« Nexus Artificial » de Defying : quand la Pologne s’attaque aux monstres sacrés du metal progressif :)

S’il y a un domaine musical où on trouve à boire et à manger, c’est bien celui du metal progressif. Mon collègue blogueur, Stéphane Gallay a parlé d’un groupe « Last Scattering » dont il a déclaré ceci sur la production en question :

[…]ça s’éparpille dans tous les sens et, si j’aime bien les groupes qui sortent des sentiers battus, je suis moins enthousiaste pour ceux qui font du hors-piste avec un tank mutant abreuvé au nitrométhane.[…]

Inutile de dire que j’ai vraiment ri aux éclats en lisant cette phrase, et je me demande à quoi ressemblerait un tel tank. Vous me pardonnerez cette digression, mais je dois dire que quand je navigue dans la catégorie metal progressif de bandcamp, le résultat est parfois à l’image de celle qu’utilise Stéphane.

Revenons-en à l’album de l’article. « Nexus Artificial » est sorti en mars 2014. Produit par les polonais de Defying, c’est un album de metal progressif classique, donc certaines pistes sont assez techniques sans tomber dans la facilité de la distorsion des guitares.

Pour un album dit progressif, les pistes sont relativement courtes. La plus longue ne fait que 9 minutes, et des pistes très courtes, comme « Nigma » ou « Ab Originis » font moins d’une minute ! On arrive quand même à un album de près de 50 minutes.

On est introduit en douceur dans l’album, les chants n’intervenant qu’au milieu de la deuxième piste. J’ai beaucoup aimé cet album, dès sa première écoute. On sent l’influence post-rock avec les textes parlés du début de la première piste. Pour les vieux de la vieille, ça m’a fait me souvenir du début de l’introduction en vidéo d’un certain… Quake II d’id Software sortit en 1997. On a les références vidéo-ludiques qu’on peut avoir après tout 😀

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Arkaïa : clap de fin, deuxième ! :)

Le 15 avril, j’annonçais l’arrivée de la version papier de mon troisième roman « Les enfants de la Nouvelle-Arkaïa ».

Désormais, la version numérique est disponible en epub, mobi et pdf. Voici les captures d’écran du livre dans Calibre. Cela vous donne un ordre d’idée du nombre de pages de chaque version.

Version ePub :

Version mobi :

Il coûte 5,99€, ce qui n’est pas excessif vu le nombre de pages. (Liste non exhaustive, je complèterais la liste au fur et à mesure des publications.

Sans DRMs :

Atramenta : http://www.atramenta.net/ebooks/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia/325

Librairies Dialogues : http://www.librairiedialogues.fr/livre/8293317-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies-atramenta

Feedbooks : http://fr.feedbooks.com/item/1202490/les-enfants-de-la-nouvelle-arka%C3%AFa

EPagine : http://www.epagine.fr/ebook/9789522736000-les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-frederic-bezies/

Librarie Immatériel : https://www.7switch.com/fr/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Avec DRMs :

Amazon : http://www.amazon.fr/enfants-Nouvelle-Arka%C3%AFa-Arka%C3%AFa-3-ebook/dp/B00W579RN2/

Kobo : https://store.kobobooks.com/fr-FR/ebook/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia

Booken : https://www.bookeenstore.com/ebook/9789522736000/les-enfants-de-la-nouvelle-arkaia-arkaia-tome-3-frederic-bezies

Fnac : http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8281176/Frederic-Bezies-Les-enfants-de-la-Nouvelle-Arkaia

Arkaïa : clap de fin, première ! :)

Il y a presque un an, je publiais un premier article sur le premier tome de ma trilogie de science fiction dystopique, « Arkaïa », en duo papier et électronique.

Comme je le précisais dans l’article à l’époque :

[…]En juin 2012, sur les conseils d’une personne que je tiens à remercier, j’ai repris la rédaction de l’histoire qui était resté en plan durant une douzaine d’années. De 100 pages que je comptais rédiger à l’origine, je suis arrivé à plus de 300 en l’espace de huit long mois d’écriture, uniquement effectué sur mon temps libre.[…]

En octobre 2014, c’était au tour du tome 2 de voir la lumière du jour, sous le nom « Chroniques de la Nouvelle Arkaïa », toujours en version papier et électronique. Je dévoilais un peu la réalité du projet qu’avait représenté l’écriture de la trilogie.

