Le libre et l’opensource de 2019 : « le Roi est mort, vive le Roi »…

Mais le problème, c’est qu’il n’y a plus de dauphin pour prendre sa place. Je vais prendre mon expérience d’une grosse vingtaine d’années en tant qu’utilisateur plus ou moins avancé d’outils libres. Merde, un argument d’autorité en invoquant l’expérience, ça commence mal 🙂

J’ai commencé en 1996 avec la Slackware de l’époque. Autant dire qu’il fallait se sortir les doigts du fondement. Mais on va me dire que c’est le vieux con qui s’exprime ici. Il est vrai qu’en l’espace de 23 ans, les choses se sont franchement améliorées sur le plan de la facilité d’utilisation.

J’ai pu constater que le niveau général moyen des libristes a été inversement proportionnel à l’amélioration qualitative des produits proposés : plus les logiciels ont été raffinés, plus les libristes ont eu tendance à se montrer d’une bêtise de plus en plus crasse.

J’ai déjà eu l’occasion de m’épandre à longueur de billets sur les problèmes du logiciel libre, ce qui m’a valu plusieurs bûchers virtuels de la part de personnes qui chantent à tout va « Mais tout va très bien Madame la Marquise ! »

Sur un article récent – du moins au moment où je rédige cet article, le 22 juillet 2019 – Cyrille Borne envoie une tsar bomba dans les dents du libriste moyen actuel tout content de son installation avec la distribution à la mode du moment :

Cela fait maintenant deux mois que je suis passé sous Windows 10, je n’ai eu qu’un seul crash. Pour une raison qui m’échappe, il était impossible de supprimer deux fichiers, j’ai fini par m’énerver et à force de jouer du CTRL ALT SUPPR j’ai fini par tuer l’explorer. À part ça rien à signaler, aucun manque au niveau logiciel. L’univers Linux ne me manque absolument pas. Je pourrai avoir peur de perdre la main, mais j’aurais tendance à vous dire que je m’en contrefous complètement.

Je suis encore trop enfermé dans le monde libre pour faire comme Cyrille Borne, dresser mon majeur bien haut et balancer un « Allez-vous faire, bande de… » Bref, pas besoin de préciser la suite.

Je considère que le monde libre actuel n’a plus aucun intérêt ou presque. Il est gangréné par l’individualisme, par les dogmes comme celui du fork « jamais employé à mauvais escient » ou encore un vision pathologique des 4 libertés fondamentales du logiciel libre, la liberté pour tout et n’importe quoi ce qui a donné des trucs complètement absurdes comme la naissance de X distributions basées sur Y systèmes d’initialisation différents.

Je dois dire que je prends tellement de plaisir à faire des vidéos sur la rétro-informatique et celle où je me moque d’un monde qui m’a fait passer par toutes les émotions de la palette humaine depuis 2006-2007 que je vais sûrement continuer. Le temps de me consacrer à une autre de mes passions.

Par exemple, une vidéo sur le choix qui est employé ad-nauseam pour encenser les productions du monde libre.

Mes finances m’empêchent de me tourner actuellement vers la musique, même si j’écoute « Blood » de This Mortal Coil en rédigeant l’article, donc ce sera un retour aux sources avec l’écriture. J’ai plusieurs projets sur le feu que j’avais mis au ralenti à cause du logiciel libre et de ses aléas.

Quand je suis parti de Youtube en novembre 2018, le monde libre francophone visible était déjà touché par la gangrène qui lui mangeait les orteils. En juillet 2019, la gangrène atteint le genou.

À force de précher pour sa chapelle, on finit par ne plus voir le monde extérieur. J’ai été enfermé dans cette chapelle durant je ne sais combien d’années, croyant que je pouvais faire bouger même marginalement les lignes. Qu’ai-je pu être présomptueux à l’époque !

Je vais le dire de manière directe : je n’en ai plus rien à faire du monde du logiciel libre actuel. Qu’il survive ou qu’il meurt ? Cela m’indiffère complètement. Il ne pouvait pas réussir, ne pouvant pas se fédérer pour proposer une offre crédible en face de mastodonte comme Microsoft, Apple ou Google.

Je n’ai plus envie de me casser la tête. L’abandon de la mise à jour de mon tutoriel est une étape vers ma libération d’un monde qui n’apporte plus que des ennuis alors qu’il est sensé apporter des solutions. C’est un monde devenu pathologique, c’est triste à dire et à constater.

Après, on me dira que je suis un traitre, un lâcheur, un salaud, bref tout le panel des insultes classiques. Sachez que je m’en contrebats les gonades…

Pour finir, pourrait-on paraphraser Clemenceau en disant : « Les cimetières sont remplis de distributions irremplaçables qui ont toutes été remplacées » ?

Je pense que oui, mais j’attends votre avis dans les commentaires 🙂

90 réflexions sur « Le libre et l’opensource de 2019 : « le Roi est mort, vive le Roi »… »

  1. Y’a peut-être un aspect qu’on essaie de se cacher.

    On parle des communautés, cet objet idéalisé.
    Mais le libre, ce sont beaucoup d’entreprises et d’administrations publique (notamment les universités).
    Mozilla Firefox et Libre Office, à l’origine, au tout début, il y avait des logiciels d’entreprises qui ont été libérés. Est-ce que des communautés auraient pu créer, à partir de zéro, un navigateur internet et une suite bureautique performants et crédibles ? Je ne sais pas.
    On peut continuer les exemples, dans des genres un peu différents.
    Mais on aime se masquer les yeux. On idéalise la communauté.
    Que serait le monde des distributions Linux sans Red Hat, Suse et Canonical ?
    Les libristes hispanophones avec qui j’ai discuté évoquaient le rôle des collectivités locales espagnoles, qui ont soutenu le libre, qui ont parfois créé des « adaptations » (pas des vrais forks) de distros pour leurs besoins, contribuant ainsi à la traduction.

    Et l’applicatif reste le parent pauvre de tous ces débats. Je pestais il y a peu contre un problème survenu à mon logiciel de prises de notes (CherryTree, ejecté des dépôts Debian pour des questions techniques). On a un projet d’1 individu. Que chacun peut soutenir ou pas. Le logiciel est largement utilisé. Mais on a un gars derrière. Le jour où il lui arrive qqch, le projet est mort.
    Et pour chercher une éventuelle alternative, c’est la galère (plusieurs logiciels de prises de notes qu’on m’a recommandés sont en fait des projets abandonnés de longue date : keepnote, basket…)
    En revanche, des environnements de bureau et des distros, ça, ça abonde.

    Pourquoi ? Une entreprise va se fixer des objectifs. Bien ou ma, elle va se planter ou pas. Mais elle va avoir des priorités. Une université est sensée faire de même. Une administration publique idem.

    Mais des gens qui s’engagent par plaisir, ils se font plaisir. Rien à redire. Mais il ne faut pas idéaliser ça. Ils font des choses qui leur font plaisir et pas autre chose. Ils arrêteront un jour. S’ils décident de forker la dernière version de KDE, ils ne vont pas se demander si ça a une utilité.

  2. Frédéric,

    J’ai une toute autre approche que toi dans un domaine différent : je fais de la formation professionnelle à mes heures perdues; si j’ai 80% de mes stagiaires satisfaits c’est la fête 🙂 tant qu’il y en aura au moins un qui aura appris quelque chose avec moi je continuerai, le jour où 100% des stagiaires m’évalueront négativement je rangerai mes guêtres en considérant que mon temps est révolu et qu’une nouvelle génération arrive(ra) 🙂
    On fait tous des choses pour les autres, mais on le fait déjà pour soi-même à la base, pour nous prouver quelque chose sans attendre de remerciements de la part de ceux pour qui on s’investit.

  3. +1 avec Grompf pour être crédible dans la durée et envers la foultitude des utilisateurs monsieur et madame Michu, il faut être addossé à une entreprise qui a pignon sur rue (sauf pour Debian qui dispose d’une énorme équipe de dév et une grosse communauté mais je pense qu’il doit y avoir une discipline nord-coréenne dans la boutique sinon çà serait vite le souk).

  4. Bonsoir,

    L’interprétation que tu fais de mon propos est fausse. Je trouve regrettable que tu m’agites à chaque fois que tu as besoin d’étayer tes arguments. Si d’habitude c’est limite mais ça passe, aujourd’hui c’est un peu différent et je me permets de sortir de ma réserve.

    J’utilise des technologies libres dans mon quotidien, je suis sous Windows 10, je n’ai aucun mépris pour qui que ce soit car je ne réduis pas un individu au système d’exploitation qui l’utilise. Écrire donc que j’ai un majeur tendu vers la communauté libre ou une partie de la communauté libre est un mensonge.

    Frédéric, à un moment donné il ne faudra pas s’étonner de voir des torrents de merde s’abattre sur toi, tu les provoques. Effectivement, la merde, le troll, le buzz, pour avoir été un adepte, pour avoir pratiqué pendant de nombreuses années, ça a le mérite de faire du commentaire, de faire du chiffre. Si tu as besoin d’exister dans la haine, dans la violence que tu génères en partie, ce serait dédouaner les trop nombreux abrutis qui sont présents sur la toile, merci de le faire sans moi.

    Merci donc quand tu me cites, de ne pas mentir, encore mieux de ne pas me citer, merci de retirer mon blog de ta blogoliste car j’ai honte de figurer sur ta page, une page qui malheureusement est trop rageuse, trop haineuse. Merci tout simplement de me foutre la paix, l’internet est assez grand pour ne pas avoir à se croiser.

    Enfin un dernier conseil et il est totalement gratuit, une licence sur scdkey est à 15 balles, si tu n’as pas les moyens je te l’offre gracieusement, si le monde du logiciel libre te dégoûte à ce point, fais comme les autres et change de crèmerie.

    Il y a tellement de choses à écrire, à partager, que ressasser sa rancœur contre un système qui ne te convient pas et y entraîner les autres avec, ce n’est pas te rendre honneur.

    1. Pour l’expression du doigt d’honneur, elle est malheureuse. Je plaide coupable. Que tu le veuilles ou non, Cyrille, tu es le maitre à penser d’une partie du monde libre francophone.

      Je remue la merde ? Mais tu l’as autant fait que moi, sinon plus. Tu veux que je te retire de ma blogoliste ? Très bien, c’est fait. Cela ne m’empêchera pas de te suivre et de te lire.

      La rancoeur ? J’en ai, mais je pense que tu en as exprimé 10 à 15 fois plus que moi. J’ai mis des liens vers tes articles. Si les personnes ne les lisent pas, ce n’est pas mon problème.

      Le chiffre ne serait vraiment intéressant que si j’avais des publicités ou autre chose à vendre. Ce n’est pas le cas, et je l’ai exprimé suffisamment de fois.

