En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Il sera très court, étant donné que je suis obligé d’utiliser mon Wiko 4G en tant que modem d’accès à internet… Ma FreeBox Server ayant décidé de me faire un coup de traviole… 🙁

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

  • De la musique alternative française trouvée par hasard : Hygon. Quelques EPs sont disponibles en téléchargement libre.
  • Fan de black metal et death metal mélodique (si, si, ça existe), alors le groupe français Helioss pourra vous parler. Même si je préfère le death growl d’un certain Mickael Ackerfeldt, cela reste écoutable 🙂

Bon week-end !

En vrac’ mercurien.

Un rapide en vrac’ mixte. Normalement, il aurait dû être 100% culturel, mais il sera mixte.

Côté livres et apparentés.

  • Une annonce qui me concerne directement. D’ici la mi-avril 2016, je publierais en accès libre et gratuit sur Atramenta le roman d’uchronie que j’ai rédigé l’année dernière. Je comptais le publier en format payant classique, mais vu l’odeur de putréfaction avancée qui se dégage en ce moment du monde de l’auto-édition « monétisée », je prends la voie opposée. Nom du roman ? « Un mois d’octobre sans fin ».
  • Toujours dans le monde de l’auto-édition, Jérome Dumont et Isabelle Rozenn-Mari nous prépare leurs prochains bébés respectifs. J’ai pu lire le dernier en tant que béta-lecteur le dernier opus de Jérome… C’est intéressant 🙂

Côté musique ?

  • Aurielle Zeitler alias Ghost Marrow sort son deuxième album d’électro-rock près de 4 ans après son premier opus. Son nom ? « Bunraku Warrior »

Finissons-en avec le monde qui adore se suicider en public pour des sujets qui n’intéressent que les adeptes de masturbation intellectuelle, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂
Bon mercredi !

En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque fin de semaine, l’obligatoire billet en vrac’. Avant de se foutre le système digestif en l’air avec une conceté de changement d’heure dont l’inutilité n’est plus à prouver.

Commençons par le logiciel libre.

Côté musique ?

Bon week-end prolongé, en espérant que vous ne serez pas trop malade avec cette conceté de changement horaire.

Amusons-nous un peu avec la Slackware Linux 14.2rc1 :)

La dernière fois que j’ai parlé de la Slackware Linux « pure », c’était en novembre 2015, pour aborder l’arrivée de la version 14.2 béta de la distribution GNU/Linux.

Slackware Linux, la plus vieille distribution GNU/Linux encore en vie, née en 1992 (de mémoire) va tranquillement sur son quart de siècle. Je ne reviendrais pas sur l’absence de gestion des dépendances qui est un marque de fabrique de la distribution. Tout a déjà été dit sur les problèmes que peuvent engendrer des dépendances gérées avec les pieds.

Non, je ne citerais pas le nom de la distribution qui pour moi représente l’enfer que peut devenir une distribution gérant les dépendances anarchiquement (et encore, c’est insulter l’anarchie).

Sur le site que les libristes aiment détester, j’ai nommé Distrowatch. Le 18 mars 2016, un billet a été posté concernant l’annonce par Patrick Volkerding de la disponibilité de la première Release Candidate de sa distribution. Une publication tombée la veille, à savoir le jour de la… Saint Patrick 😛

Outre les habituelles montées en version, dont un noyau Linux 4.4.6, Mozilla Firefox 45.0.1 et autres joyeusetés de ce style, Eric Hameleers alias Alien Bob a proposé une image ISO d’installation de la Slackware Linux current qui donnera – ou aura donné – aux alentours du mois de juin ou juillet 2016, la Slackware Linux 14.2.

Sur son blog, Eric Hameleers propose aussi quelques autres pépites, comme un port de Plasma 5.x ou encore celui de LibreOffice 5.1.

Je me suis dit qu’il serait bien de voir ce que donne une Slackware Linux 14.2rc1 avec le duo Plasma 5.x et LibreOffice 5.1. Cet article sera donc un guide rapide. Comme prérequis ? Savoir installer une Slackware Linux !

