Mon premier livre, « Arkaïa ».

On dit souvent que l’on est jamais mieux servi que par soi-même. Je profite donc de l’existence de mon blog pour vous parler de mon premier livre, publié avec Atramenta, qui s’appelle « Arkaïa ».

C’est un très vieux projet, dont j’avais tracé les premières ébauches en… 1999 ! Puis, la vie étant ce qu’elle est, j’ai dû mettre en pause ce projet. De plus, je sentais qu’à l’age de 25 ans, je n’avais pas la maturité nécessaire, ni le style qui s’imposait pour un tel roman.

En juin 2012, sur les conseils d’une personne que je tiens à remercier, j’ai repris la rédaction de l’histoire qui était resté en plan durant une douzaine d’années. De 100 pages que je comptais rédiger à l’origine, je suis arrivé à plus de 300 en l’espace de huit long mois d’écriture, uniquement effectué sur mon temps libre. Ensuite, j’ai mis le texte en repos, le cerveau aussi durant quelques semaines, et j’ai rédigé quelques textes plus courts que vous trouverez sur mon espace Atramenta.

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Faudrait pas abuser du chocolat à Pâques… Surtout quand on est un linuxien.

J’avoue que j’ai un peu abusé du chocolat hier soir, lors d’un repas d’anniversaire d’une connaissance. Cela n’a pas aidé mon sommeil car j’ai fait un cauchemar totalement geek qui m’a fait me reveiller en sueur.

Je me retrouvais en face de Saint Ignucius. Devant lui une balance à double plateau. Dans un des plateaux, un exemplaire de la licence GPL.

Il me dit : « As-tu été un bon libriste ? »

Je le regardais avec des yeux écarquillés. Je restais silencieux quelques secondes, puis je me vis lui tendre le disque dur de mon ordinateur.

« As-tu péché en utilisant du logiciel non libre ?
– J’ai tout fait pour limiter mon utilisation des logiciels non libres.
– Nous allons voir cela. »

Il posa le disque dur sur le plateau vide de la balance, qui tomba comme une pierre. Au point que la licence GPL qui se trouvait dans l’autre plateau s’envola. Je vis sa colère monter.

« Dis-moi, mécréant, quelle est ta distribution ?
Archlinux !
– Mécréant ! Pourquoi ne pas utiliser une distribution GNU/Linux 100% libre ? N’as-tu donc jamais entendu parler de la Parabola GNU/Linux ? Et du noyau linux-libre ?
– J’en ai entendu parlé. Mais j’avoue que je n’en voyais pas l’utilité.
– Mécréant ! Et ton navigateur internet… Mozilla Firefox !
– C’est un logiciel libre !
– Non ! La seule vraie version libre est GNU/Icecat. Mais que vois-je ? »

Je sentais la transpiration couler sur tout mon corps. Je m’attendais à voir les foudres s’abattre sur moi.

« Mécréant ! Adobe Flash ! Tu n’as pas honte ?
– Si Gnash était utilisable, je l’aurais mis à sa place !
– Encore pire. Toute ta musique est au format mp3 ! Quelle honte !
– Je connais le format Ogg Vorbis, mais il n’y a que peu de matériel abordable qui le lit !
– Ce n’est pas une réponse ! Ma vengeance va être terrible. »

Je le vois fouiller dans sa poche, et il sort un CD.

« Ta punition, ce sera d’utiliser la Debian GNU/Hurd ! »

Je me mis à crier, puis je me réveillais en sueur. Je venais de faire un cauchemar. Mais cela me laisse me poser une question. Suis-je un mauvais linuxien car j’utilise le noyau linux classique, flash, Mozilla Firefox et que j’ai ma musique au format mp3 ?

« Trois balles dans le buffet » : pour se réconcilier avec les romans policiers.

J’avoue, mis à part le premier tome de Millenium, et les 5 premiers volumes de Camilla Läckberg, je suis vraiment fâché avec les romans policiers.

Il y a quelques semaines, Jérome Dumont a fait une promotion pour le quatrième volet des aventures de Rossetti & MacLane, « Trois balles dans le buffet« .

