Zenix 2.0 : une distribution Zen ;)

Fouinant sur LinuxTracker, je suis tombé sur une distribution nommée Zenix. Je me suis dit, encore une dérivée d’Ubuntu. Et finalement non 🙂

Ce n’est pas une énième dérivée de la distribution reine. Mais de la reine mère, j’ai nommé Debian GNU/Linux.

Un peu à l’image des Ubuntu Christian Edition ou autre Sabily, c’est une distribution qui est à destination des personnes bouddhistes ou proche du Bouddhisme, le tout sans tomber dans l’excès d’outils dédiés, ni du matériel dédiés à outrance.

Je n’ai pas utilisé le torrent fourni, mais ce bon vieux wget.

[fred@fredo-arch download]$ wget -c http://phillw.net/zenix-2.0-amd64.iso
–2011-05-29 12:15:33– http://phillw.net/zenix-2.0-amd64.iso
Résolution de phillw.net… 72.55.186.69
Connexion vers phillw.net|72.55.186.69|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 616562688 (588M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «zenix-2.0-amd64.iso»

100%[======================================>] 616 562 688 584K/s ds 17m 40s

2011-05-29 12:33:13 (568 KB/s) – «zenix-2.0-amd64.iso» sauvegardé [616562688/616562688]

J’ai ensuite utilisé la machine habituelle. Cependant, comme la distribution utilise OpenBox, j’ai préféré utiliser le pilote vmware fourni avec qemu, le pilote cirrus ayant tendance à avoir quelques problèmes quand il s’agit d’OpenBox 🙁


[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch download]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom zenix-2.0-amd64.iso -vga vmware -boot cd &

J’ai demandé l’installation graphique dès le démarrage du LiveCD.

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LibreOffice 3.4rc2 sur Archlinux : fait :D

J’avais à l’époque de la version 3.3rc2 de LibreOffice fait compiler le code source de LibreOffice pour obtenir une version utilisable.

J’ai reproduit la même opération, les détails étant limite identique à l’article de noël dernier.

J’ai récupéré la version « testing » des fichiers nécessaires à la création du paquet LibreOffice.

La compilation s’est bien passée, seule la traduction m’a donné un peu de fil à retordre. Un changement dans la hiérarchie des fichiers de la traduction m’a demandé un peu de travail pour pouvoir obtenir une version utilisable.

En effet, il a fallu modifier deux lignes dans le script d’empaquetage de la traduction, prévu à l’origine pour la 3.3.x.

Pour les détails « gore », il faut remplacer les lignes dans chaque boucle de création d’une traduction :


cp -R opt/libreoffice/basis${_oomainver}/* "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice/basis-link
cp -R opt/libreoffice/{program,readmes} "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice

par


cp -R opt/libreoffice${_oomainver}/basis${_oomainver}/* "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice/basis-link
cp -R opt/libreoffice${_oomainver}/readmes "${pkgdir}"/usr/lib/libreoffice

Ensuite, on peut installer et utiliser une version toute fraiche et nouvelle de LibreOffice.

Les choses qui apparaissent : de nouvelles icones, et surtout de nouvelles extensions, dont une qui a l’air assez sympatique « google docs ».

Gestionnaire des extensions - LibreOffice 3.4rc2

C’est une extension – apparemment écrite en java – qui permet d’exporter et d’importer des documents créé avec Google Docs.

LibreOffice Calc avec l'extension "google docs" en action

Je n’ai pas eu le temps de me plonger outre mesure dans cette version, mais on sent que du nettoyage a du encore être fait, car le démarrage semble plus rapide, ce qui n’est pas du luxe… Enfin, on verra bien ce que donnera à l’usage cette version de LibreOffice 😀

En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ pour finir la semaine et le mois de mai 2011.

Shredder (Thunderbird en version de développement) en 7.0 pré-alpha1 ?

C’est tout, bon week-end !

La popularisation du logiciel libre et open-source est-il bloqué par une forme de « je m’en foutisme » des utilisateurs ?

Le « je m’en foutisme » en question est le plus basique de tous : c’est le « je m’en fous tant que cela fonctionne ». Il a pour origine un manque de curiosité – par manque d’envie et / ou de temps – des utilisateurs pour connaître l’outil qu’il utilise pour telle ou telle tâche. Sans se soucier outre mesure de savoir si un autre outil conviendrait aussi bien sinon mieux.

