En vrac’ de fin de semaine.

Alors que je viens de finir le brouillon de mon prochain roman, une uchronie, dont la publication est prévue chez Atramenta pour fin 2015 ou début 2016, voici un en vrac’ pour finir la semaine avec un peu d’avance. J’ai pas mal de choses à faire en ce moment 🙁

Commençons par le logiciel libre.

  • La Manjaro Linux 15.09 continue son bonhomme de chemin. La version 15.09rc2 est annoncée. Plus d’infos sur la liste de publication en anglais. Faudra que je teste la possibilité de la faire fonctionner avec OpenRC en lieu et place de Systemd, tiens 😉
  • Besoin d’un liveCD pour récupérer un système mal en point ? La version 4.6.0 de SystemRescueCd tombe à pic !

Passons à la culture, c’est chargé.

C’est tout pour aujourd’hui !

Les installateurs conviviaux pour Archlinux, c’est la fête du slip à la taille XXL ?

Étant un  vieil utilisateur d’Archlinux – j’ai commencé à utiliser la distribution GNU/Linux qui est devenu synonyme d’OS en mise à jour en flux constant, largement avant que Microsoft ne reprenne ce principe pour son espiogiciel géant MS-Windows 10.

En octobre 2014, j’exprimais tout le bien que je pensais de cette idée d’un installateur graphique pour Archlinux. J’ai depuis décidé de revoir un peu ma position, en la modérant très légèrement, même si je considère que cela cache le côté « technique » de la Archlinux.

Je tiens que pour écrire ce billet, j’avais besoin d’un album bien couillu, j’ai nommé « My Arms, Your Hearse » (« Mes bras, ton corbillard », tout un programme) d’Opeth sorti en 1998, l’album le plus dur de la discographie du groupe avec « Deliverance ». Fermons cette parenthèse rapide.

Pour mémoire, l’expression « fête du slip » désigne : un comportement sans-gêne, une situation qui dégénère ou devient absurde, un relâchement total. Merci au Wiktionnaire pour la définition.

Il y a deux méthodes principales pour installer une Archlinux. La traditionnelle, qui veut qu’on utilise les scripts d’installation. C’est la plus longue, et celle qui laisse le plus de maîtrise à l’utilisateur. C’est celle aussi qui demande le plus de connaissances.

Mais elle est considéré comme rébarbative, ce que je comprends aisément. Même si je propose régulièrement des tutoriels, je peux comprendre que des personnes voulant passer à Archlinux préfère avoir quelque chose de plus automatisé à se mettre sous la souris.

C’est ici que le bât blesse. C’est une fête du slip monstrueuse, car on trouve tout et n’importe quoi.

Un des premiers projets d’installateurs conviviaux dont je me souvienne, c’est le projet jadis connu sous le nom de CinnArch dont je parlais en août 2012, devenu depuis l’Antergos, dont le dernier billet que j’ai fait dessus n’était pas des plus tendres. C’était en décembre 2014. Faudra que je vois si des progrès ont été fait sur la NumixOS, car c’est plus une vitrine commerciale pour ce jeu d’icones qu’autre chose.

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L’avenir de la musique enregistrée passe-t-il par des sites comme Bandcamp ou encore Jamendo ?

La génèse de cet article est à imputer en partie à Péhä, auteur du blog « les p’tits dessins de Péhä ». Dans un article assez ancien, j’avais déjà utilisé une de ses oeuvres, où il m’avait bien croqué soit en passant 🙂

Ce matin, il m’a envoyé un courrier via la framasphere* – réseau encore plus désertique que Google plus, c’est dire – avec le lien vers un dessin qu’il avait fait pour Unfamous Resistenza, se basant sur une citation d’Alan Lomax. Je dois dire que Péhä a visé dans le mille, car la citation colle bien à ma vision de la musique.

UR-10

Si le dessin ci-dessus n’est pas suffisamment lisible, voici ce que dit la citation de l’ethno-musicologue américain décédé en 2002 :

Nous avons maintenant des machines culturelles si puissantes, qu’un chanteur peut atteindre n’importe qui dans ce monde et faire que tous les autres chanteurs se sentent inférieurs à lui parce qu’ils ne sont pas comme lui.

