Bilan libriste de l’année 2015 : bonnes surprises et déceptions.

Après le bilan culturel, attaquons celui qui va faire grincer des dents. Celui qui concerne le logiciel libre. Il sera relativement court. Il sera en partie complété avec le bilan de mes prédictions pour 2015 – postées fin 2014 – qui sortira vers le 5 ou le 6 décembre 2015.

Dans les bonnes surprises de l’année 2015 ? Entre autres :

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Premier bilan musical de 2015 : c’est quoi les artistes « connus » du grand public ? :)

À une dizaine de jours du mois de juin 2015, du moins au moment où je rédige cet article, j’ai voulu faire un bilan de mes acquisitions musicale entre janvier et mai.

Comme disait feu Pierre Desproges « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur », j’ai acquis 13 galettes. J’aurais pu rajouter « Corpo Mente« , mais comme je ne l’ai qu’en numérique, c’est un brin hors sujet pour cet article 🙂

Dans les genres, metal et apparentés ? 8. Post-rock ? 2. Folk ? 1. Électronique ? 1. Inclassable ? 1.

collection musicale mai 2015

De haut en bas et de gauche à droite sur la photo ci-dessus :

Autant dire qu’il n’y a aucun artiste ni groupe qui passent sur les mass-media, qui soit « mainstream » (qu’on peut traduire par « dominant »). Je n’ai même pas encore acheté le dernier Steven Wilson (« Hand Cannot Erase ») alors que j’aime beaucoup les créations de cet artiste.

Est-ce à dire que j’ai des goûts élitistes ou simplement que je ne supporte plus la sousoupe commerciale qui monopolisent les médias ?

Archlinux sur un Asus eeePC : bilan au bout de 3 mois et demi d’utilisation.

Dans une série de billets, fin janvier 2015, j’explorais les différentes options pour équiper le vieil eeePC que j’ai reçu et qui se trainait sous MS-Windows XP. Dans l’ultime article de la série, j’avais décidé de me tourner vers une Archlinux et Xfce, la version 4.10 à l’époque.

Trois mois et demi sont passés. L’eeePC est toujours sous Archlinux et Xfce. C’est d’ailleurs celui-ci qui m’a décidé de migrer vers Xfce 4.12 dès sa disponibilité sur mon PC fixe (AMD Athlon X2-215, 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque dur, carte graphique GeForce GT 210), et mon Toshiba Satellite L300-2CZ.

Depuis l’installation d’origine, la machine est passé au noyau linux 4.0 (le 4.0.3 au moment où j’écris ces lignes) et Xfce 4.12. J’ai aussi craqué et j’ai installé des versions précompilées de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird (celle du tronc, code le plus « explosif) en provenance du serveur FTP de la Fondation Mozilla.

Compiler le code source sur cette mini-machine ? Non, merci sans façon. Déjà qu’il me faut 35 à 40 minutes sur mon ordinateur fixe…

L’autonomie ? Je tourne dans les 6 heures 30 à 7 heures environ avec une pleine charge. Il est vrai que l’ajout des outils TLP aide vraiment à économiser les ressources.

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Deux mois avec Xfce 4.12.0 : quel bilan ?

Il y a environ 2 mois, j’installais en dur Xfce en lieu et place de Gnome 3.14.2, après presque 4 années passées sous Gnome Shell.

En mars 2015, j’écrivais déjà un article dithyrambique sur mes trois premières semaines passées avec l’environnement Xfce.

Je concluais l’article ainsi :

Xfce est devenu un choix de tranquillité en ce qui me concerne. Même si la sortie de Gnome 3.16 est très proche au moment où je rédige cet article (le 22 mars 2015, la sortie étant pour le 26 mars 2015), je pense rester avec l’environnement dont le développement de la nouvelle version a pris près de 3 ans.

Cela ne m’empêchera pas de faire quelques tests en machine virtuelle. Quant à migrer de nouveau vers Gnome, ce n’est pas encore à l’ordre du jour !

Cinq semaines sont passées, et je dois dire que je suis toujours avec Xfce. Dépasser la barre des deux mois est déjà pas si mal. J’avoue que je me surprend à utiliser encore Xfce. Au point que j’en viens à préférer faire mumuse avec des OS libres proposant Xfce. J’aurais bien fait un article sur OpenBSD 5.7, mais contrairement à ce que j’écrivais dans l’article de mars 2015, OpenBSD a fait marche arrière et est revenu sagement à Xfce 4.10. Dommage !

J’ai conservé quelques outils de l’environnement Gnome car les outils proposés par l’environnement Xfce ne me convenait pas : Brasero (pour la gravure de galettes), SoundJuicer (pour ripper les galettes que j’ai acheté), Evince (pour la lecture des fichiers) et File-Roller (pour les archives).

