« Too Busy Watching Invisible Things » d’Emma Fee, un premier album solo prometteur.

J’avais découvert Emma Fee via son groupe, les Happy Endings dont j’ai parlé du premier album le 17 juillet 2017. Cependant, en avril 2015, elle avait sorti son premier album solo. Le titre est un brin énigmatique : « Too Busy Watching Invisible Things » que l’on peut traduire par « Trop occupée à regarder des choses invisibles ».

Après une deuxième écoute, j’ai décidé de me faire plaisir et d’acheter l’album – qui ira rejoindre ceux de son groupe – dont je vais vous parler dans cet article.

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« Happy Endings » des Happy Endings : un bon premier LP pour les fans des mélodies à la Beatles…

Et pas uniquement à la Beatles d’ailleurs… Happy Endings est un quatuor de Kingston-upon-Hall dont le cœur est constitué par Emma, Adam et Rachel Fee. Une affaire de famille donc 🙂

Après un premier EP éponyme sorti en août 2015, le groupe s’est remis au travail et a sorti début juin 2017 son premier LP, lui aussi éponyme.

J’avais acheté leur EP et j’avoue que j’avais été séduit par cette production qui était une bulle de légèreté acoustique que les Beatles auraient pu composer au début de leur carrière.

J’avais aussi évoqué leur EP dans un billet en vrac de décembre 2015. Quant à leur LP, je l’avais évoqué en duo avec l’album solo de leur chanteuse, Emma Fee en juin 2017.

J’ai eu l’heureuse surprise de recevoir – ce matin, le 17 juillet 2017 – un exemplaire de leur LP. Avec un petit mot me remerciant pour le soutien que je leur avais apporté. Je comptais justement acheter leur album rapidement, à croire que j’ai été espionné par la pensée 🙂

Mais revenons à l’album. Le groupe n’a pas été radin en terme de durée. Près de 65 minutes et 12 pistes au compteur. Autant que côté quantité et durée, on est bien servi !

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Siv & Maddie : de l’excellent folk acoustique américano-norvegienne.

Si on dit folk acoustique, on pensera sans hésiter à la première période de la carrière de Bob Dylan, ou à des artistes originaires du Royaume-Uni comme Dave Gerard ou encore Josienne Clarke.

Cependant, en fouillant les archives de Bandcamp dans le domaine de la musique folk acoustique, j’ai eu la bonne surprise de tomber sur le duo formé par Siv Jakobsen et Maddie Rice.


Leur premier EP, « The Beggar & The Borrower »
est sorti en juin 2013.

Dès la première piste, « Intertwined » on est emmené dans une musique folk qui mélange la guitare acoustique, les violons, et des voix éthérées.

Le deuxième titre est en norvégien. Et j’avoue que je ne connais pas cette langue scandinave. J’avoue que la musicalité de la langue chantée m’a transporté et m’a vraiment plu.

La troisième piste « Shadow » est la plus rapide de l’EP. Sans pour autant se départir de son duo de voix toujours aussi magique.

La quatrième piste « Gravity » ralentit le rythme, donne envie de se faire un thé ou un café avec quelques petits gateaux tout en l’écoutant.

L’avant-dernière piste « A case of you » a une longue introduction d’une minute à capella, ce qui permet d’introduire la guitare en douceur.

La dernière piste « Four Walls » se termine avec un rythme qui laisse transparaître sonorité jazz, avec cette batterie « frottée ». Il conclut en beauté cet EP de 23 minutes, qui s’écoute avec un grand plaisir.

Si vous aimez la folk acoustique, donnez donc une chance à ce duo.

« Carrots and candle » : quand Ysma joue acoustique… Et gagne ;)

Il y a des groupes et artistes que l’on découvre vraiment avec leur performance Unplugged. L’un des noms le plus célèbre qui viennent à l’esprit, c’est Nirvana et son concert sur MTV Unplugged.

D’autres groupes et artistes l’ont fait. Dans le domaine des artistes que j’ai pu découvrir cette année, le groupe de rock progressif allemand Ysma s’y est frotté. J’ai parlé de leur premier album en août, quelques mois après sa sortie en avril 2013. Les deux albums sont publié en CC-BY-NC-ND.

Dans un album intitulé « Carrots and Candle », le groupe s’essaye donc au difficile exercice du concert acoustique.

C’est un concert qui reprend 7 des 12 titres de l’album studio. Enregistré dans la salle du Peperoni à Münster en public le 26 octobre 2013, il permet de redécouvrir les pistes proposées dans « Vagrant ». Le concert dure une quarantaine de minutes.