Une fois qu’il est lancé, il est supporté par tant d’argent et tant de pouvoir, qu’il devient un monstrueux envahisseur venu de l’espace, écrasant ainsi toutes les autres possibilités de l’Humanité.

Ma vie a été consacrée à s’opposer à cette tendance.

Je tiens à préciser que je rédige cet article en écoutant le CD fraichement acheté auprès des Compagnons du Gras Jambon, dont j’ai parlé dans un précédent article.

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Microsoft et MS-Windows 10 : l’espiogiciel géant caché sous la forme d’un OS sera-t-il l’objet d’une prise de conscience ?

Il ne se passe plus une semaine depuis la sortie de MS-Windows 10 sans qu’un nouveau scandale ne vienne ternir le dernier né de Microsoft.

Voici une chronologie non-exhaustive des principaux « scandales » que j’ai pu trouver :

17 juillet 2015 : les mises à jour seront automatisées et obligatoires, sauf pour les versions Entreprises de l’OS.

Même si cela part d’un bon sentiment (vouloir limiter la casse), cela peut entrainer des situations cocasses en cas d’une mise à jour faisandée qui finira un jour ou l’autre par arriver. D’ailleurs, dès le 10 août, dixit ZDNet, ce fut le cas.

30 juillet 2015 : Il faut faire attention de bien configurer les options concernant l’envoi des informations auprès des serveurs de Microsoft. Ce dernier s’avérant être une commère de haut vol.

La CNIL a fait un article à ce sujet, que je vous conseille de lire.

18 août 2015 : selon les licences d’utilisation, textes que personne ne lit complètement, Microsoft se réserve le droit de désactiver des logiciels non légaux des ordinateurs sans prendre de pincettes. Simple reprise des conditions d’utilisation d’utilisation de la Xbox.

21 août 2015 : Microsoft annonce en tout tranquillité que les notes de publication ne concerneront que les mies à jour les plus importantes. En clair, circulez, il n’y a rien à voir.

Dernier « scandale » en date ? Certains sites de partages ont décidé de mettre à la porte les utilisateurs de MS-Windows 10.

Selon torrentfreak, certains sites de partage, vu les dérives concernant la gestion des données de l’utilisateur dans MS-Windows 10, ont décidé de ne plus accepter leur présence. Sûrement lié à l’histoire de la désactivation automatique de certains logiciels non légaux selon Microsoft. Ouille 😀

Cela doit faire partie à certains lobbys d’ayants-tous-les-droits soit dit en passant, qui n’auront bientôt plus besoin d’usine à gaz comme l’Hadopi pour combattre les méchants pirates qui les empêche de vendre de la pollution de trottoir à prix d’or.

Cela commence à faire beaucoup pour un OS sorti depuis moins d’un mois quand j’écris cet article.

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En vrac’ de fin de semaine.

Comme chaque semaine, un billet fourre tout. Commençons par l’informatique libre.

Passons à l’informatique non-libre.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Bon week-end, en n’oubliant pas que le 24 août 2015, nous fêterons les 20 ans de MS-Windows 4.0… Et oui, je parle de MS-Windows 95 🙂

Ah, les distributions GNU/Linux souffrant d’obésité…

Préambule : Je tiens à préciser que j’ai employé ce terme médical dans le but de prendre une image parlante. Nullement pour stigmatiser les personnes souffrant d’une surpoids mettant leur vie en danger. Surpoids aidé par nos modes de vie trop sédentaire et une nourriture de piètre qualité. Cette précision faite, attaquons le corps de l’article.

Dans le monde du logiciel libre, il est de bon ton de s’esclaffer en voyant les prérequis minimaux des dernières versions de MS-Windows.

