Vieux Geek, épisode 158 : LibreOffice 3.3, la renaissance de la bureautique libre.

Note : cette version est un réenvoi, détruite suite à une fausse manipulation de ma part. Désolé pour les commentaires qui ont disparu en même temps 🙁

Nous sommes en janvier 2011. Depuis des mois, Oracle laisse pourrir sur pied la suite OpenOffice.org suite au rachat de Sun Microsystems. Une dizaine d’années auparavant, c’était Sun Microsystems qui rachetait StarOffice. J’avais parlé dans un billet de juin 2016 de Staroffice 5.0.

En septembre 2010, des développeurs las de voir que le projet OpenOffice.org avance à la vitesse d’une tortue rhumatisante à trois pattes décident de forker le projet – miracle, un fork utile ! – et de créer un fondation pour financer le développer, la Document Foundation qui sera officialisée en 2012.

Entre temps, les développeurs qui ont repris le code décide de le faire survivre, au prix d’un nettoyage qui prendra pas mal de temps, en gros toute l’époque des versions 3.x de LibreOffice, de 2011 à 2013. Quoiqu’un effort largement plus long pour restreindre la dépendance à Java pour sa partie base de données pour s’étendre jusqu’à la génération 5.x de la suite bureautique.

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En vrac’ musical de début de semaine.

Après tout, pourquoi pas un petit billet en vrac’ consacré à la musique, histoire que presque personne ne soit intéressé ? Bonne idée, non ?

Merci à Stéphane dit « Alias » pour certains liens de ce court billet.

Voila, c’est tout pour ce lundi.

Bonne journée !

Tonton Fred en balade : le port des Tuiles de Biganos.

J’habite depuis juillet 2007 à Biganos. Mais il y a des endroits de la ville que je ne fréquente jamais, au point d’y aller pour la première fois au bout d’une douzaine d’années.

C’est le cas du port des Tuiles, situé au nord-ouest de Biganos. Il est largement moins intéressant que le port de Biganos dont j’avais parlé en février 2019.

Désolé pour la qualité visuelle qui n’est pas au maximum, mais je n’ai pas les moyens de m’équiper avec du matériel plus avancé 🙁

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac… Un peu court, mais c’est une conséquence de la vague de chaleur de cette fin juillet 2019 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui !

Bon week-end 🙂

L’ordinateur personnel, l’éternel mort-vivant…

Cela fait bien une quinzaine d’années, voire une vingtaine qu’on peut lire des articles sur la mort prochaine de l’ordinateur avec son clavier et sa souris. Dans la liste non-exhaustive des tueurs ? Je fais la liste de mémoire, il y aura sûrement des trous… Que voulez-vous, avec l’âge, la mémoire devient moins fiable…

Et pourtant, les ordinateurs continuent de se vendre. À une vitesse réduite, certes. Mais on peut toujours en trouver que ce soit dans les rayons de grandes surfaces, spécialisées ou non. Si on regarde l’article de ZDNet consacré au marché du PC, on peut lire en juillet 2019 :

Le PC, une affaire de pros – 2017 avait été la 6e année consécutive de recul des livraisons mondiales de PC. 2018 fut elle la 7e année, et très vraisemblablement 2019 la huitième. Certes, la chute a fléchi par rapport aux années précédentes, mais sans prendre fin. Et 2018 démarrait sur une tendance comparable : une baisse moindre, mais une baisse toujours.

Un an plus tard, le retour à la croissance n’est toujours pas d’actualité. Lors du premier trimestre 2019, les livraisons mondiales ont reculé de 4,6% à 58,52 millions d’unités. « Nous avons observé le début d’un rebond des livraisons de PC à la mi-2018, mais l’anticipation d’une rupture par des pénuries de CPU a eu un impact sur tous les marchés des PC. »

Même si un article concernant le deuxième trimestre 2019 dit que le marché repart à cause de la demande des entreprises qui migrent vers MS-Windows 10, ce n’est qu’un frémissement.

Pourquoi ? Tout simplement, c’est que la durée de vie moyenne d’un PC a explosé depuis une douzaine d’années. J’ai gardé un PC à 300€ près de 8 ans avant de recevoir une machine basée sur du Ryzen3 2200G qui me fera sûrement elle aussi 7 à 8 ans. Il me suffira de compléter le disque dur mécanique par un SSD, remplacer l’alimentation pour gagner un peu de marge et de remplacer le Ryzen3 par un Ryzen 5 avec une petite carte graphique dans un délai de 18 mois à 2 ans.

Pour 400 à 500€ de frais – en comptant le passage de 8 à 16 Go de mémoire vive – je repousserai l’achat d’une machine neuve d’au moins deux bonnes années. Prenez une machine de 2014-2015. Remplacez son disque dur par un SSD, et vous lui donnerez un second souffle qui rallongera sa durée de vie d’au moins deux ans.

Nous ne sommes plus dans la folie des années 1985-2005 où il fallait changer complètement d’ordinateurs en moyenne tous les 18 mois vu les progrès en terme de puissance engrangée que ce soit au niveau du microprocesseur ou des cartes graphiques.

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Vieux Geek, épisode 157 : Jade, le créateur de jeux d’aventures pour Amstrad CPC.

