En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Robin & The Woods vient de sortir le premier extrait de son deuxième album, « Disorder ».

Sur ce, bon week-end !

Vieux geek, épisode 367 : Gobe Productive, une trousse bureautique oubliée.

Dans le domaine de la bureautique, MS Office règne en maître absolu, même si des alternatives comme LibreOffice ou encore WPS Office existent et font du bon travail. Dans le domaine des trousses bureautique, il y a aussi des acteurs oubliés, l’un d’entre eux étant Gobe Productive.

Même si sa dernière version, la 3.0 n’est sorti que pour MS-Windows 98/Me/2000 et XP fin 2001, la trousse avait commencé sa courte vie sur BeOS, avec les versions 1.x et 2.x. En fouillant sur le grand nain ternet, j’ai pu mettre la main sur une ISO contenant Gobe Productive 2.01. J’ai donc récupéré une image ISO de BeOS 5.0.3 Pro, et via Qemu, j’ai pu lancer une machine virtuelle contenant cette ancestrale version de BeOS.

J’en ai donc profité pour montrer en vidéo l’installation et l’apparence générale de Gobe Productive.

L’ensemble était assez léger, et se rapprochait plus de MS-Works ou de Claris Works que d’une suite plus avancée comme MS Office ou Star Office vers 2001. C’était toujours un choix pour les quelques milliers d’utilisateurs de BeOS pour ne pas avoir à redémarrer sous MS-Windows pour taper une lettre ou faire une feuille de calcul pour gérer ses finances par exemple.

Gobe est mort en 2002 – et non 2006 comme je l’ai affirmé par erreur dans la vidéo – laissant derrière lui une petite trousse bureautique qui aurait mérité – en plus de traductions – une durée de vie plus importante.

Un mois de Void Linux en machine virtuelle, le bilan.

Il y a un mois – à deux jours près, on va pas chipoter pour si peu – je lançais cette expérience, après avoir migré mon eeePC d’une Debian GNU/Linux unstable 32 bits vers une Void Linux 32 bits pour continuer le support technique de mon ordinosaure moderne.

Je dois dire que depuis son installation, et l’installation des paquets pour faire compiler Dosbox-X et Vice en version de développement pour les deux, j’ai été de bonnes surprises en bonnes surprises. La première bonne surprise a été la simplicité avec laquelle on peut enlever les noyaux obsolètes de son installation.

Il suffit d’entrer les commandes suivantes :


vkpurge list
sudo vkpurge rm

La première commande liste les noyaux obsolètes, la deuxième permet de les enlever. Si on utilise la valeur all, tous les noyaux listés comme obsolètes sont enlevés. Il suffit d’ajouter après le rm les références en question. La deuxième bonne surprise, c’est la facilité avec laquelle on peut enlever les paquets orphelins.

Il s’agit de la commande sudo xbps-remove -o. Par contre il faut bien vérifier si des paquets importants ne sont pas listés… Sinon, tout part en cacahuètes, donc commande à utiliser avec précaution.

Comme toute commande touchant aux paquets logiciels, soit dit en passant. L’ensemble est resté réactif, agréable à l’utilisation – runit est d’une vélocité redoutable – et je dois dire que j’ai pris du plaisir intellectuel à faire cette expérience.

J’ai du installe le paquet lightdm-gtk-greeter-settings pour avoir un avatar sur la page de connexion lightdm. Cela m’a pris deux minutes, montre en main.

Deux points noirs cependant : la vieillesse de l’image ISO d’installation (sortie en mars 2024) et le fait que Gnome soit encore en version 46, mais ça doit dépendre du temps libre de la ou des personnes qui s’occupe du port en question.

Comme disait Hannibal dans « L’Agence Tous Risques » : J’adore quand un plan se déroule sans accroc, ce qui a été le cas ici. Autant dire que tant que le 32 bits sera supporté par Void Linux, mon eeePC continuera d’être utilisable pour ce que j’attends de lui. Après, ce sera une pièce de musée ayant bien vécue 🙂

Vieux geek, épisode 366 : Ah les navigateurs Web oubliés…

Je suis internaute depuis 1997. Oui, déjà 28 ans au compteur, que le temps passe vite. Durant ces années, j’ai pu croiser de nombreux navigateurs internet. Ne serait-ce que le mythique Netscape Navigator 4 alias Communicator, ou encore les premières versions d’Internet Explorer (spécialement les versions 3, 4 et 5).

Mais je n’ai pas envie de parler de ceux-ci dans cet article. Non, on va parler de deux autres navigateurs oubliés depuis longtemps, à savoir IBM WebExplorer (fourni avec OS/2 Warp 4.x en 1996) et NetPositive, fourni avec BeOS 4.5/5.x.

Pour parler du premier, j’ai installé un OS/2 Warp 4 en anglais – la version française semblant être introuvable ? – et malgré mes efforts, le Fixpak 15 (le dernier proposé gratuitement) n’a pas voulu s’installer. Ce n’était pas le plus important ici. J’ai utilisé PCEM avec l’émulation d’un Pentium 133 avec 16 Mo de mémoire vive, et de 2 Go de disque dur. Le circuit vidéo étant un S3 trio 64.

