Master of the Universe: Revelation, le massacre d’une licence ou une mini-série au mauvais titre ?

Je viens de m’infliger le visionnage de la « suite » de la série des années 1980, Les maitres de l’Univers qui n’avaient été conçus à l’origine que pour vendre des jouets de la firme Mattel. Il y a eu ensuite la série dérivée She-Ra avec comme rôle principal la soeur jumelle d’Adam / Musclor (He-Man en version originale).

Quand on avait pu avoir la bande annonce de cette nouvelle série, on était toujours dans les canons de la série d’origine, bien que Musclor / He-Man avait pris au passage 30% de masse musculaire. Déjà que la version des années 1980 faisait de l’ombre aux bodybuilders réels…

Mais peu importe, l’univers – c’est le cas de le dire – était respecté.

La série est bien jusqu’à la 18ième minute du premier épisode. Je tiens à préciser que ça va spolier à mort par la suite. Vu le massacre de l’univers d’origine, ce n’est qu’un juste retour du bâton.

Dans la série d’origine, Adam conservait son secret jalousement. Or, lors de la séquence qui voit à la fois mourir Skeletor et Musclor / He-Man, Adam est visible aux yeux des autres personnages. Autant dire que c’est déjà le premier accroc à la série.

Les personnages masculins sont virés les uns après les autres, dont le maître d’armes dès la fin du premier épisode.

Donc à la fin du premier épisode, Skeletor et Musclor sont morts. Le maître d’armes virer. Les trois personnages principaux qui ont le malheur d’être masculins sont tués ou virés. C’est Master of the Universe, le nom. Pas Mistress, jusqu’à preuve du contraire.

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Vieux Geek, épisode 286 : Breadbox Ensemble, ultime cousin de GeOS pour Commodore 128.

Dans le petit monde des interfaces graphique utilisateur (ou GUI) qui remontent – en gros – aux recherches du Xerox Parc dans les années 1970, il y a des projets qui ont existé durant plus longtemps qu’on ne le pensait à l’origine.

Apple a commencé avec le Lisa en 1983, puis à partir de 1984, c’est le MacIntosh qui a pris le relai. Même si on en est à MacOS 11 (après près de 20 ans de MacOS-X), l’interface n’a jamais vraiment bougée, mis à part le bond ergonomique MacOS 9.2x vers MacOS X 10.0 (qui était plus une démo technique qu’autre chose).

Du côté de Microsoft, le premier MS-Windows remonte à 1985. Donc, 36 ans que le projet existe avec des codes source qui ont changé deux fois de base : la première avec MS-Windows NT 3.1, la deuxième après MS-Windows Vista.

Dans les GUI un peu plus nichesques, il y a le projet GeOS. Développé à l’origine pour Commodore 64/128 et Apple II, Berkeley Softworks porta l’interface sur PC en 1990 en appellant ce cousin technique « PC/Geos ». C’est une surcouche à MS-DOS, un peu à l’image de MS Windows 3.0 lui aussi sorti en 1990. Il prendra par la suite le nom de « GeoWorks Ensemble », puis « NewDeal Office » (à la fin des années 1990) avant de prendre son nom ultime « BreadBox Ensemble » en 2002.

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Quand l’écologie « de comptoir » se met à mentir en informatique, c’est pas triste.

Par écologie « de comptoir », je parle de l’écologie punitive et donc de l’écologie dite politique qui est représenté par des mouvements comme EELV par exemple. Leur politique punitive envers les classes les plus pauvres qui fait que bientôt des millions de personnes n’ayant pas les moyens de conduire autre chose qu’une voiture diesel vieille de moins de 15 ans seront exclues des métropoles. Quels salauds les pauvres !

Mais ce n’est pas de cette politique anti-pauvre que je veux évoquer ici. C’est un article outrageusement biaisé paru sur ZDNet qui critique le coût écologique de l’arrivée de MS-Windows 11. Selon cet article à charge et partiellement biaisé on apprend qu’une part non négligeables des ordinateurs type PC produits avant 2017 ne seront pas éligibles à MS-Windows 11 pour cause de pré-requis systèmes, dont la puce TPM.