      Je n’ai nul besoin de ta charité pour acheter une licence, je te remercie.

      Sur ce, bonne continuation.

    2. J’ai lu ton billet sur ton blog je partage entièrement ton avis.
      Je ne vais parler que de linux car comme toi je continue d’utiliser des applis libres au quotidien. Blender est l’exemple même du programme que je ne quitterai jamais pour du proprio. Libre office me suffit.

      ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée d’avoir un linux en desktop sur ma machine principale, trop de soirées à essayer des alternatives de logiciels windows qui fonctionnent mal, à tester des distributions remplies de bugs, à trouver solutions aux problèmes et ça pendant plus de 10 ans.

      La stabilité linux est une légende. J’avais installé debian 9 et j’ai voulu installer les partages samba à partir de l’installateur de logiciels intégré. L’interface graphique ne se lançait pas, pourquoi? A cause d’une commande dans le raccourci qui commençait pas gksudo qui n’est pas installé par défaut.
      J’ai lancé le logiciel en root et j’avais des erreurs python dans tous les sens. Bref même pour un truc aussi banal qu’un logiciel de partage samba, les développeurs n’ont pas testé si ça fonctionnait correctement. Les mise à jour de manjaro sont un bon exemple également que tout n’est pas rose.

      On entend dire que linux est partout maintenant dans les systèmes embarqués, dans les téléphones, les chromebooks…
      Sauf que c’est complètement faux. Il y a des gens qui ont récupéré le noyau linux et ont fait du développement derrière pour en faire quelque chose et proposer des OS qui n’ont plus rien à voir avec les distributions qu’on connait.

      Android, chrome OS c’est bien oui mais ce sont les mêmes qui vont sortir que Google est le mal absolu.
      Pour du desktop l’évolution a été minime. Tout le monde s’extasie devant la grande nouveauté des flatpaks. Truc équivalent qui existait déjà au temps de PCBSD. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour un truc qui résout bien des problèmes?

      La plus grosse évolution c’est des environnement de bureaux ils ont tellement évolué dans le mauvais sens que certains ont créé Mate ou trinity pour avoir quelque chose qui se rapprochent de gnome 2 et Kde 3.5.
      Gnome 3, rien à faire, je déteste ce bureau alors que j’adorais gnome 2.

      J’ai basculé sous Win7 depuis plusieurs années et Win10 récemment. Résultat: moins de bricolage, un windows 7 qui a tourné pendant 7 ans sans réinstallation du système. C’est sur que quand on va sur des sites de streamings, de warez et qu’on installe tout et n’importe quoi il ne faut pas s’étonner que son système est complètement planté. Les problèmes c’est souvent les utilisateurs qui les créent.

      Maintenant le manque de confidentialité de Windows 10 ben comme tout système, c’est quelque chose qu’on peut désactiver dans les paramètres. Là encore j’entends ce discours de gens qui sont connectés 24h/24 à google, la localisation tout le temps activée sur le smartphone, qui ont des pages facebooks, des instagrams, etc…qui on un ubuntu qui fait des suggestions Amazon.

      Linux en desktop, j’y ai longtemps cru moi aussi, mais quand je teste des distributions de temps en temps j’ai encore l’impression de jouer les beta testeurs. Je le conseillais à des proches pour ne pas être enmerdé mais à chaque fois ça a été le contraire. Du matériel qui fonctionne mal, des sites qui ne fonctionnent qu’en passant par firefox windows émulé sous wine, des logiciels qu’ils veulent mais qui n’a pas d’alternative sérieuse sous linux…

      Bref tu fais partis des nombreuses personnes qui ont rebasculé sous windows. Est ce vraiment un mal au final de vouloir être productif sans aller bidouiller quoi que ce soit?

      1. Rien à rajouter. Tu as tout dit, même si cela doit déplaire à pas mal de personnes… Personnellement, je tiens trop à une base autour de laquelle je peux broder pour le moment et franchir le pas et revenir chez Microsoft.

        J’attendrai sagement un Windows « 11 » – qui ne portera pas ce nom – et qui sera l’équivalent MS-ien de MacOS-X en utilisant un noyau linux comme base pour remplacer le vieillissant NT pour quitter le monde linuxien que j’utilise en mono-démarrage depuis 2006.

        1. Microsoft ne lâchera pas de sitôt le noyau NT, et pourquoi il le ferait ? Le noyau Linux est un monstre monolithique qui gagne en complexité à chaque version et qui est une horreur à maintenir. Le noyau NT offre de solides performances et une compatibilité avec les applications des anciens Windows immense. C’est un noyau qui n’a rien à envier au noyau Linux.

          Microsoft avec son WSL2 ajoute un noyau linux juste pour le monde pro (Azure, etc …) et le particulier n’en a absolument aucun intérêt .

          1. Pour le moment, il garde le noyau NT. Pour le moment, mais on verra bien à terme s’il ne finira pas par migrer sur un noyau libre commme Linux. La compatibilité ? Il suffit que Microsoft forke wine et l’améliore étant donné qu’il a tout ce qu’il faut pour.

            On verra d’ici 5 à 10 ans. En tout cas, Microsoft vise le monde serveur et cela fera très mal quand un Windows basé sur WSL2 sera à la hauteur des linux les plus classiques du domaine. Microsoft a le temps et l’argent. Ce que n’a pas le monde libre. Linus a déjà 50 ans et sans lui aux commandes, ça partira vite en lucioles au niveau du noyau.

  5. Le terme de libriste est aussi vague et sans intérêt que de parler d’un utilisateur du réseau Internet ou de l’outil informatique.

    Parce qu’on parle de quel libriste, au juste ? Le contributeur salarié d’une entreprise qui pourrait tout aussi bien travailler sur un projet propriétaire ? Le croyant ou le pragmatique ? Puis est-ce qu’il contribue (code, graphisme, documentation, traduction, rapport de bug…) ou est-ce un simple utilisateur de logiciels libres, qui brasse plus ou moins de vent sur Internet ?

    En général, les contributeurs utiles, on ne les entend jamais (ou alors, par des articles techniques, majoritairement en anglais, que les francophones n’auront malheureusement pas la bonne idée de traduire, de résumer, de rapporter, de débattre…). Par contre, on va entendre un certain nombre d’utilisateurs de projets libres (distributions Linux, environnements de bureau…) croire qu’ils font partie d’une communauté bien définie, se mettre en avant, être persuadés qu’ils font avancer le libre, qu’ils ont une quelconque influence sur ce dernier et autres délires égocentriques.

    Par exemple, d’un côté on pourra avoir des contributeurs utiles, qui vont tenir des blogs pour parler des projets auxquels ils contribuent. Quand, de l’autre, on devra se contenter de « libristes » qui n’ont rien de mieux à faire que de partir en croisade contre tel ou tel projet (fut un temps, c’était PulseAudio, maintenant c’est plutôt systemd, et tant pis si ce sont justement ces projets qui ont grandement permis de démocratiser l’utilisation des distributions Linux, en simplifiant toujours plus leur utilisation ou en apportant de nouvelles fonctionnalités fort utiles), à chier sur tel ou tel environnement ou distribution plutôt que de se contenter d’utiliser autre chose, à se prendre la tête sur des questions sans intérêt (bouh, tel projet consomme 3 Mo de RAM de plus ou met 3 ms de plus à démarrer que le projet que j’utilise et qui est forcément le meilleur). Sérieux, qu’est-ce qu’on s’en bat la nouille.

    Et pourtant, c’est vraiment la vision que j’ai de cette soi-disant communauté francophone. Une communauté qui brasse du vent et qui ne sert à rien. Ça donne vraiment l’impression de deux mondes bien distincts, alors que finalement, contributeurs, gros trolls ou simples utilisateurs pourront tous être des libristes et faire partie de cette fameuse communauté. Il n’y a donc pour moi aucun intérêt à parler « d’une communauté libriste », qui sera de toute façon tout autant constituée de personnes incroyables que de véritables branquignoles.

    Maintenant, pour en revenir au billet de blog, qui était le roi et de quoi est-il mort ? Ces derniers temps, on voit fleurir tout plein d’articles ou de vidéos défaitistes, mais quand je jette un oeil aux Planet GNOME, KDE, Mozilla… je vois des communautés actives et tout plein de projets qui continuent d’avancer. J’ai donc du mal à voir ce qui serait mort. Peut-être un certain état d’esprit ? Mais dans ce cas, il faudrait plutôt chercher comment raviver la flamme que de lui chercher un remplaçant 😀

    1. Merci pour ton commentaire. Les branquignoles sont en train de devenir une sacrée majorité et qui gueule plus haut que le reste.

      Tu utilises les agrégateurs que sont les planets ? Je ne les fréquente plus depuis au moins 5 ans. Le problème est que la catégorie utile dont tu parles est rendue silencieuse.

      Quant à la flamme, peut-on la raviver ? Vous avez 4 heures et 2 copies doubles à remplir 🙂

  6. Il faut quand même préciser que ton ressenti et tes articles ne sont exclusivement focalisés que sur le Desktop.
    Et que le monde de l’open-source, fort heureusement, ne se résume pas au Desktop
    Dans la vraie vie des gens qui ne passent pas leur temps à regarder des tutos sur « comment qu’on fait pour installer ma super nouvelle distro », il y a une quantité énorme de projets libres qui se portent plutôt bien

    1. C’est le desktop qui m’intéresse car c’est ainsi que j’ai abordé le monde libre. Les projets libres qui se portent bien, il en existe. Mais sans un bureau pour les accueillir, ça pique un brin.

  7. ela fait maintenant deux mois que je suis passé sous Windows 10, je n’ai eu qu’un seul crash. Pour une raison qui m’échappe, il était impossible de supprimer deux fichiers, j’ai fini par m’énerver et à force de jouer du CTRL ALT SUPPR j’ai fini par tuer l’explorer. À part ça rien à signaler, aucun //// Bref seulement 2 mois et déjà en panne. Actuellement je ne vois pas ce qui pourrait me faire quitter Linux même pas les communautés

  8. Le libre et open Source sont mort tu dis car ils ne depasseront jamais les 2% de part de marché sur le bureau. Dommage le virage à été loupé mais ce qui est important c’est que les gens intéressés par ce système est toujours le choix de l’utiliser

  9. Bonjour

    le développement du Libre se fait actuellement dans les pays les plus pauvre , qui ne peuvent pas se permettre d’avoir une licence au prix de Microsoft ou Apple , peut-être Chrome , sinon dans ce cas il ne leur reste que les distributions linux et dans ce cas le pourcentage d’utilisateurs dépassent les 2%.

    pour les autres pays , ces sociétés sont suffisamment solides pour proposer une licence a 15 euros , ou toute autre forme de rabais avec leur os en supplément , je vois mal comment toutes ces distributions pour le desktop peuvent lutter et tenir dans le temps.

