Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, troisième épisode, mars 2016.

Après un mois de février 2016 assez vide, quel va être le bilan de mars 2016 ?

Bilan : sur les 6 projets, un est mort : UbuntuBSD, un autre a changé de nom, passant d’Arch-Anywhere à Anarchy Linux. 83% de survie, un très bon bilan au final.

18 réflexions sur « Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, troisième épisode, mars 2016. »

  1. alors fred, votre bilan au passage de gnome, comment ça se passe ?

    toujours content de gnome ?

    personnellement j’utilise la Manjaro gnome qui fonctionne très bien.
    Juste un léger bug lors d’une mise à jour il y a quelques jours de ça, ça m’a supprimée la langue et la moitié des choses son passer en anglais. Bizarre bizarre. c’est rien, j’ai pu remettre en français.

    Bientôt la sortie du noyau 5.12. pour l’instant la Manjaro est en 5.9

  2. Notre petite Solus arrive à l’âge de la maturité et ça fait plaisir de voir un OS parti de rien se faire une petite place au soleil. Je l’utilise régulièrement et sa stabilité et sa facilité d’usage sont des atouts indéniables, sans parler de Budgie son environnement de bureau maison qui est super bien fini quoiqu’un peu trop sombre à mon goût. Le gestionnaire de paquets eopkg est l’un des meilleurs sur le marché (avec pacman, cards et xbps). On va encore rétorquer la petitesse de la logithèque mais pour mes besoins c’est amplement suffisant et pour le développement des parts de marché de Linux sur le desktop je mets une pièce sur Solus.
    On croise les doigts tous les jours pour la survie de Slackware et pour le moment elle tient la route la veille :-).
    Concernant Anarchy, rien à dire c’est un installateur Arch propre sur lui, pas trop compliqué à utiliser et ça nous sort une Arch out-of-the-box qui va bien, on se donne donc rendez-vous dans 5 ans.

  3. J’ai commencé à utiliser une slackware quand j’étais au collège, dans le milieu des années 90. J’y suis revenu il y a quelques années, c’était toujours aussi simple mais un grand nombre de paquets étaient manquants.

    Je suis passé à opensuse et je ne regrette pas. Être kiss : c’est bien mais ne pas avoir de gestionnaire de dépendance de paquet, c’est quand même rustre en 2021 … c’est un des défauts de cette belle slackware..

    Rémy

    1. beaucoup de personne disent que sur openSUSE il y a souvent un problème avec snapper.
      il ne supprime pas les sauvegardes, et du coup on se retrouve avec un manque d’espace disque.

  4. > Être kiss : c’est bien mais ne pas avoir de gestionnaire de dépendance de paquet, c’est quand même rustre en 2021

    find -type f -exec ldd {} \; 2> /dev/null | grep -i « not found »

    J’utilise une Slackware personnalisée, jamais eu un souci de dépendances…

    1. Du moment que tu es content de ta distribution 😉

      Slackware est une excellente distribution, cependant pour moi, je suis revenu à suse. Mais la slackware restera mon premier « amour »

      1. J’ai bien compris que tu n’avais pas compris ma blague de geek (qui en fait est une partie de la solution à tout les soucis de dépendances).

        Je te souhaite sincèrement que tes choix correspondent à tes attentes.

  5. La gestion des paquets dans Slackware n’est pas un défaut, mais un choix

    Ce serait comme dire, Gentoo c’est bien, mais l’un de ses défauts c’est qu’il faut tout compiler
    Ou LFS c’est bien, mais faut tout installer à la main à partir des sources

    🙂

  6. Un bilan nettement plus mitigé qu’il y paraît.

    Un projet mort, un change de nom, et 4 encore en activité. Dont un qui est encore et toujours porté par un gars tout seul, éventuellement aidé d’une poignée de passionnés. Un projet dont le créateur ; Ikey Doherty ; a déjà quitté l’équipe qu’il a fondée, pour aller encore une fois faire on ne sait quoi ailleurs, SolusOS.
    Hypra linux installe par défaut des fonctionnalités d’accessibilité qui sont présentes sur les dépôts de Debian. Ce qui est intéressant, ce n’est pas la distribution en elle-même, c’est l’entreprise qui est derrière cette initiative et qui agît sur le terrain.