Je cite :

[…]
Avec Windows 11, GreenSI a donc l’impression que Microsoft vient de décider de mettre au rebut une partie des PCs sortis avant 2017 – qui n’ont pas de puce TPM 2.0 avec l’un des processeurs acceptés par Microsoft.
[…]

Cela est techniquement vrai. Mais est-ce que pour autant MS-Windows 10 va être abandonné du jour au lendemain, laissant des dizaines de millions d’utilisateurs dans la mouise ?

On peut lire par la suite :

[…]
Si la durée de vie réelle d’un PC est de 6-7 ans, fin 2020 on peut estimer, a grosses mailles, l’impact à 40% (3/7) des 1,2 milliard de PC concernés soit 480 millions. Tous ne seront pas remplacés et resteront sous une ancienne version non maintenue ou passeront en open source. Mais si cela force 30% d’entre eux à être remplacés avant l’heure, c’est 144 millions de PC que l’on va produire pour rien, soit 22 mégatonnes de CO2 en plus. C’est à peu près l’émission de tout le transport aérien français en 2019 évalué par la DGAC.
[…]

Et si on parlait du coût en carbone de la production des smartphones ? Des services de vidéos en flux à la Netflix ? D’audio en flux à la Spotify ? Je pense que l’on serait facilement dans les mêmes ordres de de grandeur.

Surtout, l’article ment par omission. Il oublie -involontairement ? – de préciser que la fin de vie technique de Microsoft Windows 10 (dont la première version date de juillet 2015) est… octobre 2025 ! Dixit Microsoft qui doit savoir de quoi elle parle. Mieux que les propagandistes de toutes obédiences !

C’est via un article de The Verge de juin 2021 que j’ai pu trouver l’information en question.

Donc, l’article publié sur ZDNet est tronqué. Une machine incompatible avec MS-Windows 11 continuera de fonctionner avec MS-Windows 10 jusqu’en 2025. Il est dommage qu’un site aussi sérieux que ZDNet laisse passer de tels billets qui omettent des informations qui mettent en perspective le contenu. Mais peut-on en demander plus de l’écologie « de comptoir » ? Non.

Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, septième épisode, août 2016.

Après un mois de juillet 2016 franchement clément, quel va être le bilan d’août 2016 ?

Bilan : sept projets, deux morts (Nolubuntu et Fast Computer Linux), un dans un coma profond (Viperr). Donc en comptant la Viperr, on est encore dans un taux de survie de 71,4%… Pourquoi cette impression de déjà-vu ?

En vrac’ de fin de semaine

Petit en vrac’ en cette fin de juillet 2021.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les fans de Debian GNU/Linux Sid, la dernière Siduction, numérotée 21.2.0 est disponible avec Cinnamon, KDE, LXDE, LXQt et Xfce. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Pour les utilisateurs de la distribution n°1 du classement de curiosité de distrowatch en cette fin juillet 2021, la première bêta de la MXLinux 21 est disponible. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • Incroyable mais vrai… Haiku, la réécriture de BeOS, bouge encore et nous propose la bêta 3 de sa version R1 un an après la précédente bêta. La bêta 4 sera la prochaine étape. Plus d’infos sur les notes de publication.

Côté culture ?

  • Cosmic Grounds, le projet solo de Dirk Jan Muller, propose un EP dénommé « Soil 3 ». Environ 70 minutes en 4 pistes.
  • Altesia, le groupe de rock progressif bordelais, a officialisé la sortie de son deuxième album, « Embryo » pour le 25 septembre 2021. Miam !

Pour finir, une vidéo qui montre Dosbox-X 0.83.16 (la version d’août 2021) en français sous MS-Windows :

Bon week-end 🙂