    1. Elles ne peuvent pas et d’ailleurs les grosses boites finiront par trouver des méthodes pour que leurs OS soient utilisés : soit des versions castrées comme la série des Windows starter, soit en fermant les yeux sur le piratage…

    2. Tu oublies une chose, il n’y a pas que le prix de la licence. Utiliser Linux dans les pays sous développer c’est pour utiliser du vieux matériel de recyclage qui ne tiendrai pas 5 minutes avec un Windows dessus

  10. Le mot « la communauté Linux  » qu’est ce que ce mot représente pour un débutant. Et bien je pense que les blogs et discords et vidéos sur Linux en font partie et les forums dans une moindre mesure.

      1. Par définition il ne peut y avoir une seule communauté 🙂 C’est un groupe de personnes qui se reconnaît des affinités et/ou des objectifs communs. La nature humaine étant ce qu’elle est il y a autant de communauté que de personnes 🙂 (la famille est une communauté, le boulot est une communauté, l’équipe sportive est une communauté,…). Comme il n’existe pas de destin universel il ne peut y avoir de communauté unique !

        1. Une communauté regroupant tous les projets libres ou apparentés, ça n’existe pas. Parler du monde du libre avec chaque communauté qui agirait comme un pays ou une principauté, ça colle mieux à la réalité.

          1. D’un autre côté, un peu de saine concurrence entre communautés ne nuit pas, d’autant que les progrès et innovations réalisés sont reversés dans le pot commun mis à disposition de tous.

    1. C’est quoi pour toi la communauté ? Les développeurs et concepteurs et mainteneurs de distribution tu vois il peut y avoir deux perceptions

  11. Je suis effaré par le niveau de ce billet et des réponses…

    Je ne sais si c’est un « effet Youtube » (et réseaux associaux) ou le contraire une propension d’un certain type de personnalité à vouloir être « vu » mais je me demande si ça vous arrive de regarder autre chose que votre nombril te tenter de penser parce que, pour le coup, effectivement, c’est comme le vieux sketch de Raymond Devos :  » Ce n ‘est pas parce qu’on a n’a rien à dire qu’il faut se taire, moi, Monsieur quand je n’ai rien à dire je veux que ça se sache ! » (ou un truc approchant j’ai pas googueulisé Devos).

    1. Point « nombrilisme », fait.

      Sur Raymond Devos, je pense qu’il a du s’inspirer de Francis Blanche ou de Pierre Dac pour cette remarque. Les humoristes de la grande époque – en gros jusqu’au début des années 1990 – savaient se sortir les doigts du fondement.

      Je regarde simplement autour de moi et je ne fais qu’un constat : individualisme maximalisé, enfermement idéologique plus que répandu, bref, du « tout pour ma gueule, les autres, je m’en bat les lucioles ».

      Quant à ce commentaire, il apporte quoi au schmilblick au final ? Pas grand chose. Je vais continuer à faire ce qui me plait. Les derniers billets que j’ai sur le libre ? Ils sont déjà pré-rédigé : ce sont ceux du bilan à 5 ans des distributions. J’ai dit que je ne parlerai plus du libre que dans des billets en vrac’ car cela ne mérite pas mieux au final.

      Vu comme j’ai été soutenu par une grande partie des personnes que j’ai aidé au fil des années quand j’ai eu des emmerdes, pourquoi en ferais-je beaucoup plus ?

  12. « Que tu le veuilles ou non, Cyrille, tu es le maitre à penser d’une partie du monde libre francophone.  »

    Mais quelle est donc cette secte ? (pour les plus anciens qui se souviennent de l’émission…).
    Je pense que la majeure partie des lecteurs de blogs dont je fais partie aime flâner sur lesdits blogs tout en refusant tout gourou. Tu surestimes très largement l’impact des audiences.

    « Le chiffre ne serait vraiment intéressant que si j’avais des publicités ou autre chose à vendre. Ce n’est pas le cas, et je l’ai exprimé suffisamment de fois. »

    Le chiffre peut flatter l’égo.

    « J’ai dit que je ne parlerai plus du libre que dans des billets en vrac’ car cela ne mérite pas mieux au final.

    Les extrêmes se rejoignent. Tu sembles basculer d’un extrême à l’autre, brûler ce que tu as adoré.
    Pourquoi ne pas orienter ton blog vers ce qui donne (encore et toujours) de l’intérêt à Linux: le serveur.
    Il y a quand même de quoi se faire plaisir intellectuellement! Et je pense que ça attire moins les mouches. Cf. Adrien D. Il lui suffit d’élever le débat pour faire le vide.

    « C’est le desktop qui m’intéresse car c’est ainsi que j’ai abordé le monde libre. Les projets libres qui se portent bien, il en existe. Mais sans un bureau pour les accueillir, ça pique un brin. »

    Oui mais on a fait le tour. Le desktop est une porte d’entrée. Et on peut vite végéter si on n’évolue pas vers autre chose.

    « Vu comme j’ai été soutenu par une grande partie des personnes que j’ai aidé au fil des années quand j’ai eu des emmerdes, pourquoi en ferais-je beaucoup plus ? »
    Ça me fait penser à un sketch de Groland : un type qui a des centaines d’amis sur Facebook est serein pour trouver de l’aide en vue de son déménagement.
    Finalement, c’est vers Bebert, avec qui il était en CM2, qu’il devra se tourner pour trouver de l’aide.

    Enfin, Cyril Borne parle de « page qui malheureusement est trop rageuse, trop haineuse ».
    C’est vrai, pourquoi tant de haine…

    1. Réponses rapides.

      Pour la remarque concernant Cyrille, c’est de la pure ironie. Même si lors de ses différentes incarnations, Cyrille ne s’est jamais gêné pour balancer des tsar bomba !

      Si en 14 ans j’ai toujours refusé les billets sponsorisés, c’est qu’il doit y avoir une raison quelque part, non ? Peut-être car je n’en ai rien à foutre de la monétisation de mon blog ? 🙂

      Le serveur ? Je n’y jamais trouvé aucun plaisir. J’ai toujours été du côté de l’utilisateur en bout de chaines. Les serveurs, c’est sûrement très intéressant, mais cela intéressera qui, mis à part une poignée de personnes triées sur le volet ? Bref, prendre une « caste » de personnes qui n’apporteront rien au vulgum pecus informatique.

      Pour le côté « je brûle ce que j’ai adoré », c’est simplement que j’ai fini par ouvrir les yeux sur la non-volonté plus ou moins consciente de faire bouger les choses. Je ne pouvais pas faire grand chose, mais quand on te met des bâtons dans les roues, ça n’aide pas. J’ai perdu 10 ans de ma vie a essayé de faire bouger les choses ne serait-ce que d’un millimètre, c’est désormais du passé.

      Combien de projets démocratisants s’en sont pris plein la gueule, que ce soit à tort ou à raison ? Je pense qu’il est temps que le libre actuel se prenne une bonne claque dans la tronche. Cela lui fera du bien.

      Pour ton sketch de Groland, ce qui est vrai dans le libre l’est partout ailleurs : une personne qui a aidé 100 personnes ne trouvera personne ou presque quand elle a besoin de soutien… Il est vrai que les cours d’aquaponey sont toujours pleins à ce moment précis 🙂

      Rage et haine ? C’est l’hôpital qui se moque de la charité aurais-je tendance à dire. Mais il est vrai qu’il ne faut jamais dire un mot plus haut que l’autre sous peine d’excommunication 🙂

  13. Salut,
    J’ai l’impression que vous tournez pas mal en rond en fait! Que les blogs servent d’ exutoires…une petite dépression, une grosse colère BIIIIM… « on va s’occuper de linux!  »
    Tu as cité Cyrille Borne, la réponse est cinglante…il est maintenant sous Windows, grand bien lui fasse, mais bon…ses désillusions lui appartiennent, comme les tiennes sont à toi, de gros bobos qui ont du mal à se cicatriser apparemment!
    Vous avez des ego et une impudeur, assez incroyables les mecs hein!
    Tout ne tourne pas autour de vous, vos aigreurs, vos problèmes n’empêcheront pas le monde du libre de tourner!

    J’ai l’impression cependant que ce monsieur à plus de recul!
    Et puis bon…rien n’est inscrit dans le marbre peut-être qu’un jour il reviendra titiller une distribution.
    Ce qui semble t’énerver c’est que ton monde s’écroule!
    Ben ouiiii…le monde du libre change, il a mué, en bien en mal …je ne sais pas!
    Ce que je sais par contre, c ‘est que je suis toujours fasciné par l’ingéniosité des développeurs et que non, tout ne va pas bien dans le monde du libre parce que la perfection n’est pas humaine et que de toute façon on s’y ferait drôlement chier!

    Alors…alors…alors …c’est encore un message pour râler, encore un message défaitiste qui ne changera rien à l’affaire.
    Il y a encore des millions d’utilisateurs de distributions GNU/Linux qui ont tous les matins beaucoup de plaisirs à lancer leur joujou préféré, et j’en fais partie .

    Je remarque que ceux ont quitté le monde « Linuxien », n’arrêtent pas d’en parler!…Des mecs qui se mettent au régime forcer et qui rêvent de leur carrés de chocolat tout en disant tout le mal qu’il pense du cacao! Vous finissez par être hilarants! Des Cassandre égotiques trépignants de la talonnette!!!!! Attention de ne pas devenir pénibles hein!
    Frédéric, si tu n’as plus aucun plaisir à utilisé ce que tu as aimé, il serait grand temps que tu penses à divorcer! Tu ne seras pas le premier…ni le dernier!

    1. Cyrille a toujours eu des mots très doux quand il voulait exprimer son point de vue.

      Je ne suis qu’une composante parmi des millions d’autres du monde du libre. Mon monde s’écroule ? Non, ce sont les illusions que je m’étais faite sur lui.

      Pour le message défaitiste, mais je ne fais que dire le fond de ma pensée, qu’il plaise ou pas. Mon ego, je l’emmerde à pied, à cheval et en Sherman M4, c’est clair ?

      Quant au terme « joujou », cela en dit long sur l’immaturité d’une bonne partie du monde libre. Bref. Je n’ai rien à rajouter sur ce point.

      Je continuerai d’utiliser du linux car c’est ce qui me fait plaisir depuis des années. Mais je n’attends qu’une chose, le Windows « 11 », clone MSien de MacOS-X, qui fera fermer sa gueule à tous les extrémistes du libre qui m’ont casser les lucioles depuis des années.

      Enfin, le divorce ? N’étant pas marié, ce serait difficile.

      Sur ce, bonne journée cher MicroMégas, j’ai des articles sur la rétro-informatique sur le feu !