Pour BeOS, j’ai dû passer par Qemu, PCEM bloquant au démarrage de l’installation de BeOS, malheureusement !
En partant d’une version 5.0.3 de BeOS Professional trouvé sur archive.org j’ai utilisé ur le tutoriel pour Qemu trouvable à l’adresse suivante : https://john-millikin.com/running-beos-5-in-qemu-i386

J’ai ensuite décidé de capturer les deux en vidéo pour les montrer dans leurs splendeurs. Et oui, j’ai un brin galéré avec la souris dans BeOS !

Oui, ce sont deux navigateurs qui sentent bon leur époque de gloire.

De nos jours, avec la fausse diversité des navigateurs, tous utilisent le coeur de Google Chrome, à savoir Chromium, mis à part Safari sur les Mac d’Apple et Mozilla Firefox.

Une époque révolue que celle où il n’y avait pas un quasi monopole en dehors de la période 2000-2004 avec Internet Explorer et ses parts de marchés qui feraient frémir (du genre 90-92% de part de marché) de nos jours.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième mercredi de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, la solution complète de « The Key : Episode 2 » – un point’n’click à la troisième personne pour l’Amstrad CPC – avec sa version anglaise en attendant l’arrivée (prochaine ?) de la VF.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux geek, épisode 365 : OS/2 Warp Connect, une version oubliée d’OS/2.

Entre 1987 et 2001, IBM a proposé – d’abord en duo avec Microsoft, puis seul à partir d’OS/2 2.0 – son successeur graphique entièrement en 32 bits à MS-DOS. Cependant, la vague MS-Windows 95 l’a balayé. En août 2015, je parlais d’OS/2 Warp 3, le première version à peu près utilisable, surtout après s’être habitué à l’interface orientée objet sortie en 1994.

Comme je le précisais dans l’article, deux versions étaient disponibles. Je me cite avec 10 ans d’écart :

Quand OS/2 Warp 3.0 sort en octobre 1994, il y a deux versions : la « bleue » et la « rouge ». La rouge rajoutait le support de MS-Windows 3.1 dans l’OS d’IBM.

Cependant, avant la sortie d’OS/2 Warp 4 en 1996, que j’ai abordé en septembre 2021, il y a eu une version intermédiaire, la Warp Connect qui outre le fait qu’elle intégrait le support natif de MS-Windows via l’outil Win-OS/2. Comme le prouve cette capture d’écran ci-dessous.

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Se lancer sur Linux en 2025 ? Bon courage :)

Avec la fin du support gratuit de MS-Windows 10 pour courant octobre 2025, les articles de blogs et de webzines ne cessent de parler de la possibilité de faire durer un PC quelques années de plus avec une distribution GNU/Linux, avec souvent les plus abordables (LinuxMint, Ubuntu, ZorinOS entre autres) qui ressortent.

Mais le problème est que l’on ne fait que gratter la surface du monde des distributions GNU/Linux qui a plusieurs centaines de représentantes, du moins si on en croit les statistiques d’indexation de Distrowatch.

Au 11 janvier 2025, les dernières statistiques sont les suivantes, dixit la gazette du 6 janvier 2025.

  • Distributions indéxées depuis 2001 : 972
  • Distributions en vie : 276
  • Distributions « dormantes » : 51
  • Distributions mortes : 645
  • Distributions en liste d’attente : 150
  • Distributions en attente d’évaluation : 33

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième vendredi du mois de janvier 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, la résolution des 12 premiers niveaux de « Golf Dash Extended ».

Sur ce, bon week-end !

Peertube, une alternative honnête à Youtube ?

J’ai quitté Youtube en tant que créateur de vidéos en novembre 2018, pour migrer dans un premier temps sur peertube.fr puis sur Tux’n’Tube devenu par la suite Ourtube.

Je sais que j’ai énormément perdu en audience potentielle, étant donné que je ne suis plus présent – activement parlant – sur le réseau n°1 de partage de vidéo.

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The Key, épisode 2 : la suite des aventures du premier click’n’play à la troisième personne pour l’Amstrad CPC.

Fin avril 2024, l’épisode 1 de « The Key » sortait, le premier click’n’play à la troisième personne pour l’Amstrad CPC. J’avais mis une bonne journée pour le finir.

Donc, en ce début janvier, les versions anglaise et espagnole du jeu sont disponibles. Comme pour le premier opus, l’accès est pour le moment lié à la résolution d’une énigme largement plus simple que pour l’épisode 1.

En gros il vous faudra taper https://www.paketesoft/solution de l'énigme pour accéder au téléchargement du jeu. Disponible pour les deux langues au format cassette et disquette.

Comme je suis dans une période de bonté, j’ai enregistré les 5 premières minutes du jeu avec la résolution de la première énigme qui est déjà d’un bon niveau. J’ai mis 35 minutes à la résoudre. Donc, vous aurez ainsi un peu de progression pour la suite du jeu.

Je ne suis pas allé beaucoup plus loin pour le moment. Je n’ai pas envie d’attendre la version française pour le finir. Je fais ainsi travailler mon anglais qui est un peu rouillé parfois.

Si vous avez envie de vous plonger dans ce point’n’click, je vous y invite car il est très sympa, même si parfois les énigmes sont tordues. On parle d’un point’n’click après tout !