Vieux geek, épisode 390 : Les livres dont vous êtes le héros.

Pas d’informatique pour ce billet vieux geeks. On va se replonger dans les années 1985-1990. C’est à cette époque que je découvre par hasard les livres jeux « dont vous êtes le héros ». Chez Folio Junior, c’était l’adaptation de livres anglophones, et chez Press Pocket, c’était des créations françaises qui étaient mises en avant.

Il y a une collection que j’ai bien aimé, c’est celle des « Défis Fantastiques », qui était souvent orienté fantasy ou science fiction. Parmi les titres de cette collection, j’ai bien aimé « La galaxie tragique », « Le mercenaire de l’espace » ou encore « Les démons des profondeurs ».

Autre série anglophone que j’ai adoré ? La « Quête du Graal ». Bien que je me sois arrêté au tome 4 des 8 qui existent, j’adorai suivre les (més)aventures de Pip, de l’épée magique et arachnophobe « Excalibur Jr », Merlin qui est parfois un peu excentrique, Nosférax et ses poèmes spéciaux… Sans oublier la séquence des rêves où on pouvait perdre la partie.

Chez Presse Pocket, on était plutôt orienté histoire avec des aventures se déroulant à des époques précises, que ce soit l’époque Azuchi Momoyama (1573-1603) avec « La voie du sabre », l’époque des conquistadors dans « Le trésor du Yucatan » ou encore l’époque d’Attila le Hun dans « Le fils des steppes ».

Bien sûr, cet article n’a pas listé toutes les séries disponibles, mais celles qui m’ont marqué étant adolescent.

« Hexxapucchu », un mélange bien dosé de jeu d’aventures et de livre dont vous êtes le héros.

Je dois dire que j’ai toujours aimé les créations graphiques de Titan (alias Eric Cubizolle), surtout pour l’Amstrad CPC. Le 3 août 2025, il a publié un jeu d’aventures avec un système de choix multiples comme pour les livres dont vous êtes le héros. Un sujet qui sera sûrement le cadre d’un futur billet vieux geek 🙂

Le jeu nous plonge dans les aventures d’un journaliste qui découvre un artefact étrange alors qu’il est en vacance… On ne devrait jamais trouver ce genre de cadeau empoisonné. Il décide de le prendre et il va se plonger dans une aventure dont il devra se tirer à tout prix.

Graphiquement, le jeu est impeccable. Une utilisation bien poussée du mode 0 pour les graphismes. Vraiment à la hauteur de titres comme « Silva » publié par Lankhor en 1992.

Le jeu tient sur deux faces de disquettes remplies à craquer. Sur la face A du jeu, il ne reste que 5 Ko libres sur les 178 Ko classique. Il est téléchargeable sur une page dédiée sur Amstrad Museum.

J’ai donc fait chauffer mon ami OBS Studio pour capturer la vidéo ci-après.

Vous l’avez vu, on meurt très rapidement et très facilement. Autant dire que pour finir le jeu, vous collectionnerez les morts les plus atroces ou les plus marrantes, en fonction du contexte. Le jeu est rempli d’humour, de clins d’oeil plus ou moins geekesques, bref, vous avez de quoi voir venir !

Je n’ai plus qu’une chose à vous dire… Bonne découverte… et bonne chance !

En vrac’ de fin de semaine :)

Un court billet rédigé en un samedi matin plutôt doux du mois de juin 🙂

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Bonne journée 🙂