      1. « Mon ego, je l’emmerde à pied, à cheval et en Sherman M4, c’est clair ? »

        C’est évident pour tout le monde! 😀️ Sacré Fred…

        « Je continuerai d’utiliser du linux car c’est ce qui me fait plaisir depuis des années. Mais je n’attends qu’une chose, le Windows « 11 », clone MSien de MacOS-X, qui fera fermer sa gueule à tous les extrémistes du libre qui m’ont casser les lucioles depuis des années. »

        Cette rage permanente qui ne te quitte jamais va finir par t’abîmer ! On sent une haine assez prononcée…et c’est ce qui fait que des personnes plus mesurées ne peuvent plus te suivre et demandent à ce que tu enlèves leur lien dans ta blogoliste… tout ceci est bien regrettable T’as préféré t’occuper de cons plutôt que d’échanger des idées avec messieurs Cyrille BORNE et consort…dommage!

        « Enfin, le divorce ? N’étant pas marié, ce serait difficile. »
        Qu’est-ce qu’une métaphore déjà?

        1. Sacré ? Tu me diras où se trouve mon auréole, je l’ai perdu !

          Rage permanente ou simplement désillusion croissante au fil des années ? Cyrille est à peine plus diplomate que moi. Je suis explosif, il est expansif et balance des scuds à longueurs de billets. Du moins, quand il ne détruit pas sa prose à intervalles réguliers.

          Les cons ? Si on les mettais tous sur orbite, l’ISS devrait augmenter son altitude d’une bonne centaine de kilomètres pour éviter les collisions.

          Quant à la métaphore ? J’avoue que mes figures de styles, ça fait un peu longtemps que je les aie oubliées.

          Sur ce, bonne après-midi, je vais me consacrer à l’informatique qui m’intéresse désormais : la rétro-informatique.

      2. Je pense que tous les développeurs et les membres des communautés du libre pensent oeuvrer pour le bien commun, même si Frédéric n’en est pas convaincu. Mais ce n’est pas parce qu’on est déçu ou pas d’accord que les autres ont forcément tort. Des occasions ratées, des mauvais choix techniques ou stratégiques, des dissensions et des clashs çà arrive et ce n’est pas toujours mauvais si on en ressort quelque chose de mieux pour l’avenir. En tout état de cause des communautés ce sont des chapelles, des églises ou des cathédrales selon le nombre de membres et çà ne signifie pas que tout le monde est d’accord avec le sermon du curé !

        1. Le bien commun ou leur CV / amour propre ? Simple question, hein.

          Jette juste un oeil sur le nombre d’occasions manquées pour faire avancer un tant soit peu le schmilblick. Les têtes pensantes sont restées dans leurs bulles de confort. Il ne faudrait pas non plus que ça bouge trop, hein !

          Quant à la comparaison religieuse, si le libre devient une religion dans ce cas, je préfère rester athée 🙂

          1. Quant à la comparaison religieuse, si le libre devient une religion dans ce cas, je préfère rester athée 🙂 => je retourne sous Win10 🙂

    1. Flater les algorithmes de Google entre autres choses.

      Sinon, juste mettre un point final aux articles complets sur le sujet du libre, étant donné que je n’ai plus envie d’en parler. J’ai encore mes articles « bilan » de l’année 2015 à publier, un par mois à compter de septembre prochain jusqu’en décembre.

      Désormais, le blog sera orienté sur d’autres sujets. J’en ai juste assez d’avoir perdu 10 années de ma vie dans un combat perdu d’avance, celui de la démocratisation du bureau libre.

      1. Si le bureau libre n’as que 2 pour cent de parts de marché c’est que la plupart des gens ne s’occupent pas d’informatique. Je vais te donner un exemple, 99 pour cents des gens que tu connais ont google chrome sur leur smartphone, ils ne savent meme pas que l’on peut changer de navigateur et si tu leur dit vont te dire quel interet. C’est pareil pour le bureau, les gens allument leur pc, tu leur demande s’ils ont google, il ne font pas la différence entre la page d’accueil et le navigateur ! il y a une part infime de la société qui va s’interesser a Linux car quasiment personne ne connait et vu le monopole de microsoft pour les ventes( qui chute un peu depuis google et ses chromebook surtout aux usa) c’est pas près de s’arreter, mais a ton échelle faut pas se prendre la tete, tu auras toujours ton Archlinux sous la main avec laquelle tu fais tout ce que tu veux

        1. Archlinux durera ce qu’elle durera. Mais en tout cas, la politique de gribouille des composantes du monde libre ne font rien pour arranger la sauce.

          Le jour où les grands penseurs libristes sortiront de la caverne technologique dans laquelle ils sont enfermés, ce sera la veille du jour où le Soleil deviendra une géante rouge.

  14. « Jette juste un oeil sur le nombre d’occasions manquées pour faire avancer un tant soit peu le schmilblick. Les têtes pensantes sont restées dans leurs bulles de confort. »

    « Le jour où les grands penseurs libristes sortiront de la caverne technologique dans laquelle ils sont enfermés, ce sera la veille du jour où le Soleil deviendra une géante rouge. »

    Ton gros souci, c’est de penser que certaines personnes ont le « pouvoir » de « contrôler » de libre, et qu’elles auraient pris les mauvaises décisions. Sauf que dans le libre, celui qui a le pouvoir, c’est celui qui fait. Si systemd a été créé, c’est qu’il y avait un besoin. Une entreprise, Red Hat, a donc financé le projet. Il en va de même pour un certain nombre de projets (le noyau Linux, GNOME, Wayland, Flatpak, LibreOffice…)

    De leur côté, les distributions doivent composer avec les projets libres disponibles pour créer un système d’exploitation fonctionnel et cohérent. Un noyau, un système d’init, un serveur d’affichage, un environnement de bureau, des applications… Que ce soit développé / financé par des entreprises ou développé uniquement par des bénévoles sur leur temps libre, elles font avec ce qui existe, qui est stable, bien maintenu et qui répond à leurs besoins. Et peut-être que pour certaines pièces du puzzle, ce qu’elles pensent être le meilleur ou l’unique choix possible correspond à un projet géré par une entreprise, qui ne partagera pas forcément la même vision. Si la « communauté » n’a pas su proposer quelque chose de mieux, ce n’est pas la faute de ces fameux « penseurs » du libre.

    Et c’est la même chose pour tout. Que ce soit un projet de logiciel libre, une distribution, une entreprise de service en logiciel libre, un fabricant d’ordinateurs pré-équipés de systèmes libres… Soit tu laisses d’autres faire, et donc gérer leur projet comme ils l’entendent, soit tu t’investis dans un projet existant histoire d’obtenir un droit de regard et d’influer sur la direction du projet, ce qui sera sans doute proportionnel à l’importance de tes contributions, soit tu créés ton propre projet, histoire d’être libre de lui faire prendre la direction de ton choix.

    Mais en tant que simple utilisateur, on peut toujours formuler un avis, mais tout comme je peux te donner ma préférence sur la couleur que devrait avoir ta voiture ou ton vélo, à partir du moment où c’est toi qui paies, la décision finale t’appartiendra. Et c’est la même chose dans le libre, qui est constitué d’une multitude d’acteurs aux objectifs divergents. Certaines entreprises auront des intérêts dans les serveurs et le cloud. Pour d’autres ça sera plutôt l’embarqué. Pour d’autres encore, ça sera peut-être le desktop…

    Personnellement, je trouve déjà génial que malgré leurs divergences, ils arrivent à contribuer ensemble à certains projets, et que le résultat de leurs contributions soit partagé sous une licence libre qui profite à tous.

    Pour finir, plutôt que de s’en prendre à d’éventuels penseurs du libre, il vaudrait mieux chercher ce qui pourrait être fait (un projet concret, pas juste brasser du vent sur Internet) pour améliorer les choses. Peut-être une entreprise qui commercialiserait des machines sous Linux. Une entreprise de services en logiciels libres orientée desktop et utilisateurs finaux ? Convaincre mairies / écoles locales de passer au libre ? Développer une application manquante ? Contribuer à l’existant ? Petit rappel qu’il est toujours bon de faire, les contributions ne se limitent pas au code. On peut très bien s’investir dans le design et l’ergonomie, le graphisme, la création de sites webs modernes, la traduction et j’en passe.

    Mais bon, je ne t’apprends rien 😀

    1. Ton gros souci, c’est de penser que certaines personnes ont le « pouvoir » de « contrôler » de libre, et qu’elles auraient pris les mauvaises décisions. Sauf que dans le libre, celui qui a le pouvoir, c’est celui qui fait. Si systemd a été créé, c’est qu’il y avait un besoin. Une entreprise, Red Hat, a donc financé le projet. Il en va de même pour un certain nombre de projets (le noyau Linux, GNOME, Wayland, Flatpak, LibreOffice…)

      Je ne parle pas de personnes, je parle des communautés qui constituent le monde du libre en général. Ce que tu cites, ce sont des projets dirigés par des fondations ou entreprises qui ont donc un but précis. Pas le groupe de trois développeurs au fin fond d’une cave qui s’amuse, si on peut prendre cette image.

      Et c’est la même chose pour tout. Que ce soit un projet de logiciel libre, une distribution, une entreprise de service en logiciel libre, un fabricant d’ordinateurs pré-équipés de systèmes libres… Soit tu laisses d’autres faire, et donc gérer leur projet comme ils l’entendent, soit tu t’investis dans un projet existant histoire d’obtenir un droit de regard et d’influer sur la direction du projet, ce qui sera sans doute proportionnel à l’importance de tes contributions, soit tu créés ton propre projet, histoire d’être libre de lui faire prendre la direction de ton choix.

      On ne peut pas être au four et au moulin en même temps. Créer son propre projet, pourquoi faire si c’est pour réinventer pour la 3000ième fois la roue ?

      Et c’est la même chose dans le libre, qui est constitué d’une multitude d’acteurs aux objectifs divergents. Certaines entreprises auront des intérêts dans les serveurs et le cloud. Pour d’autres ça sera plutôt l’embarqué. Pour d’autres encore, ça sera peut-être le desktop…

      Une multitude d’acteurs qui est incompatible avec l’âge vénérable de l’informatique libre. Si on compare avec d’autres domaines, combien peuvent dire qu’au bout de 35 ans, ils ont encore plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’acteurs concurrents ? Je n’en vois pas des masses.

      Personnellement, je trouve déjà génial que malgré leurs divergences, ils arrivent à contribuer ensemble à certains projets, et que le résultat de leurs contributions soit partagé sous une licence libre qui profite à tous.

