En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de juillet 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • La dérivée d’Archlinux de la semaine. Une base d’origine russe avec le noyau XanMod et comme interface Plasma. Bien que le projet parle russe, les images ISO parlent anglais. C’est pas trop mal, mon russe étant trop trop trop limité. Par contre, ce sont des images ISO enrobées, allant de 7,4 à 11,7 Go !
  • Finalement, le retrait des paquets en 32 bits pour la Fedora Linux 44 a été rejeté.
  • Vous aimez les jeux à la Leisure Suit Larry (du premier au troisième ?). Alors le projet « Herra 47 : Midsummer Festival » pour le Commodore 64 sera pour vous. Par contre, il n’est pas donné… 6,90$ / 5,86€. Si on finit le jeu en moins de 3 heures, ça fait quand même cher ! Moins que les AAA, je vous le concède 🙂
  • Vous aimez les jeux de labyrinthes qui ont une vue limitée et qui se révèlent petit à petit. Alors le jeu « Irrgarten » pour les Commodore PET/C64/C128 et Plus/4 pourrait vous plaire.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, deux vidéos. Une vidéo en collaboration avec Baba où on revient sur les commentaires d’un article assez lu.

Et une vidéo qui montre que l’on peut gérer des paquets AUR depuis MS-Windows 11 et WSL2.

Sur ce, bonne fin de week-end !

Vieux geek, épisode 377 : Norton Utilities 8.0, l’ultime version pour MS-DOS et MS-Windows 3.1x.

Les Norton Utilities ont une longue histoire. Nés à l’époque du premier MS-DOS, au fil des années et des versions, ils se rendront plutôt utiles pour l’utilisation avancée du MS-DOS.

Surtout avec des outils comme le défragmenteur de disque, inclus dans MS-DOS 6.x, un prompt plus avancé que le command.com (une reprise du 4dos ?), un outil de récupération de fichier effacé, un « disk doctor », des outils d’information sur le système et plein d’autres outils. La version 8.0, la dernière à supporter MS-Windows 3.1x – la première version étant la 6.0 – rajoute des outils de gestion des fichiers ini et un speedisk en mode graphique.

Après un premier échec, j’ai réussi finalement à obtenir une version française fonctionnelle des Norton Utilities. À noter la création d’une disquette de sauvetage à la fin de l’installation qui permet de démarrer dessus avec les outils principaux pour se dépanner.

Si en mode texte, on tape norton, alors les Norton Utilities se chargent et je dois dire que c’est plutôt copieux. On ne sait plus où donner de la tête.

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Vieux geek, épisode 376 : Ah, Win32s, la surcouche 32 bits pour MS-Windows 3.1x…

Nous sommes en juillet 1993. Alors que le premier MS-Windows entièrement 32 bits est publié – c’est MS-Windows NT 3.1 dont j’ai parlé en mars 2018 – Microsoft propose une petite couche de compatibilité 32 bits pour son MS-Windows le plus populaire à l’époque, à savoir MS-Windows 3.1x. Pas évident de ne pas confondre les deux 🙂

Le point majeur de l’ajout de Win32s, c’est l’ajout du FreeCell qui sera un jeu standard dans MS-Windows 95 et suivant. Il y a aussi un site qui liste les compatibilités de Win32s et c’est un tableau assez complet qui est proposé.

Pour vous montrer tout cela en action, j’ai installé un duo MS-DOS 6.22 et MS-Windows 3.11. Avec le support du CD et de la carte Sound Blaster, étant donné que c’était possible et que vu la « grosse taille » (plus de 2 Mo) de l’installateur Win32s, j’ai été obligé de passer par une image CD.

Pour les personnes qui ont connu MS-Windows 3.1x, ça va être une sacrée piqûre de nostalgie. Pour les autres, une découverte intéressante, du moins je le suppose 🙂

Que rajouter de plus ? Que mis à part FreeCell et quelques autres logiciels, la couche n’était pas super utile, mais elle permettait d’attendre l’arrivée du premier MS-Windows en 32 bits (officiellement, mais un mélange 16/32 en réalité), à savoir MS-Windows Chicago alias MS-Windows 95.

Vieux geek, épisode 375 : MS-DOS 4.x/5.x et PC-DOS 4.x/5.x, deux frères presque jumeaux ?

1981 : le premier IBM PC sort avec PC-DOS 1.0, un produit récupéré et complété par Microsoft en partant du QDOS dont j’ai parlé dans un autre article vieux geek.

Jusqu’aux versions 3.xx, MS-DOS et PC-DOS étaient à peu de chose près complètement identiques, MS-DOS étant dédié aux clones de l’IBM PC, PC XT et AT.

Tout commença à changer avec les versions 4.x, sortis en 1988. Si de son côté Microsoft proposa la première version de son interface DOS-Shell, que j’ai évoqué dans un article de mars 2020, et qui avait en barre de titre « Lancer un programme », IBM proposa un « gestionnaire de programmes » (rien à voir avec ce qui sera le cœur de MS-Windows 3.xx). Le programme est le même en terme de fonctionnalités, même si certains textes sont différents.

