Tiens, un vendredi 13…

Comme une à deux fois par an, on a droit à la combinaison vendredi et 13e jour du mois. Pour moi, c’est une journée comme une autre. Je ne suis pas paraskevidékatriaphobe – merci le copier / coller pour éviter des fautes de frappe ! – loin de là.

Ce genre de phobie m’amuse plus qu’autre chose. Je m’en amuse tant que parfois – et quand j’y pense – je vais m’acheter un ticket de loto flash. On ne sais jamais après tout!

J’imagine aussi aisément la souffrance des personnes craignant le vendredi 13 comme la peste. Mais comme disait feu Pierre Desproges : « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur ».

Allez, bon vendredi 13 jusqu’au prochain en septembre 2024.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : « Les sous-doués passent le bac ».

Oui, je suis d’accord, ce n’est ni une série, ni une émission mais ce film a tellement de fois été rediffusé sur les différentes chaînes de télévision qu’il fait partie de mes mémoires.

Nous sommes en 1980. Un jeune débutant, Daniel Auteuil incarne Bébel, forte tête dans une boite à bac connu pour ses résultats médiocres, le cours Louis XIV qui affiche un zéro pointé au bac en terme de réussite.

Avec les autres cancres de la classe de terminale, ils mènent la vie dure à Maria Pacome, la directrice qui n’hésite pas à investir dans la dernière nouveauté en provenance des États-Unis pour leur faire décrocher le bac, même contre la volonté farouche des élèves à ne rien vouloir apprendre.

Ce film est une vraie source à gags et à situations plus que comique. Que ce soit la bombe, la machine à apprendre, le professeur de sport qui ressemble à un gorille de boite de nuit, les crasses faites à la fille de la directrice, on n’arrête pas de rire. Sans oublier l’élève qui couche avec tous les garçons de la classe, si possible en plein cours…

Je dois dire que la machine à apprendre, donneuse de gifles et d’uppercuts, est un de mes moments préférés.

Vous comprenez pourquoi, maintenant ?

Je vous laisse (re)découvrir ce classique du début des années 1980. Sa suite, « Les sous-doués en vacances » n’est pas aussi bonne, c’est même de mon point de vue, un ratage complet.

Projet M : suite et fin.

Dans un billet de janvier 2022, je parlais du projet M, un court texte humoristique.

Je disais ceci concernant ses ventes potentielles :

[…]Il est vrai que j’espère que ce court texte aura le mérite de battre mon record de vente de ma précédente oeuvre qui a dû atteindre 10 copies physiques et 15 numérique.[…]

Cependant, avec sa petitesse (à peine une trentaine de pages), il n’est pas envisageable de faire une version papier. J’ai déposé le texte sur Atramenta, et je pense le publier aussi sur Amazon, une fois que j’aurai « antidoté » le texte, au prix symbolique de 0,99€ en numérique uniquement.

Le nom final est « Ah, chat alors » et voici le quatrième de couverture :

Que pensent les chats ? Comment vivent-ils auprès des humains ?

Un court texte plein d’humour et de sarcasmes tente d’y répondre.

Pour la version sur Amazon, je compte m’en occuper d’ici la fin du mois de juillet, le temps de trouver le courage nécessaire pour effectuer la dernière relecture, celle grammaticale et orthographique.

Superflu Riteurnz, le retour :)

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’aime les jeux d’aventures, qu’ils soient textuels ou graphiques. Il y a un an et demi, je parlais de la première démo de Superflu Riteurnz, créée par Gee, papa des bandes dessinées GKND entre autre.

Le 27 juin, Gee a annoncé la disponibilité d’une nouvelle démo avec une ergonomie plus intuitive que dans la première démo. Comme l’a signalé Gee sur mastodon, il y a un bug qui bloque l’accès à une partie du jeu, bug facilement contournable.

J’ai donc fait chauffer OBS, Shotcut (qui a remplacé KDEnlive suite à un bug bizarre) pour vous concocter la petite vidéo de « longplay » de la deuxième démo du jeu.

Dans cette courte démo, il y a tellement de clins d’oeil à la culture geek que faire la liste exhaustive serait difficile.