      Quelle contribution collective ? Celle qui fait que le logiciel libre est et restera un marché de niche car enfermé dans un jargon technique qui fait fuir tout le monde ? 🙂

      Pour finir, plutôt que de s’en prendre à d’éventuels penseurs du libre, il vaudrait mieux chercher ce qui pourrait être fait (un projet concret, pas juste brasser du vent sur Internet) pour améliorer les choses.

      Je passerai sur l’attaque ad-personam de ta remarque. Il est vrai que je n’ai rien fait de concret ces douze dernières années.

      Quant aux penseurs, quid de Richard Matthew Stallman ? Quid d’Eric S. Raymond ? De Larry Wall ? Je continue ?

      Peut-être une entreprise qui commercialiserait des machines sous Linux. Une entreprise de services en logiciels libres orientée desktop et utilisateurs finaux ? Convaincre mairies / écoles locales de passer au libre ? Développer une application manquante ? Contribuer à l’existant ?

      Ah, les machines préinstallées qui seront passées sous Windows par le Jean-Kevin du quartier. Sur le reste, des recettes combien de fois appliquées pour quel résultat en 35 ans, depuis la naissance de la FSF pour l’utilisateur de base ?

      Je me suis investi, on m’a déféqué sur la face. J’ai donné sans compter, on m’a promis au bûcher. En restant très diplomate, je dis au monde du libre actuel : va te faire cuire le popotin en Enfer.

      Continue de te disperser, de croire que le fork est la solution à tout. Microsoft, Google, Apple et Amazon sont en train de se faire une logithèque colossale à vil prix, juste le temps pour les acteurs en question de développer des solutions qu’ils pourront verrouiller par la suite.

      Et le libre aura perdu une guerre qu’il a commencé en 1984.

      1. « Je ne parle pas de personnes, je parle des communautés qui constituent le monde du libre en général. Ce que tu cites, ce sont des projets dirigés par des fondations ou entreprises qui ont donc un but précis. Pas le groupe de trois développeurs au fin fond d’une cave qui s’amuse, si on peut prendre cette image. »

        Que ce soit une fondation ou trois gus dans un garage, ça reste des groupes de personnes. C’est juste que le premier groupe a fait le choix de formaliser ses objectifs. Je ne connais pas tes projets, mais peut-être que vos objectifs n’étaient justement pas suffisamment bien définis. Ou tu ne t’es peut-être pas entouré des bonnes personnes ? Tout comme il arrive qu’un projet soit voué à l’échec. Il n’était pas forcément mauvais. C’est parfois juste une question de bon ou de mauvais timing.

        « On ne peut pas être au four et au moulin en même temps. Créer son propre projet, pourquoi faire si c’est pour réinventer pour la 3000ième fois la roue ? »

        Personne ne parle de sortir une énième distribution Linux. Mais on ne peut pas dire que le libre couvre (correctement) tous les besoins. Exemple tout con. J’ai récemment pris rendez-vous chez le médecin sur Doctolib. Une fois le rendez-vous pris, ça me propose de l’ajouter à mon agenda. Soit Google, soit Outlook, soit ICAL (fichier .ics). J’opte pour ce dernier choix, me disant que c’était un standard. Firefox me propose même de l’ouvrir avec l’Agenda de GNOME. Je me dis que tout va bien. Mais en fait non, ce n’est toujours pas pris en charge 🙁

        https://gitlab.gnome.org/GNOME/gnome-calendar/issues/5

        Et quand on regarde l’offre applicative libre concernant les agendas et les gestionnaires de contacts, je trouve que c’est un peu à la ramasse par rapport à certains équivalents propriétaires. Bien sûr, dans le cas présent, ça sera plus rapide de contribuer la fonctionnalité manquante, mais sur d’autres plateformes, on trouve des clients mail, contact, agenda… avec des visions et des paradigmes différents. Donc même si demain quelqu’un lançait un nouveau projet d’agenda, ça ne serait pas forcément réinventer la roue pour la 3000ème fois. Et il en va de même pour des milliers d’autres projets libres.

        Tout ça pour dire qu’au lieu de parler encore et toujours de distributions, tu peux aussi parler d’applications, qui ont bien plus d’importance pour les gens.

        « Une multitude d’acteurs qui est incompatible avec l’âge vénérable de l’informatique libre. Si on compare avec d’autres domaines, combien peuvent dire qu’au bout de 35 ans, ils ont encore plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’acteurs concurrents ? Je n’en vois pas des masses. »

        Rien compris 😀 Qu’est-ce qui oblige un acteur à exister cinquante ans et quelle importance ça aurait ? Il est même sans doute préférable de voir régulièrement arriver de nouveaux acteurs avec de nouvelles idées.

        « Quelle contribution collective ? Celle qui fait que le logiciel libre est et restera un marché de niche car enfermé dans un jargon technique qui fait fuir tout le monde ? »

        1716 développeurs ont contribué à la dernière version du noyau Linux. Parmi tous les développeurs salariés, on a pu identifier 215 entreprises différentes. Sur systemd, depuis sa création, plus de 1300 développeurs différents y ont contribué (345 rien que sur l’année 2018). Plus proche de tes intérêts, sur le desktop, 798 personnes ont contribué à GNOME 3.32. Niveau entreprises, il y a bien évidemment Red Hat, mais également Endless, Collabora, Canonical, Purism… Même chose pour LibreOffice où l’on va retrouver Canonical, CodeWeavers, Collabora, Igalia, Linagora, Red Hat, SUSE…

        https://lwn.net/Articles/791606/
        https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=Systemd-EOY2018-Stats
        https://help.gnome.org/misc/release-notes/3.32/

        Je ne pense donc pas que le logiciel libre soit un marché de niche. Puis même en se limitant au desktop, avec plus de 2,3 milliards d’ordinateurs (fixes et portables) dans le monde en 2015, qu’on ait 2 ou 3% de parts de marché, ça ferait tout de même entre 45 et 70 millions de personnes sous Linux, ce qui n’est pas rien.

        « Je passerai sur l’attaque ad-personam de ta remarque. Il est vrai que je n’ai rien fait de concret ces douze dernières années. »

        Je ne te visais pas personnellement. Je n’ai aucune idée de ce que tu as fait. Par contre, ces derniers temps, je vois plein de billets défaitistes et nombre de commentaires semblent être d’accord avec toi.

        « Quant aux penseurs, quid de Richard Matthew Stallman ? Quid d’Eric S. Raymond ? De Larry Wall ? Je continue ? »

        C’est important qu’ils soient là (comme la philosophie en règle générale), mais ils n’ont aucune autre influence que celle qu’on veut bien leur accorder. Pour les entreprises qui contribuent au libre, l’avis de ces penseurs n’aura strictement aucun intérêt. Et j’irai même jusqu’à dire que la majorité des entreprises n’ont sans doute jamais entendu parler d’eux. Donc non, qu’ils soient ou non intégristes, que leurs contributions soient ou non bénéfiques, ça n’aura aucune influence sur la direction que prend le libre. Après, que ce soit ou non une bonne chose, c’est une autre histoire.

        « Et le libre aura perdu une guerre qu’il a commencé en 1984. »

        En attendant, j’utilise un système libre et des applications libres, et je ne vois pas ce qui pourrait changer ça dans les années à venir. Tout comme il y aura toujours des gens pour préférer les solutions proposées par telle ou telle entreprise (Apple, Google, Microsoft ou qui tu veux), il y aura également toujours des gens pour préférer les solutions libres et respectueuses de l’individu. Je ne suis pas certain qu’il soit judicieux d’y voir une guerre.

        1. J’ai oublié de parler de Blender, logiciel libre de modélisation, d’animation et de rendu en 3D qui, en quelques jours, a eu droit à un don de 1,2 million de dollars de la part d’Epic Games, avant de voir Ubisoft devenir membre Gold (30K €/an) de la fondation Blender, tout en annonçant qu’ils contribueraient également au code.

          https://www.clubic.com/pro/legislation-loi-internet/propriete-intellectuelle/logiciel-libre-open-source/actualite-864228-epic-game-soutient-developpement-blender-hauteur-1-2-dollars.html
          https://jeux.developpez.com/actu/270931/Ubisoft-Animation-Studio-rejoint-le-fonds-de-developpement-Blender-pour-soutenir-l-animation-open-source/

          Personnellement, même si je n’en suis pas moi-même utilisateur, ça me fait toujours super plaisir de voir des logiciels libres devenir de plus en plus professionnels, au point d’être carrément adoptés par l’industrie.

          Non seulement ça pérennise leur développement, mais c’est également important de pouvoir citer des logiciels libres majeurs dans leurs domaines. Tout comme ça fait plaisir de se dire que le libre ne se limite pas aux serveurs, et que même si tout n’est pas parfait, il y a régulièrement de bonnes nouvelles concernant le desktop.

  15. Au risque de me répéter, tu ne peux pas employer le terme « le monde du libre » ou de l’open-source quand tu ne t’adresse qu’à une triste minorité, à savoir les Desktop Linux
    Je vais énumérer une liste non exhaustive de projets qui se portent très bien et qui sont à des années lumières des maux que tu décris, à la louche, en fonction de ce qui me vient :
    hibernate, eclipse, httpd, tomcat, jboss, mysql, mariadb, postgresql, nagios, xwiki, mediawiki, git, ansible, cobbler, puppet, saltstack, le yaml, le ruby, et le python qui éclate a peu près tout le monde en terme de progression et de popularité

    De plus, l’open-source est dominant dans les domaines suivants :
    Le Cloud, l’IoT, le Supercomputing, l’AI, le Big Data, le Dev Ops, le Blockchain, le Serverless computing, les Containers.
    Et ce, pour certains, depuis des années

    Donc, non on ne résume pas le « monde libre » a 3 gue-guerres intestines entre 3 communautés qui se battent pour savoir qui à la plus belle coupe de cheveux. L’open-source c’est quasiment tout ce qui se fait en informatique à l’heure actuelle. La bataille des DE c’est la vitrine, c’est pour faire joli, ça permet de remplir les baies de stockage avec des blogs comme celui-là, indépendamment de son intérêt (que je trouve appréciable au premier abord)

    1. Que de domaines qui concerne directement l’utilisateur technophobe…

      Désolé, mais il est tard et mon ironie n’est pas au beau fixe.

      Sors de la pure technique, et la domination du libre, tu peux lui dire adieu.

      1. L’utilisateur technophobe utilise a peu de chose près toutes les techno que j’ai cité, entre son smartphone et son micro-onde
        Et ta dernière phrase, n’a qu’un sens rhétorique. Ou alors j’ai loupé un truc. Je parle du libre en tant que service, et tu parles technique. Ce n’est pas parce que tu utilises un service que tu sais comment il fonctionne. Ex: une voiture, je ne sais pas réparer ni même comment fonctionne un moteur et pourtant j’en utilise une tous les jours
        Ou alors l’ombre du Desktop plane encore sur cette remarque ?

