressivité des tanks contrôlés par l’Amiga.

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La démocratisation réelle des distributions GNU/Linux sur le bureau de l’utilisateur personnel, un doux fantasme ?

Cela fait des années que je me bats avec mes humbles moyens pour faire progresser la cause du libre sur le bureau de « monsieur et madame tout-le-monde ». J’ai déjà dû consacrer de nombreux articles sur le sujet, mais ce sont deux commentaires de Berillions – et oui, je cite mes sources ! – sur deux vidéos mise en ligne début août 2017 qui m’ont permis de pointer le principal (ou l’un des principaux ?) problème à cette démocratisation qui serait la bienvenue.

Le premier commentaire est sur une vidéo où j’explique avec des mots simples la constitution et l’utilisation d’un PKGBUILD sous Archlinux et apparentés :

Le deuxième étant sous une vidéo consacrée à la migration plus que casse-bonbon d’une Manjaro Linux OpenRC vers l’Artix :

J’ai préféré faire des captures d’écran pour deux raisons. La première étant d’avoir une archive en cas de suppression, la deuxième étant pour montrer le texte d’origine avec ma réponse 🙂

Comme vous avez pu le constater, sur les deux commentaires, on en revient toujours au même point : la documentation via le wiki… Ah, la documentation et la lecture…

Il ne faut pas se voiler la face. Dans son livre de 2003, Eric S. Raymond déclare : « Unix is user-friendly — it’s just choosy about who its friends are. »

On peut traduire cette citation ainsi : « Unix est convivial (user friendly) – il est juste tatillon pour choisir ses utilisateurs. »

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Vieux Geek, épisode 96 : Paint Shop Pro 3, le photoshop du « pauvre » pour MS-Windows 3.1x…

En 1995, j’ai acheté mon premier PC, un 486DX2 à 66 Mhz, avec 4 Mo de mémoire vive. Après l’avoir gonflé à 8 puis 12 Mo, lui avoir rajouté une carte son et un lecteur de CD-Rom 2x, j’ai commencé à acheter pas mal de logiciels sur CD, spécialement ceux fournis avec les magazines.

Il y avait aussi des marques comme Sybex qui importait certains logiciels en leur rajoutant une traduction française. C’est ainsi que j’ai pu mettre la main sur l’outil de retouche d’images Paint Shop Pro. Développé par Jasc Software, c’était un peu le photoshop du « pauvre ».

Reprenant l’interface générale du logiciel phare d’Adobe, il permettait à des personnes n’ayant pas les moyens d’acheter – ou de se procurer sur un circuit parallèle, pas bien ! – la Royce Rolls d’Adobe.

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Y a-t-il un problème de compréhension de l’anglais technique dans le monde francophone libre ?

Note préliminaire : il y a trois vidéos qui illustrent cet article. Désolé, mais c’était nécessaire pour la cohérence du billet.

Je n’ai jamais été un grand cador dans le domaine de la compréhension et l’écriture de la langue anglaise. il faut dire que mon anglais était des plus limités quand je suis sorti du circuit scolaire après un cursus d’anglais en tant que première langue vivante entre la sixième et la terminale.

Quand je suis arrivé sur internet en 1997, il a fallu que je me sorte les doigts du fondement pour trouver les informations dont j’avais parfois besoin. Il faut dire qu’en 1997, les pages en français étaient plutôt rares, surtout quand Altavista était le moteur de recherche qui régnait sur la toile naissante.

Heureusement, 20 ans plus tard, les sources d’informations francophones se sont multipliées. Cependant, il ne faut pas oublier que l’anglais reste la langue maternelle de l’informatique libre ou privatrice.

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Et si on faisait un bilan au de bout de 5 ans des distributions GNU/Linux ? Troisième partie.

Troisième partie qui prend la suite du billet du mois de juillet 2017. Attaquons nous au mois d’août 2012, et voyons ce que donne le bilan des distributions dont j’avais parlé à cette époque reculée 🙂

9 août : je parlais de la Bedrock Linux, une distribution un peu bizarre qui prend le meilleur de chaque distribution tierce… 5 ans plus tard, la distribution survit dans l’attente d’une troisième béta pour sa première version finale… Ouais… 🙂

12 août : je parlais d’une certaine CinnArch… Vous ne connaissez pas l’Antergos ?

