Ubuntu Mate 15.10 : essai transformé pour la dernière saveur officielle de la Ubuntu ?

La génération 15.10 d’Ubuntu est sortie depuis deux grosses semaines, au moment où je rédige cet article, à savoir le 5 novembre 2015. Maintenant que les premiers plâtres ont été essuyés, j’ai voulu voir si cette version d’Ubuntu qui m’avait agréablement surpris continue ou pas son bonhomme de chemin. En février 2015, je parlais de la Ubuntu Mate 15.04 presque béta 1, et j’avais été très satisfait du résultat.

Outre les images ISOs classiques, il y a des versions pour la Raspberry Pi 2 et pour PowerPC, dixit l’article du blog annonçant la version 15.10 officielle. Mon ami Transmission – vous savez l’outil de tipiakeur qui se fait renifler les fesses par le bras armé de l’Hadopi – a été mon allié pour récupérer en toute souplesse l’ISO en 64 bits.

Il faut dire que l’ISO est devenue un peu lourde, elle dépasse de peu les 1,1 Go. Ce qui m’a donné envie de tester cette version sont deux outils précis : l’écran d’accueil et son extension pour l’installation facile de logiciels. Il faut dire que le Ubuntu Software Center alias Logithèque Ubuntu semble être de moins en moins en odeur de sainteté en ce début novembre 2015.

Bref, une fois l’image ISO récupérée, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration bien couillue pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels.

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Fedora 23, une version un peu « ennuyeuse comme la pluie » de la distribution GNU/Linux communautaire de RedHat ?

Le 3 novembre 2015, la Fedora 23 a été rendue disponible. Outre le fait qu’elle propose dans sa version Workstation le dernier Gnome (le 3.18), le dernier LibreOffice (5.0) et pas mal de nouveautés en interne (comme une nouvelle version du trollifère systemd) et un noyau linux récent, c’est une Fedora comme une autre qui nous est proposée : du récent mettant en avant le logiciel libre et uniquement du libre.

J’ai dû fouiller pour trouver une version à télécharger via bittorrent pour récupérer de manière plus rapide et plus pratique l’ISO de la version dite Workstation. En effet, seul des téléchargements classiques sont disponibles sur le site officiel. Il faut vraiment chercher pour trouver toutes les images ISO en téléchargement via ce protocole de pair à pair assimilé par de nombreuses personnes à la copie illicite de productions merdiques commerciales.

Bref, j’ai fait chauffé mon Transmission pour récupérer l’image ISO en plus d’aider à la propagation d’autres projets libres.

Ensuite, mon ami VirtualBox a été mis en route avec une configuration gonflée pour être tranquille : 2 Go de mémoire vive, 128 Go de disque et 2 CPUs virtuels. J’ai aussi rajouté le support de l’accelération 3D par sécurité pour que Gnome 3.18 ne soit pas trop ralenti.

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L’utilisation bureautique pour les distributions GNU/Linux restera une illusion encore longtemps…

…n’en déplaisent aux codeurs de talents qui développent des trésors d’ingéniosité pour rendre l’informatique alternative au duo MS-Windows / Apple MacOS-X plus simple d’accès et plus attractive. Il est vrai que les guerres intestines entre les développeurs n’aide pas vraiment. C’est peu que de le dire.

Il suffit de s’abonner à la liste de publication de la Devuan pour voir à quel point le fork est plus idéologique que technologique, même si les thuriféraires de Devuan affirme le contraire. Je me suis abonné à la liste dng en mode « résumé » pour ne pas être surchargé par les messages. Il ne se passe pas deux ou trois jours sans qu’un billet assassin sur la sacrilège technologie systemd ne soit publié.

On a l’impression d’être dans la cour d’une école maternelle et voir des mioches se battre pour un paquet de billes. Une forme d’expression informatique du « C’était mieux avant, alors pourquoi changer ? »

Bref, ce n’est pas une image très agréable à regarder. Je ne reviendrais pas sur les étroniciels et squaticiels qui sont une autre plaie du logiciel libre et qui lui nuisent plus qu’autre chose.

On me répondra : c’est une expression du fork, et il faut le laisser exister. Soit. Mais doit-on accepter les forks compulsifs qui n’apportent rien d’autre que de la confusion et de la pollution visuelle ? Éternel débat auquel je n’ai pas envie de m’attaquer de nouveau aujourd’hui.

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Xfce 4.12 ? Huit petits mois et puis s’en va… Salut et encore merci pour le poisson !