On avait même droit à une invite DOS en appuyant simultanément sur la touche maj et F9. J’ai essayé de nombreux pilotes de souris, mais aucun d’entre eux n’a fonctionné 🙁

Avec PC-DOS 5.xx en 1991, le nom de l’interface devient « Shell IBM DOS » seule différence vraiment notable avec le Shell MS-DOS. Et cette fois, la souris fonctionne, ce qui est plus agréable, même si on est loin de l’ergonomie des Windows 3.x et des premiers OS/2. Et comme pour son équivalent Microsoftien, on peut passer en mode semi-graphique.

Mais le mieux est de vous montrer tout cela en action !

Vous avez pu le voir, les différences se comptaient sur les doigts de la main, que ce soit le Shell de la 4e ou de la 5e génération. Même si le Dos Shell était obsolète avec MS-DOS/PC-DOS 6.xx – bien que ce dernier le propose encore à l’installation – il aura marqué son époque et rendu l’utilisation du DOS un peu plus conviviale, même si en 1991 Windows 3.0x commençait à prendre de l’importance et des parts de marché dans le monde du PC, avant l’arrivée de celui qu’on aurait pu appeler Windows 92, j’ai nommé Windows 3.1x.

Vieux geek, épisode 374 : QDOS 1.0 et PC-DOS 1.0, des frères ennemis ?

Quand fin 1980 Microsoft hérita de la demande d’IBM de fournir un OS avec son futur ordinateur IBM PC 5150, la petite entreprise de Seattle spécialisée dans les langages de programmation se trouva très vite ennuyée.

Pour gagner du temps, elle contacta SCP (Seattle Computer Products) qui avait déjà un OS inspiré par le CP/M, appellé QDOS pour Quick and Dirty Operating System. Traduction ? Système d’exploitation rapide et sale. Heureusement, il avait un autre nom, commercial celui-ci, 86-DOS. Ce qui sonnait mieux au final 🙂

Microsoft acheta une licence non-exclusive, puis embaucha Tim Paterson pour qu’il reprenne le code et le rende compatible avec le processeur 8088 qui propulsait l’ordinateur d’IBM. Microsoft achetera par la suite tous les droits du 86-DOS juste avant qu’IBM ne lance son modèle 5150. Microsoft s’assurait ainsi la possibilité de licencier le PC-DOS (nom réservé par IBM) en MS-DOS aux fabricants de clones.

J’ai pu mettre la main sur la version 1.0 de QDOS / 86-DOS via le site schorn.ch. Ainsi que l’émulateur qui va bien pour lancer cet OS préhistorique 🙂

J’ai lancé ensuite mon ami OBS-Studio pour enregistrer la vidéo ci-dessous.

Même si certains outils ont disparu et d’autres rajoutés, sans oublier une bonne vingtaine de programmes en Basic, PC-DOS et 86-DOS sont vraiment proches. Pas identiques, mais on peut dire que ce sont deux frères dans le domaine des OS.

Vieux geek, épisode 373 : Microsoft Plus! pour MS-Windows 98, l’extension oubliée ?

En 2017, je parlais du pack d’extension Plus! pour MS-Windows 95. Il apportait de nombreuses choses, comme des thèmes, un jeu de flipper ou encore la première version d’Internet Explorer.

Mais le pack a aussi existé pour MS-Windows 98, quoique moins complet et moins intéressant que son prédécesseur. En effet, lorsqu’on installe l’extension, il n’y a pas grand-chose d’excitant au final. Peut-être mis à part le jeu de Golf et l’antivirus McAfee 🙂

J’ai néanmoins installé l’ensemble sur un MS-Windows 98 première édition dans une machine virtuelle PCem qui émule un PC avec un Celeron 333, 32 Mo de mémoire vive, 4 Go de disque dur, une carte vidéo S3 Virge, une carte son Sound Blaster 16, une souris Intellimouse en PS/2 et un circuit réseau Realtek RTL8029AS.

Une fois tout installé et tout défragmenté – ben ouais, faut respecter les standards de l’époque ! – j’ai lancé mon ami OBS Studio pour faire une vidéo de cette extension méconnue.

Comme vous avez pu le voir, il n’y a pas grand-chose de très excitant. Peu d’ajouts, dont l’utilité est toute relative. Autant dire que cela ne valait pas la peine de se précipiter dessus. Au moins, j’ai essayé de rendre un peu hommage à ce paquet d’extensions… Et le sortir un peu de l’oubli dans lequel il était plongé…

Vieux geek, épisode 372 : Microshaft Winblows 98, une sacrée parodie.

Nous sommes début 1998, et Microsoft met les bouchées doubles pour sortir le plus rapidement possible le MS-Windows à venir, j’ai nommé MS-Windows 98.

Il est vraiment attendu pour apporter un peu de stabilité à l’OS graphique de Microsoft. Parmi les détracteurs, il y a des personnes qui parlent de Wincrash par exemple. Ou encore win$. À l’époque, l’inventivité des surnoms était assez conséquente. Je dois dire que durant cette période, la durée de vie moyenne d’une de mes installations ne dépassait pas les trois mois et encore quand j’avais de la chance.

