En vrac’ de fin de semaine.

Un court billet rédigé en un samedi matin plutôt nuageux du mois de juin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

  • George Orwell connu pour son roman dystopique « 1984 » ou encore pour des romans comme « Hommage à la la Catalogne » et « La ferme des animaux » va entrer dans la collection de la Pléiade.
  • Prenez une enquête policière, deux photos et une vieille pièce italienne découvertes dans le coffre fort d’un vieillard sans histoire et vous aurez « Bien paraître » de Sébastien Mayoux qui m’a été conseillé par Agnès de Destination Passions.

Dans la série, « on continue la longue quête des longplays pour Planet-X3 » déjà évoquée dans cet article, en voici un nouveau, le sixième, consacré à la carte « 2nd Strike ».

Bon week-end 🙂

C’est vrai, c’est bien connu, Archlinux ça ne tient pas le choc dans le temps :)

Un petit billet d’humour sur une rumeur tenace sur Archlinux. Je suis Archlinuxien depuis plus de 10 ans. Et en moyenne, mes installations tenaient dans les deux ans. Il faut dire que je leur en mettais plein la… figure et j’étais bien content de les voir tenir aussi longtemps 🙂

Cependant, en ce 15 juin 2020, je viens de m’apercevoir que mon installation actuelle d’Archlinux faite à l’époque en utilisant l’outil Anarchy – pour gérer l’UEFI que je ne maitrisais pas franchement en 2018 – approche petit à petit des 900 jours. Oui, 900 !

Pour être plus précis, 839 jours. Donc au 15 août 2020, les 900 jours seront atteints. Les 1000 ? Au 23 novembre 2020. Tiens, une idée pour un billet dans quelques mois, c’est cool 🙂

Comme quoi, on peut très bien avoir des installations vieilles de deux ans voire plus qui sont toujours en vie sur une Archlinux.

Il y a une formule du droit romain qui dit ceci : « Quod gratis asseritur, gratis negatur » ce qu’on peut traduire par : « Ce qui est affirmé sans preuve peut être nié sans preuve ».

Voici donc la sortie de la commande head /var/log/pacman.log -n 20. En gros, les 20 premières lignes du fichier qui enregistre les activités de pacman.


[2018-02-27 17:39] [PACMAN] Running 'pacman -r /mnt -Sy --force --cachedir=/mnt/var/cache/pacman/pkg --noconfirm bash bzip2 coreutils cryptsetup device-mapper dhcpcd diffutils e2fsprogs file filesystem findutils gawk gcc-libs gettext glibc grep gzip inetutils iproute2 iputils jfsutils less licenses linux logrotate lvm2 man-db man-pages mdadm nano netctl pacman pciutils pcmciautils perl procps-ng psmisc reiserfsprogs s-nail sed shadow sysfsutils systemd-sysvcompat tar texinfo usbutils util-linux vi which xfsprogs alsa-utils base-devel cpupower cups cups-pdf dialog efibootmgr ffmpegthumbnailer git grml-zsh-config grub gst-libav gst-plugins-bad gst-plugins-base gst-plugins-good gst-plugins-ugly gtk3-print-backends gtk-engine-murrine gvfs gvfs-mtp gvfs-smb libreoffice-fresh libreoffice-fresh-fr lightdm lightdm-gtk-greeter lightdm-gtk-greeter-settings linux-headers mate mate-extra mesa-libgl networkmanager network-manager-applet ntfs-3g pamac-aur pavucontrol pulseaudio pulseaudio-alsa screenfetch ttf-dejavu unzip vim wget wireless_tools wpa_actiond wpa_supplicant xdg-user-dirs xf86-video-ati xorg-apps xorg-server xorg-xinit xterm zsh zsh-completions zsh-syntax-highlighting'
[2018-02-27 17:39] [PACMAN] synchronizing package lists
[2018-02-27 17:44] [ALPM] transaction started
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed linux-api-headers (4.14.8-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed tzdata (2018c-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed iana-etc (20180221-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed filesystem (2017.10-2)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed glibc (2.26-11)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gcc-libs (7.3.0-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed ncurses (6.1-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed readline (7.0.003-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed bash (4.4.019-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed bzip2 (1.0.6-7)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed attr (2.4.47-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed acl (2.2.52-4)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gmp (6.1.2-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed libcap (2.25-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed gdbm (1.14.1-1)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed db (5.3.28-3)
[2018-02-27 17:44] [ALPM] installed perl (5.26.1-2)

En l’espace de presque 940 jours, je suis passé d’un noyau Linux 4.14.x ou 4.15.x au 5.7.2. Soit une quinzaine de versions (du 4.14 ou 15 au 4.20, puis du 5.0 au 5.7). Sans oublier la tétrachiée de versions mineures intermédiaires. De même, mon installation est passée de gcc 7.3.x à la version 10.1, de la glibc 2.26 à la 2.31, a connu Mate-Desktop 1.20, 1.22, 1.24 et actuellement Gnome 3.36. Autant dire que ça a pas mal bougé 🙂