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« When Stars Fall E​.​P » des The Dark Flowers : un bon aperçu de l’album Radioland ?

The Dark Flowers est un groupe anglais, ou plutôt un supergroupe à l’image de « This Mortal Coil », composé de Jim Kerr, Peter Murphy, Paul Statham, Dot Alison, Shelly Poole, Helicopter Girl, Catherine Ad et Kate Havnevik.

Leur premier EP de 4 titres est sorti en juillet 2012. C’est un album qui propose un mélange de musique acoustique, de la pop, avec une petite dose de musique country.

Le premier titre de l’EP, éponyme prend toutes les influences listées au dessus, et donne un titre assez rythmé, assez entraînant, et permet d’accrocher l’oreille de l’auditeur avec un grand plaisir. La voix de Shelly Poole donne un côté aérien au titre.

Le deuxième titre, «  »Night Is A New Day » est plus branché synthétiseur comme ce qu’on pouvait entendre dans les années 1980. La voix de Jim Kerr donne un côté velouté à l’ensemble du titre.

La troisième piste « No Trains Stop Here » est vraiment largement plus acoustique, et est enchanté par la voix de Catherine AD. Et me fait un peu penser à la version de « Song of the siren » sur l’album « It’ll end in tears » des This Mortal Coil.

La dernière piste finit de convaincre les oreilles. Inutile de préciser que j’ai acheté un des derniers exemplaires disponibles. Il en reste moins de 40 au moment où j’écris cet article, le 25 mai 2013.

A noter que de cet EP sont tirés 3 des 12 titres du premier album, intitulé « Radioland » qui est disponible entre autres sur Amazon. Seul « Night is a new day » n’est pas dessus. Et il n’est pas impossible que j’achète l’album du groupe.

Epilogues, le retour en fanfare.

En juillet dernier, j’abordais le premier EP du groupe anglais Epilogues. Après un EP spécial noël – je ne suis pas franchement très fan de ce genre d’album – voici donc le nouvel album, un LP de 8 titres.

On retrouve ici toute la magie et les ambiances rêveuses qui ont fait le succès du premier EP.

On retrouve le mélange de guitares folk, de mélodies imparables, de textes finement cisélés qui font mouche à chaque fois. Sans oublier les mélodies au piano, comme dans « Atlas, At Last »

Mes coups de coeur à la première écoute ? « The Art of Being A », « Atlas, At Last », « Persephone » et bien entendu, le titre éponyme.

L’album en version physique coute 3£, et sera disponible à partir du 1er février. Inutile de vous dire que j’attends avec impatience de le rajouter à ma collection musicale.

« Home » des Novels Idea : encore un bon album sur Bandcamp !

Bandcamp, c’est comme une mine d’or. Le plus dur, c’est de trouver le bon filon. Je suis tombé sur l’album des Novel Ideas en suivant une recommandation. J’avais été écouté une reprise d’un titre des « Magic Man » par le groupe « And The Giraffe ». Je suis alors tombé sur la page du groupe Novel Ideas. le poster sur la photo ci-dessous avait tendance à se révolter 🙁

Home - The Novel Ideas

Bref, de liens en liens, je tombe sur l’album « Home », et j’appuie sur le bouton pour lancer la lecture… Et bang ! Coup de coeur dès la première piste. Il propose une folk douce, rythmée, sans tomber dans le larmoyant. C’est d’ailleurs ce côté doux et rythmé à la fois de la première piste « The Blue Between Us » qui m’a fait craqué.

Le deuxième titre « Back And Forth » est plus traditionnel dans sa composition, et même un peu plus country, avec un fond de banjo.

« Saint Marie » est un titre que l’on sent plus « militant », plus engagé, presque militaire. La légèreté fait son retour avec « Lonesome George », même si les paroles ne sont pas des plus joyeuses. « Running Speed » est une ballade acoustique. Il suffit de fermer les yeux et de se laisser bercer par le titre.

« Not Enough » est un titre un peu plus rythmé, qui me fait un peu penser à la première piste côté rythmique. Un titre à deux voix, et j’avoue qu’une voix féminine sur un titre folk-pop, ça m’a toujours fait plaisir à entendre. La piste suivante « Promise » est un titre assez rapide, qui contraste avec d’autres pistes qui ont précédées, avec le même duo de voix sur cette piste que sur la précédente.