Je ne connaissais pas la série, et j’avoue que j’ai été bluffé. Outre le côté truculent des personnages, la description du milieu de la côte d’Azur est excellent avec des dialogues dignes de Michel Audiard dans l’esprit, on se trouve plongé dans un règlement de compte qui semble avoir foiré…

Ange Frattacci, parrain du milieu cannois se prend trois balles lors d’une agression, et se retrouve aux soins intensifs… Un avocat devenu un « ami » d’Ange va prendre de ses nouvelles tout en gérant le mariage d’un de ses collègues et ami, Roger Martinez.

Le duo entre l’avocat Gabriel Rossetti et sa compagne fondue d’informatique les plongent dans une histoire dont les rebondissements sont intéressants, car tout sauf prévisible contrairement à 90% des policiers actuels.

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En vrac’ rapide et libre avant le long week-end pascal.

Avant un long week-end pascal, en espérant que vous n’abuserez pas du chocolat, un petit en vrac’ rapide et libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

La mi-avril 2014, ce n’est pas que la sortie de la distribution Ubuntu et de ses dérivées.

C’est aussi la sortie de la nouvelle génération de KDE SC. La version 4.13.0 de l’environnement né en octobre 1996 (même si sa version 1.0 est sorti en juillet 1998) est sortie hier.

Parmi les nouveautés, outre l’utilisation d’un nouveau moteur pour la recherche sémantique, c’est aussi des améliorations au niveau du client courrier, une nouvelle interface pour Okular (l’afficheur de documents), l’éditeur Kate amélioré, sans oublier des dizaines d’améliorations plus ou moins répandu dans la panoplie logicielle de KDE SC.

Au moment où j’écris ces lignes, l’environnement n’est disponible que dans les dépots de test de la distribution Archlinux, et que des recettes pour compiler cette version de KDE SC est disponible pour Gentoo, la plupart des distributions GNU/Linux seront mis à jour dans les semaines qui viennent.

C’est cependant dommage pour Kubuntu 14.04 LTS qui devra se contenter de la version précédente. Mais c’est le problème des distributions GNU/Linux à date de publication gravée dans le marbre.

Modification du 18 avril : apparemment, l’équipe de Kubuntu a pris les devants et intégré KDE SC 4.13 dans la 14.04 LTS. Merci à Tonypad dans les commentaires pour l’information.

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On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif… Pourquoi oublier ce proverbe plein de réalisme ?

Derrière ce proverbe animalier, on trouve un problème lié à la fin de vie du vénérable et jadis détesté Microsoft Windows XP. Qui se souvient des articles haineux liés à l’activation de Microsoft Windows XP ? Pour les mémoires courtes, un article en anglais pour se souvenir de cette plaie qui a empoisonné la vie des utilisateurs en 2001-2002.


Même si Emmaubuntüs a poussé une gueulante justifiée
, il ne faut pas se leurrer. La plupart des personnes choisiront de changer d’ordinateur et ne se poseront pas plus de questions.

Ayant été faire mes courses alimentaires à l’hypermarché à l’oiseau cet après-midi, je suis passé au rayon micro-informatique. Outre le fait qu’il n’y a plus que quatre ordinateurs sous forme d’unité centrale pour une dizaine de PC portables et autant de tablettes, les prix sont étrangement bas, et les machines sous-équipées avec un classique : 4 Go de mémoire vive, 1 To de disque et un circuit vidéo ATI (donc pourri).

Le tout sous le dernier MS-Windows 8.1 qui se mettra à attaquer rapidement la falaise avec tous les inutiles-wares qui pollue une installation classique.

Inutile de préciser que les vendeurs avaient presque la salive coulant de la bouche en pensant à leur prime de fin de mois.

Le 17 avril, c’est la sortie de la nouvelle LTS d’Ubuntu avec sa floppée de versions officielles : Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu pour ne prendre que les principales. Distribution devenue synonyme de Linux dans le grand public.