Sans oublier les logiciels installés une fois puis viré, les émulateurs, les virtualisateurs, etc… Mon installation a même survécu – grâce aux bons soins d’un certain BabaOrhum – au passage du système d’un disque dur vers un nvme…

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Vieux Geek, épisode 207 : Shogo MAD, le FPS pour les fans de gros robots :)

De nos jours, les jeux type FPS sont monopolisés par les clones sans fin de Call of Duty ou encore des univers à la Doom. Soit des militaires armés jusqu’aux dents, soit des vengeurs de l’humanité débordant de testostérones… Quel grand choix !

Je dois dire que je regrette parfois la fin des années 1990 et le début des années 2000 où on avait aussi bien des titres inspirés horreur (comme avec Blood II), d’autres plus films d’espion (Golden Eye sur N64) pour prendre deux exemples parmi d’autres.

Cependant, il y a eu un FPS un brin bizarre, qui parlerait plus aux fans de gros robots à forme humanoïdes, du genre Mazinger Z, Great Mazinger, UFO Robot Grendizer. C’est Shogo MAD (pour Mobile Armor Division) publié en 1998 par Monolith qui avait sorti auparavant un certain… Blood dont j’ai parlé en octobre 2019.

Dans ce FPS assez scénarisé – même un peu trop pour un FPS – on a du combat classique à pied, mais aussi en mecha. En ce qui concerne l’importance d’un scénario pour un jeu vidéo, j’aime cette remarque de John Carmack :

Story in a game is like a story in a porn movie. It’s expected to be there, but it’s not that important.

Ce qu’on peut traduire par :

L’histoire d’un jeu est comme l’histoire d’un film porno. On s’attend à ce qu’elle soit là, mais ce n’est pas si important.

La poésie, c’est tout un art !

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Vieux Geek, épisode 205 : Serious Sam, le FPS défouloir.

Dans l’épisode 204, je parlais de la claque visuelle qu’avait été en 1998 Unreal. Il était superbe, mais ennuyeux à mourir. Comme je l’ai écrit :

[…]
Et s’emmerder ferme !

Car oui, le jeu est très beau, mais on s’ennuie rapidement.
[…]

Oui, je me suis emmerdé ferme pour finir Unreal. En 2001, une petite équipe du nom de Croteam décide de revenir aux fondamentaux du FPS en rajoutant un humour à la Duke Nukem3D sorti 5 ans plus tôt, « Serious Sam : The First Encounter ». Je me souviens d’avoir acheté un PC Team à l’époque, en avril 2001 car il y avait sur le CD la démo de Serious Sam.

Quand j’ai lancé le jeu, j’ai pris une sacrée claque. Pas qu’il fusse plus beau qu’un Unreal à sa sortie, non, c’est le mélange de déjanté et de défouloir qui m’a plu. Le bestiaire du jeu est intéressant : entre les kamikazes sans tête qui hurle (mais comment font-ils sans bouche ?), des taureaux furieux, des espèces de scorpions armés de mitrailleuses, des monstres à la fois gorille avec les dents d’un Cacodémon de Doom, des espèces de géants reptiliens à six bras qui ressemblent aux barons de l’Enfer de Doom, y a de quoi voir.

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En vrac’ dominical.

Profitons d’un dimanche matin pas trop nuageux pour vrac’er 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Pour finir, une petite pique envers les grands esprits du libre qui nous sortent toujours les mêmes slogans du genre : « il nous faut du choix, de la diversité… »

Je suis d’accord. Mais il y a des limites à respecter, car ça sert à quoi d’avoir 15 environnements de bureaux en développement actif en 2020 ?

Vous voulez la liste des environnements en question, suffit de demander 🙂

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Vieux Geek, épisode 202 : Keen Dreams ou comment vous faire détester les légumes à vie.

Si je vous dit id Software, vous me répondrez : Doom, Quake, ou encore Wolfenstein3D. Car id Software s’est fait sa réputation sur ces jeux défouloirs.

Cependant, au début de sa carrière, id Software développa des jeux de plateformes, la série des Commander Keen, divisée en deux trilogies.

La première trilogie « Invasion of the Vorticons » sort en 1990 chez Softdisk et nous met dans la peau de Billy Blaze, le défenseur de la Terre dans son Bean-with-Bacon Megarocket. Alors qu’il est sur Mars, il se fait voler des pièces de son vaisseau. Dans les deux épisodes suivants, il s’apercevra que les Vorticons menace la Terre. Après avoir stoppé l’invasion, il fonce sur la planète mère des Vorticons pour leur régler leur compte.