On peut aussi penser que c’est une application de l’antonomase, qui se définit ainsi :

Une antonomase est une figure de style ou un trope, dans lequel un nom propre ou bien une périphrase énonçant sa qualité essentielle, est utilisé comme nom commun, ou inversement, quand un nom commun est employé pour signifier un nom propre. Certaines antonomases courantes finissent par se lexicaliser et figurent dans les dictionnaires usuels (« une poubelle », « une silhouette », « un don Juan », « un harpagon », « un bordeaux », « le roquefort », « le macadam » etc.).

En informatique personnelle, on peut avoir ce genre d’antonomase :

  • Traitement de texte = Word, même si historiquement, WordPerfect existait avant
  • Tableur = Excel, alors que le premier tableur est né sur Apple 2 en 1979… Un certain Visicalc !
  • Ordinateur = PC, même si le premier IBM PC est né en 1981, et que l’Apple 2 né en 1977, et qu’il a été énormément populaire à l’époque.
  • Système d’exploitation = MS Windows dont la première version sort en 1985, soit 2 ans après l’OS graphique pour Lisa d’Apple, et qui n’a eu vraiment de succès qu’avec sa version 3.1 en 1992…
  • Navigateur Internet = le bête E bleu sur le bureau, même si c’est largement moins vrai depuis quelques temps
  • Retouche photo = Adobe Photoshop, même si c’est une usine à gaz pour la plupart des utilisateurs, mais avec le cousin qui sait comment faire pour rendre éternel le logiciel…
  • Messagerie instantanée = MSN / Windows Live Messenger, même si ICQ l’a largement devancé…

C’est bien connu, il faut Photoshop pour enlever des yeux rouges et Word pour taper une lettre tous les 6 mois ; faire connaitre des alternatives mieux adaptées aux besoins de l’utilisateur lambda (et non de la Madame Michu qui représentent une trentaine de personnes en France métropolitaine, dixit les pages-blanches) est limite mission impossible.

Dans l’association où je travaille, au moins une fois par semaine on me demande : il est où mon internet, traduction : elle est où la bête icone en E bleu qui permet d’accéder à internet ?

Et faire comprendre qu’il peut exister d’autre outils pour la même fonction, cela déconcerte parfois l’utilisateur.

Tant que l’on ne fera pas sauter les antonomases que j’ai cité au dessus, la copie illicite de logiciels aura de beaux jours devant elles… Et la création de marché captif comme en Europe et dans les pays « occidentaux » en général. Et comme disait Bill Gates sur le piratage logiciel en Chine continentale en 1998 :

« As long as they are going to steal it, we want them to steal ours. They’ll get sort of addicted, and then we’ll somehow figure out how to collect sometime in the next decade. »

Ce qui donne traduit :

« Aussi longtemps qu’il les [NDT : les logiciels] volent, on veut qu’ils volent les notres. Ils deviendront alors en quelque sorte dépendant, et on verra bien comment récolter [de l’argent] durant la décénnie à venir. »

Le terme linux est-il une grossièreté qui repousse les nouveaux utilisateurs ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, la plus célèbre actuellement – comme ce fut jadis le cas d’une distribution jadis mise au point pour proposer KDE 1.0, ou d’une autre qui se traduit par feutre – est une distribution dont les buts sont plus qu’ambitieux : arriver à 200 millions d’utilisateurs en 2015.

Sachant que l’on estime qu’il y a près de 2 milliards d’internautes, et qu’en gros 1% utilisent des distributions GNU/Linux sur leurs bureaux (soit en gros 20 millions de personnes), cela voudrait dire : multiplier par 10 le nombre d’utilisateurs en 4 ans… Soit 250% d’utilisateurs en plus par an !!!

Et il n’y a pas 36 solutions pour cela. Il faut faire de la séduction de « newbie ». Et virer les termes qui fachent : Linux – sans lequel la distribution serait inutilisable – est presque devenu un gros mot.

Allez donc sur le site de la distribution en question, et chercher le terme linux. On ne le trouve nulle part.

Le mot linux introuvable ?!

Il faut vraiment chercher et aller sur une page expliquant le projet, en bas de la page d’accueil, puis cliquer sur « about ubuntu » pour avoir une page qui cite le mot en question.