        1. L’utilisateur technophobe ne met pas ses musiques, photos etc. dans le cloud ?
          Il ne possède pas de montre connecté, de domotique ?
          Il ne joue à aucun jeux avec des PNJ ?
          Il n’a ni compte Facebook, google, Apple ou Amazon ?
          Etc.
          Ca fait beaucoup de choses auquelles tu vas devoir convaincre les gens de dire adieu …

          1. Ah, l’argument ultime du cloud comme si l’informatique personnelle n’existait pas avant 😉

            Comme si on n’avait pas de magasin physique, de montres connes, de téléphones, etc…

            Jolie liste à la Prévert, bravo !

            Que l’utilisateur de 2019 soit devenu accroc au tout connecté, je ne le nie pas.

            Ce qui le rend dépendent au réseau et à la moindre coupure de réseau, il n’a plus rien.

            C’est bête…

        2. Je te demande simplement pour le bureau qui est le cadre que je privilégie où sont les applicatifs finaux de qualité professionnelle ?

          Où sont les Photoshop du libre ? Où sont les outils de prises de notes – cf l’exemple de Grompf – solides et disponibles sans bidouille ?

          Le libre s’est spécialisé dans le technique et l’ultra pointu.

          Pour des outils plus basiques, c’est souvent la misère noire.

          Je n’en ai rien à faire du cloud. Je veux juste un bureau qui fonctionne sans être 100% déporté sur des serveurs sur lesquels je n’ai aucun contrôle.

          Oui, je suis un vieux »con » dans ce domaine, on ne se refait pas.

          Mais c’est tellement mieux d’utiliser les mots clés comme le cloud, la blockchain, les conteneurs et compagnie…

          Oui, ça roule en bouche, c’est croustillant, mais est-ce que cela permettra d’avoir de l’applicatif local de qualité supérieure ou pas ?

          Vous avez quatre heures et deux copies doubles à remplir 😉

  16. « Je te demande simplement pour le bureau qui est le cadre que je privilégie où sont les applicatifs finaux de qualité professionnelle ? »

    LibreOffice, Blender, Krita, GIMP, darktable, Ardour, FreeCAD… On a tout de même un certain nombre de logiciels de qualité professionnelle, qui sont bel et bien utilisés dans un cadre pro, même s’ils ne sont pas forcément leaders sur le marché.

    Sans oublier tous les logiciels libres téléchargés des millions de fois, y compris sous Windows : Firefox, Thunderbird, VLC, Audacity, Calibre, VirtualBox, 7-Zip, FileZilla, Bitwarden, BleachBit, GCompris, HandBrake, Kodi, OBS Studio, qBittorrent, Signal, Visual Studio Code… et les milliers d’autres que j’ai pu oublier.

    Sérieux, faut arrêter de croire que le libre est en train de mourir ou que l’on a rien de bien à proposer.

    Par contre oui, il peut manquer certaines fonctionnalités importantes dans certains logiciels, comme il peut y avoir des « trous » dans l’offre logicielle libre.

    Ne pas non plus oublier que certaines entreprises (et pas des moindres, comme Disney ou Pixar) ont des postes de travail sous Linux (ce n’est pas pour rien que Red Hat propose une offre Desktop), qui peuvent tout aussi bien servir à utiliser des logiciels libres, que des applications propriétaires. Parce que oui, en dehors d’Adobe, un certain nombre d’éditeurs ont porté leurs applications sous Linux. Tout n’est donc pas libre, mais sans ça, Red Hat et d’autres entreprises n’auraient peut être pas autant investi dans GNOME et un certain nombre de projets libres relatifs au desktop.

    1. Ah, GIMP et son non-support de la quadrichromie, sans oublier son ergonomie spéciale.

      Tu me cites de très bons logiciels, mais certains professionnels te diront que ce sont des outils incomplets à l’ergonomie à revoir. Des personnes qui fuiront les logiciels à raison car il faut tout réapprendre.

      Passer du temps à repartir de zéro que ce soit pour une interface graphique de logiciels ou un agencement de clavier aussi ergonomique comme le dvorak, c’est perdre de l’argent.

      Tu m’as encore citer pas mal de logiciels pointus et d’autres plus classiques. J’ai utilisé VLC jusqu’en 2017, puis je l’ai laissé tomber même si je reconnais ses qualités.

      Bleachbit ? J’en ai de très mauvais souvenirs et je préfère ne pas y toucher. Visual Studio Code ? C’est du Microsoft, non ? 🙂

      Une grosse partie des logiciels que tu cites sont très bons mais sont comme des moteurs de formule 1 avec une carrosserie de Twingo. Ça colle pas trop.

      Quant à Gnome, je l’ai laissé tomber quand des environnements à la présentation classique sont devenus mûrs. Il est vrai qu’avec le duo Gnome 3 / Unity, des projets d’interfaces à l’ancienne comme Mate-Desktop ou encore Cinnamon n’ont pas été des environnements privilégiés.

      Parenthèse en passant : sur RHEL / CentOS, le Gnome proposé, c’est sa version dite « classique » en clair une présentation à la Gnome 2, sauf erreur de ma part, non ?

      Oui, je sais, ici je suis un vieil idiot qui n’a rien compris à l’informatique moderne… Désolé d’avoir connu des interfaces simples et fonctionnelles comme le Workbench de l’AmigaOS… Ou encore le Finder du MacOS.

      Que le monde du libre continue dans sa lancée. On verra dans 5 ans où il en sera. Quand la mode du cloud sera passée suite à un bon gros scandale auprès duquel ceux de Facebook sont d’aimables pétards de foire.

      Sur ce, je te souhaite une bonne journée. J’ai plein de trucs prévus aujourd’hui en dehors de discuter sans fin sur les mêmes sujets ad-nauseam.

      1. « Parenthèse en passant : sur RHEL / CentOS, le Gnome proposé, c’est sa version dite « classique » en clair une présentation à la Gnome 2, sauf erreur de ma part, non ? »

        C’est bien ça. GNOME 3.34 proposera d’ailleurs un certain nombre d’améliorations au mode classique, comme la suppression de la vue d’ensemble des activités. Il y aura donc une gestion plus traditionnelle des fenêtres. Le changeur d’espace de travail a également été amélioré.

        https://gitlab.gnome.org/GNOME/gnome-shell-extensions/blob/master/NEWS

    2. Toujours les mêmes inepties la vérité c’est que le monde professionnel n’utilise quasiment aucun logiciel libre dans quelque domaine que ce soit.

      un exemple, ardour que l’on me dise quel studio d’enregistrement professionnel utilise ardour alors que depuis 20 ans c’est toujours le même trio en premier Pro Tools en deuxième Logic Pro en troisième Cubase Nuendo et quand on sait que le logiciel c’est le coût le moins élevé du lot… on peut avoir Pro Tools Ultimate pour un abonnement sans engagement pour 80 € par mois alors que l’on me dise quel professionnel c’est-à-dire qui facture ne peut pas engager 80 € de dépenses pour travailler par mois et pour avoir eu a peu près tous les logiciels de son professionnel depuis une quinzaine d’années je vais le dire très clairement. ardour pouvait laisser imaginer des lendemains qui chantent à sa sortie première mais plus de 10 ans après, très clairement on peut laisser tomber car à deux détails près ça n’a pas avancé d’un iota. les fonctions audio sont limitées les fonctions midi sont carrément préhistoriques, aucun élément de type instrument virtuel l’ergonomie est abominable le design aussi je suis désolé de le dire mais ardour c’est au contraire l’archétype de l’échec du libre alors qu’au début on pouvait imaginer une vraie réussite et nouvelle alternative.

      J’y ai cru mais je n’y crois plus pour tout dire je suis sur Pro Tools.

      Dans la bureautique c’est pareil même LibreOffice ne s est pas présente comme la véritable alternative à Microsoft Office, dans tous les bureaux on a Word, Excel, PowerPoint et ce depuis des décennies. Inutile de dire qu au quotidien je préfère Outlook à évolution.

      en PAO et développement web photos etc c’est Adobe qui règne en maître depuis des années également. Je n’ai encore jamais vu un professionnel utiliser Gimp au lieu de Adobe Photoshop.

      En résumé le libre c’est super sur le papier et sur les forums mais dans les utilisations professionnelles et dans la vie réelle on n’en voit jamais quoi qu’en dise les libriste enfermé dans leur certitude et surtout dans leur chambre avec leur pc. Dès qu’on sort de la et qu on sort dans la vie réelle on se rend compte que du Linux et du libre il y en a strictement nulle part. À part quelques exceptions comme vlc Mozilla personne ne sait même que ça existe. C est sans doute triste mais c’est ainsi.

      Quant a Windows X professionnel qui m’a couté moins de 20 € la licence je vais le dire clairement il m’empoisonne moins la vie que Linux au quotidien vous pouvez imaginer ce que j’ai fait dernièrement sur mes deux PC.

  17. Pour le côté professionnel qui utilise du libre, on peut citer Microlinux et David Revoy.
    2 beaux exemples à notre échelle qui font fi de tout ça et qui apparemment arrivent à travailler en full linux. Donc si eux y arrivent, c’est bien que cela doit être possible.
    Pour l’ergonomie discutable de Gimp, j’ai personnellement suivi une formation dernièrement à la suite Photoshop et ben je vais bien plus vite avec Gimp et Inkscape. C’est comme pour tout, faut se former et c’est autant le cas avec des outils Adobe.
    Les administrations aussi pourraient être en full linux si les décideurs le voulaient : ce n’est pas qu’une question d’ergonomie discutable ou de logiciels mal finis car dans mon domaine on est en full open source (firefox, thunderbird, libreoffice, qgis, postgre/postgis, pgadmin, …) sauf pour l’OS, cherchez l’erreur. pourtant on serait sous Ubuntu ou fedora qu’on ferait exactement la même chose et avec les mêmes logiciels.

    1. Il m’arrive de discuter de temps à autre avec le papa de la Microlinux. Ce sont deux exemples qui sont les exceptions qui confirment la règle.

      Les outils d’Adobe sont des standards dans le domaine de l’infographie et de l’impression, ne serait-ce que par leur avance technique sur certains points. Et les décideurs, quel intérêt auraient-ils à prendre une plateforme stable qui détruirait quelques emplois de maintenance informatique ?

      Xavier Bertrand ne lutte-t-il pas pour que l’homéopathie qui n’a pas fait la preuve de son efficacité pour son remboursement, même partiel car Boiron, c’est plusieurs centaines d’emplois dans sa région ?

      L’OS ? Tu apportes la preuve que c’est la partie la moins importante au final étant donné que tu as tous tes outils libres en dehors de l’OS lui-même.