Sinon, tout le reste sont des outils développés en gtk, donc neutre au niveau de l’environnement et qui pourrait tout aussi bien s’intégrer dans Gnome, Mate Desktop, Cinnamon ou encore Lxde.

Le gros point noir étant le jeu d’icones. Depuis l’installation de Xfce, j’en ai changé plusieurs fois. D’abord celui de FerrariOS elementaryOS porté pour Xfce, puis le thème Faience et finalement, j’ai décidé d’installer le jeu d’icone Tango, malheureusement « rétrogradé » sur AUR, à savoir les paquets tango-icon-theme et tango-icon-theme-extras.

Xfce mai 2015 avec les icones tango

D’accord, le jeu d’icones fait vieux, mais on échappe aux émétiques aplaties icônes Numix.

Outre le fait que j’ai parfois l’impression d’utiliser un SSD en lieu de mon disque dur mécanique (ne serait-ce qu’au lancement de l’environnement), je ne regrette pas vraiment pas la migration. Prochain cap ? Les 6 mois d’utilisation. Rendez-vous début septembre prochain pour faire un bilan.

Opération transparence : le retour du billet qui n’intéressa personne… ou presque :)

En juillet 2014, j’annonçais par volonté de transparence ce que m’avais coûté la section musicale de mon blog. Car quand je parle d’un album, je l’ai dans 99,99% des cas acheté sur mes fonds propres. En écho à un reportage jadis passé dans Capital où on voyait des blogueurs se faire acheter en échange d’un téléphone portable à 179 € pièce.

Voyons donc les dépenses à compter du 15 juillet jusqu’à décembre 2014 :

Juillet (du 15 au 31) :

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Mon bilan culturel littéraire « papier » de l’année 2014 : « Ian » et « Jours de Sang ».

Depuis que j’ai une Kindle (je sais, vous les libristes qui me lisez régulièrement, la Kindle çapuecestpaslibre), j’ai pris l’habitude de lire sur tablette qu’au format papier.

Je n’ai fait que deux achats papiers (en dehors d’exemplaires papier de mes propres oeuvres pour avoir des archives et de me faire un peu de publicité) en cette année 2014. Ce billet est un complément de celui consacré à la culture musicale, que j’ai rédigé début décembre 2014.

Les bouquins papiers achetés en 2014

Le premier achat, c’est un livre de Pauline Picot, acheté en juin 2014, intitulé « Ian ». Comme son nom l’indique si vous vous intéressez au tournant musical de la fin des années 1970, c’est une forme de biographie adaptée de main de maître.

Quand le punk explose en 1976-1977, un vent de fraicheur et de spontanéité souffle sur la musique spécialement anglosaxonne. C’est la période qui verra naître des groupes mythiques, dont le célèbre Joy Division dont la carrière sera courte et puissante (1976 à 1980) avec deux opus : « Unknown Pleasures » et « Closer ».

Dans le livre de Pauline Picot, l’auteure fait parler certains proches de Ian Curtis, comme Sid V., Johnny R. ou encore David B. Besoin de préciser les noms qui ont été abrégé ? 🙂

Un livre très intéressant, loin des biographies conventionnelles.

Le deuxième livre est un petit roman de science fiction, écrit par Xavier Delgado, « Jours de Sang ». Nous sommes dans un futur presque apocalyptique. Le monde est divisé en plusieurs blocs : Euroka, Asiatika, Afrika et Amerika. Ce sont les « ETR », états terriens réunis.

Quand commence le roman, Enrique de Villavedon se lève tout juste. Soudain, on l’appelle. Une mission rouge lui est attribuée. Dans un endroit surnommé les « enfers », une terrible menace vient de manifester. Les jours de sang vont bientôt arriver, avec leur lot de douleurs…

Dans ce cours roman (en gros 140 pages) en deux parties, Xavier Delgado développe un style assez cinématographique. Le lecteur est ainsi envoyé d’un théatre d’opération à l’autre tout au long du livre. Ce style est un peu déroutant au début, mais c’est agréable d’avoir enfin un peu de changement au niveau de l’expression écrite. Il est disponible sur Lulu.com.

Les intrigues s’entremèlent et les personnages sont plus complexes qu’on pourrait le penser au premier abord. Xavier Delgado arrive à nous surprendre. Pour le plus grand plaisir du lecteur.

Une bonne petite surprise de fin d’année, même si le roman est sorti en 2011.

Bilan musical 2014 : où comment je me suis cultivé légalement sans verser le moindre centime aux requins de l’industrie de l'(in)culture musicale.