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La Fedora Linux 15, premier clou du cercueil d’Unity ?

La Fedora Linux 15 sort d’ici quelques jours, et proposera par défaut Gnome 3 dans son intégralité parmi les environnements de bureau fournis.

Des personnes ont eu la dent dure avec GnomeShell, il suffit de se souvenir d’un article que j’ai écrit sur le rejet de Gnome-Shell par certaines personnes.

J’avais même osé écrire :

Je ne serais pas étonner de voir certaines personnes qui vouent aux gémonies Gnome-Shell encenser Unity qui est actuellement la surcouche de Gnome 2.32 dans la future Ubuntu. Oui, Gnome 2.32… Gnome 3.0 n’est pas prévu pour Ubuntu avant la version 11.10…

Et un mois après la sortie, je dois faire mon mea-culpa. Unity n’est pas franchement apprécié, certains articles anglophones disent simplement qu’Unity « craint »

D’ailleurs, des utilisateurs réguliers comme Clapico n’arrête pas de proposer des trucs et astuces pour assouplir Unity qui se révèle être extrèment austère à l’utilisation.

D’autres utilisateurs ont poussé des gueulantes pour claquer la porte et voir ailleurs si l’herbe est plus « verte ».

J’avais jadis testé l’alpha de la Fedora 15, avec le plaisir de voir Gnome-Shell pour la première fois en action.

La Fedora Linux« >Fedora Linux 15 sera la première distribution grand public à proposer Gnome-Shell. Même si des distributions comme Archlinux ou la version current de la Frugalware Linux propose déjà cet environnement, Fedora Linux sera celle qui sera accessible au grand public.

Et c’est ici que Canonical risque de comprendre l’erreur de vouloir faire cavalier seul avec une interface comme Unity.

Je peux très bien me tromper, mais je vois dans la politique à la « Apple » de Canonical une erreur stratégique. Le monde du logiciel libre est celui du choix, pas celui de l’imposition à la hussarde d’une interface graphique.

Mon pronostic ? D’ici un an, Unity sera abandonné par Canonical car les autres distributions qui ne sont pas ses dérivées (comme la Linux Mint) préfèreront utiliser l’interface officielle de Gnome 3 et prévue pour fonctionner avec les « tripes » de Gnome 3.

Maintenant, on verra dans un an si mon pronostic est bon ou pas. En tout cas, je pense que Canonical joue très gros avec Unity. Il est vrai qu’au moment où j’écris cet article, il n’y a que 1613 bogues (de degré divers, dont 367 « non confirmés ») ouverts concernant Unity

ChromeOS : une prison dorée à base de logiciels libres ?

ChromeOS de Google, c’est surement l’OS qui a fait couler le plus d’encre électronique depuis que son existence a été annoncée

Ayant voulu tester en « grandeur nature » (ou presque) le dernier né des logiciels de Google, j’ai récupéré une compilation « vanilla » proposée par hexxeh.

Utilisant VirtualBox, je dois dire que je n’ai jamais vu un OS basé sur du logiciel libre qui devient tout le contraire du logiciel libre : une prison dorée, à l’image d’un MacOS-X d’Apple.

Outre les 9 points soulevés par Cyrille Borne dans un article assassin qui appuie à l’endroit douloureux – dont le point le plus important est l’insécurité des données entreposées sur des solutions « cloud-computing » – j’aimerais rajouter un autre point : l’absence énorme d’ergonomie de ChromeOS.

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Le Griffon Bleu vient de prendre son envol.

Hier, BlueGriffon 1.0, un éditeur de pages HTML en mode visuel est enfin sorti. Création de Daniel Glazman et des autres membres de Disruptive Innovations, sans compter de nombreux contributeurs tiers, il permet de créer des pages HTML sans passer par un logiciel en ligne, du type WordPress, Joomla, Dotclear ou tout autre CMS classique.

Il utilise le moteur de Mozilla Firefox 4 pour fonctionner et l’affichage des pages.

J’ai apporté ma petite pierre à cet édifice, en rapportant un ou deux bogues, mais surtout en proposant des compilations 64 bits aux alentours de la version 0.6 ou 0.7 du logiciel.

