Déjà 7 ans de peertube, quel bilan ?

En novembre 2018, j’arrêtais les frais sur ma chaîne YouTube, suite à deux strikes qui m’avaient franchement refroidi. Depuis, j’ai utilisé dans un premier temps – durant deux bonnes années – Peertube.fr (qui est en panne au moment où je rédige cet article, ouille !), et à compter de mai 2019, l’instance personnelle Tux’n’Tube devenu Ourtube.

Pour mémoire, la vidéo « Clap de fin » que j’avais enregistrer quelques jours avant de clore la chaîne.

Sur Ourtube, en ce 13 novembre 2025, j’ai accumulé un peu moins de 950 vidéos. 947 pour être plus précis, cf la capture d’écran ci-dessous.

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Un an avec le Ryzen7 5700G. Quel bilan ?

Il y a un an, je finissais une semaine de galère pour pouvoir enfin utiliser un Ryzen7 5700G. À l’époque, j’étais encore sous Archlinux, et la migration s’était passée sans trop casse. J’étais content à l’époque je gagnais plusieurs dizaines de minutes sur la compilation des versions nocturnes de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

Je concluais l’article ainsi :

Mon prochain changement sera de migrer vers un écran 24 pouces pour remplacer le 19 pouces qui va sur ses 8 ou 9 ans. Oui, j’utilise le matériel jusqu’à la corde.

Finalement, c’est vers un 27 pouces que j’ai orienté mon choix. Gagner 8 pouces soit environ 20 centimètres de diagonale, ça fait son effet ! Puis je suis passé à MS-Windows 11 et tout fonctionne très bien. Le Ryzen7 5700G est vraiment un bon processeur pour mon utilisation, où je ne fais que très peu de jeux modernes. J’ai bien essayé Doom (celui de 2016), mais j’ai pas accroché. Comme quoi 🙂

Il faut dire que le processeur envoie vraiment du bois, surtout pour les opérations un peu lourde que j’effectue sur l’ordinateur, à savoir de la virtualisation avec VMWare Workstation et de la maintenance de recettes sur AUR, avec une Archlinux dans WSL2, pour des monstres comme qemu-git.

Je n’ai pas vu l’année passée, et je sais qu’il faudra que je change le duo processeur et carte mère dans un délai de 3 à 4 ans. J’ai donc encore de quoi voir venir 🙂

Même si je n’étais pas vraiment fan du GPU intégré, j’ai fini par m’y habituer et trouver cela pratique.

Fin d’expérience avec la NixOS. Quel bilan ?

Voila, un mois est passé – à quelques heures près ! – depuis le billet où j’annonçais le début de l’expérience. Je m’attendais à une expérience un peu « pépère » et je n’ai pas été déçu.

L’ensemble a été assez conservateur, et mis à part les changements de noyaux ou de Mozilla Firefox, je n’ai pas constaté énormément de différences. Je pensais avoir droit à une migration de LibreOffice 25.2.x vers la 25.8.x. Mais non, cela sera sûrement réservé à la NixOS 25.11, nom de code « Xanthusia ». Dommage. Les vagues de mises à jour arrivent en moyenne toutes les 36 à 48 heures.

Outre le défaut de la place prise qui devient rapidement problématique, comme je l’ai précisé dans mon billet de mi-chemin, j’ai utilisé au moins deux fois par semaine le duo sudo nix-collect-garbage -d && sudo nixos-rebuild switch pour récupérer de la place. Qui se comptait parfois en centaines de Mo… Et j’ai joué le fou furieux : je ne gardais au maximum que 2 générations, celle utilisée par défaut et la génération pile avant.

Autre point que j’ai trouvé laxatif, c’est la difficulté à avoir un changelog apporté par chaque mise à jour du système. Il faut employer une ligne de commande avec une option expérimentale pour avoir les changements entre les diverses générations présentes sur l’installation. C’est nix profile diff-closures --profile /nix/var/nix/profiles/system --extra-experimental-features nix-command. C’est quand même étrange que lister les changements d’une génération à une autre soit considéré comme expérimental ! Bizarre !

