Quelques conseils pratiques pour trouver des bons ouvrages dans le vaste monde ultra-concurrenciel de l’auto-édition.

Quand on a acheté une tablette dédiée ou non à la lecture, tout dépendant de votre définition du confort visuel, on a envie de la remplir à moindre frais. On peut se tourner vers l’auto-édition et son offre plus que pléthorique. Car les prix de l’édition classique, ça fait hurler le portefeuille de douleur.

Que ce soit sur le magasin Kindle d’Amazon ou encore celui de la Kobo, on est rapidement noyé par l’offre disponible.

Environ 300 000 nouveautés sur le dernier trimestre chez Amazon… Je n’ai trouvé aucune statistique précise dans ce domaine pour la kobo, je suis preneur si vous en avez 🙂

300000Comment tomber sur des livres intéressants dans cette foule sans cesse grandissante et où tous les coups sont permis pour se débarrasser de la concurrence ?

Voici quelques critères que j’applique pour limiter la casse. Liste parfois subjective, mais qui permet de faire du tri.

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« Le Dragon blanc – Les Enfants de Prométhée, Tome 1 » de Sophie Renaudin : de la fantasy pour se réconcilier avec la fantasy ?

S’il y a un genre que j’ai du mal à aborder, c’est bien la fantasy, et ses clichés : dragon, sorcier, chevalier et autre batailles rangées. Cependant, quand je suis tombé – via twitter ? – sur le premier tome de la mini-saga de fantasy de Sophie Renaudin, je me suis dit en lisant le quatrième de couverture, pourquoi ne pas se laisser tenter par l’extrait ? Ça n’engageait à rien !

Puis celui-ci m’ayant interpellé, j’ai décidé d’acheter le livre. On se retrouve dans le classique continent monté de toutes pièces. Mais au lieu d’avoir une ambiance médiévale, l’auteure nous propose un monde assez moderne : des planeurs, des métros, des dirigeables.

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L’auto-édition rend fou, mais j’me soigne :)

Derrière ce titre qui est un hommage à un livre sorti par le journaliste Bruno Masure en 1987, j’ai eu envie de rédiger un article plein d’humour sur le monde merveilleux et aussi sans pitié de l’auto-édition. Du moins dans sa version proposée sur le magasin d’Amazon.

Cette réflexion est partie d’une semaine plus que tendue du caleçon que j’ai pu passer sur le réseau social à l’oiseau bleu. Tout a commencé avec un coup de gueule un brin excessif, poussé le 16 mai 2016.

J’avoue qu’avec le recul, j’aurais rédigé le billet différemment, en étant un peu moins acide. Ensuite, il y a eu la volonté d’Agnès du blog Destinations Passions de sortir une liste d’auteur(e)s qui semblent utiliser les failles d’Amazon pour détourner le système proposé.

Certaines des personnes listées pourraient jouer « oui, je suis martyrisée » en oubliant que le martyr est historiquement soit la décapitation, soit la crucifixion, soit finir grillé comme une saucisse sur un barbecue.

Petite parenthèse en passante, je vous renvoie à cet excellent article sur le « bon » prix d’un bouquin numérique.

Mais continuons sur les dégats que peut provoquer la fréquentation du monde de l’autoédition à la sauce Kindle.

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« Le Bon Dieu sans confession »… Faut se méfier des apparences :)

Via Agnès de Destination Passions sur le réseau à l’oiseau bleu, j’ai appris l’existence du deuxième livre de Marylise Trécourt. J’ai donc récupéré l’extrait et je dois dire que j’ai tellement ri que j’ai directement acheté le livre.

L’histoire ?

Odette, mamie dynamique ayant du mal à prendre sa retraite et fan inconditionnelle du King, arrive dans une résidence appellée « Les Jardins d’Eden ». Les personnages plus truculents les uns que les autres. Entre l’ancien militaire, la bimbo blonde qui ne brille pas par son QI, un quincagénaire abusant de la bouteille, elle se demande ce qu’elle est venue faire dans cette galère… Surtout qu’un corbeau sème la zizanie…

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JeudiAutoEdition ou JeudiAutoPromotion ? Comment l’auto-édition montre un visage pas franchement des plus agréables !