J’ai noté :

  • Le buste GNU
  • La malédiction des clés USB que l’on branche toujours dans le mauvais sens au départ
  • La place d’immatriculation de la FluMobile
  • La façon de remettre sur pied l’ordinateur

Je vous laisse découvrir le reste. Sans oublier un humour toujours présent avec Sophie qui est un brin désabusée par Harpagon Lonion alias SuperFlu.

Gee pense qu’il aura fini le jeu pour la rentrée, voire la fin de l’année. Ce serait sympa comme cadeau de Noël 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 43 : « Monsieur Merlin ».

Il y a des séries qui n’étant passé qu’une seule fois sur une chaine hertzienne ont marqué leur époque. Je pense bien entendu à « Tonnerre Mécanique » que j’avais rapidement évoqué dans un billet de janvier 2022.

Mais replongeons-nous en 1983. Dans l’émission phare RécréA2, une nouvelle série dont seul 13 épisodes sur les 22 seront doublés arrive : « Monsieur Merlin », traduction littérale de Mr Merlin. La série diffusé fin 1981 et début 1982 part d’un postulat étrange.

Merlin l’Enchanteur a survécu à l’épopée d’Arthur et se retrouve à travailler comme garagiste à San Francisco.

Voulant prendre une retraite bien méritée, il désigne un adolescent du nom de Zac comme son successeur.

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La blogosphère linuxienne francophone, une machine à voyager dans le temps ?

J’ai déjà eu l’occasion de me moquer de la blogosphère et de la youtubosphère linuxienne francophone qui s’est réduite à peau de chagrin ces dernières années.

Mais je dois dire qu’en suivant certains articles récents de blogs classiques ou participatifs de voyager dans le temps et de revenir une poignée d’années en arrière. En 2018 et en 2021, j’ai écrit des articles pour se demander comment on pouvait encore justifier le saut de distributions en distributions… Surtout quand elles se ressemblent toutes plus ou moins au final.

Outre l’insatisfaction chronique qui est une des causes du distro-hopping, quand je visite les blogs que je suis via une instance de freshrss, c’est aussi une façon de voyager dans le temps. Car on retrouve la plupart du temps les mêmes distributions, installées dans une espèce de boucle sans fin : MXLinux, Ubuntu  (ou une de ses saveurs officielles), Debian, Fedora, OpenSuSE ou encore LinuxMint.

Des distributions qui pour la plupart existe depuis au moins une bonne dizaine d’années, voire plus. Debian étant la plus ancienne dans la liste et fêtant en 2022 les 28 ans de sa version 1.01. Et oui, ça remonte à 1994…

Je dois faire partie des rares personnes qui se sont stabilisées sur une distribution GNU/Linux donnée depuis plus de 10 ans. J’ai trouvé mon bonheur et mes marques sur l’élitiste ArchLinux. D’ailleurs, d’ici trois semaines – je rédige ce billet le 4 février dans la matinée – mon installation actuelle d’Archlinux soufflera sa quatrième bougie.

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Depuis 16 ans sous Linux, j’ai du mal à utiliser MS-Windows.

Un des premier billets consacré à du mono-démarrage linuxien remonte à l’année 2006. Fin mai, où je publiais un article depuis une Ubuntu et après une expérience non concluente envers l’utilisation de l’OpenSuSE de l’époque en dur.

Bref, à un gros trimestre près au moment où je rédige cet article, cela fait 16 ans que je n’ai plus fait démarrer le moindre ordinateur type PC avec le MS-Windows correspondant. Sur le plan pratique, depuis septembre 2011, je n’ai plus toucher techniquement à un PC sous MS-Windows. Les quelques rares connaissances que j’ai sont désormais soit sous Mac, soit avec une distribution GNU/Linux installée par mes soins.

2011 ? À l’époque, MS-Windows 7 entame sa deuxième année commerciale, ignorant que sa durée de vie serait prolongée jusqu’à 2020 à cause des catastrophiques MS-Windows 8.x et leur ergonomie à la ramasse.

Quand j’ai besoin d’un MS-Windows, je prends 95% du temps un MS-Windows 7. Pas MS-Windows 10 ou 10.5 pardon, je voulais dire MS-Windows 11.