Les deux derniers titres « Heart Of Stone », assez country-folk et « News », une ballade acoustique, concluent cet album en beauté. Si vous voulez visiter le site officiel du groupe, n’hésitez pas.

Citizen Helene, une voix envoutante.

J’avais parlé il y a quelques temps de Josienne Clarke. Parmi les artistes recommandés, une chanteuse du nom de « Citizen Helene« . Son premier album est un EP de 4 titres, et qui s’appelle « Citizen Helene« .

Après l’avoir écouté l’album sur le site Bandcamp, j’ai craqué, et j’ai commandé un exemplaire en version physique.

L’album commence sur la balade « PS I Don’t Love You ». Une chanson tout en acoustique, où la voix de Citizen Helene s’exprime dans toute sa beauté, avec un arrière fond très léger de bossa nova. Le deuxième titre « Sunday Morning Light » est une ballade plus intimiste, toujours en acoustique, tout en douceur.

Avec la troisième piste, « ‘Til Tomorrow », il suffit de fermer les yeux pour se laisser emporter. L’album se termine avec le titre « Stephen Fry », accompagné de violoncelle, concluant ce cours album en douceur.

Petit bonus de fin, le clip de « Sunday Morning Light » :

A quand la suite ? Car c’est le genre d’album coup de coeur qui donne envie d’avoir la suite ! Encore merci, Citizen Helene pour ce petit bijou de douceur.

Josienne Clarke, une voix folk angélique.

Josienne Clarke, je l’avais découvert il y a plusieurs mois, avec son premier album solo « Our Light Is Gone ». Retournant sur sa page Bandcamp, j’ai vu qu’elle proposait des versions CDs de ses deux albums, que j’ai acheté, même si j’avais acheté quelques mois auparavant la version numérique des albums. Quand on aime un(e) artiste…

Le premier album, « Our Light Is Gone » est sorti en 2010. En duo avec Ben Walker, elle signe une folk mélodieuse, mélancolique (comme sur le premier titre « The Birds »), ou plus rythmé comme sur le titre « All My Truth » ou encore « On The Ropes ». Les titres sont souvent accompagné de violoncelle, ce qui donne une coté plus arrondi aux morceaux. « By The Fire » me pince le coeur à chaque écoute, mais ce doit être mon coté romantique qui parle. Si je devais faire un parallèle osé, je dirais que c’est une digne héritière de Joan Baez pour la voix. Le titre éponyme est un petit bijou d’acoustique folk. Ce sont 14 morceaux de pur bonheur.

Le deuxième album, « The Seas Are Deep » est sorti l’année dernière. Composé d’uniquement 9 pistes, il propose encore cet univers de folk anglo-saxonne avec des mélodies sont parfois un peu plus traditionnelle que sur le précédente album, avec des titres comme « Silver Dagger » ou encore « Lily Of The West ». Si vous aimez la folk, les voix féminines douces et profondes, les jeux de guitare acoustique, cet album sera pour vous un autre coup de coeur.

D’ailleurs, une citation se trouve au dos de la pochette du deuxième album : « These are a few of our favourite folk songs. Beards are optional, however cardigans are obligatory. », ce qu’on peut traduire par : « Ce sont quelques unes de nos chansons folk préférés. Les barbes sont optionnelles, cependant les cardigans sont obligatoires ». A noter ce que cet album est sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND, contrairement au premier qui est un « Tous droits réservés » classique.

J’avoue que j’ai des goûts très variés en musique, mais de la folk acoustique de cette qualité, spécialement anglaise, c’est du pur bonheur, et cela vaut largement le coup de craquer et d’avoir les albums, soit en version numérique, soit en version physique.

Epilogues, petit bijou acoustique.

J’avais parlé dans un article récapitulatif de mes dernières découvertes sur Bandcamp de plusieurs artistes, dont Epilogues. Entre temps, j’ai reçu l’album d’Epilogues en provenance du Royaume-Uni.

Chaque courte piste est un petit voyage vers une ambiance, sucrée, feutrée, avec le refrain entêtant de « Walls », entre autres. La voix d’Amelia sur la troisième piste, « Oak » est une dose supplémentaire de douceur. De la bonne folk acoustique, simple, sans prise de tête, qui s’écoute, allongé sur son lit, les yeux fermés, idéal pour se relaxer et méditer.

Pour la petite anecdote, le rythme de Cassopeia me fait un peu penser à « America » du duo Simon & Garfunkel.

Bonne écoute !