Continuer la lecture de « Amusons-nous un peu avec la Slackware Linux 14.2rc1 🙂 »

Manjaro Linux LXQt 16.03 : Appelez-moi 10, MS-Windows 10 :(

Derrière ce titre provocateur se cache une vérité visuelle. Je dois dire que j’ai toujours envie de dire pis que pendre des versions communautaires de la Manjaro Linux. À croire qu’en dehors des versions utiles comme la Manjaro OpenRC, les autres se la joue « plus moche que moi, tu meurs ».

Le dernier exemple en date étant la Manjaro Linux i3 qui n’était pas des plus réjouissants. Mais avec la Manjaro Linux LXQt, on arrive dans le grand n’importe quoi en édition luxueuse. L’annonce est disponible sur le site officiel, et c’est dommage, je vais peut-être me brouiller avec un des membres fondateurs du forum manjaro.fr qui semble être dans l’équipe de la Manjaro Linux LXQt.

J’ai donc récupéré l’image ISO en 64 bits, et j’ai lancé VirtualBox pour voir ce que cette dérivée à dans les tripes.

Rien que la présentation générale me rappelle MS-Windows 10 que j’ai eu le malheur l’opportunité de dépanner chez des ami(e)s. Je sais, « On ne juge pas un livre sur sa couverture » comme chantait Bo Diddley en 1952… Mais ça pique les yeux ! Je vous laisse apprécier.

J’ai donc lancé Calamares pour installer la distribution. L’installateur dérivé de Cnchi (Antergos) répond aux abonnés absents. Est-ce à dire que ce sera aussi bientôt le cas pour la Manjaro Linux officielle ? Ou simplement un choix de l’équipe de la Manjaro Linux LXQt ?

Continuer la lecture de « Manjaro Linux LXQt 16.03 : Appelez-moi 10, MS-Windows 10 🙁 »

SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ?

SolusOS est une des distributions indépendantes dont l’histoire est la plus mouvementée, depuis l’époque où elle s’appellait encore EvolveOS. La version 1.1 est sortie récemment. Affublée du nom de code Shannon, elle a été surtout développée pour corriger des bugs de la version 1.0, mais aussi apporter des changements, comme l’abandon de GDM au profit de Lightdm, l’ajout du support des imprimantes (qui était un point faible de la version 1.0), et le démarrage sur UEFI semble être corrigé.

Dans mon article de fin décembre 2015, je concluais ainsi :

[…]
Mon avis final sur cette première version ?

Une distribution qui a du potentiel et qui ne demande qu’à faire ses preuves. Vu le boulot énorme qu’a été la création d’une distribution depuis la feuille blanche avec un gestionnaire de fenêtres dédié, on peut dire que le pari est en grande partie réussi.

L’arrivée de la version 1.1 est l’occasion de voir comment évolue la distribution… Et si elle est toujours aussi agréable d’emploi tout en améliorant son « moteur ». Même sa majesté Manuel Dorne en a parlé en bien, c’est dire ! 🙂

Bref, revenons à nos pingouins manchots. J’ai utilisé Transmission pour récupérer l’image ISO de la SolusOS 1.1. Autant dire qu’elle a été pas mal demandée 🙂

Étant d’un naturel joueur, j’ai décidé de faire une installation dans une machine virtuelle handicapée d’un circuit UEFI. Vu que c’est une galère monstrueuse à gérer, j’ai voulu voir si le wiki de la SolusOS dédié à cette plaie m’aura permis de contourner l’obstacle.

Continuer la lecture de « SolusOS 1.1 : près de 3 mois après la sortie de la version 1.0, quoi de neuf ? »

Hypra Linux : Non, l’accessibilité n’est pas une grossièreté.

J’ai été contacté fin février 2016 par le directeur général d’Hypra, une petite entreprise sociale et solidaire qui part d’un principe basique : Tout le monde n’a pas une vue parfaite, même avec des verres correctifs aussi épais que des culs-de-bouteille. C’est encore une fois mon étiquette de blogueur influent – les personnes qui rient au fond de la salle, veuillez sortir ! – qui m’a permis d’être contacté par Hypra.

