Collapse : encore un exemple qu’on a des bons groupes de post-rock en France. Et c’est tant mieux !

S’il y a un genre musical que j’apprécie, en dehors du rock progressif, du metal progressif, du metal symphonique, de la folk, de la musique classique (et oui !) ou encore du heavy metal classique, c’est bien le post-rock.

Même si c’est un mouvement musical assez répandu sur la planète, j’avoue que les créations françaises me plaisent particulièrement. Une liste rapide : Have The Moskovik, The Beauty The World Makes Us Hope For, Corbeaux, ou encore une découverte plus que récente et sujet de cet article, Collapse.

J’ai découvert ce groupe via un commentaire sur mon article sur « Ossonor ». Je tiens à remercier Yanil pour le tuyau. Collapse, groupe originaire de Grenoble, propose un post-rock instrumental avec des influences qui me parle, dont un certain… Porcupine Tree. Pour le fan de Steven Wilson qui sommeille en moi, c’est un gage de qualité de plus.

C’est donc sur les conseils de Yanil, que je remercie encore une fois au passage, que j’ai lancé l’écoute du deuxième LP « The Fall » sorti en 2013. Même si la première piste commence par une intro avec des paroles, le reste de l’album est un grand voyage musical de plus de 50 minutes, réparties sur 9 pistes. Les pistes s’enchainent les unes après les autres avec une facilité déconcertante !

Il ne m’est pas souvent très facile de décrire un album surtout quand comme celui-ci, les pistes forment un tout. Un monde en lui-même. Impossible de sortir une piste pour la mettre en avant, car on sent que le groupe maitrise ses instruments sur le bout des doigts. Dire qu’on se prend une claque est la meilleure image que je puisse donner. Mais le genre de claque qu’on aime à recevoir 🙂

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Pour finir la dernière semaine du printemps 2015, un en vrac’ rapide et plutôt varié.

Commençons par le panier de crabes informatique, j’ai nommé le logiciel libre 🙂

Sur le plan culturel ?

Bon week-end !

En France, on a peut-être pas de pétrole, mais des bons groupes de métal symphonique !

En fouillant les catégories de bandcamp, ma mine d’or pour trouver des albums et des groupes qui n’ont pas l’opportunité de passer à la radio et à la télévision, je suis tombé sur le premier EP d’un groupe grenoblois, du nom d’Ossonor.

Avec les lillois d’Alwaid et les parisiens de Unseelie (plus orienté gothique, d’accord !), voici que je tombe sur une troisième pépite orientée métal symphonique avec chant féminin, mon péché mignon.

L’album commence avec une introduction tout ce qu’il y a de plus classique dans ce domaine. Une mise en bouche avant « A Momentary Lapse in Hell » qui reprend tous les canons du genre avec un duo chant clair féminin et chant guttural masculin.

Ça envoie vraiment et ça donne la patate 🙂

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En vrac’ rapide et varié mercurien.

En ce jour dédié à Mercure, version romanisée du dieu grec Hermès, un petit article en vrac’ pour remplir un peu le blog 🙂

Commençons par le logiciel libre.

Continuons par du culturel.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bonne journée !

En vrac’ dominical.

En ce dernier jour du mois de mai 2015, voici quelques liens en vrac. Commençons par le doux monde du logiciel libre :

Sur le plan culturel, maintenant.

Voila, c’est tout pour ce dimanche.

Premier bilan musical de 2015 : c’est quoi les artistes « connus » du grand public ? :)

À une dizaine de jours du mois de juin 2015, du moins au moment où je rédige cet article, j’ai voulu faire un bilan de mes acquisitions musicale entre janvier et mai.

Comme disait feu Pierre Desproges « Je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur », j’ai acquis 13 galettes. J’aurais pu rajouter « Corpo Mente« , mais comme je ne l’ai qu’en numérique, c’est un brin hors sujet pour cet article 🙂

Dans les genres, metal et apparentés ? 8. Post-rock ? 2. Folk ? 1. Électronique ? 1. Inclassable ? 1.

collection musicale mai 2015

De haut en bas et de gauche à droite sur la photo ci-dessus :

Autant dire qu’il n’y a aucun artiste ni groupe qui passent sur les mass-media, qui soit « mainstream » (qu’on peut traduire par « dominant »). Je n’ai même pas encore acheté le dernier Steven Wilson (« Hand Cannot Erase ») alors que j’aime beaucoup les créations de cet artiste.

Est-ce à dire que j’ai des goûts élitistes ou simplement que je ne supporte plus la sousoupe commerciale qui monopolisent les médias ?

Corpo-Mente : un album bien mélangé.

Il m’arrive de trouver des pépites sur Bandcamp. Alors que je fouillais la catégorie des meilleures ventes, je suis tombé sur l’album éponyme du duo Corpo-Mente.

Quand j’ai vu la liste des tags pour qualifier l’album, je me suis gratté la tête plusieurs secondes, car on peut y lire : metal, death metal, experimental, trip-hop et opera.

