Vieux geek, épisode 398 : « Super Cauldron » et « Prehistorik II », où quand un démomaker programme des jeux…

C’est bien connu, les démomakers sont des codeurs de haut niveau. Sur Amstrad CPC, il y a eu des groupes mythiques comme Logon System en France. L’Allemagne possédait aussi des talents, et non des moindres, comme Elmar Krieger. Il a à son actif au moins un jeu à la Pang « Zap’T’Balls » et sa version Advanced. et deux titres édités par l’éditeur français Titus, à savoir « Super Cauldron » et « Prehistorik II ». J’ai eu l’occasion d’acheter ce dernier à sa sortie, en 1993, pour mon CPC première génération.

J’avais déjà parlé de « Zap’T’Balls : The Advanced Edition », dans un article vieux geek de mars 2020.

Je vais donc parler rapidement des deux jeux développés pour Titus. Pour la petite histoire, seul « Prehistorik II » bénéficiera d’une version améliorée pour l’Amstrad CPC Plus… Bien qu’amputé de plusieurs mondes, limites mémoire et de stockage de l’Amstrad CPC oblige. Les deux jeux ont des points communs : présentation en overscan complet, aire de jeu en overscan horizontal, des arrières plans animés et malgré les limites techniques du CPC des sprites assez nombreux et bien découpés.

Dans la vidéo ci-dessous, je vous montre rapidement les deux jeux en action.

Oui, par moment, il y a des ralentissements, mais il faut se souvenir que le CPC n’avait qu’un processeur Z80 à 3,3 Mhz… Donc arriver déjà à de tels résultats demandait une connaissance poussée du matériel et comment dépasser les limites. Un dernier feu d’artifice pour la fin de vie commerciale de l’Amstrad CPC.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • OpenSuSE vient d’officialiser la sortie de la OpenSuSE Leap 16.0, avec un fond d’écran qui vous décollera la rétine en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
  • Redessiner des éléments d’une interface d’un environnement de bureau, ça peut toujours être utile. Comme avec le futur menu d’applications pour Cinnamon, comme montré dans un billet de blog de LinuxMint.
  • Un projet intéressant, une imprimante totalement ouverte et réparable à volonté, l’Open Printer. Espérons que ce projet voit le jour !
  • Gregor Schillinger a sorti une version amélioré de son premier jeu, « Evil Dungeon » pour le Commodore 64 . Au menu, musique d’ambiance, interface remaniée pour ressembler à celle des deux autres opus, des combats plus dynamique, l’interface plus complète, et le tout gratuitement disponible sur itch.io.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Pour finir, une vidéo de la série DGLFI consacré à la ZenlakeOS.

Sans oublier le live du 2 octobre 2025, où ma première pensée est « va te faire cuire le cul, VirtualBox »

Sur ce, bonne fin de week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • C’est officiel, Artix Linux a abandonné Gnome à cause de dépendances trop importantes liées à systemd. Vu qu’il n’y a plus eu d’images ISO d’Artix Gnome depuis plusieurs années, cet abandon n’est pas étrange.
  • La DGLFI de la semaine. Une base Debian GNU/Linux stable + KDE + OnlyOffice + Brave + Firefox et l’imbuvable installateur Refracta. Cela donne l’hispanophone PimersusOS.
  • Toujours basée sur Debian GNU/Linux stable et hispanophone, je demande la Synex qui propose une base KDE, Xfce ou Lxde (qui n’est pas abandonné ?!) avec le support des flatpak intégré.
  • Pour finir avec les bases Debian GNU/Linux stable, je demande la lusitanienne AçorOS, qui propose des saveurs Cinnamon, LXQt, Openbox et Xfce.
  • La base Devuan du mois. Une Devuan 6.0 (pas encore sortie au 1er octobre 2025) avec Trinity, une présentation à la KaOS et un support inexistant du français. Rajoutez LibreWolf et vous aurez la Vendefoul Wolf.

Côté culture ?

Aephanemer vient de sortir un deuxième extrait de leur album « Utopie » qui sortira le 31 octobre. La piste s’appelle « Le Cimetière Marin ».

Une petite vidéo DGLFI consacré à la NeptuneOS, la 666e distribution basée sur Debian GNU/Linux stable.

Sur ce, bonne fin de semaine !

P’tain, 20 ans déjà !

C’est le billet que je ne croyais jamais pouvoir écrire et pourtant, je l’ai rédigé. Celui des 20 ans du blog. 20 ans… Incroyable et pourtant je dois presque me pincer le dos de la main pour vérifier que je ne rêve pas.

Je me souviens encore du billet des 10 ans et de l’excellent dessin réalisé par Péhä.

À l’époque, j’avais atteint les 2842 articles. J’en suis à un peu plus de 5070. Loin d’avoir été autant productif sur les 10 ans qui viennent de s’écouler. Mais est-ce grave ? Pas vraiment. Je tiens un rythme de croisière publiant entre 15 et 20 billets par mois. Il est vrai que les billets en vrac’ permettent de donner de la matière facilement.

Statistiquement, ça fait environ 2230 billets en 10 ans. Donc 223 par an, 18,58 par mois. Sacrée moyenne, non ?

Sur les 10 ans qui viennent de s’écouler, j’ai arrêté les tests de distributions, participé à un projet de distribution GNU/Linux – ou plutôt une respin – pour aider les débutant(e)s, « Tux’n’Vape » qui aurait bien du mal à exister de nos jours suite à l’abandon de Mate Desktop employé par le projet « Tux’n’Vape » par l’équipe de Manjaro.

Pour l’image d’illustration, je suis passé par Copilot (l’IA de Microsoft) pour me générer une photo où je suis à côté d’un fraisier… Oui, j’aime bien ce gâteau 🙂

Qu’attendre pour la suite ? Pour tout dire, je suis tellement content de fêter les 20 ans que je n’ai pas envie de me projeter trop loin dans le futur. Mon but premier est d’atteindre les 21 ans… Et soyons fous pour le long terme, les 25 ans pour le blog. On verra bien !

15 jours avec la NixOS en machine virtuelle, un bilan d’étape.

Il y a légèrement plus de deux semaines, le 12 septembre 2025, je me lançais dans une expérience de longue durée avec la NixOS Gnome dans une machine virtuelle. Ayant vu que cette famille de distribution est de plus en plus utilisée, j’ai décidé de voir ce qui la rendait spéciale et attirante.

Outre le fait que l’on promet une distribution « incassable », et la facilité de faire un retour sur un point de sauvegarde rapidement avec les générations qui sont générées à chaque fois que des mises à jour sont disponibles, c’est vraiment une distribution de geeks faite par des geeks pour des geeks.

Je n’ai pas encore touché à la puissance de certaines fonctionnalités comme les flakes. Il faut dire qu’avec la logithèque disponible que l’on peut fouiller via le site search.nixos.org (qui annonce la présence de 120 000 paquets !), je n’ai pas eu le besoin de bidouiller. Le seul paquet qui manque à l’appel, c’est l’émulateur ZEsarUX qui ne semble pas avoir de mainteneur attitré.

J’ai aussi choisi de ne pas automatiser les mises à jour, ni le collecteur de déchets qui permet de virer les générations inutiles. Une gestion à la main comme quand j’utilisais Archlinux comme OS principal.

Et c’est ici qu’on touche un point faible de NixOS, c’est sa gourmandise en espace disque. Car si le principe de pouvoir revenir sans casse sur une précédente génération en cas de mises à jour foireuses, cela se paye au prix d’un encombrement disque conséquent.

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