Vive le « vieux-connisme » en informatique ! :)

Cet article m’a été inspiré par la longue réflexion de Didier sur la peste que sont devenues les rustines en informatique. C’est le deuxième, après un consacré à une geekerie un peu chtarbée 🙂

Oui, deux articles coup sur coup, ça fait beaucoup. Mais je dois dire que la prose de Didier m’a particulièrement inspirée. Et écouter l’excellent « Dehumanizer » de Black Sabbath (deuxième époque Dio) colle parfaitement au contenu de cet article 🙂

Dans son long article, Didier pointe du doigt ce qui rend l’informatique moderne indigeste, comme l’ajout de couches les unes au dessus des autres, que ce soit .net, DirectX ou des cadriciels à la electron.

On ne parle plus de développer les logiciels en langage de bas niveau, comme l’assembleur, le C ou le C++. Programmer en assembleur sur des Ryzen ou des Core iQuelquechose ? Bon courage 🙂

Depuis des années, on a droit à des cadriciels pour simplifier le développement… Mais les dits cadriciels (frameworks en anglais) sont devenus des monstruisités en terme de taille. Si on prend electron (orienté technologies internet), on se retrouve avec le logiciel lui même qui dépasse les 160 Mo en dehors des dépendances à installer.

Avec les dependances, on arrive à quoi ? Dans les 500 Mo ? Pour mémoire, MS-Windows XP – qui a eu la plus longue durée de vie à savoir 13 ans – avait les pré-requis système suivants en ce qui concerne l’espace disque : 1,5 Go minimum, 6 recommandés.

Je sais, on parle d’un OS sorti il y a 20 ans, mais voir qu’un cadriciel seul doit peser avec ses dépendances pas loin du tiers de ce qui était nécessaire au minimum pour installer MS-Windows XP, ça fait peur !

Comme l’a si bien dit Didier et je me permets de le citer ici :

[…]
Je vous laisse méditer sur le fait qu’un ordinateur d’aujourd’hui qui a plusieurs coeurs à plusieurs Gigahertz, des mémoires et disques SSD met presque plus de temps pour arriver à l’ouverture d’un traitement de texte que je ne pouvais le faire dans les années 80.
[…]

Je n’ai pas utilisé de traitement de texte dans les années 1980, mais lancer Microsoft Word au milieu des années 1990, ça demandait une trentaine de secondes sur des 486/Pentium et des disques durs qui n’étaient pas foudre de guerre.

Par comparaison – qui vaut ce qu’elle vaut – lancer LibreOffice depuis mon nvme, c’est facilement une dizaine de secondes. Et on ne peut pas dire que la bande passante d’un nvme est du même niveau que celle d’un disque dur des années 1995 à 2000.

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Blogo, ergo sum… Désolé René, j’ai repris ta citation du « Discours de la Méthode » :)

Je parle ici de René Descartes (1596-1650), un des pères de la philosophie moderne (qui s’étend de 1492 à 1789), avec Emmanuel Kant, Blaise Pascal, David Hume, John Locke ou encore Baruch Spinoza et Jean-Jacques Rousseau pour rester dans les plus célèbres.

Cher René – tu permets que je tutoies et que j’emploie ton prénom ? – tu m’as tellement pourri mon unique année de cours de philosophie quand j’étais au lycée que je n’ai pas pu me retenir ta citation la plus célèbre pour introduire cette bafouille qui m’est venu sous le clavier comme une pollution nocturne chez un jeune adolescent suite à un rêve trop explicite. Du moins, une pollution nocturne purement intellectuelle, faut-il préciser.

Je ne veux pas être accusé d’écrire sur mon humble blog des textes qu’on pourrait qualifier d’osé voire pire. Non, je laisse cela aux adolescent(e)s sur ask.fm ou sur Facebook 🙂

Dans un article en date du 18 octobre, maître Cyrille – sur son blog perché – met une nouvelle fois de plus les points sur les « i ». Son article fleuve concerne l’éparpillement sans fin des nécessaires présences sur les réseaux sociaux (le fesseur de caprin, l’oiseau bleu, le réseau fantôme ou encore celui de la fleur de pissenlit) qui finit par influer sur les blogs et leurs fréquentations.

[…]
Ceux qui écrivent aujourd’hui, Frédéric, Philippe en font partie, sont présents sur les réseaux sociaux, qui sont devenus des lieux d’échanges, on leur doit certainement la mort des commentaires, le débat se déplaçant ailleurs ce qui montre tout de même une recherche chez tout un chacun d’une centralisation, tout trouver au même endroit.
[…]
Moralité, vous êtes lus par des gens qui ne devraient pas être là, c’est curieux mais c’est ainsi. C’est un peu comme à l’époque où on avait que trois chaînes de télé et qu’on regardait le tour de France alors qu’on n’aime pas le vélo. Je lis ces derniers jours et dans mes commentaires, et ailleurs dans les fameux shaarlis, journals du hacker des propos de plus en plus durs car les gens n’ont plus d’endroit où aller et n’ont pas la force de faire autre chose, toxicos de l’info.

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