On ne devrait jamais avoir droit à une erreur 500 sur un blog. On ne devrait jamais avoir de pannes un dimanche de novembre. Déjà que je n’aime pas trop le mois de novembre, devoir me taper une erreur 500 sur mon blog car un ou plusieurs serveurs mysql sont en panne, ça facilite le transit intestinal… Et pas qu’un peu.

On finit par faire des bétises. Oh, pas le genre de bétise qui vous font tomber dans l’illégalité la plus complète. Non, le genre de celle qui vous disent : Et pourquoi tu ne donnerais pas sa chance à la nouvelle version de Gnome ?

Lors de la sortie de Xfce 4.12, ou plutôt quelques jours après, je quittais Gnome après l’avoir utilisé depuis sa version 2.6 (ou 2.8 ?) à l’époque lointaine de la Ubuntu 6.06 LTS. À l’époque, j’avais été époustouflé par la vitesse de Xfce, sa légèreté, et sa souplesse d’utilisation.

Mais au fil des mois, le vieux gnomiste qui était en moi grognait. Au fil des mois et des tutoriels, même si je n’étais pas d’accord avec certains choix de l’équipe de Gnome, j’ai vu l’environnement se bonifier.

Même si la version 3.16 n’était pas à la hauteur de mes attentes, ne serait qu’au niveau du centre de notification placé en haut ou encore son outil Agenda par trop rudimentaire, la version 3.18 que j’ai pu découvrir dans une machine virtuelle lors de la rédaction du tutoriel de novembre 2015 m’a vraiment étonné.

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Guide d’installation d’Archlinux, version de novembre 2015.

Voici la vingt-cinquième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète celle d’octobre 2015.

Pour les captures d’écran, je suis parti d’une ISO intermédiaire créé avec l’outil Archiso, au moment où j’envoie l’article en ligne, le 1er novembre vers 10 h 30, l’ISO de novembre 2015 n’est pas encore disponible.

Côté environnements : Gnome 3.18.1, Plasma 5.4.2, Xfce 4.12.0, Mate Desktop 1.10.2 et le duo Lxde « 0.99 » et LXQt 0.9.0. Il y a aussi la passage au noyau Linux 4.2.5, et pour les fans de noyau LTS, c’est la génération 4.1.x qui est à présent proposée. L’ensemble a connu un bon dépoussierage, car ça commençait à être un peu… sale 🙂

NB : si vous voulez faire une installation avec l’UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

En vrac’ de fin de semaine.

Pour finir la dernière semaine du mois d’octobre 2015, un petit en vrac’.

Et du côté culturel ?

  • Si vous aimez le rock progressif avec une teinte 70’s, bref la meilleure époque du progressif, essayez donc l’album « Winter Soulstice » des Sonus Umbra. Un bon album même si je trouve qu’il est resté dans les limites des canons du progressif des années 1970.
  • Vous préférez le progressif inspiré space rock et Pink Floyd ? Dans ce cas, essayez le premier EP « Monolith » des The Last Glacier.

Sur ce bon samedi !

Vieux geek, épisode 43 : 30 novembre 1997, sortie du dernier grand jeu avec une accélération 3D logicielle, « Quake 2 ».

Le 30 novembre 1997, id Software sortait son nouveau FPS, « Quake 2 », qui succédait à son succès de l’année précédente, Quake. Le moteur de Quake 2 était une version lourdement modifiée du premier Quake : possibilité de ramper, source de lumière colorée, eau transparente entre autres. Surtout, c’est le premier jeu d’id Software sortant directement pour MS-Windows. Même si Hexen II de Raven Software proposait une partie des nouveautés.

Pour la petite histoire, quand id Software a renommé ses moteurs en 2007, id tech 2 regroupa sous son nom les deux premiers Quake sous son appellation. Les moteurs id tech 1 s’occupant de Doom et Doom 2, id tech 3 étant celui de Quake 3 Arena, id tech 4 celui de Doom 3 et Quake 4. Fermons cette parenthèse technique 🙂

Après un monde inspiré des oeuvres de HP Lovecraft, on se retrouve dans un scénario plus typique de la science fiction classique. La Terre a été attaqué par une race extra-terrestre, les Strogg. Les armées terrienne pour se défendre décide d’attaquer la planète des Strogg dans une mission dénommé Alien Overlord.

Bien entendu, l’opération est éventée, et vous vous retrouvez seul à devoir attaquer la capitale ennemie. Bon courage 🙂

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Étroniciels et squaticiels : deux plaies purulentes dans le petit monde des distributions GNU/Linux.

Après un article qui a eu des répercussions dans la blogosphère libriste francophone, j’ai eu envie de parler d’un problème que je résume avec deux néologismes : étroniciels et squaticiels.