Tout a commencé il y a quelques semaines quand j’ai laissé un commentaire « moyen » – à savoir un 3 étoiles – donc une insulte sur un livre auto-édité payé 2,99€ et publié par Celine Barre :

commentaire-celinePuis, j’ai été contacté par un compte twitter JeudiAutoEdition pour suivre d’autres auteur(e)s auto-édité(e)s que j’apprécie dont j’ai découvert une partie via ce compte twitter : Mickaël Paitel, Jérome Dumont, Christelle Morizé, Isabelle Rozenn Mari ou encore Wendall Utroi.

Cependant, j’ai l’impression que ce compte twitter a fini par tourner à l’auto-promotion d’une minorité des membres. Le compte typique qui part d’une bonne idée mais qui finit en eau de boudin.

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« Une retraite sous de mauvais auspices » de Mickaël Patel : Qui a tué grand-maman ?

En reprenant ce titre de Michel Polnareff, on arrive à la question centrale de ce court roman. Ghislaine Troadec, c’est Tatie Danielle dans tout sa… splendeur. Acariatre, méchante, avide de vengeance, elle se fait enlever pour son plus grand malheur.

Dans ce court roman, tous les personnes ont des raisons de vouloir faire la peau de cette Tatie Danielle. Aussi bien son beau-fils, que sa fille ou encore que son voisin.

Il faut dire que les personnages sont gratinés. Entre notre Tatie Danielle qui ment comme une arracheuse de dents, son voisin de la même tranche d’âge qu’elle qui est veuf et encore très vert, sa fille qui a tendance à aimer plus la bouteille que son compagnon, Mickaël Patel n’a pas hésité à sortir l’artillerie lourde.

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« Un mois d’octobre sans fin… » : Quel bilan un mois après la sortie de mon roman en accès gratuit ?

Il y a un mois je publiais mon roman uchronique (qui m’avait occupé une bonne partie de l’année 2015) en gratuit pour faire un pied-de-nez aux auteur(e)s auto-édité(e)s restant dans le rêve de se fabriquer des gonades en or 24 carats en passant par Amazon.

J’ai voulu donc faire un bilan financier, car oui, le roman a été payant à 0,99€ sur Amazon durant une quinzaine de jours et surtout en nombre de téléchargements avec une publicité minimale. En clair, je n’ai pas été jusqu’à la proposition de gâteries buccales en dessous de la ceinture auprès des blogueuses et autres blogueurs littéraires pour faire la promotion de mon roman.

Voici donc le bilan au bout d’un mois, sans presque aucune promotion.

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« Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant » : Une vérité trop souvent oubliée ?

Que ce soit dans le monde du logiciel libre que dans celui de l’auto-édition, cette maxime attribuée à tort à Blaise Pascal (1623-1662) ou encore à Isaac Newton (1642-1727) et qui est en réalité celle de Bernard de Chartres (1130-1160), est trop souvent oubliée. Sa version latine étant « nani gigantum humeris insidentes ».

Dans les deux domaines concernés, on retrouve des personnes qui oublient une base de leur formation, qu’elle soit académique ou typiquement celle liée à l’autodidactie.

Dès qu’on s’amuse à gratter le papier ou à utiliser des outils pour créer des distributions qu’elles soient basées sur Debian, Ubuntu, Slackware Linux ou encore Archlinux, il ne faut pas oublier que nous sommes redevables de nombreuses personnes qui ont abattu des tonnes de travail auparavant pour nous simplifier la tâche.

Quand je rédige un texte littéraire, il faut savoir rester modeste ce ne sera jamais une composante d’une collection prestigieuse comme la Pléïade, je n’aurais jamais pu le faire sans des années passées sur le banc de l’école, du collège et du lycée à apprendre à écrire un français à peu près potable. En clair, un français écrit qui ne contient pas quinze fautes en seize mots. Je ne prétends pas avoir le français écrit d’un Jacques Capelovici aussi connu sous le surnom de Maître Capello. Loin de là, même !