      1. Pas faux, avec windows tu as tous les logiciels payants ET les logiciels libres quand avec Linux, tu n’as que les logiciels libres sauf à utiliser la rustine Wine.

  18. « Sors de la pure technique, et la domination du libre, tu peux lui dire adieu. »
    Au contraire, la vraie domination, c’est la technique.
    Ceux qui font réellement avancer le libre sont très rarement (à quelques exceptions près donc) ceux qui passent leur temps à donner leur avis sur tout et sur rien avec de grosses approximations techniques. Tu as déjà eu l’occasion de dresser un début de liste…

    « Ah, l’argument ultime du cloud comme si l’informatique personnelle n’existait pas avant 😉
    Comme si on n’avait pas de magasin physique, de montres connes, de téléphones, etc…
    Jolie liste à la Prévert, bravo !
    Que l’utilisateur de 2019 soit devenu accroc au tout connecté, je ne le nie pas.
    Ce qui le rend dépendent au réseau et à la moindre coupure de réseau, il n’a plus rien.
    C’est bête… »
    Tu donnes vraiment l’impression de contredire pour le plaisir, souvent à coup de Ah… Oh…
    Sauf erreur de ma part, Drendolen ne prétend pas que c’est l’argument ultime mais il s’est attaché à te montrer les pans entiers dans lesquels le libre est performant. Le cloud n’est qu’un exemple parmi d’autres. Et ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas prévoir de chiffrement, diversifier les sauvegardes…
    Quant au réseau, c’est comme dire à propos d’un VRP automobiliste « ce qui le rend dépend au carburant et au moindre blocage des raffineries, il n’a plus rien. C’est bête… 🙂
    Les réseaux, d’une manière générale (électricité, télécommunications), sont en amélioration constante. Et ce n’est pas fini à mon avis.

    1. La technique sans une application pratique, ça sert à quoi au final ?

      Il est vrai que tout va très bien, alors pourquoi dire le contraire même si on apporte des preuves, hein, pourquoi ?

      Le cloud n’est qu’un exemple parmi d’autres. Et ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas prévoir de chiffrement, diversifier les sauvegardes…

      Le chiffrement et diversifier les sauvegardes… C’est beau la théorie, mais en pratique ? 🙂

      Quant au réseau, c’est comme dire à propos d’un VRP automobiliste « ce qui le rend dépend au carburant et au moindre blocage des raffineries, il n’a plus rien. C’est bête…

      Sauf que le VRP ne s’alimente pas directement auprès des raffineries, mais des stations services. Ce sont les stations services qui sont dépendantes des raffineries.

      Les réseaux, d’une manière générale (électricité, télécommunications), sont en amélioration constante. Et ce n’est pas fini à mon avis.

      Si tu le dis. Mais il est vrai qu’il n’y a pas de coupure de réseau chez les différents opérateurs. L’amélioration, soit. Mais qui peut prétendre avoir une connexion fonctionnelle en 24/7 ? Pas grand monde.

      Je n’ai aucune confiance dans le cloud, données chiffrées ou pas. C’est mon droit, après tout.

  19. « Le chiffrement et diversifier les sauvegardes… C’est beau la théorie, mais en pratique ? 🙂 »
    En pratique, c’est relativement facile à mettre en œuvre. Après, c’est une question de gestion de risques.

    « Sauf que le VRP ne s’alimente pas directement auprès des raffineries, mais des stations services. Ce sont les stations services qui sont dépendantes des raffineries. »
    Voui:
    Les routiers bloquent les raffineries (beaucoup plus efficace). Les gens se ruent sur les stations. Et en un jour, beaucoup de cuves vides. Le problème vient bien du blocage des raffineries.

    « Si tu le dis. Mais il est vrai qu’il n’y a pas de coupure de réseau chez les différents opérateurs. L’amélioration, soit. Mais qui peut prétendre avoir une connexion fonctionnelle en 24/7 ? Pas grand monde. »
    1/ Ceux qui en ont réellement besoin, des usines avec des lignes fibrées dédiées par exemple.
    2/ Quel péquin moyen a t-il réellement besoin de 24/7?

    « Je n’ai aucune confiance dans le cloud, données chiffrées ou pas. C’est mon droit, après tout. »
    Moi non plus, aucune confiance. Partageons ce droit alors.
    Il n’empêche que ça se développe à vitesse grand V, qu’on y soit favorable ou pas.

    1. Même pour le péquin moyen, les dernières box permettent de plus en plus de basculer automatiquement sur une connexion 4G en cas de souci sur la ligne fixe (qui est déjà super fiable).

      Alors, à moins de vivre dans un coin perdu super mal desservi ou de ne vraiment pas avoir de chance, ça devrait aller. Et plus le temps va passer, plus le réseau deviendra crucial (à bien des égards, il l’est déjà), et plus les services seront redondants pour palier à d’éventuels problèmes (qui existeront sans doute toujours).

      Après, il faut savoir rester raisonnable et se dire que les accidents arrivent dans tous les domaines. Demain, il peut très bien nous arriver une merde qui nous empêchera d’aller bosser. Est-ce qu’on n’aurait jamais dû nous embaucher sous prétexte que ce jour pouvait arriver ? 😀

      Et c’est finalement la même chose pour le cloud. Il ne faut pas lui faire une confiance aveugle, mais pas le rejeter non plus. Tu peux très bien préférer le physique, le palpable, chez toi ou dans ton entreprise, mais tu n’es pas à l’abri d’un vol, d’un incendie, d’une innondation ou toute autre catastrophe qui te ferait perdre tes données / sauvegardes. L’idéal, c’est donc d’avoir les deux. Une sauvegarde locale sur un NAS et une sauvegarde distante, par exemple dans le cloud (les spécialistes en sécurité estiment que dans l’idéal, pour faire face aux tremblements de terres et autres grosses catastrophes, il est préférable que les lieux où sont entreposés les sauvegardes soient séparés d’au moins cent kilomètres).

  20. Qu’on le veuille ou non, tout finira dans les nuages et qu’on le veuille ou non, steve a raison : une tablette et un smartphone suffiront à tout le monde.
    Manquera juste un poste client lourd pour faire de l’édition, du montage et du traitement photos et là ça peut très bien être du linux pour le particulier après tout.

    1. Et dire que le logiciel libre voulait rendre le contrôle de l’informatique aux utilisateurs… Alors qu’il s’éclate actuellement dans l’informatique déportée sur des serveurs où le contrôle de l’utilisateur est nul.

      Ironique quand même…

      1. La encore tu utilises une généralité « le logiciel libre » pour traiter d’un cas particulier concret
        Et donc ça donne une fausse vérité
        Le logiciel libre pour les utilisateurs rend bien le contrôle aux utilisateur.
        Le logiciel libre en général ne rend rien à personne si ce n’est à celui qui l’utilise, Donc si c’est les GAFAM … CQFD
        Tu montes un cloud perso basé sur du libre, tu as bien le contrôle, non ?
        Tu utilises le Cloud Google, basé sur la même techno pourtant, tu n’as pas le contrôle
        Mais tout ceci à la base n’a rien à voir avec le fait que ce soit libre ou non

        1. J’ai tellement chaud que je valide ton commentaire, sans rien rajouter. C’est ma politique pour cet article jusqu’à la fin de la période des 10 jours : validation si commentaire acceptable.

          Sur ce bonne soirée.

    2. « une tablette et un smartphone suffiront à tout le monde. »
      J’ai de l’informatique uniquement pour le jeux ,tablette et smartphone c’est moins confortable pour jouer
      « Manquera juste un poste client lourd pour faire de l’édition, du montage et du traitement photos »
      Windows le fait trés bien
      « peut très bien être du linux pour le particulier après tout. »
      C’est quasiment impossible,ma liste de jeux Steam windows n’est pas compatible Steam Linux

  21. Salut,
    C’est une tendance Fred, que ce soit dans le monde du libre ou venant d’ailleurs.Tu peux le regretter, c’est effectivement ton droit le plus absolu, mais il ne sert à rien de nier une évidence!Si les sociétés qui nous traquent peuvent dire que le bureau sous Linux ne représente que 2% de part de marché, elles peuvent te dire également qu’Androïde est loin devant Windows 10!
    Les ordinateurs ne se vendent plus en Afrique, ni en Asie, leurs ventes sont régulièrement en baisse en Amérique ainsi qu’en Europe…
    Les habitudes changent, le monde évolue, tu diras que c’est à marche forcée…peut-être , mais est-ce mal? Hier encore Microsoft disait de Linux était un cancer, aujourd’hui il lui trouve tout plein de qualités!

  22. Le libre pour rendre le contrôle à l’utilisateur ?

    On peut aussi le comparer à l’automobile : gamin (j’ai 53 ans maintenant) dans mon quartier beaucoup de ceux qui avait une voiture faisaient une grosse partie de la mécanique tout seul, de la vidange au changement de pneus (que l’on achetait 6 mois avant pour les laisser durcir avant de les monter), ou en hiver par très grand froid lorsque la voiture ne démarrait pas ,dévisser les bougies, les chauffer au briquet et les remonter (véridique !) maintenant à part 2 personnes qui bricolent encore les autres vont chez le garagiste pour le moindre truc (et ils n’ont pas tous des bagnoles bourrées d’électronique).

    Pareil en informatique, au sens large du terme, au travail les gens se foutent royalement de l’os sur lequel ils bossent, et le fait qu’un paquet d’applis utilisées soient libre cela leur en touche une sans faire bouger l’autre. Dans la sphère privé : à part les gamers et ceux qui s’y interessent les autres s’en foutent autant au vu de l’utilisation qu’ils en font : surfer / facebook / instagram… sans s’apercevoir qu’ils alimentent d’énorme base de données.

    Du moment que la connexion fonctionne…

  23. le cloud là aussi est une aberration. outre le fait que nos données sont contrôlées, vous m’expliquerez comment on peut travailler sur le cloud avec des données comptant en GO voire TO en temps réél ? en 2040 peut être, en 2020 surement pas. allez faire du multi-pistes audio en live en 96KHZe sous cloud qu’on rigole…

    et en effet il ne faut pas oublier l’apport sérieux des collectivités publiques dans le libre

    quand on parle généralement de libristes on parle de guignols qui passent leur temps à vomir sur Windows et a prétendre que leur ISO connue de 100 personnes est géniale alors que leur Linux est financé par à peu près toutes les plus grosses multinationales, Microsoft en tête.

    j’attends aussi un Windows Linux avec le parc de softs pro connus de tous
    ras le bol de l’amateurisme dans Linux
    Linux doit être meilleur que mac et Windows sinon il n’a pas d’intérêt
    il en est loin à cette heure

    et si je suis si dur avec Linux c’est que j’espère qu’il sortira de l’ornière un jour. mais avec des comportements claniques pareils, ça ne risque pas d’arriver un jour.