Pourquoi ? Moins lourd, moins d’options dans tous les sens. Pas de Cortana, pas de navigateur qui se résume à une surcouche maison à Chromium tout comme Brave, Opera, Vivaldi, bref, tout ce qui n’est pas Mozilla Firefox, ou des forks à la c.. comme PaleMoon ou encore Waterfox.

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Allez, Joyeux Noël malgré tout !

Vous le savez peut-être, je suis un écrivain gratte-papier auto-édité. J’ai employé ce terme pour refleter 90% du contenu auto-édité chez Amazon.

Fin 2016, début 2017 je publiais sur Amazon un recueil d’une centaine de chroniques où la mauvaise foi était dégoulinante aussi bien qu’un humour qui n’oubliait pas de piquer aux zones sensibles.

Voici donc la chronique que j’avais rédigé concernant Noël. Bonne dégustation.

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Ah, le distro-hopping… Quelles justifications peut-on lui apporter en 2021?

Octobre 2018. À quelques jours de mon départ de Youtube, j’ai rédigé un article assez long sur le distro-hopping et la difficulté de le justifier, surtout avec un niveau de maturité plutôt poussé dans le monde des distributions GNU/Linux.

J’écrivais ceci en 2018 :

[…]
Depuis le milieu des années 2010, les distributions « grand public » sont arrivées à un degré de perfectionnement et de ressemblance qui justifie de moins en moins le fait de sauter d’une distribution à une autre au moindre « pet de travers ».

J’ai depuis rajouté les environnements de bureau dans la liste des logiciels à la maturité certaine, même si en ce moment dans quelques milieux bien informés, cracher sur Gnome est tendance. J’ai eu aussi une période où j’ai craché sur Gnome, critiquant la tabletisation de l’interface. Mais la lenteur de l’évolution de Mate-Desktop à laquelle se rajoutent des manques criants comme un outil de renommage de masse m’a fait retourner sur Gnome.

Début novembre 2021, je parlais de ce qui restait d’intéressant au niveau de la sphère linuxienne francophone sur Youtube. C’est en suivant d’un oeil et d’une oreille distraite que j’ai appris qu’un des grands noms de la dite sphère avait fait une espèce de distro-hopping. En effet, pour diverses raisons qu’il a expliqué, Adrien a quitté Calculate Linux pour revenir sur Gentoo. Pas un distro-hopping monstre, mais pour celui qui a défendu durant des années la Gentoo précompilée qu’est Calculate, ce n’est pas anodin.

Cela m’a étonné et m’a fait me dire qu’il était parfois difficile à justifier de sauter d’une distribution à une autre.

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Une expérience intéressante : la suppression des applications de réseaux (a)sociaux de mon téléphone portable.

Cette idée m’est venue alors que je me rendais à une obligation d’ordre personnelle. Je me préparais à traverser au niveau d’un feu tricolore quand j’ai vu des personnes de tous les âges, les yeux rivés sur l’écran minuscule de leur téléphone portable. Qui pour envoyer un message sur Twitter, Mastodon restant un réseau de geeks qui se fait petit à petit noyauter par les dérives des personnes soi disant éveillées qui voient des problèmes surtout où il n’y en a pas. Qui pour envoyer la dernière photo en date sur Instagram ou sur Facebook. Bref…

Je me suis donc dit : est-ce que je serai capable de virer les clients twitter et Mastodon de mon téléphone portable sans en ressentir un quelconque manque ? Et bien, depuis plus d’une semaine les deux applications ont été virées sans que je ressente un manque trop important. Au contraire, cela me permet de voir à quel point l’addiction aux écrans – quelqu’ils soient – touchent toutes les générations.

Cela me fait aussi gagner des précieuses minutes quand je vais faire mes courses. En effet, je ne suis plus tel un zombie, le nez en direction du téléphone portable alors que je me déplace en même temps.

Donc mon conseil, que vous aurez envie de suivre si vous le voulez : essayez ce que j’ai fait. Vous aurez moins besoin de brancher votre téléphone portable sur votre chargeur aussi. Que du positif…

Surtout, cela m’a permis de faire baisser ma tension artérielle pour ne pas me prendre la tête avec la dernière tragédie en cours… Qui font passer les guéguerres intestines du monde libre bureautique (système d’init, paquets universels, multiplication sans fin des distributions GNU/Linux) pour des bagarres d’école maternelle.