[…]Ce que je n’avais pas précisé, à l’époque, ignorant l’accueil de celui-ci, c’est qu’une suite avait été extraite de mon cerveau, écrite en l’espace de quatre à cinq mois, toujours sur mon temps libre.[…]

Un an après la sortie du premier tome, la fin de trilogie est enfin disponible. Comme pour le deuxième tome, j’ai mis environ 4 à 5 mois à l’écrire sur mon temps libre. Il est vrai que je m’astreignais à une certaine discipline. Le premier tome avait été écrit entre juin 2012 et février 2013, le tome 2 entre mars et juin 2013, le dernier tome entre juillet et octobre 2013.

C’est donc un projet lancé il y a près de trois ans qui arrive à sa fin. Avec « Les Enfants de la Nouvelle Arkaïa », je termine cette mini-saga.

Pour le moment, la version électronique est en cours, et dès qu’elle sera disponible, je la rajouterai à cet article. Voici donc le quatrième de couverture du dernier roman de ce projet que j’aurai porté durant des années avant d’avoir la maturité nécessaire pour l’écrire.

Depuis la fin de l’histoire racontée dans « Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa », huit années sont passées. Sally vient de fêter ses trente ans. Comme Marc, Isabella, Lauryana, Lucas ou encore Jonas, c’est une enfant de la Nouvelle-Arkaïa.

Petit à petit, les jeunes générations prennent le pouvoir dans la Nouvelle Arkaïa, laissant la génération fondatrice finir ses jours tranquillement, ou presque.

Dans cet ultime tome de l’histoire d’Arkaïa, partez donc à la découverte de la vie des « Enfants de la Nouvelle Arkaïa ».

Le plus important dans ce projet a été pour moi, en dehors de raconter une histoire, d’arriver à produire un long texte et d’avoir la possibilité d’être lu pour d’autres textes que ma prose, parfois acide, sur ce blog. C’était aussi pour me prouver que j’étais capable de le faire.

Une suite ou une préquelle ? J’avoue que j’en sais rien. Quand on passe 18 mois avec des personnages, on finit par s’attacher à eux. Mais j’ai envie de tourner la page du projet Arkaïa qui a été une grande source de travail d’écriture, de réflexion et d’imagination.

« Lacus Somniorum » d’Alwaid : un premier LP prometteur.

S’il y a un genre musical remuant que j’apprécie vraiment, c’est le metal symphonique. Surtout quand celui-ci propose le mélange chant clair féminin avec du chant guttural masculin. Le groupe lillois Alwaid correspond à cette description. Le premier LP du groupe, « Lacus Somniorum » est sorti en 2014.

Quand je l’ai écouté pour la première fois, j’avais d’autres albums en écoute, dans d’autres styles. Et puis s’est tombé au moment où j’ai récupérer le premier lot d’échantillons de titres du festival pour le festival SXSW 2015. Ensuite, la vraie vie est intervenue pour retarder l’achat que je comptais faire ! Méchante vraie vie ! 🙂

Stéphane Gallay en a parlé sur son blog, après que je lui ai fait connaître.

L’ensemble est de très bonne facture pour qui aime les classiques dans ce domaine. La durée est plus qu’honnête, surtout quand on sait qu’il y a 10 titres.

Le premier titre est une très bonne mise en bouche. D’ailleurs, pour moi, l’album monte en puissance sur les 3 premiers titres.

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« Tensions à bord », le septième tome de Rossetti & MacLane : une série qui se bonifie en vieillissant.

Je ne suis pas un grand fan des romans policiers, mais la série de Jérôme Dumont, « Rossetti et MacLane » m’a réconcilié en partie avec ce genre. Outre le fait qu’il y a une enquête, les intrigues secondaires permettent au lecteur de respirer et de se demander : comment l’auteur va se débrouiller pour reconnecter toutes les intrigues d’ici la fin.

Après le très bon « Scoumoune Niçoise » où Gabriel se prenait un chargement de tuiles sur le crâne, cette fois, c’est en plein océan atlantique que la poisse poursuit Gabriel, son épouse et leurs amis.

Ayant décidé d’aller à New York sur le Queen Mary 2 et de profiter d’une croisière de rêve, celle-ci se transforme dès la soirée d’ouverture de la croisière en catastrophe.

À croire que la faucheuse ne semblent pas vouloir se séparer de Gabriel Rossetti.

Dans ce huis-clos maritime, Jérôme Dumont a pris un énorme plaisir à « torturer » ses personnages. Le truculent avocat pénaliste Robert Martinez, Amandine MacLane et son cerveau toujours en ébullition, nous entraine dans une histoire aux multiples ficelles où l’être humain montre parfois ses pires travers.