Même si les deux termes sont assez parlants et sont parfois synonymes, définissons-les. Un étroniciel est souvent constitués au moins des deux élements suivants :

  1. Une base Ubuntu, car c’est devenu la distribution la plus utilisée pour faire des dérivées
  2. Une série plus ou moins longue de dépots tiers qui laisse douter de la stabilité sur le long terme

Le squaticiel est complémentaire à l’étroniciel dont il reprend parfois les bases. Il faut lui rajouter un élement : celui d’être complètement inutile ou presque par rapport à l’offre déjà existante, car la clonant avec une qualité parfois douteuse.

Des exemples ? Pour l’étroniciel, le premier exemple qui me vient à l’esprit est celui de la UUMate alias Update Ubuntu Mate. Cette distribution amélioré est tellement surchargée qu’on se demande parfois comment elle fait pour démarrer. Pour la liste des dépots tiers, dans mon article du mois de février 2015 à un total de 27 !

Et les squaticiels, me direz-vous ? Il y a un exemple parfait, dont j’ai parlé en mars 2014 et qui existe depuis 2012, si j’en crois ce vieux billet du blog de Clapico, la Cubuntu. Il m’est difficile de ne pas faire un jeu de mot sur la prononciation du nom de la distribution par des francophones. Mais je suis sûr que vous en avez déjà trouvé un ou deux en l’espace de quelques secondes.

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La Primtux : une bonne distribution GNU/Linux ou un énième projet inutile ?

Derrière ce titre, il se cache une remarque de Cep, que j’ai pu lire sur la framasphere* alors que je prenais les premières notes sur cet article consacré à la Primtux, après un premier lien dans un article « en vrac' » du 11 octobre 2015.

Pour la postérité, aucun réseau social n’étant éternel, voici la capture d’écran de la remarque de Cep.

Si vous n’arrivez pas à lire la prose de Cep, je la recopie verbatim ci-après :

Multiplication à l’envie de billets hyper raccoleurs sur PrimTux.

Parmi tous ceux qui en parlent combien l’ont réellement et sérieusement essayé ? car si c’était le cas, vu le nombre de bugs et l’amateurisme le discours serait différent.

Le libre paye le prix de ces emballements faciles et de cet amateurisme dans la réalisation de nombreux projets. Un peu plus de sérieux au « détriment » du chiffre ferait un bien fou.

#libre #linux #debian

Même si je comprends le « coup de gueule » de Cep, j’ai eu envie de voir par moi-même si on pouvait appuyer les arguments avancés d’une manière un peu lapidaire ici. J’ai donc récupéré l’ISO de la Primtux, et je l’ai lancé dans une machine VirtualBox bien « couillue » : 2 Go de mémoire vive dédiée, 2 CPUs virtuels, 128Go de disque dur.

Après avoir récupéré et vérifié l’image ISO qui pèse quand même près de 3 Go, depuis l’espace sourceforge de la distribution. J’ai utilisé l’image du nom de « PrimTux-2015-10-22-TotaleLiberte.iso ». Donc, la dernière en date au moment où je rédige cet article le 25 octobre 2015.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme tous les samedis ou dimanches depuis quelques temps, un en vrac’ pour boucler la semaine. Commençons par le panier de crustacés qu’est le logiciel libre.

  • En dehors de la floppée des versions officielles de la Ubuntu Linux, il faut noter la sortie de la nouvelle version de CloneZilla, outil bien pratique pour cloner son disque dur à des fins de sauvegardes. Distribution qui utilise une base Debian GNU/Linux Sid. Plus d’infos sur les notes de publication.
  • L’équipe de la LinuxMint a annoncé la sortie de Cinnamon 2.8. Elle est réservé pour le moment aux fondu(e)s ! Plus d’infos sur le billet qui annonce la publication.
  • Un nouveau venu dans le monde du blog consacré au libre : Maxso. Je lui souhaite une bonne continuation !
  • Un nouveau forum consacré au logiciel libre a pointé le bout de ses octets récemment : Torrent Libre.

Passons à la culture. Après le gros billet du mercredi 21 octobre, je n’ai pas vraiment grand chose à me mettre sous la souris 🙁

  • Vous aimez le death metal melodique ? Laissez donc trainer une oreille sur le premier EP éponyme des Watch Them Burn. Merci Twitter 🙂
  • Dans le genre plus doux – c’est pas difficile – je demande le premier album d’Andrea Lucia, « Eschaton ».
  • Prenez du post-rock, ajoutez une dose de progressif, un peu de shoegaze, et mélangez bien le tout. Vous obtiendrez « In the midst of chaos there is stillness » du groupe Fleur de Lis originaire d’Oslo.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end 🙂