PureOS, une occasion ratée de réparer la réputation des distributions GNU/Linux 100% libres ?

À l’origine je devais écrire un article classique sur la dernière addition à la liste des distributions GNU/Linux 100% libre selon les Saints Canons de la Free Software Foundation.

Mais je dois dire qu’au fur et à mesure que j’avançais dans les captures d’écran et l’installation de la machine virtuelle, je me suis aperçu que je n’aurais pas eu grand chose à dire…

Purism, qui est derrière le projet PureOS, est surtout connu pour son projet de téléphone orienté liberté et sécurité – prévu pour début 2019 – et pour des portables aussi chers que ceux portant le nom d’un avion de chasse célèbre de la deuxième guerre mondiale.

Peut-on schématiser PureOS ? On le peut. Prenez une Debian GNU/Linux testing avec Gnome, un Mozilla Firefox ESR renommé PureBrowser (car il inclue des extensions comme TOR, le moteur de recherche Duck Duck Go, HTTPS Everywhere et Privacy Badger). Sans oublier de désactiver les dépôts contrib et non-free qui contiennent des méchants logiciels non libres !

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 31 : Porte-bonheur, l’émission voyeuriste qui donne « bonne conscience »

Nous sommes en 1984. La première chaine qui n’est pas encore privatisée propose une émission qui nous paraîtrait bien contemporaine sur certains plans.

Même si certaines personnes considèrent que la télé réalité qui pollue « les ondes » date de l’époque de Loft Story en 2001, c’est se tromper largement.

Je disais que nous étions en 1984. Le genre idéal de l’époque, Patrick Sabatier lance une émission qui a un but simple : apporter du bonheur en direct à des personnes qui n’ont pas été vraiment chouchouté par la vie. Les personnes sont sélectionnées sur proposition de leur proche et suite à l’envoi d’une lettre. Et oui, on utilise encore pas mal de papier à l’époque 🙂

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La guerre des modèles de publication de distributions, le retour ?

Mon collègue blogueur Seb95 a décidé – à son corps défendant – de relancer cette éternelle guerre de modèles de publication concernant les distributions GNU/Linux dans le billet suivant au titre des plus diplomates : « Manjaro: les Français, allez-vous faire foutre… Ou pourquoi je ne conseille pas cette merde de Manjaro »

Il y a un point que je voudrais aborder, c’est cette partie de l’article, que je cite :

mais une rolling n’est pas adapté à de vrais débutants, de ce que je vois et de ceux que je connais, les personnes qui me font confiance et qui sont dépendant de moi, ne seront jamais capable de se retrouver dans le flux perpétuel des mises à jour de cette distribution.

On tombe dans une forme de travers qui consiste à prendre son expérience pour la généralité. Outre le fait qu’il y a une forme de subordination (liée à l’envie de ne pas se prendre la tête), on peut se dire certain(e)s débutant(e)s mettent parfois de la mauvaise volonté à ne pas faire les efforts minimaux.

Il est vrai que les personnes en question n’ont pas des trucs hors de prix à décrocher qui s’appelle permis de conduire. Mais fermons cette rapide parenthèse.

Ensuite, Seb nous parle de la Frugalware, distribution qui n’a jamais su se vendre et qui a fait des choix stratégiques qui lui ont tranché la gorge sans oublier d’être un des distributions les plus buguées que je connaisse cf ce genre de billet datant de 2013, ou encore la Sabayon qui est soutenue par ses développeurs comme la corde soutient le pendu.

Les deux modèles ont des imperfections, ce qui est montre le côté artificiel de conflit. J’y viens dans la suite de cet article.

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bon week-end 🙂

Guide d’installation d’Archlinux, version de février 2018.

Voici la cinquante-deuxième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle de janvier 2018.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une image ISO intermédiaire créée avec l’outil Archiso. Au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er février vers 8 h 30 du matin, l’ISO de février 2018 n’est pas encore disponible.

Si vous avez besoin d’une image ISO en 32 bits, le projet archlinux32 vous en proposera une.

Merci à Angristan pour sa suggestion au niveau de l’installation des polices d’affichage et à Simon B pour sa remarque sur le double-démarrage de distributions GNU/Linux. Midori a été enlevé, son développement semblant être au point mort 🙁

Côté environnements : Gnome 3.26.2, Plasma 5.11.x, Xfce 4.12.0 et Mate-Desktop 1.18.0 en gtk3. J’ai surtout faire du nettoyage dans les paquets à installer, virant Midori entre autres.

