Le terme linux est-il une grossièreté qui repousse les nouveaux utilisateurs ?

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux, la plus célèbre actuellement – comme ce fut jadis le cas d’une distribution jadis mise au point pour proposer KDE 1.0, ou d’une autre qui se traduit par feutre – est une distribution dont les buts sont plus qu’ambitieux : arriver à 200 millions d’utilisateurs en 2015.

Sachant que l’on estime qu’il y a près de 2 milliards d’internautes, et qu’en gros 1% utilisent des distributions GNU/Linux sur leurs bureaux (soit en gros 20 millions de personnes), cela voudrait dire : multiplier par 10 le nombre d’utilisateurs en 4 ans… Soit 250% d’utilisateurs en plus par an !!!

Et il n’y a pas 36 solutions pour cela. Il faut faire de la séduction de « newbie ». Et virer les termes qui fachent : Linux – sans lequel la distribution serait inutilisable – est presque devenu un gros mot.

Allez donc sur le site de la distribution en question, et chercher le terme linux. On ne le trouve nulle part.

Le mot linux introuvable ?!

Il faut vraiment chercher et aller sur une page expliquant le projet, en bas de la page d’accueil, puis cliquer sur « about ubuntu » pour avoir une page qui cite le mot en question.

Et l’autre partie, c’est de copier – mais pas trop, quoique – les artistes de l’interface graphique utilisateur pour la personne qui a horreur de se prendre la tête avec des notions comme une partition, un disque dur, une carte graphique, etc…

J’ai lancé une machine virtuelle VirtualBox 4.0.8, installé dedans une version 64 bits d’Ubuntu 11.04 que j’ai mise à jour, et après avoir installer les outils de compilations avec un petit sudo apt-get build essential, j’ai installé les additions invités pour pouvoir accéder aux beaux effets de Unity.

Et une fois l’interface Unity lancée, le verdict est sans appel – quoique j’aurais pu dire sans Apple – vu un nouvel élément qui finit de me convaincre qu’Ubuntu ne cherche qu’une chose : cloner Apple dans son interface. J’ai fait une petite vidéo qui montre mes premiers – et derniers ? – pas avec Unity.

Les logiciels n’ont plus de barre de menus intégrées, mais comme sous le Finder du MacOS, les barre de menus sont présente dans la barre supérieure. Ce qui demande une certaine habitude pour ne pas clore accidentellement le mauvais logiciel.

La recherche de logiciel donne parfois quelques résultats marrant. Ce qui avait fait couler de l’encre électronique à l’époque, c’était l’abandon de Rhythmbox pour la musique au profit de Banshee.

Comme pour mon gnome-shell, j’ai voulu ajouter l’icone du lecteur audio fourni par défaut. Donc j’ai ouvert l’interface de gestion des applications, et j’ai tapé « musique ».

Pas de Banshee. Seul un certain Rhythmbox apparaissait. Il a fallu que je tape banshee pour pouvoir y accéder et l’ajouter au lanceur. Sans oublier le Ubuntu Store, et plein d’autres joyeusetés. Inutile de rajouter des commentaires à la vidéo. Au début, j’ai fait une fausse manipulation, en voulant jongler avec les fenêtres, le focus n’étant plus dans la machine émulée.

Pour conclure, si Canonical vise une telle « part de marché », Unity est son va-tout. Maintenant, si le réflexe du « on préfère l’original à la copie » s’impose, Canonical risque de se prendre un retour de baton monstrueux dans les gencives.

Seul l’avenir le dira. Mais comme je dis souvent, libre à chaque personne qui utilise linux d’utiliser la distribution GNU/Linux qui lui convient.