Certain(e)s linuxien(ne)s essayeront – et c’est tout à leur honneur – de voir quelques personnes utilisant le vénérable Microsoft Windows XP et essayeront de lui forcer la main en lui demandant de laisser sa chance à leur distribution GNU/Linux.

Cependant, cela risque de se casser les dents sur plusieurs obstacles. Le premier, c’est de pouvoir démarrer sur une clé USB.

Le deuxième, c’est de pouvoir faire fonctionner le matériel, en espérant que les prérequis seront largement dépassés. Pour la Xubuntu, même si cela date de la version 13.10 et que ce sera surement mis à jour, c’est sans appel : 20 Go de disques sont chaudement recommandés, ainsi que d’avoir au moins 1 Go de mémoire vive.

Ayant pu récupérer une ISO de la Xubuntu 14.04 LTS via le dépot des ISOs cdimage.ubuntu.com et la section xubuntu/daily-live/current, j’ai installé la Xubuntu 14.04 LTS.

L’installation demande presque 6 Go d’espace disque. Et vous n’aurez pas LibreOffice installé. Uniquement le duo Abiword et Gnumeric.

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Tu le sens arriver le flop ? Un exemple, le Pono Music, le baladeur « haut de gamme ».

En lisant un article sur le site du Point consacré au projet de Neil Young (dont j’ignorais qu’il était encore vivant) de proposer de la musique d’ultra haute qualité, largement supérieure au mp3, via un format flac 24 bit et un baladeur adapté. En gros celui du raté format DVD Audio… Qui n’a rien à envier à celui du Blu Ray Pure Audio.

L’article cite les statistiques du projet kickstarter, mais sans aller dans les détails. On peut en effet lire sur l’article du point :

Le légendaire chanteur a levé 6,2 millions de dollars pour développer PonoMusic, grâce au soutien de 18 220 internautes mélomanes sur Kickstarter.

J’y reviendrais un peu plus loin, car un autre point me fait penser que ce sera un flop monumental, je cite un autre passage de l’article du Point :

Quelques obstacles pourraient freiner le succès de Pono. Premièrement : le prix. Celui du baladeur (399 dollars, environ 290 euros) n’est pas plus élevé que celui d’un iPod. Mais le prix de la musique en haute qualité pourrait en dissuader plus d’un : il faudra compter entre 12 et 20 euros pour un album, contre 9 à 12 euros en qualité MP3. En outre, le modèle Pono implique que les acquéreurs disposent de casques ou de haut-parleurs à la hauteur, pour que le lecteur puisse exprimer sa différence. Et un tel matériel coûte cher…

Ce qui est un prendre les auditeurs pour des imbéciles. Quand j’achète un album sur Bandcamp, j’ai pour en moyenne 8$ soit 5,78€ des fichiers au format FLAC en 16 bits.  Pour des albums allant de 15 minutes à une heure et quart.

Sans un matériel hors de prix, difficile de faire la différence entre du flac 16 et 24 bits. Sauf à avoir l’ouie aussi fine qu’un chien. Ce qui n’est pas le cas de grand monde.

Mais on s’aperçoit que l’article du Point n’a pas creusé les statistiques de la page Kickstarter, car c’est intéressant à lire.

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Faisons un bond dans le futur… Un aperçu de la future Manjaro Linux 0.8.10.

Même si la Manjaro Linux 0.8.10 ne sortira pas avant plusieurs semaines, sa première préversion est disponible depuis quelques jours.

J’ai voulu voir à quoi ressemblerait la Manjaro Linux 0.8.10 quand elle sortira. Et surtout quelles sont les nouveautés que j’ai pu apercevoir, tout en sachant que je n’utilise pas la distribution en dehors d’une machine virtuelle.

J’ai donc récupéré l’ISO de la Manjaro Linux 0.8.10-pre0 avec Xfce et en 64 bits pour faire cet article. J’ai utilisé VirtualBox, car le circuit vidéo de Qemu m’a posé des problèmes lors des premiers tests préliminaires.

Pour l’iso ? Je suis allé sur le dépot Manjaro Testbuilds. J’y ai pris l’ISO dont j’avais besoin.