L’informatique est aussi utilisée par des personnes dont la vue est très faible, voire inexistante. Ce n’est pas parce qu’on est aveugle que l’on doit se passer d’informatique. Il y a des outils d’accessibilité dans les principaux environnements de bureaux libres.

Si la société Hypra propose une Debian GNU/Linux Jessie avec Mate et un affichage adaptée aux personnes à faibles vues et aux personnes ayant perdu l’usage de leurs yeux, ce n’est que le haut de l’iceberg.

Si on va sur le site d’Hypra, on s’aperçoit que cette volonté de rendre accessible l’informatique via le logiciel libre passe aussi par la vente d’ordinateur avec Hypra Linux préinstallée, l’installation de la distribution par l’équipe d’Hypra, l’achat d’un DVD ou d’une clé USB démarrable, sans oublier l’option de demander à une personne qui s’y connait de récupérer l’ISO et de la faire installer par le geek libriste de service 🙂

Le but est de rendre l’informatique accessible au plus grand nombre, sans laisser sur le bord de la route des personnes malvoyantes ou non-voyantes, sans oublier les personnes d’un certain âge qui ont souvent besoin d’un apprentissage plus long que des personnes nées avec l’outil informatique dans les mains. Ce qu’Hypra appelle le « Système à accès universel ».

Avant que vous ne gueuliez à l’article sponsorisé, je n’ai rien touché pour écrire cet article, et de plus, j’ai aidé l’équipé à trouver un bug bien vicieux… Comme rémunération, y a mieux, non ? Cet article est la suite d’une entrée dans mon en vrac’ du 27 février 2016.

Maintenant que ce point est éclairci – et bien que je me prépare à de basses attaques dans les commentaires – passons au vif du sujet. J’ai récupéré l’ISO de la Hypra Linux sur le site officiel, et je l’ai fait s’installer dans une machine Virtuelle VirtualBox.

Continuer la lecture de « Hypra Linux : Non, l’accessibilité n’est pas une grossièreté. »

Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ?

Je sais que je vais m’attirer des commentaires abrasifs, mais j’arrive à me poser la question au final. Car cette distribution qui tient plus de l’installateur que de la distribution à part entière possède – selon mon très humble avis de vieux linuxien (1997) et vieil utilisateur d’Archlinux (fin 2008, début 2009) – tout pour servir de répulsif à une personne voulant voir à quoi ressemble une Archlinux.

Je n’ai plus parlé dans l’ancienne CinnArch depuis une petite éternité, et j’ai eu droit à une remontée de bretelles de la part d’une personne via courrier électronique qui me reprochait mon côté binaire, mon égo surdimensionné et mon côté un peu trop brut de décoffrage concernant mon expression écrite.

Dans mon dernier article sur l’Antergos daté de fin décembre 2014, je disais entre autres :

[…]
Une autre horreur : la version proposé de LightDM. On se croirait dans un film de la série des « Mission Impossible ». C’est lourdingue au possible. Les personnes qui considèrent que GDM est lourd, je leur conseille de tester cette version revampée de LightDM qui est pourtant connu pour être assez rapide, sans tomber dans le superfétatoire.
[…]
Maintenant c’est à vous de voir. Mais je ne serai pas étonné outre mesure si courant 2015, on apprend que le projet Antergos a rejoint le cimetière de distributions GNU/Linux, bien chargé en 23 années d’existence.

Apparemment, Charles Darwin a dû se tromper sur une partie de sa théorie sur la sélection naturelle. Étant curieux, j’ai voulu voir si l’ancienne CinnArch a su corriger certains problèmes comme la lenteur d’installation, Gnome installé à moitié, et voir si le thème Numix n’est pas uniquement peu esthétique et n’est pas générateur d’artefacts disgracieux.

Pour ce faire, j’ai récupéré via Bittorrent la dernière image ISO en date, en prenant la version minimale. Quand j’écris l’article, le 21 février 2016, l’ISO s’appelle « antergos-minimal-2016.02.21-x86_64″… On peut en déduire que c’est de l’ultra-récent.

antergos

Continuer la lecture de « Antergos, la distribution GNU/Linux pour vous écoeurer d’Archlinux ? »

Void Linux : où en est la distribution GNU/Linux rolling release alternative ?