Par exemple, MS-Windows 8.1 a les prérequis suivants, je cite :

Si vous souhaitez exécuter Windows 8.1 sur votre PC, voici ce qu’il vous faut :

– Processeur : 1 gigahertz (GHz) ou supérieur avec prise en charge de PAE, NX et SSE2 (plus d’informations)
– Mémoire : 1 gigaoctet (Go) (32 bits) ou 2 Go (64 bits)
– Disque dur : 16 Go (32 bits) ou 20 Go (64 bits)
– Carte graphique : périphérique graphique Microsoft DirectX 9 avec pilote WDDM

Pour mémoire, ce sont les mêmes prérequis pour l’énorme espiogiciel faisant de la concurrence à Google Chrome MS-Windows 10.

Cependant, cette volonté de se moquer gentiment de la tronche de Microsoft est un réflexe conditionné qu’une partie de la communauté du libre ferait bien de se séparer. Car côté distributions GNU/Linux obèses, il y a quelques exemples qui ferait presque passer MS-Windows 8.x et 10 pour des maigrichons

Je vais donc parler de deux distributions qui sont pour moi des exemples parfaits de goinfrerie en terme d’espace disque. Il y en a sûrement d’autres, mais ce sont les deux exemples qui sont le plus parlant, et qui arrivent à se lancer à peu près correctement.

Le premier, c’est la PinguyOS 14.04.03 LTS. Distribution basée sur Ubuntu, elle rajoute une présentation à la MacOS-X, un conky qui indique qu’elle bouffe en moyenne 45% de mémoire vive à l’utilisation. Mais le pompon, c’est lors de l’installation. L’espace recommandé est de… 15,2 Go !

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Retours sur la gestion des commentaires et la politique des 10 jours d’ouverture.

Note préliminaire : j’écris cet article en écoutant l’album « Watershed » d’un groupe scandinave peu connu, Opeth. Ne vous étonnez pas si le contenu a tendance à devenir un peu saignant dans les lignes qui suivent. Des morceaux comme « Heir Apparent » ou encore « The Lotus Eaters » y sont pour quelque chose.

Dans six semaines (du moins au moment où je rédige cet article, à savoir le 16 août 2015), le blog aura soufflé sa dixième bougie. Dix ans que je tiens en vie ce modeste blog qui arrive patiemment à un gros millier de pages vues quotidiennement, même si j’ai parfois quelques exceptions, comme une pointe à plus de 6000 visites. Une fois en 10 ans. Merci au papa de la HandyLinux pour m’avoir rappellé cet événement.

Durant des années, en gros de septembre 2005 à novembre 2014, j’ai appliqué une règle simple. Les commentaires étaient fermés au bout de 7 jours. Malgré l’ajout d’un captcha, il y a toujours eu des visiteurs malintentionnés pour polluer les commentaires, dans le but de promouvoir des petites pilules bleues agrandisseuses et affermisseuses d’organe pendouillant et viril, et autres cochoncetés de ce style.

À la mi-novembre 2014, je rédigeais un article sur la politique concernant l’ouverture ou la fermeture des commentaires. Dans les commentaires de l’article, il m’a été suggéré de passer à une durée plus longue, 10 jours. Depuis 9 mois, j’applique cette politique. Avec une modération a priori, cela me permet de conserver la main.

Je pars d’un principe constitutionnel en France qui est le suivant, défini par deux articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 (appellation un brin mysogine dans l’appellation au passage comme le montrera une certaine Olympe de Gouges en 1791, deux ans avant d’être exécutée au nom de la République Française)

Article 10 : Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi.

Article 11 : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Il y a cependant certaines limites imposées par le droit positif, comme les propos liés à l’insulte du genre : Untel(le) est un(e) con(ne).

Ou encore la diffamation, les propos haineux (à cause de la confession, de la nationalité, de la couleur de peau, de l’orientation sexuelle ou du sexe biologique d’une personne) pour rester dans les grands classiques. Autant dire que je laisse passer 99,9% des commentaires déposés.

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La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ?

Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.

Maintenant que ce point est éclairci, cet article est en quelque sorte la suite d’un écrit précédent sur le prix exorbitant de certains albums. Je suis un grand fan des tendances progressives de certains genres musicaux, que ce soit avec le folk, le metal ou encore avec le rock.

Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.

Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€,  20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.

Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.

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14 mois sans Adobe Flash : bilan sur le « long terme ».

Début juin 2014, je me décidais de faire exécuter une commande sur ma distribution Archlinux :

yaourt -Rcs flashplugin

Oui, j’effaçais le greffon Adobe Flash de mon ordinateur. Il faut dire que le dernier frein que j’avais à l’époque, c’était l’utilisation de Bandcamp. Mais comme celui-ci fonctionnait très bien avec les technologies audio HTML5, pourquoi s’ennuyer ?

14 mois sont passés, et j’ai voulu faire un bilan de cette année sans le greffon ou plutôt l’usine à faille de sécurité d’Adobe. Les quelques jours de blocage du greffon Adobe Flash par la Fondation Mozilla ont été épiques et suffisamment relayés.

Outre le fait que j’ai un logiciel non libre en moins sur mon ordinateur et que les implémentations libres de Flash sont au mieux risible, au pire pitoyable et qu’il faut savoir arrêter l’acharnement thérapeutique, je n’ai pas vraiment subi de pertes énormes.

Mis à part Deezer – qui n’est pas une grosse perte au final – les principaux sites audios et vidéos fonctionnent très bien, sinon mieux avec les technologies HTML5. Que ce soit Youtube, Dailymotion, Bandcamp, Jamendo ou encore le moribond Soundcloud, nul besoin de la faille de sécurité ambulante qu’est Adobe Flash. Je n’ai pas pu vérifier pour Spotify, n’ayant pas de compte ouvert sur le dit site.

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La blogosphère, outil de promotion à vil prix ou outil d’information ?

J’ai déjà parlé à de nombreuses reprises des propositions plus ou moins honnêtes concernant la mise en route de collaboration partenariats avec des régies publicitaires ou des agences média.

Dans une page dédiée de mon blog, il y a la liste des principaux articles « coup de gueules » que j’ai poussé au fil des années. La blogosphère de la mode est l’exemple parfait de la contamination jusqu’à la moëlle par les articles sponsorisés et autre publireportages à peine maquillés, comme le montre cet article satirique d’Actu-Seo sortit en avril 2014.

Aucune blogosphère n’est épargnée, spécialement pas la blogosphère informatique. L’idée de toucher quelques piécettes pour publier un contenu pré-rédigé (et pré-digéré aussi) est tentante. Certains blogs, tendant à se transformer en webzine, comme par exemple tousgeeks, qui utilise un WordPress plus que retouché, montre clairement qu’ils caressent les annonceurs dans le sens du poil.

Note : J’ai pris cet exemple car c’est le premier qui m’est venu sous la souris, mettant sur liste noire les blogs dont les articles semblent suspect.

Il suffit de lire la prose typiquement novlangue qui s’y étale :

Parce que nos rédacteurs sont des vrais passionnés et n’hésiteront pas à rédiger des articles de qualité autour de vos produits et services (Si ça mérite).

C’est vrai, surtout pas trop méchant. Pourquoi dire du mal d’un produit reçu gracieusement le plus souvent ? Pourquoi, hein ? 🙂

Parce que TousGeeks est une vraie communauté de geeks qui n’hésiteront pas à partager leurs feedbacks avec vous autour de vos produits et services.

Traduction ? Vous faire de la promotion pour une bouchée de pain.

Nos rédacteurs sont aussi disponibles pour tester vos produits qu’ils soient offline ou online.

Qu’est-ce que je disais plus haut ? 😀

Profitez alors de la popularité de TousGeeks pour lancer vos produits, faire de la publicité pour vos sites web ou encore publier un communiqué de presse.

Rien à rajouter ici, car c’est suffisamment explicite.

Après libre à chacun de monétiser son site s’il le désire. J’en reviens toujours au même point, basée sur mes presques 10 années d’expérience dans le domaine du blogging : dès qu’on met un doigt dans les articles sponsorisés, le bras est aspiré dans un laps de temps assez court.

Mais c’est un courrier que j’ai reçu récemment qui est à l’origine de ce nouveau coup de gueule.

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