S’il y a bien une chose que j’admire, c’est la vivacité de la scène rétro-informatique que ce soit pour l’Amstrad CPC ou encore l’Amiga. En dehors de l’excellent casse-tête CleverMind pour lequel j’ai été un des bêta-testeurs, il y a des projets parfois anciens qui finissent par arriver à maturité, comme « L’ile au trésor » dont le développement a commencé en 1993…

J’ai parlé aussi le 1er juillet 2019 du relativement court jeu Euclides XXI. Il faut dire que les jeux d’aventure ont toujours été mes chouchous. Quand j’ai travaillé en collaboration avec les éditions Larousse en 2014 pour sortir un livre – point auto-promotion ? Atteint – il y avait une page consacrée aux livres dont vous êtes le héros.

Quand je suis arrivé sur ordinateur, un des premiers jeux que j’ai acheté, c’était Sram 2 d’Ére Informatique sorti en 1987. Un jeu d’aventure avec des graphismes et un analyseur syntaxique. En gros, il fallait tout entrer au clavier, que ce soit les directions ou les ordres. J’ai pu m’initier à la création de jeu d’aventure avec les articles de feu Alain Massoumipour alias Poum.

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Le libre et l’opensource de 2019 : « le Roi est mort, vive le Roi »…

Mais le problème, c’est qu’il n’y a plus de dauphin pour prendre sa place. Je vais prendre mon expérience d’une grosse vingtaine d’années en tant qu’utilisateur plus ou moins avancé d’outils libres. Merde, un argument d’autorité en invoquant l’expérience, ça commence mal 🙂

J’ai commencé en 1996 avec la Slackware de l’époque. Autant dire qu’il fallait se sortir les doigts du fondement. Mais on va me dire que c’est le vieux con qui s’exprime ici. Il est vrai qu’en l’espace de 23 ans, les choses se sont franchement améliorées sur le plan de la facilité d’utilisation.

J’ai pu constater que le niveau général moyen des libristes a été inversement proportionnel à l’amélioration qualitative des produits proposés : plus les logiciels ont été raffinés, plus les libristes ont eu tendance à se montrer d’une bêtise de plus en plus crasse.

J’ai déjà eu l’occasion de m’épandre à longueur de billets sur les problèmes du logiciel libre, ce qui m’a valu plusieurs bûchers virtuels de la part de personnes qui chantent à tout va « Mais tout va très bien Madame la Marquise ! »

Sur un article récent – du moins au moment où je rédige cet article, le 22 juillet 2019 – Cyrille Borne envoie une tsar bomba dans les dents du libriste moyen actuel tout content de son installation avec la distribution à la mode du moment :

Cela fait maintenant deux mois que je suis passé sous Windows 10, je n’ai eu qu’un seul crash. Pour une raison qui m’échappe, il était impossible de supprimer deux fichiers, j’ai fini par m’énerver et à force de jouer du CTRL ALT SUPPR j’ai fini par tuer l’explorer. À part ça rien à signaler, aucun manque au niveau logiciel. L’univers Linux ne me manque absolument pas. Je pourrai avoir peur de perdre la main, mais j’aurais tendance à vous dire que je m’en contrefous complètement.

Je suis encore trop enfermé dans le monde libre pour faire comme Cyrille Borne, dresser mon majeur bien haut et balancer un « Allez-vous faire, bande de… » Bref, pas besoin de préciser la suite.

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2014 au bout de 5 ans ? Épisode 7

Après un mois de juin peu chargé, autant faire coup double et parler des articles des mois de juillet et d’août 2014. Au moins, cela sera un peu plus chargé sur le coup.

Commençons par juillet 2014.

Et pour août 2014 :

Bilan ? Pour juillet, si on considère le renommage d’HandyLinux en DFLinux et celui d’EvolveOS en Solus, c’est plutôt positif. La PeachOSI est devenue la PatriotOS. Avec un portrait de Donald Trump en fond d’écran peut-être ? 🙂

Pour août ? Sur les 8 articles, le bilan est identique à celui du mois de juillet, même si la SymphonyOS est plus proche du cercueil que du lit d’hopital. Donc un bilan des plus positifs pour l’été 2014. On verra bien ce que septembre donnera !

En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac…

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Vive les objets cons !

Depuis des années, les entreprises qui proposent des objets connectés s’épanouissent comme des bactéries sur un bouillon de culture. L’objet connecté le plus répandu, c’est le téléphone « intelligent » alias smartphone qui permet de jouer, prendre des photos, envoyer des messages, d’écouter de la musique et parfois de téléphoner 🙂

Mais il y a eu de tout et du n’importe quoi. Un article des Échos de 2017 faisait une liste assez marrante d’objets connectés pas vraiment utiles…

La liste des objets connectés – et soi-disant intelligents car relié à un serveur – abandonnés commence à être longue. On peut citer les caméras connectées de Giroptic, les bracelets connectés de Jawbone, les capteurs de Sen.se, ou encore les thermomètres connectés Nest. J’allais oublié les malheureux clients de Holî et de son réveil connecté.

Une tripotée d’objets dont on se demande si une connexion était indispensable au final. Quoique je me suis demandé si c’était une blague – quand j’ai lu durant mes recherches pour la rédaction de cet article – l’existence de Meater+. Un objet connecté pour gérer la cuisson de sa viande ! Comment a-t-on fait depuis plusieurs dizaines de milliers d’années pour gérer la cuisson sans aide via internet ? 🙂

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