Il y a aussi des critiques un peu moins acerbe, sur le fait que parfois, on doit se taper trois ou quatre niveaux de menu avant d’atteindre le logiciel qu’on veut lancer. L’exemple parfait étant le défragmenteur de disque. Cf la capture d’écran ci-dessous.

C’est alors qu’une entreprise du nom de Parroty Interactive décide de jouer à fond le jeu de la parodie et de la caricature en créant « Microshaft Winblows 98 ». Tout y est poussé à l’extrême dans le simple but de faire sourire, voire rire. On est accompagné par un homme et une femme qui nous disent qu’on peut trouver les secrets cachés de l’OS.

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Vieux geek, épisode 371 : MemMaker, l’optimiseur de mémoire selon Microsoft.

Au fil des versions, MS-DOS acquiérait des nouvelles fonctionnalités. Dans la dernière génération de MS-DOS indépendant, la 6.x, il y a eu plusieurs outils, dont Memmaker et Doublespace (largement inspiré par Stacker) remplacé par DriveSpace principalement. Mince, j’ai oublié l’antivirus fourni avec MS-DOS 6.x. Si le deuxième outil compressait les données pour grapiller de précieux Mo sur le disque dur, c’était une arme à double tranchant.

Si vous étiez assez riche pour avoir un 486 ou Pentium en 1994 année de sortie de MS-DOS 6.22, un outil permettait d’améliorer la gestion de la mémoire, MemMaker. Ce n’était pas le meilleur outil du monde et des outils comme QEMM 386 faisait aussi bien, sinon mieux.

Mais au moins, MemMaker venait avec le système d’exploitation. Il ne faut pas oublier que MS-Windows 3.1x n’était qu’une surcouche graphique à MS-DOS.

À l’époque, mis à part quelques titres qui utilisaient des DOS Expander pour gérer la mémoire vive d’un seul tenant, il fallait jongler entre la mémoire conventionnelle – les 640 Ko de base – avec les mémoire haute, paginée ou étendue. Bref, un casse tête incroyable, surtout quand il fallait faire tenir les pilotes pour la carte son et pour les jeux les plus récents, le support du lecteur optique, souvent avec une vitesse en 2 et 4x.

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Vieux geek, épisode 370 : MS-Windows Premiere Edition, où comment Microsoft prouvait l’existence de MS-Windows en 1985.

J’ai déjà parlé en 2019 de MS-Windows 1.01 sorti en 1985. C’était un projet long terme, surtout pour l’époque. Depuis l’annonce du projet fin 1983, rien n’avait été publié.

Des journalistes parlèrent alors de vaporware pour qualifier le projet de Microsoft. Pour contrer cette dénomination, Microsoft publie et envoie à quelques personnes triées sur le volet la version dite « premiere edition ». C’est un aperçu du futur MS-Windows 1.0.1 publié en fin d’année 1985.

Grâce à des sites comme WinWorldPC, on peut récupérer cette version qui tient sur 4 disquettes 5 pouces 1/4 de 360 Ko. Pour vous montrer MS-Windows Premiere Edition en action, j’ai donc installé dans PCEm un MS-DOS 3.3x, suivi de MS-Windows Premiere Edition, le tout dans un PC XT équipé d’une carte EGA pour avoir autre chose que du dégradé de noir et de gris.

Tout se fait en interface mode texte, mais reste assez compréhensible cependant.

Voici donc ce à quoi ressemblait MS-Windows Premiere Edition en action.

Évidemment, c’était rustique, autant que la version officielle le sera. Les seules personnes qui trouveront l’interface intuitive et sympathique, ce sont les fans des fenêtre affichées sous forme de pavage à l’écran. Mais au moins, cela permet de voir comment Microsoft s’était sorti de l’accusation que son environnement graphique n’existait que sur le papier.

« Hero Fantasy : The King’s Sword » : du neuf pour ce jeu rétroludique.

Dans un article publié pour Noël 2024, je parlais du projet solo « Hero Fantasy : The King’s Sword » sorti à la fois pour le Commodore Vic20 et son petit frère, le Commodore 64. Sur la page itch.io du développeur, on peut récupérer des version disquettes du jeu pour le Vic20 et le C64.

Cependant, en restant en contact avec l’auteur, j’ai eu l’honneur et le privilège de pouvoir tester des bêtas pour la version C64 sur cartouche et une première bêta du jeu pour l’Atari 800XL et plus récents.

Il faut dire que les deux ordinateurs ont en commun le processeur, même si le C64 a un MOS 6502 « amélioré ». Cela a permis à l’auteur de se concentrer sur les spécificités de l’ordinosaure d’Atari, étant donné que la logique du jeu est resté la même.

En suivant ses lives de programmation – un peu en diagonale, je dois l’avouer – j’ai pu voir la progression et bien que le jeu soit en monochrome pour des raisons d’ordre pratique. Ce qui fait que certains graphismes ont été modifiés. En effet, le jeu d’origine se base sur les clés et les portes de même couleur, sans oublier que les ennemis de deuxième niveau pour un monstre donné – comme les serpents – se basaient sur une couleur différente. Sur un jeu monochrome, c’est moins visible !

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