    Sachant que pour qu’une personne déficiente puisse se servir de la chose, il faut d’abord qu’elle ait été installée par quelqu’un qui lui dispose de la totalité de ses facultés visuelles. Faute de quoi, c’est comme vendre des pointes de cent mètres à un athlète qui participe à une course paralympique.

    Et pour couronner le tout, un projet communautaire Manjaro LXQT qui ne durera qu’aussi longtemps que les mecs s’y intéresseront. L’environnement de bureau en question étant de toutes façonsinstallable même depuis Pamac sur une manjaro XFCE, lightdm permettant de choisir au démarrage de la session quel environnement on veut utiliser.

    Sans compter que les saveurs communautaires de Manjaro sont majoritairement buggées et que la maitenance est encore plus mal assurée que pour les saveurs officielles.

    Autant de projets à caractère nichesques qui végètent de l’auto-satisfaction de leurs développeurs et de leurs utilisateurs.

    En dehors des gros projets portés par des entreprises qui emploient des milliers de mecs, il reste quoi de tout ça ?
    La multiplicité des distributions de toutes sortes, n’a que le mérite de permettre à Distro-Watch de continuer à fonctionner.

    Tout ça pour encore et toujours se dire qu’un jour ou l’autre, ce sont les systèmes open-source qui seront les plus présents sur les postes de travail à usage professionnel ou domestique.

    Ce qui ne sera jamais le cas, puisque les systèmes d’exploitations Gnu\Linux sont d’abord faits pour des serveurs. Les environnements de bureaux ne sont que les effets secondaires ou les dommages collatéraux de quelque chose qui n’a jamais été fait pour ça.

    1. Le principal problème du monde du libre est que un trop grand nombre de développeurs n’en ont tout simplement rien à foutre des utilisateurs. Ils ont décidé dans leur cerveau que cela devait fonctionner comme ils ont décidé et aux autres de s’adapter, et donc à aucun moment il ne leur viendra à l’esprit que chaque être-humain est différent et qu’il faut aussi prendre en compte la façon de voir de nos semblables et s’y adapter.

      Certes UNIX a été initialement conçu pour les mainframes. Oui X Window est une surcouche graphique ajoutée au système UNIX, cependant, il faut garder à l’esprit que lorsque UNIX a été conçu (en 1969) les possibilités graphiques des ordinateurs de cette époque étaient véritablement minimalistes.

      Avec la technologie actuelle, les descendants d’UNIX et de X Window (donc GNU/Linux et X.Org notamment) sont une véritable tuerie! Comparé à MS-DOS et Windows, Tout les jours je m’aperçois que les concepteurs de l’époque avaient du génie.

      On nous prend la tête en invoquant que c’est trop vieux et qu’il faut tout changer, balivernes!

      À chaque fois je m’aperçois que le seul problème dans notre monde c’est le sempiternel concours de quéquettes molles et par extension la pseudo compétition pour tout gagner et être le seul vainqueur toujours au dessus des autres, dérivé du concept éculé de « l’american way of life » qui de nos jours montre toujours plus l’obsolescence de son inception.

      Mais pour moi, la seule chose qui m’importe, c’est que le système que j’utilise fasse les choses que je veux comme je le veux, et là, de mon point de vue, Linux a véritablement de l’avance.

      Cependant, une chose est sure, Windows est parfait pour jouer à des jeux, mais pour le reste, zéro pointé.

  7. Précision: Slackware n’inclut pas d’outil de gestion des dépendances mais plusieurs outils tiers le permettent, notamment sbopkg (avec son greffon sqg) sbotools et slapt-get, inclus dans Salix, Slackel et Slint. Et le site https://slackbuilds.org permet de construire et installer 8190 paquets tiers à l’heure ou j’écris, soit en exécutant un script, soit en utilisant sbopkg ou sbotools.

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