L’année 2014 prend fin avec la SCPP qui retient difficilement une jouissance presque physique quand elle annonce qu’elle obtient le blocage du site ThePirateBay en France. Non seulement le blocage sera contre-productif et facile à contourner, mais cela reculera encore un peu l’arrivée en France d’une offre légale potable, et continuera la fin de la production d’artistes aussi jetables que des mouchoirs en papiers usagé.

Bref, en dehors de cette péripétie judiciaire qui sera un fiasco de plus à rajouter au long passif des sociétés voulant protéger les rentes des « ayants-tous-les-droits », je vous propose le bilan d’un passionné de musique qui a réussi à se cultiver pour pas trop cher et sourtout sans verser le moindre centime aux majors tout en restant dans la légalité la plus complète.

Si, c’est possible. Je remercie au passage Bandcamp (en gros 90% de la liste qui suit), Price Minister et les artistes ou groupe qui vendent directement leurs albums aux auditeurs sans passer par le circuit classique.

Mais avant toute chose, la photo des 32 albums que j’ai pu avoir cette année, sans passer par la case majors. J’espère n’en avoir oublié aucun. Pour l’album des « Have The Moskovik » (avant dernière ligne à droite, je me suis trompé, juste après le « Dear Pariah »). Oups 🙁

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Mon premier roman en auto-édition : bilan rapide au bout de 6 mois.

Il y a 6 mois, je publiais en auto-édition via Atramenta mon premier roman, que ce soit au format papier ou électronique.

Au bout de 6 semaines, je faisais un premier bilan, histoire de voir comment mon roman qui n’avait eu aucune publicité mise à part le bouche à oreilles, un petit passage sur twitter et sur mon fil google+.

Ne pas avoir de compte chez le fesseur de caprin, ni ne faire aucune publicité dans la presse régionale n’a pas vraiment aidé.

Au bout de 6 mois, et alors que mon prochain roman écrit entre avril et août 2013, sur mon temps libre le soir, va sortir à la fin du mois d’octobre 2014, j’ai voulu faire un bilan de cette première expérience en auto-édition. Voici donc le total des ventes, auxquelles il faut rajouter 5 volumes au format papier achetés pour des personnes ne voulant pas payer sur internet.

atramenta-6mois28 ventes « officialisées » plus 5 en parallèle, soit 33 ventes sur 6 mois, sans aucune publicité tapageuse. C’est pas si mal que cela, non ?

Et le nouveau roman ? Il est en cours d’ultime relecture, la cinquième ou sixième (j’ai perdu le compte). Un travail des plus rébarbatifs qui existent. Seules informations disponibles pour le moment ? Il sera aussi gros que le premier livre, soit dans les 400 pages au format papier, et donc pas loin du double en électronique.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont eu la confiance d’acheter mon premier livre, en espérant que le second leur plaira tout autant.

Mon premier roman en auto-édition : premier bilan rapide au bout de 6 semaines.

Il y a 6 semaines environ, mon premier roman était auto-édité grace aux services d’Atramenta. Je me suis dit que faire un bilan un mois et demi après la sortie des versions papier et électronique serait un bon point de départ.

Je dois dire que je ne suis pas mécontent des chiffres que j’ai obtenu. J’ai presque atteint les 20 ventes cumulées. Une moyenne de trois ventes par semaine, en sachant que je m’occupe tout seul ou presque de la promotion du roman. Ce n’est pas si mal que cela 🙂

atramenta,  6 semaines après la publication de mon premier roman

Les premiers retours que j’ai sont assez positifs, comme vous pouvez le voir sur la fiche Atramenta du livre physique. Ou encore sur la fiche Amazon du livre.

Et oui, ce sont des commentaires de vrais personnes ! 🙂

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Bilan culturel 2013. Oui, culturel en un seul tenant, pas comme sur les grandes chaines télévisées non publiques :)

Je suis un fou de musique. L’année 2013 a été pour moi une succession de bonne surprise. Sur la quarantaine ou la cinquantaine de billets que j’ai fait depuis janvier 2013 sur le plan musical, il y a d’énormes coups de coeur.

J’ai eu envie de faire un petit bilan sur les artistes non-commerciaux que j’ai découvert cette année. Comme il y a eu de tout, un peu dans tous les domaines, ça sera par ordre de pagaille.

Commençons par la musique douce. Dans ce domaine, mes grands coups de coeur de cette année 2013 ont été :

  • The River Cry, le projet solo de la bassiste du groupe JJ72, Hillary Claire Woods
  • Dayazell, le groupe qui a réussi à reprendre les chants traditionnels et leur donner une dimension nouvelle

Dans le domaine de la musique psychédélique et / ou teintée début années 1970 ? Deux énormes coups de coeur.

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