En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Amanda Palmer a publié le 8 mars 2019 son nouvel album, « There Will Be No Intermission » en numérique sur Bandcamp et en physique sur sa boutique en ligne.

Bon week-end 🙂

Guide d’installation d’Archlinux, version de mars 2019.

Voici la soixantième-quatrième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de février 2019.

Note : des versions plus dynamiques sont disponibles sur mes espaces github et framagit.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Côté environnements : Gnome 3.30.2, Plasma 5.15.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.20.4 en gtk3, Cinnamon 4.0.9 et Deepin 15.9.

Grosse nouveauté ? L’arrivée du noyau linux 5.0 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine

Un petit en vrac’ en vacances chez des amis.

Dans le monde informatique ?

Sur le plan culturel ?

Karen Vogt, la chanteuse du groupe Heligoland a sorti en collaboration avec Philipp Bückle un EP orienté indietronica et dream pop. Un article à venir dans le courant de la semaine ?

C’est tout pour cette fois !

Vieux Geek, épisode 139 : quand Raven Software punissait de manière créative les tricheurs

De tout temps à jamais, le combat contre la triche a été le cheval de bataille des éditeurs et des développeurs. La triche est aussi vieille que le jeu. Que celui ou celle qui n’a jamais triché dans un jeu vidéo me jette le premier octet. Mais pas sur la tête, ça fait mal !

Tout a été essayé, comme le rajout de détection d’outils de triches. Mais rien ne vaut la solution plutôt radicale trouvée par Raven Software Heretic (1994) et Hexen (1995).

Ce sont les deux premiers volets d’une trilogie qui s’est terminé en 1997 avec l’excellent Hexen II. Si Heretic est un FPS des plus classiques qui se passe dans un monde d’Heroic Fantasy, Hexen (basés comme Heretic sur le moteur de Doom) puis Hexen II (basé sur le moteur de Quake) on arrive dans un mélange de FPS et de jeu de rôles assez intéressant.

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Certaines distributions GNU/Linux survivent-elles uniquement grâce à leur intérêt historique ?

Le monde des distributions GNU/Linux existe depuis 1992-1993, soit un gros quart de siècle. La seule distribution née en 1993 encore en vie, sauf erreur de ma part et en dehors de la Debian GNU/Linux, c’est la Slackware Linux. C’est une distribution que j’adore, pour une simple et bonne raison : c’est celle qui m’a fait perdre mon pucelage linuxien en 1996. Bref 🙂

Pour la faire courte – oups, je n’aurais pas dû employer cette expression – c’est la distribution dont j’aime à regarder ce qu’elle devient. Au moment où j’écris cet article, fin février 2019, cela fait près de trois ans que la dernière version stable est sortie.

Le 21 février 2019, Adrien Linuxtricks en collaboration avec Serge a fait un live de présentation de la vénérable ancêtre.

Cependant, aussi stable que soit la Slackware Linux, elle fait son âge et montre surtout ses limites de conceptions. L’absence de gestion des dépendances. Je veux bien que la gestion des dépendances ait été infernale jusqu’à une certaine époque, mais depuis une bonne douzaine d’années, je n’ai presque jamais eu de problèmes avec elles.

Suite au live, j’ai eu envie de faire un point sur la Slackware Linux current. Mais avec Mate-Desktop en tant qu’environnement de bureau via le projet Mate SlackBuilds.

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La fin de la disette pour la ludothèque sous Linux ?

Durant une longue période de temps, associer Linux et jeux vidéos étaient une franche rigolade. Au mieux, un but difficile à atteindre.

En dehors des classiques jeux fournis avec les environnements de bureaux comme Gnome ou KDE, le port des jeux d’id Software entre Doom premier du nom et Quake IV et des monstres comme FreeCiv ou encore SuperTux, voire 0ad, le linuxien ou la linuxienne n’avait pas grand chose à se mettre sous la souris.

Grace à Steam, la situation a franchement changé, comme cette vidéo de « Warhammer II – Total War » le prouve. Sans oublier l’apport de Lutris dans ce domaine précis.

Mais il y aussi des jeux moins AAA, comme des clones de classiques comme BlockAttack qui reprend Tetris Attack, qui mélange Tetris et Columns.

Oui, on passe d’un extrème à l’autre en terme de graphismes, mais l’important n’est-il pas de pouvoir se détendre sans avoir besoin de passer par MS-Windows ? 🙂

Maintenant, il reste à espérer que la logithèque ira en croissant, malgré la fragmentation du monde linuxien au niveau de la base utilisée… Sur ce plan précis, on n’est pas sorti de l’auberge 🙁

Allez, bonne journée !

Quoi de neuf sur peertube ? Deuxième !

Il y a une quinzaine de jours, je faisais un premier article consacré à quelques nouveautés peertubesque.

Faisons donc un article pour parler de quelques vidéos arrivées plus ou moins récemment sur le réseau alternatif à Youtube.