De même, il y a une chose que semble oublier nombre de personnes qui se pique d’écrire ou de proposer des logiciels (quelque soit le niveau de complexité du simple archiveur à l’image ISO complète), c’est que publier signifie rendre public. Donc, s’ouvrir à la diversité des personnes qui récupèreront une copie de votre travail.

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Le monde de l’auto-édition : À grand espoir, grande déception ?

Je suis un auteur auto-édité, comme de nombreuses personnes qui grattent le papier physique ou électronique, depuis la mi-2014.

Étant un vieux de la vieille, j’apprécie autant les livres physiques que les livres électroniques. Pour publier ma trilogie de SF dystopique, aussi bien en format papier qu’électronique, cela m’a coûté une certaine somme. En gros, dans les 88€ à chaque fois.

J’aurais pu passer directement par Amazon, et j’aurais économiser les dits 88€ depensés à chaque publication. Mais à l’époque, Amazon ne proposait pas de format papier, et je ne voulais pas risquer de proposer des livres électroniques vérolées par les inutiles et contre productives DRMs.

Comme j’aime à jouer la transparence, je peux vous dire que sur ma première trilogie qui m’a coûté 264€ à faire publier, au 20 avril 2016, j’ai touché un peu moins de 175€, dont près de 20€ en attente de reversement.

droitsDonc, j’en suis encore de 100€ de ma poche. Autant dire que je vais bientôt pouvoir ouvrir en compte numéroté en Suisse ou dans un autre trou noir fiscal… Ou pas ! 🙂

Déjà, il faut arrêter de rêver sur l’idée qu’on puisse se faire des testicules en or. Comme je l’ai dit dans un autre article, concernant la disponibilité de mon dernier roman, dans le monde de l’auto-édition, il y a beaucoup de personnes qui participent, et très peu d’élu(e)s.

Si on arrive à voir du 3 ou 4% d’auteur(e)s auto-édités qui signent avec des grosses écuries éditoriales, c’est vraiment le bout du monde

Pour info, le texte est disponible sur Amazon qui semble rechigner à le faire passer en gratuit. Il est donc, temporairement je l’espère, à la somme folle de 0,99€. Sans DRMs.

Vous ne voulez rien payer ? Il est toujours disponible sur Kobo et Atramenta.

Mais il y a d’autres sources de déception, le premier point étant le trafic de commentaires complaisants, le deuxième étant les auteur(e)s qui sont obnubilés par leur promotion au point de devenir aussi légers que des dames hippopotames enceintes.

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En vrac’ mercurien… euh, marsien ;)

Un rapide en vrac’ uniquement culturel. Pour changer et publié avec quelques heures d’avance ! Et marsien ? Mardi, c’est le jour du dieu Mars (Arès pour les grecs), sauf erreur de ma part.

Côté livres et apparentés ?

  • Dans la catégorie « roman à éviter après avoir lu l’extrait proposé gratuitement », je demande « Régis » de James Osmont. Outre la couverture qui est peu attrayante, je n’ai pas accroché au personnage psychotique et surtout à l’utilisation des attentats de novembre 2015 comme point de départ chronologique. À vous de voir, car les coups et les douleurs
  • Si vous aimez les romans noirs, qui font un peu penser à l’ambiance du « Nom de la Rose » pour le côté unité de lieu, alors « De pierre et de sang » pourra vous plaire. Merci à Agnès de me l’avoir fait découvrir.
  • Pour finir, un petit peu d’auto-promotion pour mon dernier roman en accès libre. Après sa disponibilité sur Atramenta, je l’ai rajouté sur Kobo sans DRMs. Pour Amazon et sans DRMs ? En cours, car il est encore payant pour le moment, même si c’est pour l’euro symbolique, du moins au 19 avril 2016. Sa gratuité ne saurait tarder.

Côté musique ?

  • Prenez de la pop, rajoutez du psychédélique, un peu de rock, et secouez bien. Vous obtiendrez l’album « Watermelon Summer » d’Annabelle Chairlegs.
  • Dans la catégorie pop-rock indépendant et originaire du pays de l’érable, je demande le groupe Chocolat… 🙂
  • Dans le genre WTF, je demande Desampa qui mélange musique électronique, soul et r’n’b. C’est du spécial 😉

Voila, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà pas mal, non ? 🙂

À plus !