Comment conclure ? La distribution a tenu le choc, elle est suffisamment solide. Il est dommage de devoir perdre du temps pour se faire son fichier /etc/nixos/configuration.nix selon ses propres goûts. C’est plutôt chronophage. Même si une fois que c’est fait, on n’a plus besoin d’y toucher – sauf modifications apportées par un montée en version – que très rarement.

NixOS ? Comme je l’ai dit – et ma courte expérience le confirme – c’est une distribution pensée par des geeks pour des geeks. Pas le genre de distributions que je mettrais dans les mains de n’importe qui.

Une fin d’expérience prématurée : j’arrête les frais avec la machine virtuelle Slackware Linux.

Fin août 2025, je me lançais dans une expérience avec la Slackware Linux en machine virtuelle, mais j’épiçais un peu l’affaire en allant jusqu’à mettre en place une Slackware Linux current, la version de développement de la distribution. Après 3 ans de développement, je voulais savoir où en était la future Slackware Linux 15.1 / 16.0.

Je m’attendais à avoir des bugs, mais ne pas les voir résolus en trois semaines, ça m’a vite gonflé. Entre l’impossibilité de faire démarrer lightdm avec une Slackware Linux current – un problème de lancements multiples et rapides en quelques secondes – la non détection du swap dans la machine virtuelle, les mises à jour parfois lourdes et le côté masochiste de l’utilisation qui font penser que mentalement la Slackware se croit encore dans les années 1990, cela a mis à mal ma patience.

Il reste cependant de très bons projets basés sur la Slackware Linux, comme la Slint de Didier Spaier qui reprend une Slackware Linux stable tout en la modernisant ne serait-ce qu’avec un noyau LTS récent si mes souvenirs de tests rapides sont bons. Mais même si je continue de garder Slackware Linux dans mon cœur, je ne la conseillerai pas au vue de certains points de sa conception qui la font passer pour un dinosaure.

Sans rancune, les slackwariens… Du moins, je l’espère 🙂

J’attaque mon sixième mois avec MS-Windows 11. Quel bilan ?

Fin mars 2025, j’annonçais mon retour dans le monde de Microsoft au niveau de l’OS. Sur cet article fortement commenté (85 commentaires !), j’explique en long, en large et en travers les raisons de ma migration. Je ne reviendrai pas dessus.

Je me suis dit que faire un nouveau bilan d’étape alors que j’attaque le sixième mois de mon utilisation serait une bonne idée. Ma logithèque est toujours la même, modulo les montées en version des différents émulateurs ou outils plus « sérieux ». Je n’ai pas eu le moindre écran bleu de la mort, et je n’ai eu à me plaindre d’aucun bug bloquant.

Tout cela pour dire que l’expérience est concluante, surtout si on part d’une base Tiny11. On peut toujours débloater un MS-Windows 11 classique, mais c’est mieux de partir d’une base légère qu’on peut alourdir au besoin qu’amaigrir une base un brin en surchage pondérale informatique.

J’utilise toujours autant la ligne de commande, en gros j’ai linuxisé mon expérience, histoire de garder quelque chose de sympa. WSL2 fait toujours très bien son travail et l’instance Archlinux que j’y ai installé est parfaite pour la maintenance de paquets AUR.

Je profite du meilleur des deux mondes et c’est pas plus mal comme ça. Évidemment, parfois Archlinux me manque, mais il me suffit de faire un wsl dans un terminal et j’ai ma dose de linux en quelques secondes.

Le terminal est central à mon utilisation. Chaque matin et chaque soir, un petit winget upgrade --all --include-unknown pour vérifier les mises à jour potentielles. Et winget est très puissant dans son domaine !

J’ai tendance à moins utiliser PowerShell pour écrire des modules complémentaires, ceux que j’aime. Évidemment, certaines personnes auront des aigreurs d’estomac en lisant ce billet, et je tiens à m’en excuser. Mais comme je l’ai dit, j’ai toujours mon pc portable sous Linux, ce qui me fait un pied dans chaque monde. Ce qui m’évite de tomber dans l’extrémisme libriste ou microsoftien. Peut-être pas la position idéale, mais on s’y fait !

Prochain billet bilan ? Allez, pour la première année, donc fin mars 2026.