20 août : tiens, je parlais de la Frugalware Linux 1.7 à l’époque 🙂

21 août 2012 : je parlais d’une distribution naissante… La Manjaro Linux 0.8.0 ! Quelques 5 ans plus tard, on peut dire qu’elle a réussi à son pari, non ? 🙂

23 août 2012 : tiens, PC-BSD 9.1rc1 et sa légèreté légendaire ? 🙂

27 août 2012 : ah, la Chakra Linux 2012.08. Et oui, elle existait déjà en 2012 🙂

Un bilan pas trop mauvais pour ce mois d’août 2012, que des distributions encore vivantes de nos jours. On verra en septembre pour la suite de ce bilan de l’année 2012.

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet ?

Côté culture ? Pas grand chose cette semaine, mais du lourd…

Bon week-end !

Quelques réflexions en passant sur le monde du libre…

Au début, le contenu de cet article devait être un ensemble de trois vidéos, mais ayant décidé de mettre en pause durant quelques temps mon activité sur Youtube, je préfère passer par l’écrit. Je suis au final plus à l’aise avec ce médium de toute façon.

Étant membre du monde du logiciel libre – pour mon outil informatique – depuis 1996 à temps partiel, à temps plein depuis 2006, j’ai pu connaître plusieurs périodes, et celle qui se profile depuis quelques années me laisse interrogatif pour ne pas dire pantois.

Il y a plusieurs points que je voudrais aborder rapidement. Le premier, c’est le discours aseptisé que nous servent certains acteurs du libre. Tellement aseptisé qu’un fromage blanc à 0% de matière grasse serait en comparaison en état de pourriture avancé.

Je me demande si le logiciel libre aurait atteint sa pénétration actuelle sans que quelques acteurs clés aussi bien doué pour le développement que pour ouvrir leurs grandes gueules quand c’était nécessaire n’avaient pas existé. Sans un Linus Torvalds qui se dispute gentiment avec Andrew Tannenbaum, sans l’imprimante du MIT, où on en serait-on ?

Que l’on aime ou pas des personnes comme Richard Matthew Stallman, Linus Torvalds ou encore Theo de Raadt, sans eux – et bien d’autres – sans elles, le logiciel libre et apparenté serait resté à l’état plus qu’embryonnaire et serait resté un joujou pour geek universitaire.

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Vieux Geek, épisode 95 : La gamme Plus des Amstrad CPC.

Nous avons tous nos madeleines de Proust. En informatique, j’en ai plusieurs, mais la plus puissante, c’est celle de ma première expérience en informatique, et donc l’Amstrad CPC.

J’ai connu le modèle CPC 6128 avec son lecteur de disquette. Mais j’avoue que j’ai longtemps louché sur la gamme améliorée sortie en 1990 pour relancer l’intérêt des consommateurs. La gamme dite « Plus » apportait des nouveautés intéressantes comme les sprites hardware, une palette de 4096 couleurs (au lieu de 27), un port cartouche pour lancer les jeux et logiciels plus rapidement.

J’avais pu baver sur le CPC 6128+ d’une connaissance, bien que n’ayant pas le droit de toucher à cette machine de « rêve » pour l’adolescent acnéique que j’étais à l’époque.

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Ah, le tabou de l’argent dans le monde du logiciel libre…

Oui, je sais, on va pouvoir me dire : qu’est-ce qu’il vient remettre cette histoire sur le tapis. Suite à une discussion, j’ai eu l’idée de la vidéo que vous pourrez visionner ci-après ce texte.

J’ai résumé plusieurs idées que je développe depuis des années : la dispersion des projets dans le monde du logiciel libre ce qui fait qu’une partie d’entre eux soient au ralenti faute de ressources humaines (codeurs, testeurs, etc.) ou financières. Faire vivre un projet sur ses fonds propres, on atteint rapidement les limites de ce qui supportable.

Reste donc le problème épineux des rentrées de finances : la publicité ? Trop aléatoire ne serait-ce qu’à cause de l’utilisation justifiée des bloqueurs de publicités. D’ailleurs, dès que l’on insère des publicités sur un site, on devient dépendant du ou des annonceurs qui sont friands à la limite de l’obésité des données de connexions des personnes venant sur le site. La confiance qui doit s’établir entre la personne qui visite le site et la personne qui s’occupe du dit site peut disparaître.

Bien entendu, les appels aux dons sont dépendantes des finances des personnes. Bref, on finit rapidement par tourner en rond. Mais je vous laisse regarder la vidéo avant de continuer la lecture de l’article.

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