    1. Qui a réellement intérêt à voir le bureau libre sortir de l’ornière ? Dans le monde du libre, mis à part des gueulards comme moi, je ne vois pas.

      Mais c’est vrai que le sujet a été discuté ad-nauseam dans les commentaires. Je vais passer en mode validation. Je ne rajouterai plus rien.

  24. Il faut se faire une raison et laisser Linux faire son bonhomme de chemin sur les serveurs et infrastructures et le laisser vivoter en desktop qui n’est sans doute pas sa vocation (applis pas assez performantes par rapport aux applis propriétaires, peu d’interopérabilité avec les équivalents Windows ou Mac, installation et administration trop compliquées pour des utilisateurs moyens, pas de socle commun entre les distributions, absence de reconnaissance et de visibilité dans le grand public, pas de volonté des pouvoirs publics de l’imposer dans les administrations et les écoles,…).

    1. On trouve des applications propriétaires également sous Linux. Dans le domaine de la 3D, tous les gros logiciels pro (Maya, RenderMan…) utilisés sur tous les blockbusters hollywoodiens sont disponibles sous Linux. Dans le domaine de la vidéo, ça commence également à arriver (DaVinci Resolve, Lightworks…)

      Il n’y a donc pas besoin de n’utiliser que du logiciel libre pour préférer travailler sous Linux.

      Encore une fois, il faut arrêter de penser que le bureau Linux, même s’il ne s’est pas démocratisé auprès du grand public, n’intéresse personne en entreprise. Dans le cas contraire, Red Hat ne proposerait pas une offre Desktop et n’investirait pas dans GNOME. C’est une entreprise, ils ne font pas ça par pure philanthropie.

  25. tout à fait okki. sauf que j’ai fait le constat suivant, sous Linux je fais quoi ?
    – je me dépêche d’installer da vinci resolve 16 harrison mixbus 32C reaper et waveform tracktion en préparant le budget pour bitwig studio bref que du proprio multiplateforme…
    – ensuite j’installe à toute hâte steam avec proton idem
    – puis wine pour … du soft Windows…
    – et enfin virtual box pour Windows

    Et je suis loin d’être le seul… en conclusion ce simple modus operandi prouve que sur les desktops Linux est un échec et qu’il faut en prendre acte. Comme cette situation dure depuis au moins 10 ans, j’en déduis que ça ne changera… jamais. Linux en tant qu’OS desktop a passé son tour voila mon avis de lunuxien (depuis plus de 12 ans) pour moi c’est un constat d’échec et je me dois d’en prendre acte pour ne pas tourner en rond sur 2 décennies.

    Au final je me rends compte que je ne peux me passer de Windows et des packs de softs proprio, ce qu’un Stallman d’un autre siècle appelle du « privateur » avec son discours en boucle et fermé à tout.

    Conclusion je repars sur Windows, c’est plus simple et plus rationnel. Mac os on oublie, sous Cook bientôt un téléphone jetable coutera plus cher qu’une voiture… (ridicule surtout quand on a été mac user durant 10 ans sous jobs)

  26. Tiens j’ai voulu faire une install fraiche de Fedora hier. Tout s’est super bien passé. Puis j’ai eu une notif de mise à jour, la première.
    Je lance.
    Ca bug et plante.
    Génial!

    1. J’ai fait une installation de Fedora il y a quelques temps. Tout s’est super bien passé. Depuis, j’ai régulièrement des notifications de mises à jour. Et à chaque fois, tout s’est super bien passé.

      Génial 😀

  27. Salut,
    Personnellement je trouve que les logiciels open source et le desktop linux a super bien evolué depuis ces dernieres années.
    En tant qu’ingénieur concepteur développeur, on est tous sous linux et que des qu’on lance en vm un windows c’est une pure torture!!!!
    Personnellement je suis sous gnome 3 et j’ai trouvé chaussure à mon pied d’un point de vue productivité, ergonomie et rapidité et pour rien au monde je reviendrai sous windows ou mac.
    Linux est un bouillon de culture formidable où né des outils incroyable (git) et s’inspire les autres OS non libre.
    La où je suis d’accord c’est qu’on devrait se concentrer sur un maximum d’une dizaine de distributions fixed, semi rolling et rolling release pour avancer plus vite et rendre encore plus fiable , beau et innovant cet outil incroyable! Dans tout les cas il est indispensable sans quoi il n’y aura plus d’innovation dans le domaine de l’informatique.

  28. Salut,

    Excellent fil de discussion. Je me permets de poster un commentaires avant qu’ils soient fermés.

    « Linux » est un excellent OS à certains points de vue (gestion des fichiers) mais à des années lumière sur certains autres aspects.
    Par exemple, les différents gestionnaires de fichiers ne gèrent toujours pas les tags des fichiers audio, ce que l’explorateur de fichiers de Windows 7 fait nativement depuis 2009, soit 10 ans !
    J’avais fait un essai sur un an en 2012 avant de passer sur Windows 7 et c’est toujours pareil en 2019.

    La prise en charge des imprimantes est préhistorique . . . ça « juste imprime » ! Mais ça, c’est plutôt la faute aux constructeurs d’imprimante.

    Les différentes versions de Windows ont toujours été des « béta » à leur sortie. En général, il fallait attendre l’arrivée du service pack pour avoir quelque chose qui tienne la route.
    Et même avec ça, Windows est loin d’être parfait. On sait tous que c’est une usine à gaz. Pour ma part, j’ai du passer par des versions retravaillée (Win XP Trust, Win 7 Arium) pour avoir un OS qui tienne la route sur plusieurs années.

    Maintenant, mon Win 7 « Arium » est à bout de souffle après 6 ans. Les temps de démarrage et d’extinction se sont allongés ces derniers temps, malgré tous les nettoyages que j’ai pu faire (et j’ai un SSD depuis 2012 !)

    C’est pourquoi, de nouveau, je jette un coup d’œil sur Linux mais je ne suis toujours pas convaincu.

    Windows 10 ne me plait pas non plus. C’est clairement une régression à mes yeux, notamment au niveau visuel.
    Pour être compatible avec les tablettes et les µprocesseurs peu performants, il a été allégé mais j’ai l’impression de me retrouver en arrière, du temps de Windows 95, c’est dire . . . .
    De plus, les mises à jours catastrophiques de Win 10 font clairement peur !

    Alors, que choisir en 2019, moi, je ne sais pas !

    1. Il a fallu que je boot ma VM de Windows 10 pour comprendre à quoi tu pouvais bien faire référence. Donc, pour ceux qui ne connaissent pas, dans le dossier Musique de l’utilisateur (et uniquement celui-là), Windows affiche par défaut de nouvelles colonnes contenant le numéro de la piste, le nom de l’artiste et du morceau.

      Retour sous Linux, j’ai testé les gestionnaires de fichiers de Cinnamon, de Pantheon, de GNOME et de KDE. Pour les deux premiers, je n’ai absolument rien trouvé concernant la prise en charge des métadonnées. Sous GNOME, c’est uniquement dans les propriétés du fichier (il y a un onglet audio). Et connaissant GNOME, ils te répondraient sûrement que ce n’est pas vraiment le rôle du gestionnaire de fichiers de servir de lecteur de musique et qu’il vaudrait mieux passer par une application dédiée 😀

      Au final, le seul à fournir les mêmes possibilités que Windows (mais en plus complet), c’est Dolphin, le gestionnaire de fichiers de KDE. Ce n’est pas par défaut, mais on peut ajouter une option audio, qui permet ensuite de choisir quelles colonnes supplémentaires afficher (artiste, genre, album, durée, débit, piste, année de publication). Plus de colonnes et ça fonctionne peu importe le dossier, pas uniquement dans Musique.

      KDE n’a donc pas usurpé sa réputation de fournir des milliards d’options pour tout et n’importe quoi 😀

      https://ibb.co/bRsSz8C

      Pour l’impression, ça dépend surtout des pilotes. Certains fabricants, comme HP, s’investissent pas mal dans leurs pilotes libres (HPLIP), qui semblent plutôt complets et qui proposent bien plus d’options que « juste imprimer ».

      Mais oui, ça impose donc de se renseigner sur les entreprises qui jouent bien le jeu.

      Après, je ne suis pas certain que le système qui serait en tout point parfait puisse exister un jour. Peu importe le choix, il y aura toujours des points négatifs et des concessions à faire. Mais si tu optes pour Linux, n’oublies pas que ce sont des projets libres et que tu peux très bien soumettre de nouvelles idées ou rapporter d’éventuels problèmes.

      1. Salut Okki,

        En fait, je ne parlais pas des colonnes que tu décris.
        Je parlais d’une zone qui se situe en bas de l’explorateur de Windows 7 et où il est possible de modifier certains tags.
        Avec Windows 10, ça se trouve à droite en activant le volet des détails (onglet affichage).

        Je trouve ça bien pratique pour les petites modifications, sans passer par un logiciel dédié.

        Je viens de voir que Thunar propose une fonction d’éditions des tags (onglet audio).
        A ma connaissance, c’est le seule à proposer ça (thunar-media-tags-plugin)

        Concernant l’imprimante, j’ai investi en début d’année dans une Epson ET7700. Mais je vois que ce n’est pas mieux au niveau pilote qu’avec mon ancienne Canon MG5150 . . . ça juste imprime . . . Et les imprimantes HP ne m’intéressent pas.

    2. « Pour ma part, j’ai du passer par des versions retravaillée (Win XP Trust, Win 7 Arium) pour avoir un OS qui tienne la route sur plusieurs années. »
      → Ces versions pirates modifiées illégalement (violant de fait les termes du contrat de licence) et bourrées en douces de saletés du type vers et chevaux de Troie en tous genres, transformant les ordis victimes de ces m××rdes d’OS trafiqués en PC zombies reliés à des botnets spammeurs, et qui ont fait les beaux jours des forums de désinfection (encore que c’était peine perdue : le mal était présent au cœur et seul un formatage + une réinstallation d’une version authentique garantissait un OS vraiment propre) ? Personne ne te remercie d’en utiliser. Personne.
      Au passage : JAMAIS ces… choses n’ont mieux fonctionné qu’une version authentique venue directement de chez MS. Les versions OEM modifiées par les constructeurs et bourrées de crapwares, c’est une autre histoire, mais ça ne justifie pas d’aller recourir à du tipiak (dont on peut être sûr qu’il est vérolé, j’ai assez vu de messages de gens se faisant rembarrer sur les forums car leur Windows était pourri et avait décidé de partir en sucette à cause de ça pour le savoir ; oh, et comme par hasard, c’étaient aussi des adeptes des cracks eux aussi bien moisis ; non, ce n’était pas une coïncidence).

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