J’ai dévoré le livre en l’espace de quelques heures, car le récit est addictif. La fin du livre peut laisser penser que Jérôme Dumont prépare quelques vacheries pour le tome 8.

Si vous voulez vous procurer le livre, il y a l’option de l’acheter sur Amazon ou sur l’espace IggyBook de l’auteur.

Bon anniversaire, Destinations Passions !

Quand il m’arrive de parler de la blogosphère francophone, c’est que je me préoccupe souvent de sa « portion » libriste qui comme l’a souvent fait remarquer Cyrille Borne a tendance à se réduire à une peau de chagrin.

Dans le domaine de la culture, il n’y a que peu de blogs que je suis régulièrement, et celui d’Agnès en fait partie. En ce 9 avril 2015, son blog fête ses trois ans, et c’est pour moi l’occasion de lui souhaiter un bon anniversaire.

Tenir un blog consacré à la culture, ce n’est pas si évident. Comme les blogs geek, la pression des éditeurs est forte, et garder son indépendance, ce n’est pas évident. Agnès a réussi, et c’est tout à son honneur.

Pour les trois ans de son blog, elle propose un billet « cadeaux » dont les détails sont alléchants.

Tout ce que je souhaite à Agnès c’est que dans un an, elle puisse souffler une bougie supplémentaire ! 🙂

En vrac’ fourre-tout pour le week-end pascal.

Un billet en vrac’ vraiment du fourre-tout pour tenir jusqu’à mardi prochain.

Commençons le logiciel libre :

Sur le plan culturel :

Bon week-end pascal, et n’abusez pas trop du chocolat !

« 36-15 my life » : Être écrivain amateur, ce n’est pas une sinécure.

Comme vous le savez si vous me suivez plus ou moins sur cet humble blog, j’ai l’audace de me considérer comme un écrivain amateur, et je tiens à cet adjectif qualificatif. Je suis loin de l’image du professionnel qui peut passer la journée derrière son clavier à pisser du texte au kilomètre. Je passe souvent des périodes de grands creux, qui peuvent durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois.

Ce qui explique parfois la profusion d’articles sur le blog 🙂

Pour tout dire, en dehors de mes écrits en libre accès et les deux premiers tiers de ma saga de science fiction dystopique auto-édité, j’ai au moins deux projets sur le feu. Les deux sont encore en brouillon, et arrivent à la terrible soixantième page.

C’est pour moi, quand j’ai la paix mentale et sociale, le résultat d’environ trois semaines de travail, tard le soir, soit sur mon ordinateur portable, soit sur mon eeePC. J’applique quelques principes tirés du NaNoWriMo, en le rendant plus vivable pour un écrivain amateur : 1000 mots par jour, 6 jours par semaine.

Essayez de faire cela sur une semaine, et vous verrez que cela n’est pas si évident qu’on pourrait le penser au premier abord. Outre le fait que cela demande une forte consommation de produits contenant de la caféine, il faut aussi pouvoir se poser, se mettre dans une ambiance de travail propice. Pour moi, c’est avec de la musique, parfois dans le plus simple appareil pour être à l’aise, avec du chocolat en quantité industrielle à portée de main.

La soixantième page est celle où on commence à se dire : où j’en suis ? Ai-je respecté les idées de départs pour mes personnages ? Est-ce que je prends du plaisir à rédiger l’histoire ? Dois-je la poubelliser sans autre forme de procès ? Ai-je besoin de rédiger un texte plus court pour me ressourcer ?

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Cleopatra Degher : la Joan Baez nouvelle génération ?

La musique folk a un problème : on tombe souvent dans des mélodies mièvres ou pleurnichardes à souhait. C’est pour cela que je ne fouille que rarement la catégorie idoine dans Bandcamp.

J’ai découvert Cleopatra Degher via le fichier d’extraits du festival SXSW 2015. J’en avais parlé dans un article au mois de février 2015.

C’est après plusieurs écoutes de l’album que j’ai décidé de l’acheter et donc de le chroniquer rapidement ici.

L’album « Pacific » (le premier LP de la chanteuse après un EP sorti en 2012) a été publié en septembre 2014.

L’album commence avec la piste proposée dans le festival SXSW, « California Forest Fire ». La piste sent bon la folk pop des années 1970. Elle annonce la couleur pour la suite pour une partie de l’album.

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En vrac’ dominical.

En ce dimanche de célébration des droits de la femme – si on pouvait jeter les hommes qui se considèrent supérieur à cause de leur appendice caudal dans un trou noir, quel gain pour l’humanité entière – un petit en vrac’ varié.

Commençons par le logiciel libre :

Et sur le plan culturel :

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon dimanche.