C’est un peu intrigué que j’ai lancé la lecture de cet album de 10 pistes pour 40 minutes. Autant dire que c’est un album qui propose des pistes qui ne se perdent pas dans des introductions sans fin 🙂

Fruit du travail de Gautier Serre aux instruments et de Laure Le Prunenec au chant, avec quelques musiciens invités, on se retrouve avec un mélange qui est étrange au premier abord. La voix de Laure Le Prunenec est porté par des mélodies qui mélangent les influences rock, metal et un peu trip-hop.

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L’auto-édition : vraie opportunité ou piège à con(ne)s ?

Depuis quelques années, l’auto-édition dans le domaine de l’écrit a le vent dans les voiles. Que ce soit via des plateformes comme celle que propose Amazon, In Libro Veritas, Atramenta ou encore Lulu, il n’y a jamais eu autant de publications écrites.

Évidemment, comme partout, quand l’auto-édition arrive, il faut savoir trier le bon grain de l’ivraie. Cela m’a permis de découvrir principalement – honneurs aux dames – des auteur(e)s comme : Isabelle Rozenn-Mari, Christelle Morizé, Anna Khazan. Pour ces messieurs ? Jérome Dumont, Wendall Utroi, Xavier Delgado, Philippe Saimbert ou encore Didier Acker.

Il faut cependant ne pas oublier que l’auto-édition est du pain béni pour les maisons d’édition classique. Cela leur permet de faire leur marché, de voir les auteur(e)s qui arrivent à bien vendre.

On peut prendre ici l’exemple d’Alice Quinn qui est désormais signée par une major de l’édition papier et qui profite ainsi de la puissance de feu médiatique qui en découle, et les « facilités » en terme de correction, de mise en page, de relecture. Tout ce qu’un(e) auteur(e) auto-édité doit faire par soi-même.

Dans un billet coup de gueule récent, Agnès de Destination Passions disait ce qu’elle pensait des auteur(e)s incapables de sortir du « mode promotion » de leurs oeuvres, oubliant le reste du monde. Je cite un passage du billet en question qui est parlant selon moi :

Je profite donc de cet article pour pousser un gros coup de gueule contre certains auteurs qui ne savent rien faire d’autre que se regarder le nombril et gonfler un peu le torse au moindre propos positif les concernant. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce genre d’auteur est plus fréquent qu’on le croit et quand vous regardez dans l’autoédition, c’est une invasion.
[…]
Qu’espèrent-ils tous ces nombrilistes de la capsule ? Que toute personne avec laquelle ils rentrent en contact se mettra à genoux devant eux et se précipitera sur leur prose ? Moi j’en ai rien à foutre de leur prose ficelée de façon intestinale et qui ne vous vaudra qu’une bonne visite chez le toubib. Pourquoi s’acharner si certains en ont rien à faire de ce que vous pensez de leur crotte ? Es-ce utile de dépenser de l’énergie à faire de nombreux emails aux uns et aux autres pour les informer de telle ou telle chose avec au passage quelques petits conseils d’”amis” ? Ils ne semblent avoir rien compris et un seul conseil s’impose pour eux : retourner à la case départ et tout réapprendre à l’exception des cas désespérés…

C’est une attaque violente et pourtant très réaliste du petit monde de l’auto-édition. Quoique la version musicale de l’auto-édition n’est pas meilleure. Je dois dire que j’adore Bandcamp, et que c’est devenu ma source principale d’approvisionnement en terme de musique. Mais pour un album que je présente sur le blog, j’aurais dû écouter dix sombres bouses pour trouver une pépite.

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En vrac’ rapide et culturel.

Un minuscule en vrac’ culturel pour une fois.

Ce n’est pas grand chose, désolé, mais j’ai pas mal de choses en cours en ce moment, et pas forcément informatique 🙁

En vrac’ avant le pont du premier mai.

Comme je compte profiter du « pont » du premier mai avec un peu d’avance, pour quelques démarches administratives et pour m’avancer sur un projet scriptural qui a pris du retard, voici un en vrac’ assez varié pour tenir jusqu’au 3 mai, même si la publication du tutoriel d’installation pour Archlinux est prévue pour le 1er mai.

C’est vraiment du varié. Commençons par le logiciel libre.

  • Dans la catégorie des OS libres vraiment peu connu, parlons d’un BSD du nom de MidnightBSD, qui sort en version 0.6. C’est un OS libre vraiment étrange, même pour un curieux comme moi !
  • Dans la catégorie des projets sérieux, notons l’arrivée de la version 5.0 RC de la Mageia.
  • Dans la catégorie « What The F*** ? », la Chromixium OS. En gros, une Ubuntu avec Openbox, Plank, quelques outils de Lxde pour reproduire ChromeOS, l’OS de Google. Autant prendre une clé USB, récupérer une compilation effectuée par « Arnold The Bat », vous aurez quelque chose de plus utilisable et qui utilise le vrai code de Google ! 🙂

Parlons culture :

Voila, c’était pas grand chose pour aujourd’hui. Bonne fin de journée.