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 4.0 à compter du mois de mai 2016.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

Le monde du libre actuel part en couilles, épisode bonus : en dehors de l’anglais, point de salut ?

Je ne pensais pas avoir à écrire de nouveau dans cette série, mais des événements récents m’ont fait comprendre qu’il manquait un point que je n’avais pas abordé… Celui de la tendance au développement d’une monoculture linguistique, celle de l’anglais.

Une « crise » récente, qui restera connue sous le nom du « je peux pas changer mon putain de fond d’écran » a permis de mettre ceci en avant.

En gros, bien que le bug fut connu depuis des mois par l’équipe du forum auto-proclamé communauté francophone pour Manjaro, l’info n’avait jamais été remontée auprès des développeurs. J’ignorais pourquoi jusqu’à très récemment…

Philip Muller a apporté la réponse dont vous trouvez la capture d’écran et la traduction ci-après.

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« Les larmes d’Alyssa » d’Isabelle Rozenn-Mari, un bon thriller pour les fans et les autres :)

Fin 2017, Isabelle Rozenn-Mari, dont j’avais dévoré le cycle des « enfants de Dana » ou son roman primé « Souviens-toi Rose », m’avait contacté pour me proposer une offre que je ne pouvais refuser : être dans les béta-lecteurs de son nouveau roman « Les larmes d’Alyssa ».

Je m’étais promis d’en parler à la sortie. C’est chose faite en cette fin du mois de janvier 2018.

Comme d’habitude, Isabelle Rozenn-Mari nous fait voyager en Bretagne, région de prédilection de ses oeuvres.

Le synopsys du roman ? Alyssa vient de voir mourir sous ses yeux son compagnon, lâchement poignardé en plein Paris. Pour fuir les mauvais souvenirs, la voila qui retourne vers le petit village de Bretagne, Daoulmar où vit sa grand mère avec qui elle a une relation privilégiée.

À peine arrive-t-elle à destination que d’une série d’événements macabres dans une église abandonnée qui l’est tout autant se déclenche.

Surtout les questions s’accumulent au fil des pages. Quel lien peut-il y avoir entre les événements et ceux intervenus une dizaine de siècles auparavant quand des troupes vikings ravagèrent la région ?

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En vrac’ de fin de semaine…

Comme chaque fin de semaine, l’habituel en vrac. Il sera assez court cette fois, désolé 🙁

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Ajout du 28 janvier : grace à Infamous Resistenza sur la framasphere*, j’ai pu découvrir « Génération Intérimaire » un album produit par les Rasta Mitsouko. qui se définissent comme un groupe de Trash Musette : c’est un mélange de musette, de ska, de rock et de textes à la fois déjantés et engagés.

Bon week-end 🙂

Mardi musical britannique, deuxième : « Fukushima Surfer Boys » des Trojan Horse.

Pour ce deuxième billet musical du 23 janvier 2018, je vais aborder le troisième album des Trojan Horse, « Fukushima Surfer Boys » sorti en octobre 2017 chez Bad Elephant.

J’avais déjà parlé de leur EP « Fire » en juillet 2012.

Après un deuxième album assez réussi « World Turned Upside Down » sorti en octobre 2014, j’attendais d’oreille ferme leur nouvel opus.

Est-ce que le groupe qui s’inspire de King Crimson, Jethro Tull, Yes (et aussi un peu Emerson, Lake and Palmer) allait réussir la passe de trois ? Vous pouvez vous en douter, car je ne parle que rarement des albums qui m’ont laissé un goût amer en bouche.

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Mardi musical britannique, première : « Asylum » de Paul Statham.

Il y a un genre que j’apprécie, c’est la musique électronique, même si le genre est un peu snobé à cause de son manque « d’humanité ». J’adore des groupes comme les allemands de Cosmic Ground qui fleure bon les années 1970.

Mais il y a d’autres personnes qui savent ce que composer un album électronique veut dire. Il y a bien entendu Roger Subirana, mais aussi Paul Statham que j’avais entendu pour son projet « The Dark Flowers » en 2013.

Début décembre 2017, notre compositeur Londonien a sorti son nouvel album, « Asylum ».

D’une durée d’un peu moins de 39 minutes pour 8 pistes, on est dans une bonne moyenne 🙂

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