En fouillant mes archives, je me suis aperçu que cela fait près de 2 ans au moment où je rédige cet article, le 19 février 2016, que je n’ai plus parlé de cette distribution GNU/Linux rolling release spéciale. Outre le fait qu’elle utilise LibreSSL en lieu et place d’OpenSSL et runit à la place de systemd, elle propose aussi son gestionnaire de paquets, xbps.

Deux ans sans en parler, c’était l’occasion de voir ce qu’elle était devenue. J’ai donc récupéré la dernière ISO d’installation en version 64 bits pour PC. Il y a aussi des versions pour Raspberry Pi 1 et 2, pour BeagleBone et CubieBoard en plus de la version 32 bits pour PC. Autant dire que côté exhaustivité, elle est déjà pas mal complète 🙂

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20151110.iso
–2016-02-19 14:54:38– http://repo.voidlinux.eu/live/current/void-live-x86_64-20151110.iso
Résolution de repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)… 148.251.136.24
Connexion à repo.voidlinux.eu (repo.voidlinux.eu)|148.251.136.24|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 226492416 (216M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « void-live-x86_64-20151110.iso »

void-live-x86_64-20 100%[=====================>] 216,00M 4,00MB/s ds 59s

2016-02-19 14:55:37 (3,67 MB/s) — « void-live-x86_64-20151110.iso » sauvegardé [226492416/226492416]

J’ai connu pire côté taille d’ISO d’installation. Même si on ne démarre qu’en mode texte, c’est pas si lourd que cela. J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour faire « mumuse » avec la Void Linux. J’ai eu droit à des coups de main via le canal irc de la VoidLinux pour certains points tatillons. Merci à Duncaen pour ses lumières.

Continuer la lecture de « Void Linux : où en est la distribution GNU/Linux rolling release alternative ? »

Deepin 15.1 : une distribution GNU/Linux provenant de l’Empire du Milieu.

Je n’ai presque jamais abordé la Deepin Linux sur le blog. La dernière fois, ce fût en 2013. Cette distribution d’origine chinoise, jadis basée sur Ubuntu (qui est une Debian GNU/Linux « unstable » stabilisé au niveau du coeur) quitte la base Ubuntu pour aller directement sur la Debian GNU/Linux unstable. Ce changement a été officialisé avec l’arrivée de la version 15 de la distribution sortie fin… 2015 🙂

Elle propose le Deepin Desktop Environment qui est spécifique à la distribution, même s’il a été porté pour Archlinux par exemple.

La Deepin 15.1 est sortie récemment, une occasion pour voir ce que donne l’environnement en action. J’ai donc fait chauffer mon wget pour récéuper l’image ISO qui pèse un peu plus de 1,9 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
–2016-02-08 14:56:14– http://cdimage.linuxdeepin.com/releases/15.1/deepin-15.1-amd64.iso
Résolution de cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)… 2001:da8:d800:95::114, 202.141.160.114
Connexion à cdimage.linuxdeepin.com (cdimage.linuxdeepin.com)|2001:da8:d800:95::114|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2059567104 (1,9G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « deepin-15.1-amd64.iso »

deepin-15.1-amd64.i 100%[=====================>] 1,92G 3,29MB/s ds 14m 16s

2016-02-08 15:10:31 (2,29 MB/s) — « deepin-15.1-amd64.iso » sauvegardé [2059567104/2059567104]

J’ai ensuite créé dans VirtualBox une machine virtuelle basée sur un modèle Debian GNU/Linux en 64 bits, tout en lui donnant de quoi s’exprimer : 2 Go de mémoire vive dédiée, 128 Go de disque dur, 2 CPUs virtuel et l’acceleration 3D activée au passage. Au démarrage, deux options : l’installation ou le démarrage en mode « failsafe », le « mode sans échec » du monde MS-Windows.

Continuer la lecture de « Deepin 15.1 : une distribution GNU/Linux provenant de l’Empire du Milieu. »