Vous le savez sûrement, Youtube a décidé de faire la chasse aux contenus de piètre qualité, spécialement ceux qualifiés de conspirationnistes en les rendant moins visibles.

Cela n’empêche pas les producteurs de certains de ces contenus de faire pression en utilisant des réclamations abusives en terme de droits d’auteurs pour faire censurer voire disparaître les vidéos d’analyses critique.

En réaction, Skeptikon a lancé son instance peertube. Voici donc une première série sur les pyramides et les soi-disant secrets cachés et leur démystification.

La vidéo de GollumIlluminati :

Ou encore les deux parties de l’analyse critique de TempsMort :

Pour finir, une vidéo qui m’a fait rire et qui montre que l’ingéniérie sociale fonctionnera toujours, peu importe que l’on utilise MS-Windows, une distribution GNU/Linux ou encore MacOS.

Sur ce, bon week-end !

Distrowatch, révélateur de la déconnexion du réel du petit monde des distributions GNU/Linux ?

Je sens déjà arrivé les commentaires du genre : « Oh, non, il va encore nous casser les couilles avec Distrowatch ».

Depuis la mort de QuebecOS, il est difficile de se tenir au courant de la sortie des dernières distributions GNU/Linux, qu’elles soient ou pas à la mode du jour sans passer par le détesté et non officiel Distrowatch.

Je sais que les personnes qui prétendent – ce qui est affirmé sans preuves… – que le débutant n’en a rien à foutre de Distrowatch. Et que le débutant – non défini autrement qu’en entité floue – ignore jusqu’à l’existence de ce site.

Les mêmes personnes éclairées sortent toujours le même duo ou trio de distributions GNU/Linux pour ce débutant – qui n’est pas défini – et depuis 2010, c’est Ubuntu (ou une de ses variantes) et Mint. 10 ans plus tôt, cela était Mandriva et une autre, comme la Fedora.

Petite parenthèse : comparaison n’est pas raison. Si on appliquait ce raisonnement au metal, il faudrait réduire la scène musicale au big four du Thrash que sont Metallica, Megadeth, Anthrax et Slayer. Ou encore réduire internet à Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft. Fermons la parenthèse.

Il est vrai que pour la personne qui n’en a rien à foutre de savoir ce qu’est une distribution, se tourner vers un expert auto-proclamé est une source de soulagement. Peu importe si en réalité, s’il existe quelque chose comme 175 ou 180 distributions qui se tapent dessus pour la seule cible bureautique.

Peu importe à la personne qui débute s’il existe des projets qui sont simplement des photocopies les uns des autres. Le « magister dixit » de l’expert auto-proclamé compte plus que tout. C’est compréhensible. Mais si on commence à creuser, on s’aperçoit du sombre merdier qui se cache derrière.

Avant qu’on me réplique l’habituel argument de la liberté des développeurs de se concentrer sur ce qui leur plait, je répliquerai par l’absurde : libre à chaque personne, même souffrant d’une pathologie cardiaque, de faire du saut à l’élastique. Le point « reductio ad absurdum » est donc atteint, on peut passer à la suite 🙂

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Mise à jour du guide d’installation pour Archlinux pour février 2019.

Bonjour !

Avec l’arrivée de Plasma 5.15.0 le 12 février 2019, j’en ai profité pour mettre à jour le tutoriel du mois de février.

Outre ceci, la version révisée du mois de février contient l’ajout d’une recommandation de Quentin Bihet dans la section visudo du tutoriel.

Comme d’habitude, le guide est disponible en version odt, epub, pdf et mobi, le tout sous la forme d’une archive zip.

Les versions github et gitlab ont été aussi mises à jour pour l’occasion. Prochaine version ? Début mars 2019.

Bonne journée !

Cantata, un couteau suisse musical pour le monde linuxien…

Je suis un grand fan de musique, au point qu’en l’espace d’une quinzaine d’années, j’ai une musicothèque de près de 9000 morceaux pour une durée cumulée d’un peu plus d’une trentaine de jours !

Gérer une telle quantité de musique – qui représente une petite centaine de Go en mp3 320 – ça demande un outil assez costaud. En dehors de Quodlibet que j’utilise au quotidien, il y a un outil bien sympathique pour les environnements basés sur QT5, j’ai nommé Cantata.

Surcouche graphique du music player daemon, c’est un outil qui fait tout sauf le café… Quoique je n’ai pas complètement cherché 🙂

J’ai enregistré cette petite vidéo pour vous montrer l’outil, même si je n’ai pas pu montrer la première étape, celle de la configuration pour une utilisation en local 🙁

Néanmoins, vous pouvez y voir la puissance de l’ensemble en action. Est-ce que cet outil va remplacer à terme mon brave Quodlibet ? Je ne peux pas dire, mais c’est une option que j’envisage