Voici quelques captures de la version 1.0 (nom de code Zéphyr) faite à la « va-vite » pour montrer un aperçu rapide du logiciel, dont l’excellent code au final, même en jouant comme un fou avec l’éditeur de CSS 😉

Et comme le logiciel est disponible en plusieurs langues (français, anglais, espagnol, chinois et quelques autres), il est utilisable par une partie non négligeable des utilisateurs potentiels.

BlueGriffon 1.0

Le mode visuel de BlueGriffon

Le mode texte de BlueGriffon

L'éditeur de CSS de BlueGriffon 1.0

Assistant nouvelle page de BlueGriffon 1.0

Que dire de plus ? Sinon, essayez le logiciel. Il est disponible pour Windows, Linux et MacOS-X.

Gnome-Shell et Unity : vers un rejet partiel – inconscient – des deux nouveaux shells ?

Quand on change de paradigme au niveau de l’interface utilisateur, la première réaction de masse, c’est un rejet de la nouveauté. Même si l’acceptation augmente au fil des versions.

Pour comparaison, cela me fait penser au bond ergonomique entre MS-Windows 3.1x et MS-Windows 4.0, plus connu sous le nom de MS-Windows 95. Car l’interface était entièrement repensée à l’époque, même si allègrement pompée sur le Finder du MacOS d’Apple.

Dans un article écrit il y a environ 1 mois j’abordais rapidement cette question.

Certaines personnes – et c’est respectable – préféraient l’ancienne disposition de Gnome et ont du mal à s’adapter à un bureau vide, sans icone sur le fond, ou comme dans le cas du « clone » Unity (Le premier Gnome Shell en préversion date de l’époque de Gnome 2.28, soit septembre 2009)  avec une simple barre d’applications fréquemment utilisées.

J’ai constaté la présence de deux billets qui sont proches, l’un de François Tessier pour Gnome Shell, et son adaptation par Clapico pour Unity.

Cela démontre que les changements trop importants, comme la disparition d’une barre des tâches, celle des icones sur le bureau, ou pire (et j’avoue que j’ai utilisé gnome-tweak-tool pour contourner cette option) la disparition du bouton de minimisation des fenêtres.

Cependant, cela fait plus d’un mois que j’utilise Gnome Shell, et je me suis fait à son ergonomie, bien qu’elle soit un peu « étrange au début ». Cependant, vouloir à tout prix conserver une barre de tâches dans un environnement comme Gnome-Shell ou Unity, ce n’est pas une bonne idée, car les dits environnements ont été pensés pour ne pas utiliser celle-ci.

J’avoue que le alt-tab est souvent plus pratique pour jongler rapidement. Et cela permet de lacher un peu la souris. Pour une personne qui, comme moi, n’a eu la souris qu’au bout de 5 ans d’informatique personnelle – et j’ai bientôt 22 ans au compteur – utiliser le clavier pour certains choix au niveau interface utilisateur ne me dérange pas.

Maintenant, chacun voit midi à sa porte. Il y a suffisamment de choix dans le domaine des environnements de bureaux et des gestionnaires de fenêtres dans le monde du logiciel libre pour que chaque personne trouve son bonheur.

Je suis heureux avec Gnome-Shell. Peut-être que dans un an, je serais sous un autre environnement de bureau ou un autre gestionnaire de fenêtre. Seul l’avenir le dira 😀

En vrac’ divers et (a)variés ;)

Derrière ce jeu de mots pas franchement très frais, un en vrac’ de derrière les fagots, qui mélange de tout.

Commençons par le non-libre 😉

  • J’ai reçu hier le deuxième opus de The New Regime, groupe du dernier batteur en date des Nine Inch Nails. En gros, du bon gros rock actuel, avec des mélodies sympa, entrainantes, dont le superbe « Live In Fear » ou le très bon « State Of Possession », sans oublier l’excellent « The Great Decline ». Et pour le moment, je n’ai que le CD, ben ouais, y avait pas de coffret proposant à la fois le vinyl et le CD 😉
  • Digne  d’un Aragon à l’époque où Staline était encore vivant, les propos d’une certaine députée laisse réveurs sur ce que doit être l’internet civilisé… Surtout avec certains projet de lois… Bienvenue en URSS, je veux dire en République Française.

Maintenant, en ce qui concerne le libre dans sa grande généralité 😉

C’est tout pour aujourd’hui !