Le jeu a été développé par le futur id Software alors qu’ils travaillaient pour Softdisk. Apogee Software publiera le jeu et signera pas la suite avec le tout jeune id Software.

En 1991, la deuxième trilogie de Commander Keen sort, « Good Bye Galaxy », publiée par Apogee Software. Les développeurs d’id Software encore en contrat avec Softdisk pour quelques titres à produire, id Software propose alors ce qu’on peut appeler un Keen « 3.5 », Keen Dreams.

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Où en est l’auto-édition en ce milieu d’année 2020 ?

Oui, je sais, vous allez me dire que je publie ce billet le 11 mai 2020 et que techniquement, l’année 2020 n’est pas encore arrivée à sa moitié. Je suis d’accord, mais après 7 semaines de confinement (17 mars au 11 mai), on a l’impression que cela a duré bien deux fois plus longtemps en réalité.

Ma collègue Agnès du blog Destination Passions a profité du confinement pour faire le grand nettoyage dans son blog. Au bout de 8 ans, cela est nécessaire.

De mon côté, j’ai fini la première version du long texte que j’ai écrit pour mes filleuls et qui paraitra – si je le décide ainsi – en auto-édition. Rien n’est décidé pour le moment, et pour tout dire, depuis le billet que j’ai écrit le 13 novembre 2019 – donc il y a 6 mois – je n’ai plus lu une seule ligne d’un texte auto-édité. Je vais être plus franc, depuis le roman « Maddie si tu savais » d’Isabelle Rozen Mari, paru en juin 2019, je n’ai plus touché à un texte auto-édité.

Manque de temps ? D’envie ? Pas seulement. Pour reprendre la conclusion de mon article du mois de novembre 2019 :

[…]
Pourquoi les maisons d’édition auraient-elles peur d’un phénomène qui leur permet d’avoir un comité de lecture énorme à titre gracieux. Il suffit de laisser les lecteurs et lectrices faire le tri dans le magma de l’auto-édition pour voir ce qui fonctionne… Du moins, si cela est un minimum de qualité 🙂

[…]
Sur ce, je vous laisse, j’ai la vraie vie, celle où l’auto-édition est un infâme magma de productions vendues horriblement cher pour un contenu à la typographie ignoble, à la grammaire et l’orthographe indignes d’un enfant de CE2.

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Ah, se faire quelques pépettes via YouTube… Mission impossible ? :)

Ce court article est basé sur celui excellent de John-John qui conte les déboires d’un Youtubeur qui a essayé de vendre pour je ne sais plus quelle somme un guide de montage de PC.

Comme je l’ai précisé en commentaire, cette tentative était vouée à l’échec, vu l’offre plus qu’abondante de vidéos gratuites sur le sujet.

Il y a le problème de se faire quelques piécettes en utilisant YouTube. Il y a plusieurs options :

  1. La publicité encastrée, mais il est tellement facile de rajouter un bloqueur de publicité…
  2. Les partenariats… Mais quand on subit pour la 35e fois du blabla sur NordVPN, ça finit par gaver…
  3. Passer par un financement collectif comme Tipeee par exemple.

Sur le premier point, je vous renvoie à la vidéo ci-après avec le bloqueur en carton-pâte de publicité intégré dans Vivaldi. En effet, celui-ci se base sur la liste noire de Google… Et comme Google vend de la publicité, peut-on faire confiance à un acteur qui est juge et partie ? De plus, selon un article du blog du modérateur, on était dans les 30% d’internautes bloquant la publicité pour 2019. Il en manque encore 70% à mon avis 🙂

Ajout à 11 h25 : le réglage par défaut du bloqueur de publicité est désactivé.

Aussi utile que de vouloir enfiler une capote en gardant son emballage. Sinon, un anti-pub débranché, ça sert à quoi au final ?

Sur le deuxième point, que dire de plus ? Marre de NordVPN et compagnie. Au moins, il y a une partie des vidéastes qui mettent ce genre de blabla promotionnel en fin de vidéo. Je pense par exemple à Nota Bene.

Sur le dernier point, c’est un saut dans l’inconnu. Car c’est parier sur la fidélité de la communauté – du moins du nombre d’abonné(e)s que l’on affiche sur son compteur. Car même en comptant l’euro symbolique, quelle somme pourra être récoltée au final ? Cela serait une mauvaise surprise pour une partie non négligeable des vidéastes, qui s’apercevraient alors de la volatilité de leur audience.

Mais entre subir les démonétisations sauvages de YouTube, les placements de produits plus que casse-bonbon et les financements collectifs, c’est quoi le moins pire des trois ? 🙂

En vrac’ depuis un premier mai confiné.

Puisqu’on est déjà le premier mai, et qu’on est confiné, autant se changer les idées.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

C’est tout pour aujourd’hui et c’est déjà pas si mal 🙂

Bon week-end 🙂