Note : ce dépot est réservé aux testeurs et aux kamikazes. Restez donc avec la Manjaro Linux 0.8.9 c’est plus prudent ! Si vous jouez avec le feu…

Au démarrage, rien ne la différencie d’une version 0.8.9. La seule différence se trouve quand on cherche bien, et qu’on entre les commandes qui vont bien dans un terminal xfce.

On note dès le départ que le noyau linux est maintenant le 3.12 (dernier noyau LTS en date). J’ai donc lancé l’installation, et notre ami Thus (alias cnchi, installateur d’Antergos Linux) nous accueille.

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Siv & Maddie : de l’excellent folk acoustique américano-norvegienne.

Si on dit folk acoustique, on pensera sans hésiter à la première période de la carrière de Bob Dylan, ou à des artistes originaires du Royaume-Uni comme Dave Gerard ou encore Josienne Clarke.

Cependant, en fouillant les archives de Bandcamp dans le domaine de la musique folk acoustique, j’ai eu la bonne surprise de tomber sur le duo formé par Siv Jakobsen et Maddie Rice.


Leur premier EP, « The Beggar & The Borrower »
est sorti en juin 2013.

Dès la première piste, « Intertwined » on est emmené dans une musique folk qui mélange la guitare acoustique, les violons, et des voix éthérées.

Le deuxième titre est en norvégien. Et j’avoue que je ne connais pas cette langue scandinave. J’avoue que la musicalité de la langue chantée m’a transporté et m’a vraiment plu.

La troisième piste « Shadow » est la plus rapide de l’EP. Sans pour autant se départir de son duo de voix toujours aussi magique.

La quatrième piste « Gravity » ralentit le rythme, donne envie de se faire un thé ou un café avec quelques petits gateaux tout en l’écoutant.

L’avant-dernière piste « A case of you » a une longue introduction d’une minute à capella, ce qui permet d’introduire la guitare en douceur.

La dernière piste « Four Walls » se termine avec un rythme qui laisse transparaître sonorité jazz, avec cette batterie « frottée ». Il conclut en beauté cet EP de 23 minutes, qui s’écoute avec un grand plaisir.

Si vous aimez la folk acoustique, donnez donc une chance à ce duo.

Archlinux, la deuxième distribution GNU/Linux « grand-mère » ?

S’il y a bien une distribution qu’on peut qualifier de grand-mère, c’est la vénérable Debian GNU/Linux. Depuis 2004, et l’arrivée d’Ubuntu, la distribution née en 1993 est arrivée à l’étape suivante si on emploie la généalogie humaine.

En effet, si l’on en croit les statistiques concernant les distributions indexées par le détesté mais si utile Distrowatch, il y a – en comptant Ubuntu elle même – quelques 73 distributions vivantes (Dont Linux Mint, et les dérivées officielles comme la Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu) dans la liste principale.

On peut lui rajouter 42 distributions décédées, et 17 dans le coma plus ou moins prolongées.

Si on prend les 348 distributions de la liste d’attente, on peut rajouter au moins 10% du total, soit une trentaine de distributions.

Pour mémoire, il y a 772 distributions recensées, 291 actives, 58 dans le coma et 423 décédées, dixit la gazette du 7 avril 2014.

ArchLinux, née en 2002, vient tout juste de devenir grand mère à son tour. En effet, les distributions filles dérivées d’ArchLinux sont peu nombreuses. 10 en comptant la ArchLinux elle-même.

Cependant, et comme je l’ai mentionné dans un article récent à la plume trempée dans l’acide sulfurique, la Manjaro Linux, dérivée principale de la Archlinux vient à son tour d’être utilisée pour donner naissance à une dérivée en proposant une version rolling release de la NetRunner.

Je resterais prudent et je ne me prononcerais pas sur la durée de vie potentielle de cette dérivée. Ce qu’on peut dire, c’est que les distributions en rolling release commencent à acquérir leurs lettres de noblesses.

Reste à savoir si le mouvement continuera ou si cela est uniquement un effet de mode.